Mes lectures: automne 2022 – début printemps 2023

Hello! Fin 2022, j’ai assez peu lu (hormis des exclus d’une amie) et j’ai ensuite recommencé doucement en 2023. Les pleurs de ma pauvre PAL se sont faits entendre!

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1- My Hero Academia T.34 de K. Horikoshi. La fin se rapproche de plus en plus.

2- Card Captor Sakura T.12 des Clamp. Quelle cruauté d’arrêter là, mais on en apprend beaucoup dans ce tome !

3- Un amour insensé de T. Junichirô. Alors autant cet auteur a écrit des pépites, autant là je n’ai pas pu finir. La relation entre les deux protagonistes (mineure/majeur) met extrêmement mal à l’aise.

4- L’affaire du «Yanagiyu» et autres récits étranges de T. Junichirô. Recueil de nouvelles un peu trop « gore » à mon goût.

5- Noir sur blanc de T.Junichirô. Ici j’ai retrouvé le style que j’aime tant chez cet auteur et une intrigue qui m’a beaucoup plu, d’autant plus que le protagoniste est un écrivain !

6- Le meurtre d’O-Tsuya de T. Junichirô. Une histoire d’amour qui tourne au drame et à l’obsession. Là encore j’ai retrouvé le style que j’aime de cet auteur. J’ai préféré Noir sur blanc, mais celui-ci était vraiment pas mal!

7- Hell’s Library #1 The Library of the Unwritten de A.J. Hackwith. L’idée même d’une bibliothèque en Enfers pour les écrits non finis est absolument géniale. Et l’histoire qui part de là … Vraiment à découvrir !

8- Hell’s Library #2 The Archive of the Forgotten de A.J. Hackwith. Je l’ai lu encore plus vite que le premier tome tellement l’histoire m’a absorbée. On découvre de nouvelles ailes de la Librairie et surtout, surtout on en apprend davantage sur les manuscrits. L’évolution des personnages est aussi très bien tournée.

9- Hell’s Library #3 The God of Lost Words, de A.J. Hackwith. Un magnifique dernier tome qui conclu parfaitement la série. J’ai adoré!

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Les mailles de l’hiver

Hello!

Et voici la novella qui a pris la place, dans l’ordre d’écriture, du tome 1 de ma quadrilogie. Elle a même changé de titre, ce qui est assez rare pour être souligné et a gagné une couverture qui correspond parfaitement à l’intrigue, faite, une fois de plus, par Calliope McKeena.

#cover #novella #byCalliopeMcKeena

Les mailles de l’hiver comporte 8 chapitres et un épilogue. L’histoire se déroule principalement dans le petit village de Llanelwy au Pays de Galles, village qui a la particularité de détenir la première version de la Bible traduite en gallois. On y suit Juniper, dite June, qui est considérée depuis des décennies comme une envoyée de Dieu et protectrice du village. Mais aussi deux humains: Fey, sa meilleure amie et Eira, son époux. Un époux qui allait devoir partir travailler de l’autre côté de la montagne, tandis que les habitants priaient pour que l’hiver s’arrêtât. Pourquoi et surtout par qui avaient-ils étaient maudits?

Ce n’est ni une romance ni une aventure mais plutôt un drame surnaturel dans un lointain passé.

On disait parfois qu’un seul grain de sable suffisait à coincer un engrenage. Ici, il n’avait suffi que d’un flocon de neige ; qu’Eira s’en allât, pour que les mécanismes naturels devinssent fous. Un seul flocon de neige, un seul homme, si gentil et discret, et voilà que le monde se disloquait. 

Eira s’en était allé, mais l’hiver demeurait. June, June, où était passé l’été ? 

Résumé: Six, sept, huit mois d’hiver … À Llanelwy, le cycle des saisons s’était brisé. Eux qui étaient protégés par Juniper, une envoyée de Dieu; comment pouvaient ils se retrouver ainsi maudits? Était-ce là une épreuve de leur Seigneur ? Oui, probablement. Si seulement, on les avait prévenu de vérifier qui ils priaient. Si seulement, ils n’avaient pas eu une foi aveugle. Si seulement les humains étaient honnêtes. Les tragédies n’auraient pas lieu. Et les histoires non plus. Six, sept, huit mois d’hiver … À Llanelwy, le cycle des saisons s’était brisé. Hey June, où était passé l’été?

Pour lire Les mailles de l’hiver gratuitement, c’est par ici:
Kobo
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Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

La vieillesse

Hello!

Bien sûr, il y a la vieillesse subjective. Nous sommes tous le vieux de quelqu’un après tout, surtout passé la trentaine. Mais ici, ce n’est pas le sujet. Je voudrais vous parler de la vieillesse, la vraie, celle que nous atteindrons tous, si le destin le permets, un jour ou l’autre.

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Dans la littérature fantasy, le « vieux » est souvent représenté par le savoir, la sagesse, l’expérience et parfois aussi par le mystère. Dans la littérature plus traditionnelle, par contre, la personne âgée a assez peu sa place, surtout en tant que protagoniste principal; sauf pour le thème récurrent de la solitude et du veuvage. Dans la réalité, on retrouve un peu de ces éléments mais on en oublie beaucoup d’autres. Pourtant, quelque soit notre âge, n’est-on pas encore un personnage important, ne serait-ce que de notre propre vie?

J’ai vécu, jusqu’à mes vingt ans, 24h/24 et 7j/7 avec des personnes âgées. J’ai pu assister au poids du temps sur le corps et l’esprit. Ce qu’au quotidien il offre et enlève à des individus vieillissants. Plusieurs fois aussi, comme bénévole ou en visite, je suis allée en maisons de retraite. Là-bas, j’y ai lu la solitude et une sensation de malaise indéfinissable, comme si quelque chose attendait dans l’air.

De nos jours, on parle souvent de l’indépendance des personnes handicapées. Diriez vous à une étudiante de vingt ans sévèrement dyspraxique que c’est une enfant car elle ne sait pas lacer ses chaussures? Prendriez vous des décisions pour cet homme ingénieur de quarante-cinq ans juste parce qu’il est autiste et a une sciatique? Bien sûr que non, les gens vous jugerez pour ça et les personnes concernées vous en voudrez. Alors … Pourquoi, souvent, nos aînés doivent ils subir de tels traitements?

On dit que vieillir, c’est retomber en enfance. C’est en partie vrai. «La jeunesse, c’est dans la tête» un de mes aînés m’avait justement dit, entre quelques sottises. Mais en dépit des taquineries et «bêtises», appelez ça comme vous voulez, il y a l’expérience d’une vie, la connaissance d’époques que l’on a jamais vu et que l’on ne connaîtra jamais. L’échange, la transmission, les traditions et la culture. Il ne faut pas croire, mais beaucoup de conseils d’autrefois sont encore valables de nos jours. J’applique dans la gestion de mon foyer de nombreuses astuces données quand j’étais plus jeune par mes aînés et cela m’est tellement utile. C’est aussi comme ça que j’avais appris les bases de la couture, de la cuisine ect.
Je sais ô combien il peut être difficile et épuisant de traiter avec des individus très âgés, mais c’est aujourd’hui qu’il faut apprendre ce que vous souhaitez. Parce que parfois, le temps efface la mémoire peu à peu. Et surtout, un jour, vous ne pourrez plus les joindre. Plus jamais les appeler pour connaître les ingrédients de telle recette, savoir comment on recoud un bouton ou vous raconter qui sont les personnes sur de vieilles photos. Parce que les jours épuisants s’effaceront mais pas les regrets de ne pas avoir assez appris ou partagé. Parce que la patience temporaire s’acquiert tandis que les heures tournent. C’est à nous de nous adapter au temps qui passe, inarrêtable. Mais cela n’empêche pas de respecter le libre-arbitre de nos aînés.

Dans beaucoup de religions, dont la Wicca, la mémoire des ancêtres vient à être célébrée et c’est, à mes yeux, la meilleure des reconnaissances. Remercier de ce qui nous a été transmis, de tout ce que l’on a appris.

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema