Portrait auteur·ice n°6: Anne-Sophie Hennicker

Aujourd’hui, dans les interviews en image, on se retrouve avec Anne-Sophie Hennicker.

A/Présentation

1- Pourrais-tu décrire, toi et ton univers en une dizaine de mots ?

#interview #auteur #fantastique #illustratrice

2- Portrait

#interview #auteur #fantastique #illustratrice #portrait

B/Ton oeuvre, Destins croisés (tome 2)

1- Quelles couleurs, paysages et objets associerais-tu à ton oeuvre ?

2- Dis-nous tout … Quelle est ta chanson préférée et celle qui décrirait ton roman ? Si tu le souhaites, tu peux aussi nous donner une chanson pour certains de tes personnages.

3-On veut tout savoir: peux-tu nous raconter une anecdote d’écriture pour ce récit?

Lorsque j’étais sur l’écriture de DC, il m’arrivait de voir si bien mes personnages que parfois, j’avais l’impression d’assister aux scènes en tant que spectateur. Et si jamais je voulais changer quelque chose de la scène et qu’elle ne convenait (que ce soit au niveau du caractère ou des actions), je ne parvenais pas à l’écrire ! C’était une torture, mais au moins, je laissais mes personnages vivre leur histoire.

4- Quelle image et phrase d’accroche mettrais-tu sur un panneau publicitaire promouvant ton livre ? Et, d’ailleurs, où peut-on se le procurer ?

J’ai déjà créé une affiche publicitaire pour promouvoir mon livre ! Et en ce qui concerne la phrase d’accroche… « Amour impossible, amitié, aventures, drame… Venez découvrir le dernier Tome de Destins Croisés ! » On fait simple ! (je n’ai pas d’autres idées qui me viennent actuellement). On peut se le procurer sur Amazon, la Fnac, Cultura, Decitre, etc.

C/L’écriture

1- Autoédition ou maison d’édition? Aucun des deux ou les deux? Dis-nous tout !

Franchement, les deux ! Je n’ai pas de préférence ni pour l’un, ni pour l’autre, car les deux me conviennent.

2- Quels outils et quel matériel utilises-tu lors de la préparation et la rédaction de tes romans? Peux-tu nous en dire un peu plus sur ta méthode de travail ?

Simplement mon PC, et ma méthode de travail reste très simple. Une grande tasse de chocolat chaud, un endroit confortable, une bonne musique et au boulot !

3- Il est temps d’être curieuse… As-tu un futur projet en tête? Si oui, pourrais-tu nous dévoiler quelques mots clés?

D/Le mot de la fin.

Je te laisse la parole. N’hésite pas !

Je te remercie une fois de plus pour ces questions. Et pour ceux qui seraient intéressés par Destins Croisés, n’hésitez pas à venir voir tout ça ! 😉

Merci d’avoir répondu à mes questions!

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Évasion vol.3: Tokyo

Ah, le Japon. Un rêve depuis mes treize ans, réalisé lors de notre voyage de noces. Lors de ce merveilleux et inoubliable voyage, nous avons découvert bien des endroits. Le premier à avoir droit à sa description romancée, sera donc Tokyo, la capitale, où nous avons eu la chance de passer plusieurs jours.

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Après un vol interminable, une formulaire et l’arrivée à l’aéroport, nous avons fait nos premiers pas sur le sol japonais.

Pour notre premier repas en territoire nippon, affamés, nous nous sommes tournés vers un minuscule restaurant traditionnel où personne ne parlait anglais.

L’estomac bien rempli, nous avons découvert le métro de Tokyo, le plus grand du monde mais, à mon sens, le plus clair. Que vous parliez ou non la langue, il est fait de façon à ce que personne ne puisse s’y perdre et que même des enfants, sans lire, puisse comprendre comment aller d’un point A à un point B. Et puis, ce calme et cette sensation que tout est ordonné. À cet instant, nous nous sommes demandés ce qu’un tokyoïte penserait du métro parisien ou marseillais.

Notre premier arrêt fut à la célèbre tour de Tokyo, d’où nous avons pu admirer la ville à perte de vue. Nous y avons aussi découvert un certain nombre de bizarrerie, dont un soda au melon vert fluo et des snacks Hello Kitty au poulpe. Et si les hauteurs vous effraient … Tenterez-vous tout de même de marcher sur le sol vitré?

Non loin de là, nous avions repéré de grands escaliers, parsemés de quelques torii. Nous décidâmes d’aller faire un tour dans ce qui semblait annoncer un temple, bien que celui-ci ne fasse pas partie de notre itinéraire. À peine la dernière marche franchie, je me suis sentie mal à l’aise. Ce temple semblait abandonné depuis bien longtemps. La source était tarie. Çà et là, des charmes protecteurs essayaient sans doute de repousser les yōkai potentiels. Plus nous nous avançions, plus j’avais l’impression d’être observée, comme si quelque chose patientait que des visiteurs soient assez stupides pour s’attarder en ces lieux oubliés de tous. Je sortis l’appareil photo mais, après quelques clichés, ma sensation de malaise s’accentua. Nous n’étions clairement pas les bienvenus ici et nous nous décidâmes de partir sur le champ. Juste au cas où.

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Temple Sensoji, photo personnelle

Akihabara, le quartier de l’électronique. Des lumières, des néons, des tours … Mais toujours de l’ordre. De l’ordre et de la propreté. Nous avons promené aléatoirement entre boutiques de curiosités, librairies géantes; avant de déguster des douceurs locales.

Nous nous sommes ensuite rendus au temple Sensoji, à la beauté impressionante. Entre jardins et pagodes, l’émerveillement était au rendez-vous. Des heures durant, j’aurais pu admirer les carpes multicolores, les peintures et les sculptures. L’apaisement et l’esthétique de ce lieu avait quelque chose de féérique.

La journée s’était achevée par la visite du parc d’où l’on pouvait apercevoir le palais de l’empereur.

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Hachiko, photo personnelle

Ce jour là, nous nous étions directement dirigés vers le zoo Ueno , rencontrant, à la sortie du métro, une procession de moines shintoïstes. Une fois à l’intérieur du parc, la beauté des lieux et des différents décors nous avait enchanté. La présence de nombreux distributeurs (tout comme dans les rues de la ville), nous avait aussi étonné. Toutefois, notre plus grosse surprise, fut la rencontre avec une sortie scolaire de jeunes enfants, probablement entre 4 et 5 ans. Outre leurs bentôs absolument adorables, ils étaient étonnement sage. Quelle était cette sorcellerie?

S’en suivi un tour à Shibuya , quartier de la jeunesse et du divertissement. C’est les yeux emplis d’étoiles, que nous avons erré dans les rues, découvrant pachinko et minuscules boutiques. c’est également ici, après un périple dans la tour Shibuya 109 (réservée aux femmes et aux hommes accompagnés), que j’ai réalisé que ce bâtiment et bien d’autres étaient complètement dépourvus de fenêtres. Par quelle magie avais-je pu omettre un détail pareil ?

Hachiko … Qui ne connaît pas la célèbre et triste histoire de ce chien qui attendait chaque jour son maître à cet endroit précis mais qui, un jour, fut emporté par la mort et ne put jamais rejoindre son compagnon à quatre pattes? Pourtant ce dernier, fidèle et aimant, patienta jusqu’à la fin de ces jours, espérant revoir son maître une dernière fois.

#moodboard #japon #voyage #mariage #tokyo #printemps #récit
Photo personelle

Nous avons achevé ce périple par le centre Pokemon, pour lequel nous avons dû demander notre chemin à une gentille hôtesse d’accueil dans un centre commercial. J’avoue avoir eu un peu honte de poser une telle question, tant elle semblait incongrue.

Nous nous sommes ensuite envolés (enfin , »envolés » … à bord du Shinkansen) vers Kawaguchiko et d’autres horizons …

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Mes lectures: novembre 2019

Ce mois-ci, avec la correction et la sortie de mon roman, je n’en n’ai lu aucun. J’ai toutefois découvert deux ouvrages aussi beaux qu’intéressants.

Les animaux fabuleux aux éditions Rustica. Un livre en petit format, ressemblant à un grimoire. À l’intérieur, illustrations, anecdotes, contes et légendes à propos des animaux les plus présents dans les mythes. Corbeaux, rats, chevaux et bien d’autres … Venez découvrir les pouvoirs et propriétés que leurs avaient attribués les hommes.

#grimoire #lecture #novembre #mythe #légende

Le livre de la Mort et de l’Au-delà aux éditions Dunod. De -20000 av JC à notre ère, entre superstitions, personnages célèbres et rites ; cet ouvrage nous fait voyager à travers les multiples croyances entourant la mort, cette mort qui fascine l’humanité depuis la nuit des temps.

#grimoire #lecture #novembre #mythe #légende

J’espère qu’en décembre je pourrais à nouveau découvrir des livres de ma PAL.

Et vous, quels ouvrages vous ont accompagnés pendant ce triste mois de novembre tout gris et pluvieux?

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Interview auteur n°14: Marie Draghinda

On se retrouve pour une nouvelle interview, avec un jeune autrice, Marie Draghinda.

#édition #livre #fantasy #saga #interview #autrice #diversité

1- Bonjour Marie ! Pourrais-tu te présenter en quelques lignes ? Bonjour !

Je m’appelle Marie Draghinda, j’ai 18 ans, j’habite en Suisse et j’ai commencé une saga de fantasy dont le premier tome est sorti fin octobre !

2- As-tu choisi de publier tes écrits sous ton vrai nom ou sous un pseudonyme ? Peux-tu nous dire pourquoi ?

Sous mon vrai nom. D’une part parce que je n’ai pas trouvé de pseudonyme assez bien (j’ai essayé), et j’avais peur qu’il ne me plaise plus au bout d’un certain temps ; d’autre part parce que mon nom de famille n’est pas courant du tout, alors autant se démarquer comme ça !

3- Quand as-tu commencé à écrire ? Pourquoi avoir opté pour une maison d’édition ? As-tu déjà pensé à l’autoédition ?

J’ai commencé à écrire des histoires très jeunes, j’y ai vraiment découvert une passion autour de mes 9-10 ans, et j’ai laissé un peu tomber pendant un moment, puis j’ai repris en arrivant au collège ! J’ai commencé Shimère en décembre 2016, donc à tout juste 15 ans. J’ai choisi la ME parce que j’avais prévu de le faire publier, je ne connaissais pas l’autoédition, à l’époque. Bon, j’ai appris ce que c’était plusieurs mois avant d’envoyer mon manuscrit aux ME, mais ça m’effrayait trop, j’ai trop peur de mal faire les choses, de ne pas avoir les capacités d’aller jusqu’au bout, etc… avec une ME, c’est plus facile, je trouve, et c’est moins coûteux.

4- Comment décrirais-tu ton univers ? As-tu des sources d’inspiration privilégiées ?

C’est un univers de Low Fantasy d’après mes recherches (parce que oui, je me suis renseignée, pour une fois). L’univers est assez mystérieux dans le tome 1 car les personnages sont cloîtrés dans leur école et le monde extérieur magique est relativement peu évoqué, on parle des créatures, des Shimères, un peu de la magie, mais ça s’arrête là. C’est dans la suite qu’on en apprend un peu plus… Pour les sources, oui, j’en ai plusieurs ! Évidemment, Harry Potter, mais contrairement à ce qu’il y parait je n’y ai pas pris grand-chose si ce n’est le principe de l’école (et Rowling n’est pas la première à avoir eu cette idée, je pense !), ou quelques autres détails ; Eragon aussi. D’autres œuvres m’ont inspirée, pour la plupart de manière moins flagrante, plutôt dans la profondeur du récit : Half Bad, Le Hobbit, À l’Est d’Eden (oui, oui)…

5- Ton roman Shimère (Feu) est disponible aux éditions Sydney Laurent. Est-ce terminé ou as-tu prévu plusieurs tomes ? Peux-tu nous parler en quelques mots de cette histoire?

Oui, j’ai réalisé mon rêve ! Et en effet, Feu n’est que le tome 1 de la saga de Shimère ! Il se déroule à travers les yeux d’Hélio, un adolescent dont tous les souvenirs personnels ont été effacés (à part son prénom et son âge) et qui se retrouve dans une « Ecole de Shimères », les Shimères étant des humains dotés de pouvoirs (il en existe quatre sortes). Avec comme but ultime de retrouver qui il était — et qui il est —, il va apprendre à vivre dans cette école magique aux côtés d’autres adolescents dans une situation similaire à la sienne tout en apprenant à contrôler sa seconde nature. Mais brusquement, un élément va tout faire basculer, et Hélio devra tenter d’y survivre… Quatre autres tomes suivront (je l’espère), et ça se devine à la fin du premier volume, car plusieurs choses restent irrésolues et en suspens. J’ai déjà écrit les tomes 2, 3 et 4, j’en suis environ à la moitié de la rédaction du 5ème et dernier tome. *pleure* Je ne peux pas trop parler des volumes suivants car le grand fil rouge de la saga n’est révélé que dans le 2e, mais je peux vous dire que ce qu’ont subi mes personnages dans Feu n’est qu’un avant-goût de ce qui les attend…

6- Depuis combien de temps travailles-tu sur cet univers ? Qu’aimes-tu particulièrement à son propos ?

J’ai commencé à écrire Shimère en décembre 2016, donc c’est assez récent. C’est le premier récit que j’ai réussi à continuer aussi loin. Ce que j’aime… J’aime mes personnages avant tout, car à force de s’être tant développés, j’ai l’impression qu’ils sont des proches à moi, même des frères et sœurs, tant je les connais tous si bien. L’école de Shimères (et l’univers entier, mais il se révèle majoritairement dans les tomes 3 et 4) est en fait une allégorie de l’adolescence, ou plutôt du passage de l’enfance/préadolescence à l’âge adulte. Il y a beaucoup d’autres sens cachés derrière différents éléments tout au long de la saga, mais je ne peux pas tout lister, ce serait long, et ça perdrait son intérêt, je trouve ! D’ailleurs, l’événement auquel Hélio est confronté dans Feu est une allégorie, mais à vous de la trouver !…

7- As-tu d’autres écrits à ton actif ? Si oui, où peut-on les lire ?

Je n’ai pas vraiment d’autre projet terminé, j’ai tenté de faire quelque chose sur wattpad sans succès (panne d’inspiration !), et Shimère reste exclusivement sur mon ordinateur tant que ce n’est pas publié, désolée ! Oh, bon, j’écris des poèmes et j’en publie un peu sur Twitter, mais c’est tout…

8- As-tu des méthodes préférées d’écriture ou laisses-tu tes personnages fabriquer l’histoire? Quels outils aimes-tu utiliser ?

Il m’est arrivé de faire des plans (pas pour le premier tome, je l’avoue, j’ai juste noté des idées sur des papiers volants mais sans construire de véritable chronologie avec un ordre des événements, et c’était surtout une grande improvisation — j’ai pu en constater le désastre à la réécriture…), dans le 2e par exemple, où il se passe bien plus de choses quand dans les autres, je n’ai pas vraiment eu le choix, ça aurait été un horrible chaos sinon… après, j’avoue avoir beaucoup de chance en matière de cohérence et de liens hasardeux qui se font d’eux-mêmes, mais je ne compte pas trop dessus dans la construction de mes récits, c’est plutôt que je m’en rends compte après ! En fin de compte, ce sont plutôt mes personnages qui mènent la ronde, et certains me surprennent parfois beaucoup, j’ai souvent fait face à un changement de cap complètement imprévu (par exemple, l’un des personnages de mes quatre principaux ne devait pas avoir d’autre rôle que celui d’introduire le rival, au début, puis il s’est incrusté et s’est fait une bonne place que je ne peux plus du tout négliger à ce point de l’histoire, d’ailleurs, il n’en fait qu’à sa tête et j’ai dû modifier plus d’une fois une partie du scénario juste à cause de lui !) Pour les outils, j’utilisais des sites de synonymes et dictionnaires au début, et depuis Noël 2017, je me sers d’Antidote, dont je ne peux plus me passer dès que je me mets à rédiger (que ce soit mes romans, des poèmes ou même des travaux pour le lycée) ! Je me sers évidemment de Google, parfois de bouquins pour la recherche d’informations…

9- La diversité littéraire est-elle importante pour toi ? Aimes-tu y participer à travers tes écrits ? Si oui, de quelles façons ?

Je ne suis pas très expérimentée encore, et si je trouve la diversité littéraire dans la lecture absolument indispensable (même si je ne m’y tiens pas forcément…), je ne pense pas que ce soit le cas dans l’écriture. Enfin, j’avais commencé à essayer d’écrire dans le réalisme, un peu la romance (bon, j’avais environ 13 ans), et c’est par là que j’ai commencé, mais je ne suis jamais allée bien loin, je manque cruellement d’inspiration et d’originalité quand je ne peux pas mettre un peu de magie ou d’imaginaire dans mes récits ! Et pour la SF et le fantastique… je ne suis déjà pas tant amatrice en tant que lectrice/spectatrice, alors en tant qu’écrivain… enfin, si, j’aime bien le fantastique, mais ce n’est pas assez perché pour moi ! Je suis branchée Fantasy quand il s’agit d’écriture, mais j’y introduis toujours une touche de romance, et du suspens comme dans chaque roman, bien sûr. Oh, et j’adore faire des liens qui ne servent à rien, c’est ma passion.

10- As-tu d’autres projets en cours ? Pourrais-tu nous en dire quelques mots ?

Oui, j’ai comme projet de faire une autre saga de Shimère mais avec l’histoire d’autres personnages plus âgés qui sont présents dans la première saga (dont Feu), et qui se passera donc plus tôt dans la chronologie (pas de beaucoup). J’ai déjà entamé le premier tome de cette deuxième saga (qui devrait d’ailleurs être une trilogie une fois terminée), mais ça fait un moment qu’il est en pause… Après, j’ai plein d’idées un peu floues en tête que je n’ose pas mettre sur papier parce que je n’ai ni le temps de m’y consacrer, ni l’inspiration suffisante, ni l’envie de mettre Shimère de côté ! Mais quand j’aurai terminé la saga, je m’y mettrai sûrement.

11- Où peut-on se procurer tes ouvrages ? C’est l’instant pub! N’hésite pas !

Hehe ! Sur le site de la ME en version papier ou ebook, Sydney Laurent, il suffit de taper « Shimère » ! Et sur Amazon. Pour l’instant, c’est récent donc je n’ai que ces deux sites, désolée.

12- As-tu quelque chose à ajouter ?

Je suis nulle pour conclure… J’ai envie de dire qu’il faut croire en vos rêves, ça donne vraiment la force de réussir. Et surtout, croyez en vous, auteurs, artistes, tout le monde, c’est important, même si c’est difficile ! Et n’abandonnez pas, vous le regretteriez… Et un grand merci pour ce questionnaire auquel j’ai pris bien du plaisir à répondre !

Merci d’avoir répondu à mes questions.

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Interview auteur n°13: Judith Gagnon

#autoédition #interview #romance #autrice #LGBT

Nouvelle interview en ce début de semaine, avec Judith Gagnon.

1-Bonjour Judith! Pourrais-tu te présenter en quelques lignes ?

Bonjour, je m’appelle Judith et je suis auteure de romans LGBT.  Mi-trentaine, je suis en couple depuis 10 ans avec la même femme. Pour payer mes comptes, je travaille pour une compagnie de transport J.

2-As-tu choisi de publier tes écrits sous ton vrai nom ou sous un pseudonyme? Peux-tu nous dire pourquoi?

La question ne s’est jamais posée : j’utilise mon propre nom! Pourquoi? Parce qu’un pseudo n’a jamais été une option. Pourquoi voudrais-je me cacher derrière un nom qui n’est pas moi?

3-Quand as-tu commencé à écrire ? Pourquoi avoir opté pour une maison d’édition? As-tu déjà pensé à l’autoédition?

J’ai commencé à écrire en 2017. J’ai opté pour une maison d’édition simplement pour une question monétaire. Je n’avais pas les moyens d’investir les sous que l’autoédition demandait. Je n’ai donc jamais pensé à cette option.

4-Comment décrirais-tu ton univers ? As-tu des sources d’inspiration privilégiées ?

Mes écrits sont pas mal tous différents. J’ai exploré plusieurs genres. Je dirais que je préfère ce qui touche la science-fiction post-apocalyptique. Tous les romans s’inspirent d’un peu de tout, surtout des séries télé. Sinon, en termes d’auteur, j’essaie de m’inspirer la façon d’écrire de Guillaume Musso.

5-Tu as déjà sept romans à ton actif dont le tome 2 de Au-delà du devoir qui vient de paraître. Peux-tu nous en dire un peu plus? Y aura t-il d’autres tomes?

Tout d’abord, je n’ai que 6 romans à mon actif. Le 7e livre que vous voyez sur mon site internet n’est qu’une participation bien courte pour un recueil de textes…

Sinon, Au-delà du devoir fut mon tout premier roman, inspiré de la série The 100. C’était à la base un « one shot » comme on dit. Je n’avais pas l’intention de faire d’autres tomes, mais des lectrices m’ont incité à regarder la possibilité de faire une suite. De là est né, difficilement le tome 2.

En gros, nous suivons la suite du premier tome, 10 ans plus tard, en 2070. Les choses ne sont pas tout aussi faciles à cause des changements climatiques et les gouvernements autoritaires. Mon couple phare de l’histoire verra sa relation mise à rude épreuve.

Malheureusement, je ne compte pas faire de tome 3 à court et moyen terme. Le tome deux a été long et difficile à écrire, je crois avoir tout dit pour cette histoire.

6-Tu t’es spécialisée dans les romances LGBT+. Peux-tu nous présenter ton roman qui, d’après toi, représente le mieux ton univers et ton style ?

Je crois qu’Au-delà du devoir est celui qui représente le mieux mon univers. J’ai tenté une excursion dans le drame et le fantastique, mais je préfère encore plus mettre mes personnages dans des univers de science-fiction/post apocalyptique.

Je n’ai fait qu’une seule romance pure. Bien que j’aie apprécié l’expérience, je préfère travailler une romance à travers une histoire plutôt que de construire l’histoire à travers une romance. Je crois que presque tous mes romans dégagent cela.

7-As-tu des méthodes préférées d’écriture ou laisses-tu tes personnages fabriquer l’histoire? Quels outils aimes-tu utiliser?

Je commence presque toujours mes histoires par un résumé. Les 4es de couvertures que vous voyez sont passablement les mêmes que j’ai créé au départ. Je trouve que c’est une belle façon de façonner mon intrigue. Si le résumé me donne l’eau à la bouche, je sais que je tiens quelque chose d’intéressant. J’ai fait une marque de commerce avec mes résumés aussi : chacun d’eux se termine avec une question « Et si? ».

Sinon, au début, je faisais un plan. Je trouve que c’est un outil très important pour les dates et la cohérence de l’histoire. Avec le temps (et l’expérience?), j’ai délaissé un peu cette façon de faire et je travaille un peu plus avec les grandes lignes, sans plan précis. Souvent, mes histoires prennent naissance avec une scène que je vois et revois dans ma tête.

8-La diversité littéraire est-elle importante pour toi ? Aimes-tu y participer à travers tes écrits ? Si oui, de quelles façons?

Oui, écrire la diversité c’est important pour moi. Lorsque j’étais ado et en plein questionnement, il n’y en avait pas de romans lesbiens. Encore adulte, au moment où j’ai commencé à écrire, il n’y en avait pas à la tonne des romans lesbiens qui me parlaient.

Donc, avec mes romans, je participe à permettre à la jeune adolescente que j’étais d’avoir accès à des romans qui parlent de sa réalité.

9- As-tu d’autres projets en cours ? Pourrais-tu nous en dire quelques mots?

Je planche présentement sur un projet que j’espère devenir une trilogie. Sous fond de voyage dans le temps, d’apocalypse et d’action, je vais participer au NanoWrimo 2019 avec ce projet. Advienne que pourra 😉

10-Où peut-on se procurer tes ouvrages ? C’est l’instant pub! N’hésite pas!

Pour la version papier, ça se trouve sur Amazon. Pour la version numérique, rien de plus simple que d’aller directement sur le site de ma maison d’édition,  Homoromance. Pour retrouver tous les liens rapidement, visitez mon site internet : judithgagnon.com

11-As-tu quelque chose à ajouter ?

Un très grand merci à toi pour cette opportunité de parler de nos projets LGBT. Bien que plus accessible, la littérature lesbienne gagne à être connue.

Merci d’avoir répondu à mes questions.

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Interview auteur n°12: Anne-Sophie Hennicker

Pour la première interview de ce mois de novembre, on se retrouve avec Anne-Sophie Hennicker.

#roman #interview #auteur #diversité #autoédition #illustratrice

1- Bonjour Anne-Sophie! Pourrais-tu te présenter en quelques lignes ?

Je m’appelle Anne-Sophie Hennicker, ou Soso pour les intimes. J’ai 20 ans et je suis auteure et illustratrice.

2- As-tu choisi de publier tes écrits sous ton vrai nom ou sous un pseudonyme? Peux-tu nous dire pourquoi?

J’ai choisi de publier mes écrits sous mon vrai nom. Je n’avais pas envie de cacher ma véritable identité et, pour être franche, je n’avais pas d’idée de pseudonyme.

3- Quand as-tu commencé à écrire ? Pourquoi avoir choisi l’autoédition? As-tu déjà pensé à passer par une maison d’édition? Pourquoi?

J’ai commencé à écrire lorsque j’étais encore au collège. Plus particulièrement en troisième. Ça a commencé par des fanfictions sur l’univers d’Amour Sucré pour finalement terminer sur mes propres univers. J’ai choisi l’auto-édition car je voulais me lancer dans une nouvelle aventure. Et comme Charlène Gros-Piron (une très bonne amie romancière) m’en avait beaucoup parlé, ça m’avait pas mal tenté ! Je suis déjà passée par une maison d’édition pour le premier tome de Destins Croisés, mais j’aime bien diversifier !

4- Comment décrirais-tu ton univers ? As-tu des sources d’inspiration privilégiées ?

Je le décrirais comme étant assez atypique, car je dirais que chaque univers est différent et reste assez unique en fonction de l’auteur. Mes sources d’inspiration sont souvent la musique. Ah, la musique ! Il y a énormément de chansons qui me donnent de la motivation, des idées de scènes, ou bien, qui collent à l’un de mes personnages !

5- Le second tome de Destins croisés vient de sortir. Y aura t-il d’autres tomes? Peux-tu nous parler de cette saga? Quand est sorti le 1er tome?

Destins Croisés retrace les aventures de quatre protagonistes, Naomie, Vicky, Zac et Jace. On commence à suivre les personnages quand ils ne sont qu’en seconde. L’intrigue principale tourne autour d’une histoire d’amour interdit entre Naomie et Zac, les « héros » du premier tome. On apprend au fil de la lecture que Zac n’est pas un mortel (ainsi que Jace), et que son histoire d’amour avec Naomie n’est pas envisageable pour une raison : les immortels n’ont pas le droit de mêler leur sang à celui des mortels. Et en raison de son bannissement de son monde natal, l’au-delà décide de s’interposer. On suit l’évolution des personnages, leurs péripéties et les dangers qui se dressent sur leur chemin. Dans le deuxième tome, Jace et Vicky deviennent les héros principaux de l’histoire. Cette fois-ci, il n’y aura pas de seconde chance pour les protagonistes et ils devront faire face à un danger encore plus énorme, à leurs risques et périls. Le Tome 1 est sorti le 1er octobre 2018 aux éditions Jets d’encre. Le Tome 2 est le dernier de cette saga. Peut-être qu’il y aura un Spin-off sur l’un des personnages, ça dépendra de ma motivation… Mais pour l’instant, je préfère me concentrer sur mes nouveaux écrits.

6- Depuis combien de temps travailles-tu sur cet univers ? Qu’aimes-tu particulièrement à son propos?

Je travaille sur cet univers depuis que je suis au collège. On peut dire que j’ai grandi avec cette histoire, mais également avec ces personnages qui comptent énormément pour moi. Certains auteurs se reconnaîtront certainement dans ces lignes mais, mes personnages sont un petit peu comme mes meilleurs amis. Ce que j’aime particulièrement dans cet univers c’est cette touche de fantastique qu’on ne retrouve pas dans la vraie vie. Je suis une personne qui rêve beaucoup et en publiant mes écrits, mon but premier était de transmettre ces moments magiques à d’autres lecteurs que mes amis.

7- As-tu d’autres récits à ton actif ?

Un nouveau roman fantastique qui sortira courant décembre, mais également quatre autres histoires qui sont toutes très différentes de ce que j’ai pu écrire jusqu’à présent !

8- As-tu des méthodes préférées d’écriture ou laisses-tu tes personnages fabriquer l’histoire? Quels outils aimes-tu utiliser?

Je laisse mes personnages fabriquer l’histoire. Je ne peux pas me forcer à écrire alors que ça ne vient pas. Ou alors si, mais je ne serais pas satisfaite du résultat et ça n’aura rien de naturel. Je préfère écrire directement sur PC que sur papier. Il m’arrive de temps à autre d’écrire dans un carnet, mais ça reste très rare.

9- La diversité littéraire est-elle importante pour toi ? Aimes-tu y participer à travers tes écrits ? Si oui, de quelles façons?

C’est important, oui. J’y participe d’une certaine manière en variant le genre de mes écrits ainsi que l’histoire de mes personnages.

10- As-tu d’autres projets en cours ? Pourrais-tu nous en dire quelques mots?

Comme indiqué plus haut, oui. Ebbstone, un thriller fantastique, qui est tout droit tiré d’un rêve que j’ai fait en octobre 2016 (vive la précision !) Pour le reste, c’est une surprise ! 😉

11- Où peut-on se procurer tes ouvrages ? C’est l’instant pub! N’hésite pas!

Eh bien, ils sont disponibles sur Amazon, Cultura, la Fnac, Decitre, etc.

12- As-tu quelque chose à ajouter ?

Je te remercie pour ces questions !

Merci d’avoir répondu à mes questions.

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Le Temps dans ses yeux

Aujourd’hui, on se retrouve avec la présentation de mon roman qui sortira le 11 novembre. Comme d’habitude, il sera disponible gratuitement au format ebook sur Kobo et Bookelis, en ligne sur Wattpad. Quelques versions papiers seront adoptables sur demande.

#steampunk #sorcière #autoédition #roman #gratuit #kobo #bookelis #wattpad #vampire #fantasy #japon #lgbt

Ce roman a plusieurs particularités. En effet, il s’agit à la fois de mon tout premier récit steampunk (et plus précisément dans le style victorian urban fantasy, à cause de la présence de vampires et autres créatures surnaturelles); mais aussi de mon histoire publiée la plus longue. Il dépasse, par exemple, Combat pour vivre et Il a dit d’environ 10 000 mots, soit un total de 200 pages. Je suis consciente que c’est court pour certains, mais pour moi qui ait l’habitude de moins, je suis très contente.

#steampunk #sorcière #autoédition #roman #gratuit #kobo #bookelis #wattpad #vampire #fantasy #japon #lgbt

Ce roman est divisé en deux parties: le passé (1580 à 1880) et le présent (1880). On y découvre Winnifred Fletcher, notre héroïne à moitié humaine et fille de la Mort ; Hiroyuki, son assistant vampire et Élias Wilde, un jeune humain. C’est au coeur du Japon, tout près d’Edo, que leurs routes se croiseront.

Winnifred est la seule et unique sorcière du Temps et vous la retrouverez dans son atelier. Sa routine ne connaissait aucun accro jusqu’à l’apparition d’une étrange machine à l’horizon …

#steampunk #sorcière #autoédition #roman #gratuit #kobo #bookelis #wattpad #vampire #fantasy #japon #lgbt

En tant que scientifique et fan du Japon, j’ai adoré la partie recherche dédiée à l’écriture de ce roman. J’espère que ce récit, mon premier du genre, vous plaira autant que j’ai apprécié l’écrire.

Rendez-vous donc le 11 novembre !

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema