Hello!
En parcourant les réseaux sociaux mais aussi en écoutant les gens parler, je me suis rendue compte que tout le monde lisait de façon différente.

Il y a ceux qui lisent plusieurs livres en même temps, ceux qui font des analyses ou laissent des commentaires. Il y a ceux qui liront plusieurs livres en une semaine et d’autres qui mettront des mois à en finir un. Il y a les collectionneurs, ceux fidèle à un auteur ou encore ceux qui vont boycotter des sorties. Dans ce large éventail de profils, certains me parlent plus que d’autres.
Mais … et moi, comment je lis?
À moins qu’il s’agisse d’Haruki Murakami ou d’Amélie Nothomb (dont j’achète tous les livres), je me fie en priorité au titre. Si le titre ne me plaît pas, peu importe le beauté de la couverture ou la qualité du résumé, je n’irai pas plus loin.
Si le titre m’a interpelé, il faut ensuite que la couverture me plaise. Il est très rare que je passe outre une couverture pour aller directement au résumé.
Par contre, une fois le livre ouvert et même une fois terminé (à moins que j’ai détesté/adoré, pour ne pas/en racheter d’autre) je n’ai aucune idée du nom de l’auteur. Ou de la maison d’édition. Me plonger dans la vie de l’auteur? Très peu pour moi. Autrice moi-même, c’est à mes histoires que je souhaite que l’on s’intéresse, pas à moi. J’aime savoir mes récits lus, même s’il n’y a pas d’avis, car c’est la notion de partage d’univers qui m’intéresse. Moi, en tant que personne, je n’ai rien à y faire. Et moi, en tant que lectrice, je ne m’intéresse pas le moins du monde à la vie et au CV des auteurs et autrices que je lis. Si leur style d’écriture, leur univers et leur récit m’a transporté, je suis satisfaite. Comblée. Leur travail est accompli. Je n’ai pas besoin de les connaître.
Il en va de même pour les maisons d’éditions. Comme tout le monde, je connais des grands noms comme Hachette, Milady ect, mais je n’ai aucune idée de ce que chacun produit. Et encore moins de quelle maison sortent les romans que j’achète. Pourquoi? Et bien, depuis très jeune j’ai toujours adoré lire. Mon but était donc de récupérer les histoires que je souhaitais découvrir, ni plus ni moins. Et, à bientôt 34 ans, je n’ai pas tellement changé. Je veux juste lire. Peu importe qui a décidé de sortir ledit livre / ebook. Dans mon échelle des standards, ce n’est qu’un détail.
Pour moi, l’essentiel reste le contenu. Parce que si l’histoire est trop tordue, au fond, l’auteur ne l’est-il pas aussi ?
Il est normal de bannir des écrits contenant des sujets illégaux (je pense à l’affaire de la BD d’Angoulème de cette année), autant, pour le reste, chacun est plus ou moins sensible à certains sujets. Par contre, dans ma logique, je ne cours pas après les romans « own voice ». D’ailleurs, je trouve que cette mode des lecteurs à chercher des livres écrits par un type d’auteur précis (nationalité, orientation sexuelle ect) est presque malsaine. Cela pousse les auteurs et autrices à devoir se dévoiler pour pouvoir vendre et se dire légitime à propos d’un sujet. Pour moi, ce n’est pas ça la lecture. Ni l’écriture. Le passé, les maladies, l’orientation ou même la religion d’un auteur ne regarde personne, même si, à l’ère des réseaux sociaux, la plupart ont peut-être tendance à oublier la limite entre vie privée et publique. Si le texte vous transporte, si l’univers vous plaît, l’auteur a réussi. Peu importe le reste.
Prenez soin de vous et à bientôt.
Salema