Interview auteur n°16: Virginia Besson-Robilliard

Hello! J’ai eu la surprise d’être contactée pour interviewer Virginia Besson-Robilliard. Je vous souhaite donc une bonne lecture de ses réponses!

#roman #interview

1-Bonjour Virginia! Pourriez-vous vous présenter en quelques lignes ?

Je suis née d’un père français et d’une mère indo-mauricienne. Ayant grandi dans un environnement multiculturel et ayant beaucoup voyagé de surcroit, toutes ces influences ont fini par me marquer.  Activant et alimentant ma curiosité naturelle envers tout ce qui touche aux cultures des peuples, ce qui incluait, et inclus toujours, une irrépressible envie de découvrir toujours plus de mythes, de contes et de légendes qui sont, pour moi, un véritable patrimoine de l’humanité.

J’ai apprécié les joies de la lecture dès que j’ai su déchiffrer un livre et mes goûts sont toujours allés vers les histoires et autres récits qui alimentaient mon imaginaire. A partir de là, écrire des histoires sortant à leur tour de ce même imaginaire est devenu une évidence pour moi, un besoin.

2-Avez-vous choisi de publier vos écrits sous votre vrai nom ou sous un pseudonyme ? Pour quelles raisons ? Cela a-t-il toujours été ainsi ?

Oui, je publie sous mon vrai nom et oui cela a toujours été.

De fait, je n’ai pas de deuxième ou troisième prénom, mais un seul, Virginia et j’avoue qu’il me plait ce prénom. De plus, la chance a voulu que ce soit un prénom qui a déjà été porté par des auteures, alors je ne voyais pas de raison d’en changer.

Pour ce qui est de Besson, il s’agit de mon nom de jeune fille et j’ai choisi de l’ajouter à mon nom d’auteur en hommage à mon grand-père. Là aussi, le hasard a voulu que ce soit un nom qui possède une certaine notoriété, mais bien que l’on m’ait déjà posé la question, je ne suis pas parente avec Luc Besson.

Pour ce qui est de Robilliard, je le porte car je suis fière et heureuse d’avoir épousé l’homme à qui ce patronyme appartient et qui me l’a transmis. Là encore, par une coïncidence incroyable, et à une lettre près, ce nom de famille est très connu dans le monde littéraire grâce à Anne Robillard, auteure canadienne de fantasy dont la réputation n’est plus à faire à ce jour.

Avec des bases comme celles-ci, je me suis dit que je serais vraiment bien ingrate de chercher et utiliser un pseudonyme vous n’êtes pas d’accord ? 😉

3-Quand avez-vous commencé à écrire ? Si cela date de votre enfance/adolescence, vos proches lisaient-ils vos écrits ?

J’ai en effet commencé à écrire très jeune, je n’avais pas encore 10 ans que je noircissais déjà des cahiers d’idées extravagantes et de mondes imaginaires. J’ai terminé ma première vraie histoire, avec un début, un milieu et une fin, quand j’avais 14 ans. Par contre j’ai gardé tous ces écrits pour moi, ils constituaient mon jardin secret.

4-Vous souvenez-vous de votre première histoire ? Que racontait-elle ?

Bien-sûr que je m’en souviens, je l’ai écrite pendant les grandes vacances, l’année de mes 14 ans. Je travaillais dessus tous les jours et je suis arrivée à une centaine de page qui racontaient une histoire qui se passait en Atlantide. Car oui, j’étais bien mordue de tous ces mythes antiques déjà à l’époque. J’ai gardé cette histoire et peut-être qu’un jour je la ressortirais de son carton pour en faire un livre, qui sait ?  

5-Vous êtes une auteure hybride : à la fois en autoédition et en maison d’édition chez Alter Real. Pouvez-vous nous parlez de cette expérience particulière ? Gérez-vous la partie autoédition seule ou faîtes-vous appel à des tierces personnes ? Quels sont, d’après vous, les avantages et les inconvénients de chaque système ?

Il est clair que les deux expériences sont très différentes. En ce qui concerne l’auto édition je gérais tout seule au début, puis j’ai petit à petit trouvé des personnes heureuse de participer à l’aventure et de m’aider dans ce travail. Je parle bien sûr des béta lectrices, correctrices et autres illustratrices qui m’ont aidé à faire de mes livres des ouvrages professionnels. Pour compléter le tableau, j’ai récemment trouvé un agent littéraire qui s’occupe de promouvoir mon image et me faire connaître dans le monde littéraire en tant qu’auteur indépendant et édité. Elle fait un travail remarquable et j’ai hâte de voir tout ce que cela va donner. Quoi qu’il en soit, mon aventure auto édition continue sur la bonne voie et ne va pas s’arrêter en si bon chemin.

Pour ce qui est des différences entre les deux systèmes d’édition, je dirais que garder des ouvrages en auto édition me permet de garder une réelle liberté d’action et de décision sur les histoires que je choisi de publier. Alors que pour mes ouvrages en édition classique, c’est cette fois le côté « tranquillité d’esprit » qui me plait.

Pour finir, j’ai trouvé un équilibre entre l’utilisation des deux systèmes qui me convient bien et c’est pourquoi j’ai prévu de conserver ce statut d’auteure hybride tant que je le pourrais.

6- Comment décririez-vous votre univers ? Avez-vous des sources d’inspiration privilégiées ?

Clairement, mon univers littéraire se situe dans le domaine du fantastique car j’aime mélanger, imbriquer et malaxer le réel et l’imaginaire pour en faire des histoires que j’ai envie de lire. Quant à mes sources d’inspirations, elles sont multiples et variées car elles englobent les mythes, les légendes et les contes du monde entier, mais aussi les cultures des différents pays, les mystères et autres énigmes sur le surnaturel, les univers ésotériques, des anecdotes véridiques et cocasses etc. Tout ce qui peut attirer mon œil et ma curiosité va y passer, un rien peut me lancer sur une idée d’histoire si le sujet me parle.

7- Vous avez plusieurs œuvres à votre actif. Commençons donc par celles en autoédition : Lazare Donatien, l’intégrale ; Drockhead, l’intégrale. Dans quel(s) genre(s) littéraire(s) s’inscrivent-elles ? Pouvez-vous nous les décrire brièvement ?

Lazare Donatien et Drockhead appartiennent au genre fantastique. Tout a commencé par une idée de personnage, Lazare, un homme excentrique et bien plus complexe et mystérieux qu’il ne le laisse voir. Comme je l’ai dit plus haut, j’aime mélanger le réel et l’imaginaire. J’avais envie de parler de la vie et de la mort depuis un point de vue moins classique que ce que l’on a l’habitude d’entendre. Vous savez aussi qu’en plus d’avoir des origines françaises, j’ai aussi des origines indiennes. Et j’avais envie de parler de cette perspective des orientaux, qui croient en la réincarnation, par rapport à celle, radicalement différente, des occidentaux qui eux pensent qu’après la mort il n’y a plus rien.

#roman #interview

8- Chez Alter Real, Liens et sortilèges tome 1 est déjà disponible, tandis que le tome 2 sortira le 1er juin. Pourriez-vous nous en dire un peu plus ? Combien de tomes comprendra cette saga ? Le titre originel était Les sorcières de Salers. Pourquoi avoir changé l’intitulé ? 

#roman #interview
Tome 1

En effet, le tome 2 de Liens et Sortilèges est sorti le 1er juin et j’ai prévu un dernier tome pour cette série. À l’origine, j’avais prévu 5 tomes pour Les Sorcières de Salers puis je me suis dit qu’il valait mieux en faire seulement 3 pour préserver certains éléments de cette histoire sans l’essouffler. C’est Alter Real qui a décidé de changer le titre de la série car j’avais déjà sorti les tome 1 et 2 de la version des Sorcières de Salers en tant qu’auteure indépendante et ma maison d’édition voulait éviter les amalgames. Nous avons retravaillé les textes des 2 premiers tomes avant leur ré-édition, bien entendu, sans pour autant changer le fond de l’histoire. Et pour répondre aux attentes des lecteurs qui avaient déjà lu les tomes des Sorcières de Salers, j’ai prévu un tome 3 peaufiné aux petits oignons qui, je l’espère, surprendra et ravira tous les fans de la première heure que je remercie au passage J.

9- Avez-vous des méthodes préférées d’écriture ou laissez-vous vos personnages fabriquer l’histoire ? Quels outils aimez-vous utiliser ?

J’avoue ne pas suivre une méthode d’écriture en particulier, je suis plutôt du genre à emprunter les éléments qui m’intéressent aux différentes méthodes que j’ai pu croiser. Par contre, il y a bien une espèce de schéma dans ma façon de construire une histoire car c’est toujours un ou des personnages qui vont retenir mon attention. Du genre… « ah je donnerais bien vie à un personnage comme ci ou comme ça, avec tel ou tel trait de caractère » ensuite, avant toute chose, je vais penser à une fin d’histoire avec ces personnages et si j’arrive à visualiser une fin alors je sais que je tiens une histoire. Car après je vais petit à petit remplir les blancs.

10- La diversité littéraire est-elle importante pour vous ? Que ce soit au niveau de la diversité culturelle, de l’orientation sexuelle ou des handicaps par exemple. Aimez-vous y participer à travers vos écrits ? Si oui, de quelles façons ?

Oui, la diversité littéraire est plus qu’importante, elle est essentielle. En tant que lectrice, j’aime apprendre quelque chose quand je lis tout autant que j’aime transmettre quelque chose quand j’écris. De même j’aime illustrer cette diversité dans mes écrits au travers des mes personnages principalement et des échanges qu’ils peuvent avoir entre eux.

11- Sur votre site, il est fait mention d’un projet en cours nommé « Le grimoire gourmand ». Si j’ai bien compris, il s’agira, à terme, d’un café lié au monde du livre mais, en attendant, il y aura un box littéraire gourmande à commander. C’est bien ça ? Pourriez-vous nous en dire un peu plus ?

Tout à fait, le Grimoire Gourmand est le nom que j’ai donné au café culturel que j’ai créé et qui ouvrira ses portes cette année. Il s’agit d’un endroit où vous pourrez venir déguster un thé, café ou autre tout en lisant un livre. Mais aussi un lieu où vous pourrez suivre des ateliers créatifs, bien-être et culturels sur des sujets divers et variés. Un endroit aussi où des auteurs, auto édité ou non, viendront présenter leurs ouvrages en dédicaces. Les produits, boissons et gourmandises, servis au café seront tous issus de l’artisanat français, privilégiant le circuit court. L’occasion pour les visiteurs de tous poils de renouer avec le plaisir de la découverte en somme. 

En attendant, comme l’avez mentionné, j’ai créé les Boxes littéraires gourmandes, en commande uniquement sur le site pour le moment, dans lesquelles les lectrices et lecteurs trouveront un ou plusieurs livres d’auteurs édités ou auto édités (selon leur préférences littéraires puisque la question leur est posée sur le site) accompagné d’une boisson (thé, café ou chocolat), d’un goodie (mugs, tote bags etc) et d’une gourmandise à déguster dans son « home sweet home ».

12- Avez-vous d’autres projets en cours ? Si oui, pourriez-vous nous en dire quelques mots ?

D’autres projets ? Oui tout plein, de quoi donner des cheveux blancs à mon agent 😉 ! Mais comme ils ne sont pour le moment qu’à l’état de projet, je n’en dirais pas plus pour l’instant si vous voulez bien.

13- Où peut-on se procurer vos ouvrages ? C’est l’instant pub ! N’hésitez pas !

Ok allons-y ! Tous mes livres sont en commande directe sur la boutique « livres et ebooks » de mon site www.virginiabrobilliardbooks.com que ce soit en format papier ou ebook, toutes les transactions, comme le site lui-même, sont sécurisés. Le petit plus de la commande directe ? Vous pouvez me demander de dédicacer vos exemplaires papiers, certes, mais ce qui se sait moins, c’est que je peux aussi vous faire une jolie dédicace sur les exemplaires ebooks. Il suffit de demander. Vous avez aussi la possibilité de créer votre propre compte lecteur et vous inscrire à la newsletter pour suivre les actualités de mon activité d’auteur tout autant que les activités du Grimoire Gourmand.

Ensuite, mes livres sont sur Amazon, évidemment, ainsi que sur FNAC, KOBO et les autres plateformes de ce type comme vous pouvez tout aussi bien les commander chez votre libraire habituel.

14- Avez-vous quelque chose à ajouter ? 

 Oui, je vous remercie pour avoir pris le temps de faire cette interview, j’apprécie et respecte votre travail et votre courage. Alors…merci à vous.

Merci d’avoir répondu à mes questions. Vous pouvez retrouver Virginia sur les réseaux sociaux: Twitter, Pinterest et Instagram.

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema.

Mes lectures: octobre 2019

Ce mois-ci, je n’ai pas eu tellement de motivation. Toutefois, je suis parvenue à lire 2 romans et une recueil de micro nouvelles.

Soif, Amélie Nothomb. Vous le savez probablement, mais il s’agit de mon autrice française préférée. Dans ce roman, on voit les derniers jours de Jésus, de son point de vue à lui.

#roman

Vingt mille lieues dans tes yeux, Manon Seguin. Un boy’s love très très sympa aux éditions Lollipop. L’approche du handicap est traitée de façon agréable et sans cliché dérangeant. On s’attache vite à Basile et Gabriel et on adore être spectateur de leurs interactions. Je suis heureuse d’avoir découvert cette jolie plume.

#LGBT #romance #roman

Rotten, Rui Chan. Un recueil de micro nouvelles fantastique, flirtant doucement entre l’horreur et l’angoisse. Mon avis ici.

#autoédition #fantastique #rotten

Et vous, qu’avez-vous lu ce mois-ci?

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Interview auteur n°10: Jeanne Sélène

#autoédition #autrice #roman #interview #diversité

1- Bonjour ! Pourrais-tu te présenter en quelques lignes ?

Bonjour ! Je suis Jeanne, 35 ans et autrice de métier. Je vis dans la campagne normande avec trois charmants humains et une tripotée de poilus en tous genres. Je suis une incorrigible curieuse et j’aime tout particulièrement m’instruire à propos de tout et n’importe quoi. J’ai tendance à avoir des choix de vie un peu à la marge, ce qui est plutôt inspirant pour mon travail…

2- As-tu choisi de publier tes écrits sous ton vrai nom ou sous un pseudonyme ? Peux-tu nous dire pourquoi ?

Lorsque j’ai commencé à éditer mes travaux, je travaillais encore comme orthophoniste (j’ai une formation en orthophonie, linguistique et psychologie). Je n’avais alors pas envie de mélanger mes deux carrières professionnelles aussi ai-je fait le choix de prendre un pseudo que j’ai conservé après la fermeture de mon cabinet.

3- Quand as-tu commencé à écrire ? Pourquoi avoir fait le choix de l’autoédition ? As-tu déjà ou aimerais-tu tester la publication en maison d’édition ?

J’ai commencé à écrire pour être lue avec un fanzine autour de l’univers de Pern (Anne McCaffrey) ; j’étais alors collégienne. Mais mon premier roman a été écrit pendant mes années de lycée. J’ai fait le choix de l’autoédition en 2014. Jusqu’alors et depuis quelque temps, je publiais mon premier roman sur un blog sous forme d’épisodes et je commençais à avoir une petite communauté de lecteurs et lectrices. C’est elle qui m’a encouragée à publier. Après avoir lu un grand nombre de témoignages, je me suis naturellement tournée vers l’autoédition, par volonté d’indépendance. J’ai embauché une correctrice et hop, c’était lancé ! J’ai eu trois expériences en maison d’édition à compte d’éditeur, pour des nouvelles, mais j’avoue préférer le travail en autoédition. Seul un contrat très intéressant m’y ferait renoncer.

4- Comment décrirais-tu ton univers ? As-tu des sources d’inspiration privilégiées ?

J’ai un univers extrêmement varié, car j’aime avant tout explorer. Explorer les genres, les formats, les types de narrations… Je puise mon inspiration dans la vie quotidienne, mais également dans mes nombreux centres d’intérêt, depuis le jardinage et les neurosciences en passant par la linguistique !

5- Ton roman contemporain Child trip vient/va paraître. Peux-tu nous le présenter ? Pourquoi avoir choisi le thème d’une maman solo ? Plusieurs tomes sont-ils prévus ?

Dans Child trip, nous suivons les pensées foisonnantes de Solange, une jeune femme nomade qui se découvre enceinte et va faire le choix de garder l’enfant, sans pour autant renoncer à son mode de vie… L’idée de ce roman m’est venue il y a quelques années, alors que je passais la nuit seule en camping-car avec mon petit garçon. Je me suis demandé quel pourrait être le quotidien d’une maman solo et nomade. Pour mieux m’imprégner de cette vie, j’ai notamment travaillé sur des marchés plusieurs étés et pas mal vadrouillé avec ma maison roulante et mes petits. Child trip a une vraie fin, mais mon cerveau a en effet prévu un second tome… À voir si les lecteurs et lectrices le réclameront !

6- Depuis combien de temps travailles-tu sur ce récit ? Qu’aimes-tu particulièrement à son propos ?

Je travaille dessus depuis 2016. J’ai passé deux années à enrichir l’ambiance de l’ouvrage en expérimentant au maximum autour de la vie de mon héroïne. La phase d’écriture a commencé beaucoup plus récemment, au printemps 2019. J’aime particulièrement Solange qui a un univers mental extrêmement touffu. Elle est très consciente de ses automatismes de pensée, passe son temps à se parler à elle-même… Bref, elle est aussi agaçante qu’attachante !

7- As-tu déjà publié d’autres romans ? Si oui, sont-ils aussi des romans contemporains ? Peux-tu nous les présenter rapidement ?

À ce jour, j’ai publié quatre romans pour adultes (deux de fantasy, un contemporain et un horrifico-fantastico-dystopique), deux romans jeunesse (l’un d’aventure et l’autre fantastique), deux romans « premières lectures », quatre documentaires photo jeunesse et onze albums jeunesse en collaboration avec plein d’illustrateurs et illustratrices. J’ai aussi à mon actif une petite tripotée de nouvelles en tous genres et trois de mes ouvrages sont adaptés en audiolivre. Quand je disais que j’aimais l’exploration… je n’avais pas menti !

8- As-tu des méthodes préférées d’écriture ou laisses-tu tes personnages fabriquer l’histoire ? Quels outils aimes-tu utiliser ?

Mes méthodes de travail varient énormément d’un ouvrage à un autre. J’ai par exemple utilisé la méthode des flocons pour mon roman jeunesse Les aventures d’Oxygène et un plan ultra-détaillé pour Le sablier des cendres dont le rythme très soutenu s’apparente à celui d’un thriller. En revanche, j’ai plutôt fait ma jardinière pour Child trip. J’adapte finalement en fonction du genre et du type de récit. Depuis environ deux ans, j’utilise Scrivener que j’aime beaucoup pour taper mes textes. Je ne l’emploie qu’à un quart de son potentiel, mais je trouve déjà ce logiciel très intéressant.

9- La diversité littéraire est-elle importante pour toi ? Aimes-tu y participer à travers tes écrits ? Si oui, de quelles façons ?

Que la diversité soit présente dans la littérature est pour moi capital. Représenter les « minorités » me paraît vraiment important, notamment en littérature jeunesse, car les ouvrages présentés aux enfants participent à la mise en place de la norme inconsciente. Je pense que nous devons, en tant qu’auteurs et autrices, vraiment faire un travail conscient en ce sens. Faire confiance à notre « instinct » me paraît illusoire, ce serait nier tous nos biais intériorisés. Moi même, féministe convaincue, je me suis rendu compte en cours d’écriture des aventures d’Oxygène que j’avais une grosse majorité de personnages masculins. J’ai rectifié le tir en cours de route, mais ça m’a demandé un réel travail. Dans mes ouvrages, vous rencontrerez donc des personnes non valides (handicap sensoriel, physique ou mental), des personnes racisées, des personnes non hétéro, etc. Pour autant, ces particularités seront rarement au centre de l’histoire. Je pense en effet que le meilleur moyen de représenter les minorités est de ne pas les utiliser pour servir l’histoire.

10- As-tu d’autres projets en cours ? Pourrais-tu nous en dire quelques mots ?

J’ai toujours mille et un projets ! Celui sur lequel je dois vraiment avancer est un roman de fantasy. Il portera le titre suivant : Les portes d’Astheval et fera le pont entre mes deux premiers romans (Balade avec les Astres et La vengeance sans nom). J’avais tiré des arcs narratifs dans ces deux ouvrages lorsque je les ai écrits il y a une petite vingtaine d’années et il est grand temps que je les ferme !

11- Où peut-on se procurer tes ouvrages ? C’est l’instant pub ! N’hésite pas !

Mes ouvrages sont disponibles sur mon site Internet, en commande chez votre libraire préféré ou sur Amazon. Vous pouvez également en découvrir certains en streaming sur Youboox. Mes audiolivres sont présents sur la plupart des plateformes dédiées aux livres audio, dont Audible. Et pour celles et ceux qui aiment les rencontres IRL, je suis très souvent en dédicace. Toutes mes dates sont indiquées sur mon site.

12- As-tu quelque chose à ajouter ?

Merci d’avoir répondu à mes questions. Je te remercie de m’avoir proposé cette interview. C’est toujours un plaisir de parler de mon travail d’autrice. Je profite de l’occasion pour remercier tous ceux et toutes celles qui me font confiance : ma correctrice, mes illustrateurs et illustratrices, mes collègues… et bien sûr mes lecteurs et lectrices sans lesquels·les mon métier n’aurait aucun sens !

Merci à toi pour tes réponses!

À bientôt.

Salema

Interview auteur n°9: Ophélie Hervet

Aujourd’hui c’est Ophélie Hervet qui a accepté de répondre à mes questions.

#autrice #roman #cyberpunk

1- Bonjour ! Pourrais-tu te présenter en quelques lignes ?

Bonjour ! Alors, j’ai la trentaine, je suis vétérinaire à mi-temps et autrice depuis déjà quelques années. L’écriture a toujours été une évidence pour moi, depuis que je suis enfant. J’ai également tenté la photographie à une époque. Par contre, je suis totalement incapable de dessiner.

2- As-tu choisi de publier tes écrits sous ton vrai nom ou sous un pseudonyme? Peux-tu nous dire pourquoi?

Je publie sous mon vrai nom, tout simplement parce que je n’ai pas de raison de le cacher. Mon autre métier n’a aucun rapport avec l’écriture, et j’ai toujours trouvé chez mes collègues et patrons successifs une relative ouverture d’esprit. Je leur parle librement de mes projets d’écriture et je suis ravie quand certains décident de me lire.

3- Quand as-tu commencé à écrire ? Ton premier roman, « Nuits Blanches » a été publié en mars par les éditions Reines de coeur. Pourquoi avec opté pour une maison d’édition? Que penses-tu de l’autoédition?

J’écris depuis le collège, mais j’ai commencé à prendre ça vraiment au sérieux il y a cinq ans, quand j’ai écrit mon premier roman (bien trop mauvais pour être publié). J’ai beaucoup de respect pour les auteurs qui passent par l’autoédition et sont capables de gérer en parallèle une carrière d’écrivain et d’éditeur (maquette, choix de couverture, communication, etc.). En ce qui me concerne, je trouve que ce serait me tirer une balle dans le pied. Mes compétences informatiques sont limitées, celles en communication encore pires. Si je veux être lue, et toucher des gens au-delà de mon petit cercle d’amis (tout en gardant du temps pour écrire) j’ai conscience de devoir me faire aider par des professionnels.

4- Comment décrirais-tu ton univers ? As-tu des sources d’inspiration privilégiées ?

Mon univers pour ce roman est un futur assez sombre postfracture sociale. Il n’y a pas vraiment de hautes instances pour régenter la vie de mes personnages comme on en trouve dans les dystopies comme Hunger game. Chez moi, c’est chacun pour soi et que le meilleur survive. Mes sources d’inspiration principales pour ce texte sont les manga (Fullmetal alchemist, Gunnm, Ghost in the shell…), mais sans le côté un peu foutraque que l’on peut y trouver. Mon univers est plus sobre et plus réaliste.

5- Ton roman cyberpunk, « Nuits Blanches » est en un seul tome ou prévois-tu une suite? Peux-tu nous présenter rapidement ce genre littéraire et l’histoire?

Le roman était prévu pour être un tome unique, mais au final, j’ai commencé à écrire un spin off qui se concentre sur certains personnages secondaires. Le genre littéraire cyberpunk se concentre sur les aspects biotechnologiques d’un monde futuriste. Tout ce qui est augmentation de l’homme, intelligences artificielles, transhumanisme… dans Nuits Blanches, j’explore le côté augmentation à travers la thématique des cyborgs et cette frontière un peu poreuse entre augmentation des capacités et handicap. L’histoire, c’est celle de deux femmes qui se retrouvent prises au milieu d’une guerre de gang sur laquelle elles n’ont aucune prise, et qui vont s’efforcer de survivre et de protéger leurs proches sans trahir leurs propres valeurs.

6- Depuis combien de temps travailles-tu sur ce récit ? Qu’aimes-tu particulièrement à son propos? Quelle a été ta méthodologie pour créer cet univers ?

Entre le temps d’écriture et de correction, le délai de réponse et le retravail avec mes éditrices, je crois que ça va bientôt faire trois ans que je suis dessus. Heureusement, je travaille sur d’autres choses en parallèle. Ce que j’aime dans Nuits Blanches, c’est le côté très anarchiste du monde. Clairement, la loi du plus fort règne dans le bas-Paris. Mais ça n’empêche pas les gens de vivre ensemble, de s’entraider, d’avoir des valeurs. Je ne suis pas sûre d’avoir une méthode pour créer un univers. Je vais me poser les questions classiques : quel est le niveau technologique, qui gouverne, quelles sont les croyances ? Puis je vais créer des petits groupes qui interagissent entre eux : ici ce sont les gangs. Je commence par les personnages et je me demande quels sont leurs amis, ce qu’il leur est arrivé dans le passé et quelles compétences leur sont utiles dans la vie de tous les jours. Et je brode à partir de là.

7- Tu travailles aussi sur une trilogie M/M qui va paraître chez les éditions Mixed en 2020. Quel sera son titre? Peux-tu nous donner quelques infos à son sujet?

Je n’ai malheureusement pas encore le titre. Nous sommes en discussion avec l’éditeur pour savoir si on conserve mon titre de travail ou si on le change. Ce que je peux vous dire, c’est que le premier tome se déroule à huis clos dans une prison et qu’il s’agit d’une romance. J’y explore des thématiques très dures, mais je tenais à ce que la relation entre les deux protagonistes soit la plus saine possible étant donné les circonstances. 8- Dans cette trilogie tu traiteras de différents sujets, notamment le handicap invisible, la dépression et la mafia. Pourquoi ces choix? Je crois que c’est mon inaptitude sociale qui s’exprime ici. Parce que j’ai toujours eu la sensation d’être un peu à part dans beaucoup de groupes sociaux, j’aime explorer la manière dont les individus « à part » se mêlent aux autres. C’est vrai pour la thématique du handicap (de manière très générale, dans laquelle j’inclus donc la dépression) et celle de la mafia qui est aussi un thème récurrent chez moi. Est-ce que l’on peut tuer des gens tout en restant humain ? Quelle est la limite de la loyauté, de l’éthique, des limites morales que l’on se fixe face à une situation de vie ou de mort ? Que devient notre rapport à l’autre quand on vit par la violence ?

8- As-tu des méthodes préférées d’écriture ou laisses-tu tes personnages fabriquer l’histoire? Quels outils aimes-tu utiliser?

Ce sont toujours mes personnages qui écrivent l’histoire. Je commence par eux, toujours. Ce sont eux qui définissent l’univers dans lequel j’écris, que ce soit du contemporain, de la science-fiction ou de la fantasy. Puis eux qui tissent l’intrigue en fonction de leur manière de réagir à la situation que je leur présente. Pour les outils purement pratiques, j’écris sur Scrivener. Je trouve ça vraiment pratique d’organiser mon texte en chapitres puis en scènes. Je m’y retrouve beaucoup plus facilement quand je dois chercher une info ou modifier quelque chose (parce que les fiches perso… J’essaye, vraiment, mais elles ne sont jamais à jour quand j’en ai besoin).

9- La diversité littéraire est-elle importante pour toi ? Aimes-tu y participer à travers tes écrits ? Si oui, de quelles façons?

Oui, c’est très important. Dès mon premier roman, mon couple principal était un couple gay, sans que je sache vraiment dire pourquoi. Depuis, j’ai fréquenté des milieux militants à travers les réseaux sociaux et je me suis ouverte à d’autres minorités. J’ai de plus en plus de personnages handicapés, LGBT au sens large, mais aussi racisés. Pour moi, la diversité et la mixité sont des richesses incroyables et je veux que cela se retrouve dans mes romans. Et si ça peut ouvrir quelques consciences… ce serait déjà énorme.

10- As-tu d’autres projets en cours ? Pourrais-tu nous en dire quelques mots ?

Je travaille beaucoup sur ma trilogie et la suite de Nuits Blanches ces derniers mois. J’avoue que je n’arrive pas trop à voir au-delà pour l’instant. J’ai écrit un roman à quatre mains, un western fantasy qui va également sortir chez Mixed éditions en 2020 et sur lequel je suis également en corrections. Ensuite… j’ai des personnages qui ont envie d’un petit tour dans l’espace. Peut-être un space opera ?

11- Où peut-on se procurer tes ouvrages ? C’est l’instant pub ! N’hésite pas !

Le plus simple pour se tenir au courant, vu que j’ai plusieurs maisons d’édition, c’est mon site internet. J’y mets les liens vers tous mes textes disponibles au fur et à mesure de leur sortie : http://ophelie-hervet.com

12- As-tu quelque chose à ajouter ? Merci d’avoir répondu à mes questions.

Heu… si ! Mettez des avis en ligne sur les livres que vous avez aimés ! C’est un super moyen d’encourager et d’aider les auteurs ! (Et offrez vos livres favoris à vos amis)

Merci beaucoup pour tes réponses.

À bientôt.

Salema

Portrait auteur·ice n°2: Ella Sawyer

A/Présentation

1- Pourrais-tu décrire, toi et ton univers en une dizaine de mots ?

#autrice #wattpad #fantastique #contemporain

2- Ton portrait

#autrice #wattpad #fantastique #contemporain #interview #portrait

B/Tes oeuvres. Tu as de nombreuses histoires en cours. Concentrons-nous donc sur deux d’entre elle, Faëra et Le temps des regrets.

1-Quelles couleurs, paysages et objets associerais-tu à tes deux oeuvres ?

#autrice #wattpad #fantastique #contemporain #interview #portrait
#autrice #wattpad #fantastique #contemporain #interview #portrait

2-Dis-nous tout … Quelle est ta chanson préférée et celle qui décrirait tes romans ? Si tu le souhaites, tu peux aussi nous donner une chanson pour certains de tes personnages.

Je n’ai pas une seule chanson préférée, j’en ai des tas et ça change tous les jours. Cela dépend de mon humeur ou simplement de l’histoire que j’écris.

Pour Le Temps des Regrets, j’essaie petit à petit de me faire une playlist (plutôt de chansons douces/calmes/tristes).

Par contre, pour Faëra, j’aime beaucoup écouter « Castle » de Halsey.

3-On veut tout savoir : peux-tu nous raconter une anecdote d’écriture pour ces deux récits ?

Faëra est une idée qui a germé dans mon esprit il y a presque dix ans et ce n’est qu’en juillet que j’ai enfin fini le premier tome. J’ai mis énormément de temps à commencer l’écriture, par peur. J’avais peur de commence ce gros projet qui est lié à d’autres histoires ^^

Pour Le Temps des Regrets, l’histoire m’a plus au moins été inspirée par une quelque chose que j’ai vécu. Mais je n’en dis pas plus !

4-Quelle image et phrase d’accroche mettrais-tu sur un panneau publicitaire promouvant Faëra et Le temps des regrets ? Et, d’ailleurs, où peut-on lire tes récits?

Pour Faëra : En image, je vois bien la marâtre avec la chaussure de Cendrillon qu’elle casse en deux.

#autrice #wattpad #fantastique #contemporain #interview #portrait
#autrice #wattpad #fantastique #contemporain #interview #portrait

Sinon, on peut lire mes histoires sur wattpad, mon pseudo est @SawyerElla

😊

C/L’écriture

1- Pour l’instant tes écrits sont disponibles librement sur Wattpad. Comptes-tu un jour les publier? Si oui, par quel biais?

Oui, je compte les publier un jour, par le biais d’une maison d’édition, car je ne me sens pas capable de passer par l’autoédition.

2- Quels outils et quel matériel utilises-tu lors de la préparation et la rédaction de tes romans? Peux-tu nous en dire un peu plus sur ta méthode de travail ?

J’utilise WriteControl (et Antidote pour la correction). Et je n’ai pas de méthodes de travail. Je suis incapable de faire des plans, car je me considère comme une auteure dite « au feeling ». L’histoire se créé pendant l’écriture et pas avant. Je ne fais pas de fiches personnages. La seule chose que je peux faire, c’est un arbre généalogique et une liste de personnages. Voire une carte pour les livres de Fantasy.

3-Il est temps d’être curieuse … Peux-tu nous dévoiler quelques mots clés concernant tes autres romans en cours de parution ? Peux-tu nous les présenter succinctement ?

Scènes Coupées

#autrice #wattpad #fantastique #contemporain #interview #portrait

Les Âmes Immortelles

#autrice #wattpad #fantastique #contemporain #interview #portrait

Nos Années Volées

#autrice #wattpad #fantastique #contemporain #interview #portrait

D/Le mot de la fin Je te laisse la parole. N’hésite pas !

Merci à toi de m’avoir proposé de faire cette interview, c’était super gentil de penser à moi. Gros bisous

♥

Je vous dis à demain pour le premier article de la série « évasion ».

Salema

Portrait auteur·ice n°1: Amy Mackenzie

Bonjour et bonne rentrée! Je vous souhaite la bienvenue dans ce nouveau format d’interview. Ces portraits présenteront des auteur·ices ayant fait le choix de l’autoédition ou de la publication sur internet (Wattpad etc). J’espère que ce format vous plaira autant qu’à moi.

#autrice #autoédition #roman #interview #portrait #fantastique #licorne

Pour l’inauguration de cette série, c’est Amy Mackenzie qui a accepté de devenir ma cobaye la première à participer. Pour découvrir ma chronique sur son roman, Lux in Tenebris, c’est par ici. Sinon, je vous souhaite une bonne découverte !

A/Présentation

1- Pourrais-tu décrire, toi et ton univers en une dizaine de mots ?

#autrice #autoédition #roman #interview #portrait #fantastique

2- Ton portrait

#autrice #autoédition #roman #interview #portrait #fantastique

B/Ton roman, « Lux in Tenebris »

#autrice #autoédition #roman #interview #portrait #fantastique

2- Dis-nous tout … Quelle est ta chanson préférée et celles représentant le mieux tes personnages.

#autrice #autoédition #roman #interview #portrait #fantastique

3-On veut tout savoir: peux-tu nous raconter une anecdote d’écriture pour « Lux in Tenebris »?

Une anectode, une anectode….mmmm…j’en ai pas une en tête, alors je vais en donner plusieurs petites.

*Le texte devait être écrit à la troisième. Mais c’était tellement pas drôle, que j’ai changé.

*Je me suis crée une sorte de dictionnaires des smiley.

*Au départ, Jared ne s’appelait pas Jared.

*Je ne laisse personne lire mon texte avant qu’il ne soit fini. Seule ma bêta-lectrice l’a lu avant la publication.

4- Quelle image et phrase d’accroche mettrais-tu sur un panneau publicitaire promouvant « Lux in Tenebris » ?

#autrice #autoédition #roman #interview #portrait #fantastique

Et, d’ailleurs, où peut-on se procurer ton récit? Sous quels formats?

Il est sur Amazon. On le trouve dans tous les formats : papier, numérique et même en abonnement kindle. 

C/L’écriture

1- Pourquoi avoir fait le choix de l’autoédition?

C’est très simple. Je refusais d’écrire un texte qui ne soit pas lu. L’édition traditionnelle est plein d’incertitude. Donc j’ai opté pour l’autoédition. C’était une évidence dès le départ.

2- Quels outils et quel matériel utilises-tu lors de la préparation et la rédaction de tes romans?

Pour Lux in tenebris, des tonnes de fichiers libre office, beaucoup de feuilles volantes (dont j’en ai perdu la moitié), antidote mon chouchou d’amour et pour la couverture GIMP.

Pour le nouveau roman, j’ai investi dans Scrivener pour remplacer tout mon bazar. J’utiliserai libre office pour la mise en page. Le reste ne change pas. 

Peux-tu nous en dire un peu plus sur ta méthode de travail ?

C’est assez simple en fait. Le premier jour, j’écris ma scène. Le second jour, je relis ma scène et je la modifie. Le troisème jour, je la passe sous antidote et j’écris une nouvelle scène. Parfois (souvent), je fais des pauses entre les scènes pour laisser murir mon histoire. Et quand tout est écrit, béta-lecture, dernière modification, correction et publication.

3- Il est temps d’être curieuse … Peux-tu nous dévoiler quelques mots clés concernant ton roman en cours de rédaction ?

#autrice #autoédition #roman #interview #portrait #fantastique

D/Le mot de la fin Je te laisse la parole. N’hésite pas !

Merci pour cette interview bien rigolote. Je me suis un peu creusée la tête pour certaines questions, mais c’était vachement sympatique.

Merci à toi pour avoir accepté d’inaugurer ce nouveau format. N’hésitez pas à retrouver Amy sur Twitter: @ MackenzieAmy2

À bientôt.

Salema

Interview auteur n°8: Tracy

Aujourd’hui, nous retrouvons Tracy qui a accepté de répondre à mes questions.

#autrice #autoédition #wattpad #diversité #interview

1-Bonjour Tracy ! Pourrais-tu te présenter en quelques lignes ?

Je me prénomme Tracy, j’ai 28 ans et j’écris depuis l’âge de 10 ans! Mon premier « roman » faisait 5 pages recto verso et parlait d’une jeune fille qui se faisait enlever (j’avoue qu’avec les années, c’est le seul détail dont je me rappelle !) Mon auteur préféré est Pierre Bottero. C’est d’ailleurs grâce à lui que je me suis passionnée pour la lecture, puis ensuite l’écriture.

2-As-tu choisi de publier tes écrits sous ton vrai nom ou sous un pseudonyme ? Peux-tu nous dire pourquoi ?

Pendant des années j’ai écrit sous un pseudonyme. Je l’ai même changé un nombre incalculable de fois ! Je le faisais pour que les personnes qui me connaissaient dans la vie réelle ne tombent pas sur mes écrits. Certaines étaient plutôt du genre à se moquer et en tant qu’introvertie, c’était quelque chose qui pouvait blesser plus facilement. Maintenant, j’ose publier sous mon véritable nom ! Je suis fière de ce que j’écris et le premier qui se moque a droit à un coup de dictionnaire dans la tête !

3-Quand as-tu commencé à écrire ? As-tu déjà testé l’auto-édition ou les maisons d’éditions ? Si non, quelles méthodes préfèrerais-tu ? Pourquoi ? Si oui, pourrais-tu nous expliquer ton choix ?

J’ai commencé à écrire à l’âge de 10 ans environs. Adolescente, mon rêve était d’être publiée par une maison d’édition. En grandissant, j’ai pu voir l’envers du décor, ce qui m’a rapidement fait déchanter. J’ai prévu de choisir l’auto-édition, dans un premier temps pour avoir le contrôle absolu sur mon œuvre. Il est hors de question que l’on me dise de retirer une scène ou de rajouter une scène « hot » par exemple juste parce que ça plaît au public actuel. Non. Mon œuvre, je l’écris tel que je le conçois.

4-Comment décrirais-tu ton univers ? As-tu des sources d’inspiration privilégiées ?

Pour créer mon univers, j’ai utilisé tout ce que j’aimais : que ce soit série TV, jeux vidéo, mangas, animes, dessins animés… Et j’en ai fais un melting pot ! C’est un univers fantasy de base mais qui, au fur et à mesure est agrémenter par tellement plus ! Pour ce qui est des sources d’inspiration, je dirais que les séries TV et le cinéma ont un rôle important.

5-Ton roman en cours est NEACIA – Tome 1 Les Gardiens. Peux-tu nous présenter cette histoire ?

Nous suivons le quotidien d’Éléa, une étudiante tout à fait ordinaire qui se retrouve dotée de pouvoirs magiques et qui avec trois autres adolescents forment les Gardiens. À eux quatre, ils doivent défendre à la fois la Terre et Neacia – un monde magique, d’un Démon nommé « le Fléau » qui souhaite faire de la Terre son territoire puisque celle-ci se trouve sans magie et donc sans défense.

6-Depuis combien de temps travailles-tu sur cette histoire ? Qu’aimes-tu particulièrement à son propos ?

Je travaille dessus depuis 2008 ! Ça peut paraître long, mais à l’origine, l’histoire n’était qu’une simple fanfiction sur « Supernatural ». Au fil des années, l’histoire a été modifiée pour devenir celle qu’elle est actuellement. J’aime beaucoup les personnages principaux. J’essaie au maximum de ne pas les faire tomber dans les clichés (héros = surhumains). Ils ont des émotions, des faiblesses, certains sont en désaccords sur des sujets importants, ce qui modifie le « scénario ».

7-Il est mentionné qu’il s’agit d’une 1ère partie. As-tu déjà une idée du nombre de tomes qui constituera cette saga ?

Pour le moment, le projet NEACIA compte 7 tomes, deux spéciaux. Il y aura 3 spin-off, et une série plus ou moins historique pour explorer NEACIA dans un autre temps.

8-As-tu des méthodes préférées d’écriture ou laisses-tu tes personnages fabriquer l’histoire ? Quels outils aimes-tu utiliser ?

En général, j’écris un plan global de ce qui va se passer dans l’épisode (mes chapitres sont épisodiques !), puis la suite vient toute seule selon l’inspiration et également selon ce que veulent les personnages ! J’utilise principalement Word pour travailler, mais quand je vois que je suis bloquée dans une scène, en général j’arrive à la débloquer en prenant une feuille et un crayon.

9-La diversité littéraire est-elle importante pour toi ? Aimes-tu y participer à travers tes écrits ? Si oui, de quelles façons ?

Effectivement, c’est un point que j’essaie de respecter. Les personnages ont des origines différentes, des orientations sexuelles variées. Je mise également sur le mental des personnages. Tout le monde est vulnérable à un moment donné ! Et puis, tout le monde a le droit d’être représenté !

10-As-tu d’autres projets en cours ? Pourrais-tu nous en dire quelques mots ?

Non, je me consacre pour le moment à NEACIA. Il y a déjà pas mal de boulot !

11-Où peut-on te lire ? C’est l’instant pub ! N’hésite pas !

Vous pouvez me retrouver sur Wattpad.

12-As-tu quelque chose à ajouter ?

Si vous êtes écrivain, continuez d’écrire et ce peu importe ce qu’on vous dit !

Merci à toi d’avoir pris le temps de répondre à mes questions. Vous pouvez la retrouver sur Twitter: @Neacia

Interview auteur n°7: Aïdan

#auteur  #wattpad #diversité #interview

1-Bonjour ! Pourrais-tu te présenter en quelques lignes ?

Salut, moi, c’est Aïdan. Je suis un auteur débutant qui vient d’avoir 20 ans. J’écris des nouvelles et des romans réalistes sur Wattpad et je suis un grand passionné d’écriture et de musique. Je ne sais pas trop quoi dire, je suis un gars qu’on a qualifié de sympa et borné. On m’a aussi dit que j’étais mystérieux et j’ai trouvé ça plutôt marrant. J’adore échanger, partager, alors si vous me suivez sur les réseaux sociaux, vous verrez que je poste pas mal de citations d’histoires que j’aime, que je retweet pas mal de liens d’auteurices et que je réponds à beaucoup de threads et de tags. En bref je suis un sale gosse passionné par les mots et les notes de musique qui recherche des émotions fortes dans la lecture et qui ne vit que pour apprendre et découvrir.

2- As-tu choisi de publier tes écrits sous ton vrai nom ou sous un pseudonyme ? Peux-tu nous dire pourquoi ?

Je publie mes écrits sous un pseudonyme. Je le fais pour garder l’anonymat, parce qu’il y a certaines parties de ma personnalité qui pourraient primer sur ce que je fais et me faire perdre des chances d’être lu. En fait, je pourrais être discriminé si les gens savaient certaines choses à mon propos et j’ai pas envie de ça. J’ai pas envie qu’on me voit comme « l’auteur qui est comme ça » je veux pas qu’on me connaisse pour qui je suis, je veux qu’on se rappelle de moi pour ce que j’écris. Peut-être qu’un jour j’utiliserais mon vrai nom et j’aurais envie de me dévoiler aux gens, mais pour l’instant, j’ai bien assez des discriminations que je subis au quotidien. Je préfère garder ma petite bulle bienveillante où on se concentre seulement sur mes écrits et sur rien d’autre. Ça fait du bien en fait, de pouvoir présenter un texte à quelqu’un sans que cette personne n’ait d’a priori sur moi avant. Comme ça on juge mes mots, pas moi.

3-Quand as-tu commencé à écrire ? As-tu déjà testé l’auto-édition ou les maisons d’édition ? Si non, quelles méthodes préfèrerais-tu ? Pourquoi ? Si oui, pourrais-tu nous expliquer ton choix ?

J’écris depuis que je suis tout petit. Ma toute première histoire doit dater de mes sept ans et demi, un truc comme ça. Mais j’ai réellement su que c’était ce que je voulais vraiment faire de ma vie à mes treize ans, c’est d’ailleurs à cet âge que j’ai écrit mon premier roman. Je n’ai testé aucune des deux façons d’être édité. L’auto-édition m’effraie un peu, parce qu’il faudrait que je fasse tout tout seul sans en avoir les compétences et qu’en prime, j’aie une petite communauté pour pouvoir vendre quelques livres, ce qui n’est pas le cas. Et les maisons d’édition, là, c’est juste une question de confiance en mon travail. Je n’envoie pas de manuscrit parce que je pense que je n’ai aucun talent et que ce serait une perte de temps pour les maisons d’édition. Mais du coup, si un jour je devrais être édité, je pense que je me tournerais plutôt vers une maison d’édition parce que c’est plus rassurant pour moi. J’aurais vraiment trop peur de pas faire les choses correctement si je m’auto-éditais.

4-Comment décrirais-tu ton univers ? As-tu des sources d’inspiration privilégiées ?

Mon univers ? Hum… je ne sais pas trop. Le premier mot qui me vient c’est « réaliste ». Je n’écris que du réalisme. Après ça peut aller de la romance à l’action en passant par les drames… je crois que j’aimerais tenter plein de genres différents, mais ces trois là sont mes trois genres de prédilection. D’ailleurs, mon roman en cours mêle un peu les trois. Ah, oui, carrément. Ma source d’inspiration principale, c’est la musique. Comme je l’ai dit plus haut, je suis passionné d’écriture, mais également de musique. Je ne peux pas écrire si je n’en ai pas et je ne passe jamais une journée sans, c’est impossible. J’écoute plein de choses différentes et je suis preneur de toutes nouveautés, du coup, en découvrant de nouveaux morceaux, je m’ouvre à des univers que je ne connaissais pas forcément et j’écoute des histoires qui peuvent me parler ou m’inspirer. Parce que oui, je pense qu’une chanson, c’est une mini histoire, quand il y a des paroles. Je prête énormément d’importance aux paroles des morceaux que j’écoute et bien souvent, j’imagine ce que l’interprète me raconte dans ma petite tête. L’une de mes nouvelles est née comme ça. J’ai écouté une musique et ce que j’en ai imaginé m’a donné envie d’en faire un petit quelque chose. Alors, bien sûr, je ne m’inspire pas que de la musique. Je m’inspire aussi des films et séries que j’aime (d’ailleurs, parfois, ça se voit, je fais souvent des petits clins d’œil aux séries/films avec des noms de personnages), de ce que je vis, de ce que je vois, de ce qu’on me raconte, de ce que je lis… Mais c’est vrai que la musique, ça dépasse tout.

5-Ton roman en cours est N’aie pas peur. Peux-tu nous présenter cette histoire ?

N’aie Pas Peur, c’est un roman qui comptera deux tomes. Cette histoire mêle action, drame et romance. Dans N’aie Pas Peur, on suit Wayne, un jeune homme d’une vingtaine d’années qui va être confronté à la violence du milieu mafieux. En effet, pour essayer de sauver la vie de sa petite sœur et de lui donner une chance de vivre normalement, Wayne va prendre sa place dans une entreprise de crime organisé assez puissante. Oui, mais voilà, tout ne va pas se passer comme prévu. Wayne ne connait pas cet univers dur et n’arrive pas à s’y adapter, ce qui pourrait lui valoir quelques ennuis. Le roman va donc suivre ses aventures et ses tentatives désespérées pour réussir à survivre sans mettre en danger les gens qu’il aime. (D’ailleurs, j’ai fait un petit trailer vidéo pour N’aie Pas Peur, que vous pouvez retrouver sur YouTube).

6-Depuis combien de temps travailles-tu sur cette histoire ? Qu’aimes-tu particulièrement à son propos ?

Ça va faire deux ans que je travaille sur N’aie Pas Peur. En fait, avant d’avoir le compte Wattpad que j’avais aujourd’hui, j’en avais un autre. Et sur cet autre compte, N’aie Pas Peur a été le premier roman que j’avais posté. Suite à quelques petits soucis personnels, j’ai supprimé ce compte et toutes les histoires qui étaient dessus. Et puis, plus tard, en recréant celui que j’ai actuellement et après avoir pris un peu de temps pour me replonger dans le bain avec mes nombreuses nouvelles, j’ai décidé de reposter N’aie Pas Peur. J’ai donc entamé la réécriture du roman, pour poster une version améliorée de celui-ci. N’aie Pas Peur… C’est une très très longue histoire d’expliquer en quoi ce roman est important pour moi. Déjà, c’est le premier que j’ai terminé, donc c’est un peu une fierté personnelle d’avoir terminé un roman dans ma vie. Ensuite, c’est le premier que j’ai posté sans abandonner. C’est le roman qui a marqué le début de mon aventure Wattpad et qui m’a apporté le plus d’avis constructifs, le plus de critiques bienveillantes. J’ai beaucoup appris grace à sa publication et aux gens qui ont pris le temps de m’expliquer ce qui allait et ce qui n’allait pas. C’est grace à ce roman que j’en suis là aujourd’hui. Ensuite, sans ce roman, je n’aurais probablement pas écrit sur Wattpad, du moins, je n’aurais pas rencontré les mêmes personnes. Et, sans rentrer dans les détails, sans certaines des personnes que j’ai pu rencontrer sur les commentaires de N’aie Pas Peur, je serais probablement à la rue ou pire à l’heure qu’il est. Donc je peux dire que ce roman et Wattpad ont changé ma vie pour le meilleur.

7-As-tu des méthodes préférées d’écriture ou laisses-tu tes personnages fabriquer l’histoire ? Quels outils aimes-tu utiliser ?

Je laisse totalement mes personnages prendre le contrôle. D’ailleurs, je dis souvent que je me laisse guider par les mots. Je fais tout au feeling. J’ai une idée de base et puis après, les phrases viennent d’elles-mêmes. Je fais pas de plan, je prends pas de notes, rien. Je laisse tout s’écrire naturellement. J’utilise pas vraiment d’outils. J’ouvre ma page blanche et j’écris, c’est tout. J’ai aucun logiciel, aucune application, rien. Quand j’ai besoin de synonyme ou de définition, je vais sur Crisco, mon site favori. C’est très simple, avec moi, c’est : ma page blanche, ma musique et Crisco, rien d’autre.

8-La diversité littéraire est-elle importante pour toi ? Aimes-tu y participer à travers tes écrits ? Si oui, de quelles façons ?

Oui, je trouve ça hyper important de représenter un maximum de personnes différentes dans les romans. Quand on lit un bon roman, on est forcément touché par quelque chose, que ce soit un personnage, une situation ou simplement la plume de l’auteurice. Mais quand on peut s’identifier à l’un des personnages, je trouve qu’on s’immerge encore mieux dans l’histoire, que ça donne une autre intensité. Et, certaines personnes ont du mal à s’identifier à pas mal de personnages de romans parce qu’elles ne sont que très peu représentées dans la littérature (comme dans le cinéma, d’ailleurs). Du coup, en tant que bébé auteur, j’ai une chance de pouvoir essayer de changer un peu ça, donc j’essaie, tout doucement, de proposer de plus en plus de personnages différents. Donc oui, j’essaie d’y participer. Quand je suis revenu sur Wattpad, je ne l’ai pratiquement pas fait parce que j’avais eu de nombreuses réflexions là-dessus. Pas mal de personnes m’avaient dit que si je mettais une histoire d’amour homosexuelle ou alors un personnage pansexuel ou encore un personnage transgenre (je sais que la diversité ne s’arrête pas aux personnages LGBTI+, mais ce sont sur ces points qu’on m’a fait des reproches), les gens ne voudraient plus me lire. On est même allé jusqu’à me dire que je gâchais mon potentiel en faisant ça. Alors ça m’a refroidi, ça m’a fait peur. Mais j’essaie d’oublier un peu ces gens fermés et au contraire, de m’ouvrir au monde, au vrai monde. Celui où les personnes trans, homo, racisées, en surpoids, avec un handicap, etc… existent au même titre que toutes les autres et qu’elles ne sont plus invisibles. Ouais, voilà, c’est ça. Je veux plus qu’on invisibilise certains types de personnes. Comment je m’y prends ? Bah… à l’aide de personnages, la plupart du temps. J’essaie de mettre plein de types de personnes différents dans mes romans, mais j’y vais progressivement, pour ne plus me laisser atteindre par certains commentaires débiles sur la diversité, justement. Je n’essaie pas de mettre en avant certaines personnes ou quoi, juste, je fais pas de différences entre les gens. Par contre, y’a certains types de personnes que j’évite de mettre en personnage principal parce que j’écris à la première personne et que je ne me sens pas légitime de me mettre dans la peau de certaines personnes. Je ne suis ni assez concerné, si assez éduqué sur certains sujets pour faire ça. Donc si j’ai peur d’écrire des conneries, je tente au maximum de me renseigner ou d’écrire en compagnie d’une personne concernée.

9-As-tu d’autres projets en cours ? Pourrais-tu nous en dire quelques mots ?

Oui, j’ai des tas de projets en cours, en fait. Après le Tome II de N’aie Pas Peur, j’ai 3 idées de romans, dont une supplémentaire qui est en stand-by. Je ne peux pas dire grand-chose à part que le prochain roman que j’écrirai sera un roman dans lequel je vais prendre un peu de risques. Un genre de roman que j’ai pas vraiment l’habitude d’écrire avec un personnage principal qui aura une certaine particularité pour moi. J’ai un peu peur de ce que ça peut donner, mais dans tous les cas, j’ai des tas de projets en tête et je n’ai pas l’intention de m’arrêter d’écrire !

10-Où peut-on te lire ? C’est l’instant pub! N’hésite pas!

On peut me retrouver sur Wattpad, mon pseudo c’est moonicane. J’y ai posté quelques nouvelles et one-shot et à partir de maintenant, je vais poster pas mal de romans. Donc si vous aimez le réalisme, hésitez pas à passer me rendre visite ! Sinon je suis présent sur certains réseaux sociaux (Twitter, Instagram, Facebook) sous le même pseudo et j’ai mon univers musical qui attend tou·te·s les amoureuxes de musique sur Deezer et Spotify. (Sous moonicane ou Aïdan Moonicane).

11- As-tu quelque chose à ajouter ?

Merci. Merci pour cette interview intéressante qui m’a permis de réfléchir sur certaines choses. Merci de me laisser l’opportunité d’apparaître sur ce blog. Merci beaucoup. Merci à toutes les personnes qui prendront le temps de venir jeter un petit coup d’œil à mon travail ainsi qu’à toutes celles qui sont déjà présentes, sans vous, je ne suis rien, sachez-le. Et n’oubliez pas d’être bienveillant.e.s avec les autres, de prôner l’entraide plutôt que la critique non-constructive. Serrez-vous les coudes, les potes ! Sachez aussi que vous êtes aimé.e.s, que vous valez le coup qu’on se batte pour vous et que même dans la plus sombre de toutes les nuits, vous trouverez toujours une étoile brillante, même si elle est cachée derrière un nuage. Prenez soin de vous, vous n’êtes pas seul.e.s et laissez pas tomber. Vous méritez tout le bonheur du monde.

Merci d’avoir répondu à mes questions. Pour le retrouver sur Twitter, c’est par ici: @moonicane.

À bientôt!

Salema

Interview auteur·ice et artiste n°1: Ophelia Yeti

On se retrouve enfin, après la petite pause estivale. C’est avec une interview, que je vous propose de reprendre les articles. Aujourd’hui, c’est Ophélia qui a eu la gentillesse de répondre à mes questions.

#autrice  #wattpad #diversité #interview #cyberpunk #dieselpunk #artiste #illustratrice

1- Bonjour Ophélia ! Pourrais-tu te présenter en quelques lignes ?

Je m’appelle Ophélia, j’ai 23 ans et je suis illustratrice en freelance ! À coté je suis étudiante en lettres, je prépare un mémoire sur la littérature d’aventure de piraterie en me spécialisant sur la piraterie du XVIII et le fantasme littéraire qu’elle a suscité au XIX (j’aime les pirates quoi). J’aime écrire et dessiner (forcément) et j’espère pouvoir continuer ma vie professionnelle dans ces branches 😀

2- As-tu choisi de publier tes écrits sous ton vrai nom ou sous un pseudonyme? Peux-tu nous dire pourquoi?

Ophélia est mon vrai prénom, Yeti est un pseudo. À la base mon surnom était Georges le Yeti parce que j’adore les tictacs, et ça s’est réduit à Yeti. J’ai gardé le pseudo pour mes écrits et mes dessins même si on me répétait que ce n’était pas « assez pro ».

3- Quand as-tu commencé à écrire ? Si tu devais publier ton oeuvre, préfèrerais-tu partir sur l’autoédition ou l’édition classique? Pourquoi?

J’écris sérieusement depuis que j’ai onze ou douze ans, après mes projets ont évolués et grandi avec moi, forcément. J’aimerai essayer les deux voies d’éditions possibles ! Je ne fais pas de préférences, cependant je pense sincèrement que l’édition traditionnelle mériterait un bon coup de neuf et il serait bien que les auteurices soient mieux payés huhu.

4- Comment décrirais-tu ton univers ? As-tu des sources d’inspiration privilégiées ?

Pour l’univers de Kalies, je pense que l’univers est assez riche ? J’ai travaillé le système politique, les différentes transitions politiques au fil de l’histoire, les conflits qu’il y a pu avoir. J’essaie de garder une cohérence dans le climat et la disposition géographique par exemple. Pour les langues et les néologismes, je me suis basée sur mes cours de linguistique classique (grecque et latin), mais aussi sur mes connaissances personnelles dans d’autres langues mortes ou vivantes !

5- Ton oeuvre en cours, Kalies, est une oeuvre cyberpunk et dieselpunk. Pourrais-tu nous expliquer en quelques mots ce genre?

Je tire l’esthétique surtout du diesel punk et cyber punk ! Il s’agit plus d’inspirations bien ancrées que de contexte narratifs. Le dieselpunk est un concept retrofuturiste, dérivé du steampunk mais qui prend son esthétique au XXème siècle au lieu de la première révolution industrielle. L’esthétique peut se rapprocher des films noirs par exemple, le cinéma expressionniste allemand aussi (genre métropolis), l’art déco y prend une place importante (alfons mucha, etc), c’est une de mes grosses inspirations artistique en tant que dessinatrice. le cyberpunk est un genre de la science-fiction souvent rattaché à la dystopie et à la hard SF. Les univers sont souvent assez sombres et les thèmes plutôt pessimistes. La technologie prend une place importante dans les sociétés décrites car avancées dans ce domaine. Ce sont deux thèmes qui me parlent et dont je trouve la rencontre interessante à traitée !

6- Le monde de Kalies est extrêmement riche et développé. Depuis combien de temps travailles-tu dessus? Peux-tu nous parler un peu de cet univers?

Alors, si mon compte est bon j’ai commencé à travailler sur Kalies il y a cinq ans. J’ai développé l’univers et mes idées d’intrigues, construit les langues, l’histoire, tout le world building pendant deux ou trois ans avant de commencer sérieusement la rédaction !

7- As-tu des méthodes préférées d’écriture ou laisses-tu tes personnages fabriquer l’histoire? Quels outils aimes-tu utiliser?

J’écris dans l’ordre. Je prends d’abord des notes générales sur ce qui va se dérouler dans l’histoire (en réfléchissant à de grosses séquences : par exemple, pour les personnes qui me lisent, j’ai travaillé le chapitre 1 jusqu’au 6 en une seule est grosse séquence que je pensais faire trois chapitres. Mais aux relectures détaillées, j’ai opté pour une autre découpe). Après les notes générales, je détaille toujours sous forme de notes ce qu’il va ou peut se passer, mais il arrive en détaillant ou rédigeant que des parties sautent ou alternent parce que je me rends compte que ça s’agence mieux ainsi. Même si je prépare beaucoup à l’avance, je me laisse libre choix de changer ou de laisser filer les actions plus naturellement que prévu ! Pour écrire j’utilise google drive car je peux bosser n’importe ou et même sur mon téléphone. Pour corriger (entre mes 5 relectures minimum) j’utilise antidote, et pour tracker ma progression j’utilise writeometer !

8- La diversité littéraire et artistique est-elle importante pour toi ? Aimes-tu y participer à travers tes écrits ? Si oui, de quelles façons?

La diversité dans le sens il faut s’ouvrir à tout genre pour moi c’est important ! Pour ce qui est de la représentation, elle est pour moi primordiale et j’essaie d’y participer activement ! Surtout que la littérature de genre en manque cruellement.

9- As-tu d’autres projets en cours ? Pourrais-tu nous en dire quelques mots?

Alors, j’ai une saga d’aventure mythologique en cours une histoire d’horreur aussi (j’aime beaucoup l’horreur) je bosse sur un roman que j’ai du mal à qualifier, mais c’est l’histoire de deux adolescents qui se lient d’amitié autour de leur passion commune. On suit autant leur vie que ce qu’ils créent, avec les corrections de l’histoires, différentes alternatives, bref deux histoires en une Pour mon mémoire j’ai une aventure pirate en préparation en m’inspirant de Peter Pan et de la théorie de l’ange de la mort Ma nouvelle 5907 sur wattpad, j’aimerai la travailler en roman d’anticipation

En plus d’écrire un roman complexe à l’ambiance unique , tu es aussi illustratrice.

10-Quelles techniques utilises-tu ?

Je bosse autant en digi qu’en tradi. En traditionnel j’utilise beaucoup l’aquarelle (pastels, crayons de couleurs et feutres aquarellables aussi), la gouache, l’encre de chine ou de couleur, les crayons de couleur standards, la dorure à la feuille d’or

11- Quels sont les thèmes phares de tes illustrations? Pourquoi ?

J’aime dessiner des pirates, des femmes, des sorcières, tout ce qui se rapproche au mysticismes, aux mythes, je pense aimer tout ce qui est onirique aussi. J’aimerai faire des grosses pièces illustratives mythes grecs utilisés par platon pour appuyer ses théories (l’attelage de l’âme par exemple) je ne saurais pas donner la raison. Je dessine ce qui me fascine, ce qui m’inspire .

12- C’est l’instant pub. Dis nous tout: où peut-on te lire ? Où peut-on acheter tes illustrations et soutenir ton travail ?

Vous pouvez :

13- As-tu quelque chose à ajouter ?

Croyez en vous, continuez de créer si c’est ce qui vous fait du bien, ne vous mettez pas la pression et n’oubliez pas qu’on progresse chacun à notre rythme. Vous avez tout à fait le droit de refuser des critiques, et faites vous plaisir !

Merci beaucoup pour tes réponses. N’hésitez pas à aller découvrir les oeuvres d’Ophélia!

À bientôt.

Salema

Mes lectures: juillet 2019

Ce mois-ci j’ai lu 4 romans/nouvelles et entamé/continué 3 récits.

J’ai continué Faëra d’Ella Sawyer. Cette revisite de contes me fascine de plus en plus. L’autrice a réussi à créer un univers fascinant et bien ficellé. J’attends la suite avec une grande impatience.

#wattpad #fantastique

J’ai commencé Le temps des regrets d’Ella Sawyer. Ayant adoré Faëra, je me suis naturellement penchée sur les autres oeuvres de cette autrice. Mon choix s’est porté sur une romance dramatique, dont le style n’a rien à voir avec ma lecture précédente. Toutefois, j’ai également adoré! L’autrice parvient à décrire les sentiments et les émotions de façon très naturelle, rendant les chapitres très agréables à lire.

#wattpad #romance

Geiko Monogatari de Rui Chan. La critique est ici. Un petit recueil à lire absolument pour quiconque aime la culture japonaise.

#japon #recueil #autoédition

J’ai commencé Kalies d’Ophelia Yeti. Ce fut donc ma première rencontre avec le cyberpunk et le dieselpunk et j’ai beaucoup apprécié. L’autrice a créé une héroïne très intéressante et libérée du cliché des personnages féminins; et un autre personnage extrêmement attachant (#TeamMeïron). Elle a construit un univers d’une complexité et d’une profondeur étonnante. Mais, surtout, elle a un véritable don pour décrire les ambiances.

#cyberpunk #dieselpunk #wattpad

Alice de l’autre côté du miroir, illustré par Benjamin Lacombe. Une merveille, à l’image du tome 1 que je vous ai présenté le mois dernier.

#livre #alice
#livre #alice #illustration

L’annulaire de Yoko Ogawa. Un roman très étrange, qui baigne à la limite du genre fantastique. J’y ai presque retrouvé l’atmosphère que j’aime tant chez Haruki Murakami, ce qui fait que j’ai définitivement adopté cette autrice. Dans cette nouvelle, on suit la nouvelle secrétaire d’un laboratoire de « taxidermie » qui naturalise des spécimens … Particuliers.

#roman

Le jardin secret de Marie de Coralie Raphael. Encore une pépite de l’autoédition, que j’ai adoré découvrir. Mon avis est juste ici.

#roman #autoédition #fantastique

Et vous, qu’avez-vous lu ce mois-ci ?

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema