« Happy pride month 2021 »: récapitulatif de mes romans

Hello! Je suis enfin de retour ici après une santé plus qu’aléatoire (et une belle infection par ce cher covid. Et covid + maladies chroniques … C’est très très pénible).

Bi et rainbow dices
Bi et rainbow dices

L’an passé, à l’occasion du mois des fiertés, je vous avais concocté un thread Twitter, listant 30 personnages LGBT+ dans mes écrits. Cette fois, je vous propose deux tableaux récapitulatifs montrant si les personnages principaux (pp) et personnages secondaires (ps) sont bi, gay, lesbiens, asexuel et de quel type est la relation principale.

Quant aux relations (la principale), voici la répartition (M=homme, F = femme):

Sinon, concernant un tout autre style de représentation, mais qui peut aussi vous aider à choisir votre lecture, voici un tableau récapitulant les maladies/handicaps, croyances et créatures dont il est questions dans chacun des titres. Ici, j’ai mélangé les personnages principaux et secondaires.

Tous mes écrits sont disponibles gratuitement en ebooks sur Kobo et Bookelis ou en ligne sur Wattpad. Les liens sont tous résumés ici.

Quant à Janna, reine d’un monde disparu, l’écriture suit son cours, même si mon infection au covid a quelqu’un peu freiné mon avancée.

Pride dices and books covers

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Janna-reine d’un monde disparu & La ville aux monstres

Le printemps est déjà là, sans que je ne m’en sois vraiment aperçu. Cette année encore, j’ai l’impression qu’avec les restrictions en cours, le temps passe à une vitesse folle. Ainsi, je n’ai pas encore vraiment eu l’occasion d’écrire pour le blog ou de vous présenter mes projets en cours.

Tout d’abord, laissez-moi vous présentez le roman sur lequel je travaille actuellement: Janna-Reine d’un monde disparu.

#couverture #roman #fantasy #gratuit #projet #sortie2021

Dans la passé, Janna était une reine vampire, majesté pacifique vivant avec son époux et ses enfants. Et puis vint la guerre. En 2015, Janna est l’un des membres d’une agence d’archéologie basée en Angleterre. Et bientôt, accompagné de ses amis et de la belle Aurae, elle devra retourner en Russie, sur les ruines de son royaume disparu.

Ce roman fantasy sur fond de romance sortira cette année. J’en suis actuellement au chapitre 4 sur 15 ou 20, comme d’habitude, je n’en ai aucune idée, mais l’univers est désormais bien en place. Pour l’anecdote, le personnage de Janna et son passé sont deux composants que j’ai en tête depuis de nombreuses années mais que, jusque là, je n’arrivais pas à intégrer dans une histoire complète. C’est désormais chose faite et voilà donc pourquoi ce récit me tiens particulièrement à cœur.

Second projet, une nouveauté pour moi, la création d’un univers entier, en vue de la rédaction d’un roman en 2022, intitulé La ville aux monstres.

#couverture #roman #fantasy #gratuit #projet

Dans ce projet, je suis aidée par l’artiste qui s’occupe de mes couvertures. Je fais des croquis moche des cartes de mes continents et villes et elle transforme en vraies et jolies cartes. Je travaille aussi sur la construction en détails de chaque lieu important (transports, système politique, religion etc). C’est un exercice nouveau mais très intéressant.

Et enfin, plus tard dans l’année, je reprendrais mon travail sur Lullaby-la mélodie funèbre, court roman que je devais sortir en 2019 mais que je n’avais finalement pas terminé. Je suis désormais bien plus au point sur ce que je veux faire de ce projet.

Et vous, qu’avez-vous prévu cette année ?

Prenez soin de vous et à bientôt.

salema

Récits et musiques

Depuis toujours, j’écris et je travaille en musique car cela m’aide à me concentrer sur la tâche à accomplir. Ainsi, c’est tout naturellement, que chacun de mes récits s’est approprié une chanson en particulier. Il en est de même pour quelques personnages. Des histoires, telles que Psycho Love, ont carrément une playlist dédiée. Dans cet article, j’ai décidé de vous faire découvrir mon univers et les chansons associées.

1-Magnolia

Nightwish, « Over the hills and far away »

Nightwish est probablement mon groupe préféré. Ici, je n’ai pas vraiment d’explication rationnelle quant au choix de la musique, si ce n’est que c’est celle qui m’inspirait le plus pour ce récit.

2-Combat pour vivre

Hoobastank, « The reason »

La chanson s’est imposée d’elle-même dans mon esprit tant les paroles représentent, à mes yeux, le point de vue de Terrence vis à vis de Sebastian. Sinon,Terrence aime entendre son compagnon chanter mais il n’a pas envie de le lui avouer.

3-Il a dit

Alvin, « Il a dit »

Pour la petite anecdote, le titre du roman fait littéralement référence à cette chanson.

4-Callista

Halestorm, « Freak like me »

Halestorm est, après Nightwish, probablement mon second groupe préféré. J’imagine très bien Callista, notamment à l’époque où elle a rencontré Telly, se déchaîner sur cette chanson.

5-Le Temps dans ses yeux

Shania Twain, « Man! I feel like a woman »

Les paroles n’ont pas de rapport, mais je ne sais pas, il y a quelques chose dans le rythme, dans le clip et dans le titre qui me faisait sans cesse penser à Winnifred dans son atelier.

6-Paris n’existe plus

Nightwish, « The crow the owl and the dove »

Bon, déjà, j’adore, mais alors j’adore cette chanson. Et en fermant les yeux, je pouvais parfaitement me représenter Lawrence et Archibald en l’écoutant, imaginer leurs scènes.

7-Psycho Love

Ce recueil est basé sur une playlist de dix chansons. À chacune d’entre elle sera associé une nouvelle. Je vous en dirai plus à la fin du mois, lors de la sortie officielle !

8-Entre ombre et lumière

The Pretty Reckless, « House on a hill »

Cette chanson m’a toujours rendu à la fois mélancolique et rêveuse, je la trouvais donc parfaite pour ce recueil.

9-Lullaby

Avril Lavigne, « Nobody’s home »

C’est en entendant cette chanson que j’ai imaginé le pitch de ce (court?) roman qui sortira en 2021. J’en avais entamé l’écriture il y a un ou deux ans, mais je n’étais pas encore prête pour ce projet, alors que maintenant je me sens d’attaque face à un univers et un style inédit pour moi.
Je m’imagine tellement les deux personnages principaux déambuler dans l’hôpital psychiatrique abandonné sur cette mélodie…

10-Avant toi

Pink, « Fuckin’ Perfect »

Il s’agira de la préquelle de Combat pour vivre. Elle devait sortir en 2019, mais je n’ai pas aimé les chapitres que j’avais écrit et j’ai décidé de laisser le texte mijoter avant de le reprendre.
La chanson correspond parfaitement bien à l’ambiance du récit. «Tu es parfait comme tu es malgré ce qu’on a pu te dire, ce que tu as pu te faire ou les épreuves.» Et bien entendu cela fait écho à la relation de Terrence et Sebastian dans le présent.

Et vous, associez-vous des musiques à vos écrits?

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Nombres de mots, de pages, d’abonnés: des chiffres, toujours des chiffres

#nombres #roman #auteur #livres #écrire #conseils

À l’école, déjà, je n’aimais pas les limites de pages ou de mots pour des dissertations. Pourquoi entraver l’imagination? Trop court ou trop long, ma jeunesse ne comprenait pas l’importance de telles restrictions.
Et aujourd’hui encore, lorsque j’écris, je n’aime pas compter ni me battre avec des calculs compliqués. Chaque histoire, avant de la commencer, je n’ai aucune idée de combien de chapitres elle sera composée ou de combien de mots elle sera fabriquée. Ces chiffres changent au gré de l’évolution des personnages et du récit et me servent juste de vague repère pour vous dire où j’en suis dans l’avancement d’un projet. Parce que dans ma tête, je me dis «j’en suis à telle action ou évènement, il me reste ça et ça avant la fin». Jamais je ne me donne un objectif de mots. C’est l’une des raisons pour lesquelles je ne participe jamais au NanoWrimo.

Je ne veux pas compter les mots quand j’écris. Je note simplement leur total, à la fin, pour savoir combien de pages ferait approximativement une version papier. Par curiosité, avant d’imprimer. Mais jamais, les mots, je ne souhaite compter. Dix, mille ou cent mille, chaque récit contiendra le nombre qu’elle mérite. Ni plus, ni moins. Sans pression et sans attente.

Les chiffres, les statistiques de mes téléchargements d’ebooks et de lectures sur Wattpad, je les regarde très peu. Pas de course, pas de pression. Juste le bonheur d’être lue quelque soit le résultat. Comme je le dis parfois, je souhaite juste que mes personnages et mon univers puissent voyager et être découvert. Et pourquoi pas, toucher des lecteurs/lectrices. Mais scruter les statistiques, non merci. Je laisse le temps au temps, celui de permettre à mes récits de faire leur chemin. Même s’ils avancent aussi doucement que moi, ce n’est pas bien grave. Juste le bonheur d’être lue.

Le nombre de likes, de RT, d’abonnés/d’abonnées … j’ai toujours refusé de m’en inquiéter. Comment je vous le disais par le passé, avec vous, j’aime partager. Partager mes projets, mon univers, mes créations. Alors, bien entendu, je suis heureuse lorsque je peux toucher le plus grand nombre. Mais sinon, ce n’est pas grave.
Bien sûr, lorsque je change de palier de nombre d’abonnés, je vous le fais remarquer et ce, avant tout, pour vous remercier. Vous remercier de me suivre, malgré le fait que je veux juste partager et que des chiffres, je n’aime pas me préoccuper.

Je sais qu’aujourd’hui l’on vit dans un monde où l’on adore compter. Combien as-tu d’abonnés? Combien de commentaires? De RT? De likes? Combien as-tu écris ce mois-ci? J’en vois, dans ce tourbillon, se faire emporter et d’autres qui semblent apprécier. Mais moi, ce n’est pas ma réalité. Les chiffres peuvent bien défiler et le temps passer, ça ne m’empêchera pas de rêver, d’écrire et d’observer les oiseaux voler.

Et vous, aimez-vous compter?

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Sortie Paris n’existe plus

Aujourd’hui sort mon premier roman de l’année, intitulé Paris n’existe plus. L’histoire se déroule exclusivement à Paris entre 1881 et 1887, dans un univers mêlant steampunk, fantasy et mythologie française (oui, oui), sous fond de romance MM. Il est découpé en 20 chapitres + un épilogue et compte 58200 mots (mon record, jusque là détenu par Le Temps dans ses yeux). Cela correspond à environ 235 pages. En bonus, il y aura deux cartes: l’une de Paris avec les arrondissements revisités et une de la maison des personnages, ainsi que deux dessins: une de la maison et une d’Alfy, le merle d’Archibald. J’ai aussi ajouté, à la fin, comme beaucoup me l’avait demandé (via un sondage Twitter), une liste détaillée de tous les sorts (noms, effets …) utilisés dans le récit.

Viendrez-vous découvrir la … Non, les catastrophes qui ont mené à la destruction de Paris en 1887? Si ces événements historiques vous rendent curieux, pourquoi ne pas venir suivre les aventures d’Archibald, Alfy et Lawrence pour en apprendre davantage?

Le roman est désormais disponible gratuitement sur Kobo et Bookelis en ebook (epub, pdf, mobi) ou en ligne sur Wattpad. Je vais aussi commander quelques versions papier, donc n’hésitez pas à me faire signe si cela vous intéresse!

Et pour les intéressé·e·s, voici le lien pour SimplementPro (pour les SP), pour Goodreads et Booknode.

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Aide au vocabulaire médical/scientifique: mémo à l’attention des lecteur·ices et auteur·ices

Parce que ce n’est pas toujours facile de comprendre ou d’écrire un texte avec du vocabulaire médical ou scientifique que l’on ne maîtrise pas forcément, j’ai eu l’idée de préparer cet article sous forme de mémo. Pour l’anecdote, il s’agit d’un petit extrait d’un cours que j’avais donné (à l’époque où je pouvais encore travailler) à des étudiants pour les aider à mémoriser ce genre de termes.

1-Les préfixes

PréfixesSignificationsExemples
aér(o)AirAérosol
andr(o)HumainAndroïde
arthr(o)ArticulationArthrose
brachyPetitBrachycéphale
bradyLentBradycardie
cry(o)FroidCryogénie
dactyl(o)Doigt / orteilDactylographie
dysDéficient(anormal)Dyslexie
hémiDemiHémiplégie
hypoDéficient (bas)Hypotension
hyperExcessif (élevé)Hypertension
my(o)MusclesMyalgie
nécr(o)MortNécromancien
odyn(o)DouleurOdynophagie (douleur à la déglutition)
onc(o)TumeurOncologie
osté(o)OsOstéopénie
somat(o)CorpsSomatique
tachyRapideTachycardie

Il en existe une liste interminable et indigeste. Ici, ce sont les plus courant mais aussi ceux que l’on peut retrouver facilement en littérature, notamment en SF ou la fantasy. Androïde, cryogénie, nécromancien ou nécrophage … Vous voyez ce que je veux dire?

2- Les suffixes

SuffixesSignificationsExemples
-émieConcentration dans le sangCalcémie
-urieConcentration dans les urinesCalciurie
-pénieManque, trop faible quantité, carenceOstéopénie
-scopieAction de voirFibroscopie, endoscopie
-tomieCouperColostomie
-pathieMaladieMyopathie
-aseEnzyme Protease, polymerase
-olAlcoolÉthanol
-oneCétoneAcétone
-iteInflammationGastrite, duodenite
-logieÉtudes, sciencesBiologie
-phileQui a une affinité pourHydrophile
-poïèseFabrication, productionHématopoïèse
-algieDouleurNevralgie
-omeTumeurMyélome
-plégieParalysieHémiplégie
-pnéeLié à la respirationDyspnée

Ce sont évidemment les suffixes les plus courant.

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

PS: le prochain article, le 21 septembre, sera dédié à la sortie de mon roman, Paris n’existe plus!

Avant/après des écrits 2019-2020

Entre leur naissance dans mon esprit et leur arrivée entre vos mains, chacune de mes histoires a subi plus ou moins de changement. Personnages, événements, couvertures, fin … Voici un avant/après de mes écrits publiés en 2019 et 2020.

1- Les romances

Magnolia

AVANT
APRÈS

Quand Magnolia m’est venue en tête, je n’imaginais ça que comme une nouvelle très courte, sous forme d’articles de magasines. Mais, finalement, Andy et Amelia m’ont donné envie de raconter leur histoire.
Sur la couverture finale, il s’agit vraiment de l’image que je me faisais d’Andy.

Combat pour vivre

AVANT
APRÈS

Cette réécriture totale d’un très vieux projet avait été un très bon moyen de me remettre dans le bain de l’écriture.
J’avais finalement opté pour la seconde couverture car elle avait un côté à la fois mélancolique mais avec une touche d’espoir qui correspondait bien à la problématique du texte.
Je n’ai pas encore réussi à écrire la préquelle car j’ai un blocage sur l’un des chapitres.

Il a dit

AVANT
APRÈS

J’aimais beaucoup la première couverture, mais elle ne correspondait vraiment pas à l’ambiance du roman. S’il avait s’agit d’une histoire plus axé mystères et horreur, je l’aurais gardé ah ah. J’ai donc opté pour la seconde, qui à mon sens, représentait parfaitement Alexander.
J’avais prévu que l’histoire soit bien plus sombre, mais finalement, cela ne collait pas aux personnages.

2-Fantasy

Callista

AVANT
APRÈS

La première couverture aurait plus représenté Lilith que Callista et ne correspondait vraiment pas à mon personnage. Puis j’ai fait la seconde version et je suis vraiment tombée sous le charme. De toutes les couvertures que j’ai créée, c’est vraiment l’une de mes préférées.
Ce livre est la novella de l’imprévu. Je n’avais vraiment pas prévu un seul instant de l’écrire mais, plus je pensais au pitch (une succube dans un couvent), plus j’avais vraiment envie de créer le personnage et de lui donner vie. Sans attendre.
Cet écrit a eu plusieurs fins différentes avant que je ne parvienne à choisir. Étrangement, j’avais du mal à décider quel serait le destin de Callista.

3- Steampunk / Urban fantasy

Le Temps dans ses yeux

AVANT
APRÈS

La seconde version est, avec Callista, ma couverture préférée dans ce que j’ai pu faire. Dans la première version, j’avais voulu mettre en avant Winnifred, mais, au final, cela ne rendait vraiment pas justice à l’ambiance et au fond de l’histoire. J’avais vraiment besoin que l’on retrouve à la fois le côté de la Mort et celui du Temps.
Dans la version que j’avais imaginé au départ, le personnage d’Hiroyuki était vraiment très secondaire et on le voit que très peu. Il avait d’ailleurs plus un rôle de domestique que d’assistant. Mais cette version ne me convenait pas et ne collait ni à l’histoire et surtout pas à Winnifred.

Paris n’existe plus (sortie le 21 septembre 2020)

AVANT
APRÈS

La première version de la couverture n’allait pas du tout et ne reflétait en rien la catastrophe qui allait toucher la capitale. J’ai mis un moment avant de trouver le style qui allait me plaire, mais finalement je suis super satisfaite du rendu de la seconde version ! Ça colle vraiment à l’impression que je voulais donner.
Dans l’idée de base, Lawrence et Archibald étaient de simples humains confrontés à un événement surnaturel (de l’ordre de la mythologie), qui survenait lors d’un match de football au début des années 1900. Dans la version finale, il s’agit d’un druide et d’un ensorceleur dont l’histoire se déroule entre 1881 et 1887. Autant vous dire que cela a bien changé. Même la fin n’est plus la même. J’ai modifié cette dernière trois fois, avant d’en trouver une qui me convenait parfaitement.

4-Recueils (mix romance, fantasy, fantastique)

Psycho Love (sortie fin novembre 2020)

AVANT
APRÈS

Je n’aimais pas la première version, alors, pour la première fois, j’ai demandé à quelqu’un d’autre de s’occuper de la couverture (il s’agit de mon amie responsable de l’image de la bannière du blog et de ma photo de profil Twitter par exemple). Et j’aime tellement ce qu’elle a fait. Jamais je n’aurai pensé à une telle couverture, mais ça correspond parfaitement au côté décalé de ce recueil.

Entre ombre et lumière (sortie fin décembre 2020)

AVANT
APRÈS

Même histoire que pour Psycho Love. Ici, j’avais besoin de sobriété et d’élégance. Alors quand elle m’a montré cette version qui ressemblait à des paillettes d’or j’ai validé. Ce recueil est très particulier, car il sera un mélange de courts textes et de poèmes. Le ton sera sérieux, ce qui dénotera clairement avec Psycho Love qui sortira un mois avant.

Et voilà! Pour rappel, tous mes écrits sont disponibles gratuitement en ebooks sur Kobo et Bookelis, ou en ligne sur Wattpad. Tous les liens se trouvent ici.

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Orthographe et analyse de texte: un point de vue non littéraire

En tant qu’autrice, il est évident que le respect de la langue française est importante à mes yeux. Toutefois, que ce soit dans le domaine de l’écriture et de la lecture je n’ai et je n’aurai jamais un point de vue purement littéraire. Scientifique un jour, scientifique toujours, que vous voulez vous. Plus sérieusement… Faut-il être un génie de l’orthographe pour devenir un auteur à succès? À quel point peut-on analyser un texte sans le dénaturer?

#littérature #roman #livres #photo #écriture #français #orthographe #conseil #avis

1-Écriture et orthographe

J’ai toujours aimé l’orthographe, mais j’ai toujours détesté les dictées. Me contenter d’écrire un texte que l’on me lit, très peu pour moi. Oui, j’étais une enfant compliquée ah ah. Pendant ma scolarité et mes études supérieures, j’ai souvent été la fille pénible qui corrige les fautes des autres car j’en faisais très peu. Je corrigeais mes polys de cours avant de les apprendre.
Puis, avec ma thèse, j’ai appris la tolérance. Je faisais des tas de fautes en écrivant en anglais et personne ne se moquait de moi. Alors pourquoi j’aurais repris quelqu’un qui en commettait en français, à moins qu’elle me le demande explicitement?
Et puis, aussi, peu à peu, la maladie. J’ai commencé à oublier des lettres en écrivant, à intervertir des mots entre eux. À faire des fautes.
Alors bien sûr, dans un mail officiel ou un mémoire, moins il y a de fautes, mieux c’est. Concernant un livre, il en est de même … Ne criez pas, je m’explique!
Quelque soit vos difficultés (dyslexie, dyspraxie, autres handicaps) ou vos lacunes, cela n’altère en rien votre imagination ou votre créativité. Si vous avez envie d’écrire, alors allez-y. Oui, votre premier jet sera bancal, et alors? C’est le cas pour tout le monde. Vous allez ensuite réécrire puis corriger. Si vous êtes un as de l’orthographe et de la grammaire, cette étape sera rapide et vous n’aurez peut-être même pas besoin de logiciel (bien que, à force de lire un texte, on finit par « ne plus le voir » comme on dit). Par contre, en fonction de vos difficultés, la quantité de correction peut vite s’avérer monumentale. Plusieurs choix s’offrent alors à vous:
– Commencer par éliminer toutes les fautes que vous trouvez par vous-même (ma première étape, qui me donne envie de m’auto étrangler quand je vois certaines erreurs… surtout qu’il y a encore quelques années je ne les aurais pas faites.)
– Utiliser un logiciel comme Antidote (ce que je fais maintenant. Je l’ai eu au moment de l’écriture de Callista)
– Demander à des personnes plus douées que vous de corriger (ce que je fais parfois)
– Embaucher un·e correcteur/correctrice
Donc, faut-il être un as de l’orthographe pour écrire de belles histoires? Pas nécessairement. Toutefois, attention. D’après moi, selon le mode de publication, il y a un seuil de tolérance à la quantité de fautes restantes.
-Le livre sort en maison d’édition? Ce sont des pros et en plus les ouvrages sont souvent chers. Trouver des fautes, pour le coup, ne fera pas sérieux. Toutefois, même si cela n’est plus de votre ressort, cela risque de ternir un peu votre réputation.
-Le livre est auto-publié et au même prix que dans une ME. Bon, là, évidemment, on s’attend à un certain standing si j’ose dire. Toutefois, souvent, il n’y a qu’une personne derrière. Une personne qui n’a peut-être pas eu les moyens de faire appel à un correcteur, surtout si c’est son premier roman. Alors, bien sûr, je ne parle pas d’une faute par ligne dans tout le livre. Mais je ne pourrai pas en vouloir à l’auteur/autrice si j’en décèle quelques une.
– Le livre est auto-publié gratuitement/seulement disponible en ligne (Wattpad etc). Là on se doute que la personne n’a pas investi dans les services d’un pro. Alors bien sûr, s’il y a dix fautes de syntaxe et de grammaire par page, évidemment, c’est carton rouge sur une oeuvre finie. Mais comme précédemment, à la lecture, je ne sanctionnerai pas l’auteur/autrice si je vois quelques fautes par ci par là. En fonction, je lui enverrai même un petit commentaire pour les lui signaler, histoire de l’aider.
J’aime l’orthographe, les accents circonflexes et la langue française mais voir des auteurs et des autrices incendié·e·s car il y a quelques fautes dans leurs histoires me rend triste. On ne sait pas qui se trouve derrière les personnages et le récit. On ne sait pas tous les efforts pour arriver à ce « juste quelques fautes ».
Et pour celles et ceux, peu importe votre niveau, qui ont envie de travailler leur orthographe, le projet Voltaire est top! Et surtout, n’ayez pas peur d’écrire!

2- Analyse de texte

Depuis la première fois que l’on nous a fait étudier un texte en détails au collège, j’ai trouvé l’exercice bizarre. Que l’on parle du thème, de l’époque, des personnages, évidemment. Mais ensuite … les figures de style, le détail des phrases, le pourquoi du comment … Je me suis toujours demandé si les auteurs de l’époque s’étaient vraiment posés toutes ces questions en écrivant? Non parce que soyons honnête, chez moi, quand je rédige mes romans ça se passe comme ça « oh ça sonne bien ça » ou alors « tiens, mais ça fait super joli en fait! » et voilà. Jamais, au grand jamais, je ne réfléchis en d’autres termes. Et je suis persuadée que je ne suis pas un cas isolé.
Et je me demande alors … Pourquoi vouloir décortiquer à ce point une oeuvre, à un niveau auquel l’auteur originel n’avait peut-être même pas pensé? Honnêtement, j’aimerais pouvoir interroger les fantômes des écrivains passés pour avoir leur avis. Parce que moi, ça me met mal à l’aise.
J’écris une histoire, pour faire vivre les personnages et les événements qui naissent dans mon esprit. J’écris, pour que d’autres personnes puissent rêver et voyager dans mes univers. J’écris pour participer à la diversité littéraire. Par contre, je trouverai vraiment bizarre de voir l’un de mes écrits disséqués jusqu’à l’os.
Vous allez me dire, qu’en est-il des chroniques? Et bien, globalement, j’aime les chroniques claires et concises (positives ou négatives, tous les goûts sont dans les natures), sauf rares exceptions (si la chronique et longue et détaillée, mais que c’est vraiment intéressant et qu’en plus y a une pointe d’humour, c’est parfait ^^.). J’aime avoir des avis, mais quelque chose de construit avec quelques points me suffit. Oui, je sais, ça n’a rien de littéraire comme méthode. D’ailleurs, même si je n’en ai pas posté depuis un moment, il y a une page « avis lecture » sur le blog. Je l’ai appelé « avis » et non pas « chroniques » pour une bonne raison. Je ne veux pas analyser la vie des personnages, mais simplement dire si la façon dont leur histoire a été retranscrite m’a plu ou pas. Et pourquoi.

Et vous, quel est votre rapport avec l’orthographe et la langue française?

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Médecine et sciences dans les récits

De part ma formation, ma thèse, mes proches et mes maladies chroniques, sciences et médecine font partie intégrante de ma vie. Sur les réseaux sociaux, j’ai pris la décision de ne plus me mêler de ce genre de discussion pour ma tranquilité d’esprit. Toutefois, en tant qu’autrice et lectrice, il y a quelques points que j’avais envie d’aborder … la médecine et les sciences dans les récits. C’est parti !

#sciences #roman #conseils #livres #écrire #auteur #médecine

1- Les sciences

a- Mathématiques et physique

Mes deux bêtes noires. Elles et moi on ne s’entend pas depuis très longtemps maintenant, bien que j’en ai eu fait même à l’époque de la fac. Toutefois …
– un mathématicien peut travailler dans de nombreuses structures, notamment des laboratoires de recherche et utiliser des logiciels. Ce n’est pas nécessairement un vieil homme devant un tableau noir.
– physique et astronomie. Il existe des lois et des règles. Si vous décidez d’écrire un roman se déroulant dans l’espace, à vous les heures de recherches! Bien sûr, dans votre monde, si la magie existe, rien empêche la gravité d’être affectée par exemple. Mais si votre monde se veut réaliste, attention à ce qui régit notre monde.

b- Chimie

Pensez aux normes de sécurité! Vos personnages, s’ils sont humains, ne peuvent pas manipuler certains produits sans protection et sans hotte. Sans se mettre en danger ou se blesser plus ou moins sévèrement.
Si vous nommez des produits, vérifiez que les personnages les stockent correctement / et peuvent s’en procurer. Dans un univers réaliste, un particulier ne pourra pas se fournir sans passer par des moyens illégaux ou des contacts douteux par exemple. Ou alors, en fonction du produit, il devra l’extraire lui-même à partir des choses de son quotidien …. Dans tous les cas, cela demandera à votre personnage pas mal d’efforts!

c-Informatique

On m’a souvent fait la remarque qu’informaticien était différent de développeur. Oui et non. Cela dépend de votre domaine. En biologie, il existe un étrange mélange, les bioinformaticiens. Ils sont biologistes, traitent des données informatiques mais doivent aussi programmer des logiciels ou des sites web/base de données.
Mon conseil: si vous êtes habitué à une profession peu connue du public, n’hésitez pas à laisser une note en bas de page dans votre récit. Cela évitera les malentendus et les lecteurs n’iront pas imaginer que vous avez mal fait votre travail de recherche.

d- Biologie

La biologie regroupe un large éventail de spécialités: animaux, végétaux, microorganismes etc. Un biologiste peut par exemple être un spécialiste des bactéries et n’avoir que de vagues notions en biologie végétale. Mais, selon son sujet et son laboratoire, il peut aussi porter de multiples casquettes. À vous donc de décider ce que votre personnage sait ou ne sait pas. Et ce que vos autres personnages, si ceux-ci travaillent avec lui, lui apportent comme connaissances.
Autre exemple: votre personnage est spécialisé en phytovirus (virus chez les plantes) et est embarqué dans une expédition sur une nouvelle contrée/planète. Hormis quelques souvenirs de ses études ou une passion, il n’y a aucune raison logique qu’il parvienne à identifier les espèces animales mieux que l’un des autres membres de l’équipe.
Le terme biologiste n’est pas un fourre-tout ni synonyme de savoir absolu.

Et, s’il vous plaît, si votre histoire se déroule dans un laboratoire, renseignez-vous sur le fonctionnement d’un tel établissement, car c’est très très très éloigné de ce que beaucoup de personnes imaginent ou des clichés.
Ah et ce que vous voyez dans les Experts (par exemple), comme quoi ils vont réaliser plus vite l’expérience car c’est urgent … Non. Désolée de briser vos rêves, mais il y a des protocoles avec des durées minimales et rien, pas même une apocalypse, ne pourrait faire aller la machine ou les réactifs plus rapidement. Par contre, si la magie existe, vous pouvez créer un petit sort adéquat, tout le monde en sera ravi ^^

Plus sérieusement, prenez garde lorsque vous commencez à parler sciences dans un roman qui se veut réaliste car cela peut vite devenir compliqué selon le thème et les détails que vous voulez apporter à l’histoire, si vous ne possédez aucun background dans le domaine. Toutefois, ne vous découragez pas pour autant! Sur les réseaux sociaux, vous pouvez posez des questions, demander des éclaircissements et trouver le reste des réponses sur des sites spécialisés.

#sciences #roman #conseils #livres #écrire #auteur #médecine

2- La médecine

a-Les actes

Si votre personnage porte un plâtre au pied ou subit une opération de la colonne vertébrale, vous ne pourrez pas utiliser les mêmes descriptions / conséquences / durées que s’il a une facture des côtes ou une intervention cardiaque.
Par exemple, dans mon roman Le Temps dans ses yeux, les deux protagonistes doivent opérer quelqu’un, or ils possèdent des pouvoirs. J’ai donc demandé à ma maman le déroulement d’une telle intervention puis j’ai adapté aux capacités de mes personnages pour que cela paraisse plausible dans mon récit.
Bien entendu, à moins que cela ne soit crucial dans l’histoire, personne ne vous demande de décrire une procédure dans les moindre détails, les plus gores compris. Ce n’est vraiment pas nécessaire. Par contre, si votre monde est réaliste, un humain ne sortira pas de l’hôpital le soir même d’une opération à cœur ouvert par exemple.
L’ensemble doit juste donner une impression d’harmonie et de normalité. Cette espèce d’homme zèbre cicatrise d’une fracture en une semaine? Et bien très bien, ceci est le standard de ce monde.

b- Les maladies

Si l’un de vos personnages est atteint d’une pathologie, il est nécessaire de se renseigner sur deux points:
– ce qu’est cette maladie en quelques lignes et si besoin, en faire part aux lecteurs dans une note de bas de page
– la réalité d’un tel patient qui est probablement bien éloigné de ce que l’on peut imaginer. N’hésitez pas à passer une appel sur les réseaux sociaux si vous avez besoin de précisions!

Concernant les aides à la mobilité, quelques points importants:
– être en fauteuil ne signifie pas être paralysé.
– votre personnage utilise une canne. Pourquoi? A t-il des troubles de l’équibre? Des soucis articulaires? Est-ce une maladie ou suite à un accident? Il existe différents types de cannes d’ailleurs si vous souhaitez varier ou être plus précis.
– les déambulateurs existent!
– les murs et les meubles sont de bonnes aides à la mobilité aussi (si si je vous assure)

D’ailleurs, si vous en avez envie, n’hésitez pas à créer un personnage avec une pathologie ou un handicap un peu moins courant. Par exemple, après une lecture de Magnolia, une lectrice m’avait dit qu’elle était contente que, pour une fois, une héroïne porte une stomie.
Ici aussi, la diversité est importante et sans rentrer dans le cliché. Personne n’a envie de « l’antagoniste méchant à cause du handicap » ou alors du » waouh elle est tellement courageuse c’est une modèle pour nous tous de vivre ainsi waouh ».

Pour en revenir à la diversité et au choix d’une maladie, comment faire me direz-vous? Par exemple, vous avez décidé que pour x raisons, votre personnage devait être atteint d’une pathologie cardiaque. Déjà, réfléchissez: est-ce génétique ou non? Si oui, pensez à ses parents et à ses frères et sœurs selon la pathologie et le mode de transmission. Si non, la maladie touche t-elle l’espérance de vie? À quel point souhaitez-vous que la vie quotidienne du personnage soit affectée? Une fois tous ses points éclaircis, il ne vous restera plus qu’à faire une petite recherche internet.
Vous pouvez aussi effectuer une recherche par symptômes, si vous savez où votre personnage doit avoir mal/quelle partie du corps doit l’affecter, mais que vous n’avez rien de spécial en tête comme type de maladie.

Je crois que c’est tout! Je voulais écrire cet article depuis longtemps, mais je n’avais jamais trouvé le courage. Sur ce, prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Portrait auteur n°7: Christopher Evrard

Hello! Pour la première fois depuis le 29 novembre, on se retrouve pour une interview en image. C’est Christopher Evrard qui s’est prêté au jeu des questions!

A/Présentation

1- Pourrais-tu décrire, toi et ton univers en quelques mots ?

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2-Portrait

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B/Ta saga, Les Royaumes Démoniaques

1- Quelles couleurs, paysages et objets associerais-tu à ton oeuvre ?

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Un monde en proie au feu, à la flamme, à la destruction, avec de la fumée, des éclairs, des cris d’agonies. Cette photo que j’ai découvert il y a très longtemps me reste souvent en tête, et à mon sens dépeint bien l’ensemble de mon oeuvre.

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Combien de tomes au total as-tu prévu?

Je n’ai pas d’idée précise, car bon bah c’est difficile de prévoir avec exactitude, mais normalement ce sera entre 6 et 9, cela dépendra de comment se passe l’écriture des prochains tomes. Là le 3 est fini et la sortie est prévue en décembre (comme chaque année ^^) donc on verra.

2- Dis-nous tout …
Quelle est ta chanson préférée et celle qui décrirait ta saga ?

En fait, dans mes livres, il y a une playlist. Presque tous les persos, les peuples, des lieux, des choses ou des scènes spécifiques ont une musique associée. Déjà parce que ça leur convient très bien, mais aussi car je ne peux écrire sans musique. Mais globalement, je dirais n’importe quel album qu’a fait Neurosis, un groupe que j’adore énormément. C’est peut-être mon groupe préféré ever, et probablement que ça changera jamais, c’est tellement unique et « parfait » ce qu’ils font. Autant pour moi personnellement, qu’en tant qu’auteur, leur musique est parfaite pour mes oeuvres, et c’est à chaque fois une musique du groupe Neurosis qui sera associée aux prologues des livres. Car en réalité, chaque livre commence par un prologue, qui ensemble, bout à bout, forme une histoire, et le reste du livre raconte une autre histoire… c’est compliqué dit comme ça mais si vous lisez vous comprendrez ^^

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Le tome 1? La musique que j’ai choisi pour le prologue du T1 : Neurosis – Locust Star
Le tome 2? La musique que j’ai choisi pour le prologue du T2 : Neurosis – Reach

3-On veut tout savoir: peux-tu nous raconter une anecdote d’écriture pour ce récit?

C’est difficile à dire comme ça, je suis assez rasoir au niveau de mon processus d’écriture, c’est toujours le même. Moi devant mon pc, de la musique dans les oreilles, et un cigare en bouche. Après, je peux dire que ça m’est arrivé plus d’une fois de pleurer en écrivant, j’étais tellement investi dans ce que j’écrivais, je ressentais et vivais tellement le récit que j’étais en train de conter que les larmes sont venues naturellement. Ou alors des poils qui se hérissent, ou sentir l’excitation monter quand je décrivais une scène de bataille… ouai, je vis réellement ce que je vis. Cette histoire, ces personnes, ils sont en moi, toujours. Je dirais même depuis toujours, et pour toujours.

4- Quelle image et phrase d’accroche mettrais-tu sur un panneau publicitaire promouvant cet univers?

Alors là… je suis une bille, mais alors tellement une bille pour me vendre, laisse tomber. Faudrait que je demande à Abby de répondre à ma place lol (ma chargée de com, qui s’occupe de plein de trucs, notamment mes réseaux sociaux).
Déjà rien que pour présenter mon livre c’est une catastrophe… une fois j’ai dû faire une séance de jeu de rôle avec ma femme pour m’exercer à présenter mon ouvrage quand je faisais des salons ou dédicaces. Je suis vraiment, mais alors vraiment nul. Je sais pas… je pense que je mettrais simplement une illustration d’un des livres, comme une couverture, et petit extrait. Ou alors une citation, comme celle de la 4e de couverture du premier tome « Mes erreurs sont tout ce qu’il me reste » – Ciwen.

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Et plus particulièrement pour les tomes 1 et 2, déjà disponibles?

Je ferais pareil que pour la précédente, mais avec une chronique ou un extrait de commentaire de lecteur. C’est nul je sais, tout le monde fait ça, c’est comme dans les magasines… mais ouai…

Ça se voit que je suis nul pour me vendre ? Abby au secours !!!

Et, d’ailleurs, où peut-on se les procurer ?
Sur amazon, sinon quelques petites librairies commencent à en avoir en stock, on est justement en train de voir ça avec Abby, augmenter la présence en librairie. Car bon bah, si les livres ne sont pas en boutique, forcément c’est moins facile de vendre.

C/L’écriture

1- Pourquoi avoir choisi l’autoédition? Dis-nous tout !

J’ai tenté le circuit classique de contacter des maisons, mais toutes m’ont dit merde. J’ai du en contacter entre 10 et 20, je sais plus, et à la fin j’en ai eu marre. Soit on me répondait pas, soit juste un « non, au revoir » soit on m’expliquait en quoi mon livre était nul à chier. Au bout d’un moment j’ai dis « fuck it » et je suis allé en auto édition. J’avais confiance en mon ouvrage, et j’avais déjà quelques lecteurs qui me disaient adorer, donc voilà.
J’aimerais beaucoup avoir une maison qui m’aide, qui m’encadre, qui fait tout pour me promouvoir, mais j’ai pas envie qu’ils décident à ma place ce que mon livre doit être, quel couverture avoir, quel illustrateur prendre, quel scène mettre en image, censurer tel ou tel passage, dire qu’il y a trop de personnage, dire que ci ou ça ou ci ou ça etc etc etc… ça me pète les couilles, j’ai envie de faire l’histoire que j’ai envie de faire, et bordel, ce que je fais n’est pas mauvais (je dis pas que j’suis un génie, juste que quand je vois ce qui est publié parfois sans déconner… on se pose des questions). L’auto-édition me permet d’être libre, de A à Z, de faire ce que je veux comme je veux. C’est clair que ce serait plus « confortable » si j’étais dans une maison, mais bon, je fais ce que je peux comme je peux, et je me dis que je m’en tire pas trop mal, surtout d’où je viens, car je peux dire que ma vie était pas simple avant. Y a de ça 5 ans déjà (la vache, ça fait loin, j’ai l’impression que c’était hier) j’étais sans logement, et je me battais encore pour être reconnu handicapé, et je n’avais pas encore mon diagnostique d’autiste asperger ! Donc en résumé, l’auto-édition, c’est bien, ça permet plein de truc. Certes, le cliché que l’auto édition se trimballe ne vient pas de nulle part, mais mon dieu, dans ce milieu tu as des trésors caché. C’est une honte et une perte pour l’humanité de voir tout ce qui est dans ce milieu et qui n’est pas mis en avant alors que d’autres oeuvres médiocres (pour pas dire nulle à chier) elles, tu les vois partout et on balance des millions pour les promouvoir.

2- Quels outils et quel matériel utilises-tu lors de la préparation et la rédaction de tes romans?

Sur mon pc, toujours. J’utilise word, et j’écris, et j’écris, encore et encore et encore. Je suis un gros geek (sous tous les sens du terme lol) donc je passe ma vie devant mon pc, j’y suis très à l’aise. Ecrire à la main, certes ça a beaucoup de charme, mais c’est trop peu pratique, et surtout trop lent.

Peux-tu nous en dire un peu plus sur ta méthode de travail ?

J’écris un premier jet, à peu près tous les jours, de 8h jusque midi, et puis de genre 14h jusque 17. Ca c’est quand je suis en mode « productif » et j’écris comme ça tout le temps. Ca me permet d’avancer assez vite. Je ne manque pas d’idée, ou alors quand c’est le cas, j’écoute de la musique, je tire sur mon cigare, et je réfléchis, en général les idées et l’inspiration vient vite.

Une fois ça fait je relis l’ensemble du livre, puis je balance à ma correctrice et mes betas lectrices (j’en ai 3, ma petite femme adorée, et deux chroniqueuses qui sont devenues des amies). Une fois que la correctrice a fini son premier passage, mes betas lectrices ont normalement fini leur lecture de mon … ouai, disons le, le brouillon. Avec le retour des betas lecteurs, toutes leur remarque, leur réflexion, et parfois leur idées de modifs, des suggestions de trucs à rajouter ou retirer, moi je repasse derrière la version que la correctrice a travaillé.

Je modifie et bidouille le fichier avec tout ce que j’ai eu comme retour, et je lui renvoie le document modifié. Elle refait un passage avec ce fichier là, qu’elle me renvoie, et ensuite moi je fais un ultime check up et puis bah voilà, le livre est fini normalement.

C’est assez simple, direct, et efficace, et ça me convient très bien. J’aime pas passer 20 ans à cogiter sur plein de passage, plein de trucs. Faut se dire que tout le monde a un avis, c’est comme un trou du cul (désolé de la vulgarité mais c’est vrai), et tu peux pas plaire à tout le monde. Y en a qui diront que y a trop de description, d’autres pas assez, y en a qui diront que c’est trop long, d’autre trop court… alors que le livre est le même… mais tout le monde aura son avis, son point de vue.

Je ne cherche pas à plaire à tout le monde, je cherche à faire un livre qui me plaît d’abord à moi dans un premier temps, mais qui en même temps, pourra plaire à d’autres personnes aussi. Surtout que je ne veux pas faire un truc édulcoré, dilué, quelque chose de basique, creux, sans âme, sans personnalité… Si je dois prendre en considération chaque remarque de chaque personne, ça ne ressemblera plus à rien, ça ne plaira plus à personne, et moi le premier.

3- Il est temps d’être curieuse … As-tu un futur projet en tête ?

Bah, continuer à faire ma saga pardi !

Chaque décembre normalement il y aura un nouveau tome des Royaumes Démoniaques.

Cependant je vais peut-être bientôt me mettre à écrire des petits one shot (mais toujours de cet univers). Ils seront plus courts, et porteront exclusivement sur un personnage spécifique, une époque, un lieux… ce sera un rajout à la saga.

J’écrirais toute ma vie, jusqu’à mon dernier souffle, sur cette saga des royaumes démoniaques. Je ne veux pas écrire autre chose. Seule exception, peut-être un jour j’écrirais un livre sur l’autisme, et peut-être une auto-biographie. Mais à part ces deux éventualités (qui sont loiiiiiiin d’être d’actualité) je ne ferais que cette saga. Même quand cette saga (qui sera entre 6 et 9 tomes, estimation à la truelle de ma part) sera terminée, il y en aura une autre. Ce sera une autre histoire. J’ai assez de matière pour écrire à l’infini quasiment, donc je ne me fais aucun soucis sur une panne d’écriture de mon coté ^^

D/Le mot de la fin
Je te laisse la parole. N’hésite pas !

Faites de votre mieux. La vie est moche parfois, la vie vous mettra à genoux, à un moment ou un autre, donc contentez vous de faire de votre mieux. C’est la seule chose à faire, en toute circonstance, du début, à la fin. Faites de votre mieux. Vous serez probablement agréablement surpris du résultat.

Merci d’avoir répondu à mes questions! Vous pouvez le retrouvez sur Twitter @LDemoniques

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema