Mes lectures: juillet 2019

Ce mois-ci j’ai lu 4 romans/nouvelles et entamé/continué 3 récits.

J’ai continué Faëra d’Ella Sawyer. Cette revisite de contes me fascine de plus en plus. L’autrice a réussi à créer un univers fascinant et bien ficellé. J’attends la suite avec une grande impatience.

J’ai commencé Le temps des regrets d’Ella Sawyer. Ayant adoré Faëra, je me suis naturellement penchée sur les autres oeuvres de cette autrice. Mon choix s’est porté sur une romance dramatique, dont le style n’a rien à voir avec ma lecture précédente. Toutefois, j’ai également adoré! L’autrice parvient à décrire les sentiments et les émotions de façon très naturelle, rendant les chapitres très agréables à lire.

Geiko Monogatari de Rui Chan. La critique est ici. Un petit recueil à lire absolument pour quiconque aime la culture japonaise.

J’ai commencé Kalies d’Ophelia Yeti. Ce fut donc ma première rencontre avec le cyberpunk et le dieselpunk et j’ai beaucoup apprécié. L’autrice a créé une héroïne très intéressante et libérée du cliché des personnages féminins; et un autre personnage extrêmement attachant (#TeamMeïron). Elle a construit un univers d’une complexité et d’une profondeur étonnante. Mais, surtout, elle a un véritable don pour décrire les ambiances.

Alice de l’autre côté du miroir, illustré par Benjamin Lacombe. Une merveille, à l’image du tome 1 que je vous ai présenté le mois dernier.

L’annulaire de Yoko Ogawa. Un roman très étrange, qui baigne à la limite du genre fantastique. J’y ai presque retrouvé l’atmosphère que j’aime tant chez Haruki Murakami, ce qui fait que j’ai définitivement adopté cette autrice. Dans cette nouvelle, on suit la nouvelle secrétaire d’un laboratoire de « taxidermie » qui naturalise des spécimens … Particuliers.

Le jardin secret de Marie de Coralie Raphael. Encore une pépite de l’autoédition, que j’ai adoré découvrir. Mon avis est juste ici.

Et vous, qu’avez-vous lu ce mois-ci ?

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Autoédition, romans gratuits … Mais pourquoi ?

Quand j’étais jeune, j’imaginais qu’être un écrivain signifiait publier un roman via une maison d’édition. Je pensais qu’il s’agissait de la seule façon de devenir un auteur à part entière.

Et puis, en 2009, un peu avant mes 20 ans, mon tout premier roman abouti, Je ne reviendrais jamais, a été publié. Evidemment, j’ai été folle de joie. Mon rêve d’enfant venait de se réaliser. Puis, bien vite, le frisson de l’accomplissement a laissé place à un autre sentiment, celui de l’abandon. Parce que la ME ne s’occupait pas de mon livre et moi, jeune étudiante, je n’y connaissais rien. Parce que la ME a choisi la couverture pour moi. Et, au bout du compte, j’ai eu l’impression que j’avais abandonné mon récit, que quelque chose s’était cassé. Aujourd’hui, je n’ai toujours pas réouvert ce roman.

Par la suite, master et thèse se sont succédés et j’avais perdu l’envie d’écrire un autre roman. Souvent, je rédigeais quelques fanfictions. Parfois, je donnais vie à quelques petits textes que je conservais pour moi. Mais plus de roman. Je n’en avais juste plus envie.

Pendant ma thèse, j’ai aussi découvert une autre facette de l’édition, celle spécialisée dans les articles et revues scientifiques. J’ai, de nouveau, découvert l’horrible sensation d’abandonner un manuscrit, sur lequel j’avais travaillé des semaines et des mois et de perdre tous mes droits dessus. Même, parfois, celui de le lire sans avoir à payer. Je ne m’étendrais pas ici sur l’Enfer qu’est ce monde là, car ce n’est pas le sujet. Toutefois, cela m’a conforté dans l’idée que plus jamais je ne confierais mes écrits à quelqu’un d’autre.

Il y a un peu plus d’un an, j’ai enfin repris l’écriture de romans, à mon grand soulagement. En me réappropriant ma passion première, je me suis promise d’écrire absolument ce que je voulais et ce qu’il me plaisait et, surtout, de ne plus jamais abandonner mes écrits. Et, bien évidemment, l’autoédition s’est imposée à moi.

Comme vous le savez, l’accessibilité à la culture fait partie intégrante de mon projet. C’est dans cette perspective que tous mes ebooks sont disponibles gratuitement sur Kobo et Bookelis. J’ai aussi tenu à publier mes écrits sur Wattpad afin de leur donner bien plus de visibilité. Concernant les versions papiers, j’en désirais déjà pour moi-même et pour mes proches. Puis j’ai décidé d’en faire imprimer quelques exemplaires supplémentaires que je « vends » contre remboursement des frais d’impression et frais de port. Une fois encore, mon but est d’être lue, de participer à la diversité littéraire et d’aider à l’accessibilité à la lecture.

D’ailleurs, pour celle·ux qui se posent la question, j’ai créé une page expliquant comment me soutenir si vous appréciez mon travail, juste ici.

Et vous, êtes-vous plutôt AE ou ME ?

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Avis lecture autoédition n°4:Le jardin secret de Marie

J’ai découvert Le jardin secret de Marie, écrit par Coralie Raphael, par hasard … Après avoir vu une promo très convainquante sur Twitter (bien joué Madeline ! ).

Première chose: j’ai absolument adoré la couverture, avec un style qui m’a beaucoup fait penser aux manhwa (manga coréen).

Dans ce roman, nous retrouvons Marie qui revient dans le manoir de son enfance. Nous découvrons alors son passé et les secrets qu’elle a découvert lors de sa douzième année.

Marie et Sauge sont attachants et bouleversants. Le style de l’autrice est agréable et parvient, dès les premières lignes, à nous transporter dans cette étrange histoire. Le récit est fluide et il est difficile de stopper notre lecture tant l’envie de connaître la suite est vivace.

Au fur et à mesure de la lecture, on imagine des scenarii, on émet des hypothèses … Qui sont toutes fausses, tant l’autrice est douée pour nous surprendre. Je n’ai jamais autant apprécié d’avoir tort!

Ce roman est à la limite flou entre le fantastique et le réel, avec une petite touche de steampunk. Il a la douceur d’un conte, l’étrangeté d’une histoire emplie de mystères et nous apporte une pluie d’émotions.Ce roman est excellent et je ne peux que vous encourager à le découvrir.

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Projets d’été

Le site

Juillet et août seront probablement deux mois bien plus calme pour le blog.

• Les interviews se sont arrêtées il y a peu, et je relancerais les propostions à la rentrée.
• Pour les « avis lecture autoédition » je continuerai à en publier un ou deux par mois, en fonction de mes découvertes. Toutefois, je découvre aussi des oeuvres en cours de publication, je suis donc obligée d’attendre la fin pour pouvoir donner un avis plus détaillé.
• J’aimerais réfléchir à un article concernant mon bullet journal et à une série d’articles sur différents aspects de la vie avec une ou plusieurs maladies chroniques (voyage, nourriture, animaux de compagnie etc).
• J’ai reçu une première chronique pour l’un de mes romans et plusieurs autres sont prévues. Je vais donc réfléchir à une nouvelle présentation de certaines pages du blog.
• J’aimerais créer une série d’articles concernant tous mes différents projets.
• Et une autre sur les voyages.

Vous l’aurez compris, je vais profiter de l’été pour réfléchir au contenu et à la présentation du blog, pour être prête à la rentrée.

L’écriture

1- Mon roman steampunk, Le Temps dans ses yeux, est divisé en deux grandes parties. La première sera divisée en 9 chapitres (au lieu des 7 initialement prévus). En juillet, je voudrais en terminer le premier jet, pour qu’en août je puisse entamer la partie 2. Je suis partie sur 48000 mots au total (ce qui dépasserait mon record, détenu par Combat pour vivre), mais, à l’allure où ça va, il y a des chances pour que ce soit encore plus long.

2- Cet été, je souhaite terminer, au moins le premier jet, de ma nouvelle, Callista. Il s’agit d’un projet sorti de nulle part et ajouté à la dernière minute. Je vise une sortie en septembre, dans l’idéal. Cela permettrait de patienter jusqu’en novembre pour Le Temps dans ses yeux.

3- Enfin, je veux avancer sur Avant toi, la préquelle de Combat pour vivre, pour laquelle je vise plus une sortie en décembre. En juillet, je voudrais terminer la partie sur Terrence et en août celle sur Sebastian. Comme ça, à la rentrée, je pourrais entamer la partie sur leurs premiers mois ensemble.

4- Il faut que je me pose quelques heures et que je fasse le point sur tous mes projets d’écriture. Qui sera un roman? Qui sera une nouvelle? Pour quel public ? Dans quel genre? Et surtout, qui sera prioritaire sur qui. Parmi tous mes projets, un est plus gros que les autres puisque j’y construirais un monde. Toutefois, je n’ai pas encore décidé de quand commencer à l’écrire.

Autres

En juillet, je ferais quelques courtes pauses (famille qui descend du Nord, amie qui revient et petit voyage).

Je voudrais bien vider ma PAL, afin qu’elle soit presque vide à la rentrée. Je pourrais ainsi enfin la reremplir avec tous les pauvres livres qui patientent dans ma PAL (et, aussi, retourner à la médiathèque).

J’ai quelques idées d’illustrations pour une mini série de badges et totebags. Je voudrais profiter de l’été pour peaufiner les dites illustrations.

Et vous, des projets pour cet été?

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Avis lecture autoédition n°3: Geiko Monogatari

Je pense que vous l’aurez compris, j’adore la littérature japonaise et son style si caractéristique. C’est aussi une culture qui m’a toujours fascinée et un pays où j’ai eu la chance d’aller une fois, lors de notre voyage de noces. Là-bas, nous avions d’ailleurs eu l’honneur de discuter avec une maiko, dont nous avons précieusement conservé la grue en origami et le petit mot qu’elle nous avait écrit.

Après avoir beaucoup aimé Nous nous sommes manquées de Rui Chan, cette seconde oeuvre m’a forcément fait de l’oeil. Tellement que je n’ai pas hésité plus d’une seconde avant de la commander.

Il s’agit d’un petit recueil de textes et de haïkus où de très jolies illustrations(par Julia Deremy, Vé-èf, Chloé ) viennent sublimer l’ensemble. La majorité a été écrite par Rui Chan, mais trois autres auteur·ices ont participé: Ryô , Marco Polo et Lilou.

L’illustration que j’ai préféré

On est directement plongé dans le monde des geishas, cet univers entouré de tant de mystères et (malheureusement) de beaucoup de clichés. Ici, on vous offre des petites tranches de vie tout en honnêteté et en poésie, minuscules bouts de quotidien que l’on adore découvrir.

J’ai beaucoup apprécié cet ouvrage, mais deux textes m’ont particulièrement plu: Le chignon et La corde. D’eux se dégage quelque chose de fort et retranscrivent magnifiquement bien l’ambiance des scènes qui s’y déroulent.

Si le thème des « histoires de geishas » vous intrigue, n’hésitez pas à vous plonger dans cette lecture et/ou à découvrir les ouvres de Rui Chan.

À bientôt !

Salema

Il était une fois … Ma bibliothèque

Cet article était arrivé second dans les sondages Twitter, juste après « Family don’t end with blood ». Chose promise, chose due, voici un tour d’horizon de ma bibliothèque.

À savoir:

• il ne s’agit que de la mienne, mon mari a autant de meubles.
• en déménageant, j’ai donné plusieurs bacs entier de bouquins à la médiathèque du village. Je me suis ainsi fait pas mal de place pour de futurs achats.

J’ai donc trois meubles (et mon bureau). J’ai installé des livres derrière d’autres afin de rentabiliser l’espace. Quand il fera moins chaud, je compte mieux les classer, probablement par catégorie. Là, dans la précipitation et le ras-le-bol d’un déménagement, j’ai simplement classé ça par auteur·ices. Mais ça ne me convient pas vraiment.

Comme vous pouvez le constater , ma bibliothèque regroupe essentiellement des romans et des manga. Seules quelques BDs ont gagné mes faveurs (Le Donjon de Naheulbeuk et Goblins).

Ces étagères sont aussi un lieu d’exposition pour mes bibelots, aussi divers que variés. Pendant longtemps, j’ai à la fois collectionné les dragons et les chouettes/hibous; augmentant ainsi grandement la quantité d’objets attrape-poussière et encombrant. On retrouve aussi des souvenirs de voyage.

Sur mes étagères, sont aussi exposées quelques unes de mes créations ou de celles de membres de ma famille (comme le Timon en bois, juste à gauche). D’ailleurs, cette étagère avec Timon est celle réservée pour les livres en autoéditions (dont les miens). J’ai pour projet de la remplir de vos oeuvres. Pour l’anecdote, la bouteille que vous voyez est une bouteille de Bière-au-beurre offcielle, achetée en mai.

Toujours à gauche, sur l’étagère du haut, ce sont les CDs dont mon mari et moi n’avons pas réussi à nous débarrasser car nous les apprécions trop/ont une valeur sentimentale.

J’ai aussi ma seule et unique bougie parfumée (la seule que je supporte … et que je n’allume pas car elle sent juste si je passe à côté), senteur navettes. Et j’ADORE les navettes.

Je possède Le Travel Book, qui référence tous les pays du monde. Autant vous dire que ce bouquin pèse son poids (et que je n’ai pas encore eu le temps de tout lire).

Parmi tous les auteurs que j’ai pu lire, Haruki Murakami est clairement celui que je préfère. Si je venais à être obligée de me séparer de presque tous mes livres, les siens appartiendraient aux survivants.

Parmi eux, je ne saurais lesquels choisir. Peut-être Kafka sur le rivage, car j’ai découvert l’auteur à travers ce récit? Ou 1Q84 pour cette trilogie à couper le souffle ? Je ne saurais dire. Malgré tout, si vous appréciez le fantastique, je ne peux que vous conseiller de tenter l’un de ses romans.

Ensuite, j’ai regroupé « des classiques », dans ce petit coin. PS: I love you est l’une des rares romance se déroulant dans le monde réel, que j’ai adoré à ce point. Quant à L’alchimiste de Paulo Coelho, il est l’un des premier roman en anglais que je me suis achetée. Si un jour j’ai l’occasion (et que j’ai terminé toute ma PAL …), il faudra que je le relise.

Au milieu de tous ces ouvrages, il y en a deux auxquels je tiens particulièrement.

• Inspirations de Natacha Birds. Je suis tombée dessus à un moment où j’avais quelques doutes sur mes romans et sur mes créations. Après la première lecture (en plus d’avoir été fascinée par l’esthétique et le côté poétique), j’ai énormément gagné en motivation. De plus, il siège sur mon bureau et, parfois, j’en relis quelques pages ou, simplement, je le feuillette. Il est le « Monday Motivation » ultime à mes yeux.
• Louange de l’ombre de Tanizaki Jun’ichirô. J’ai une passion depuis longtemps pour la littérature japonaise. Ce court roman est littéralement LE livre de base et il est aussi captivant qu’étrange. Le récit décrit une beauté si caractéristique des oeuvres japonaises et terriblement éloignée de nous. C’était passionnant et invitait au rêve. Je pourrais m’y plonger encore et encore.

« Ce livre est le fondateur de l’esthétique japonaise du clair-obscur et du presque rien, du subtil et de l’ambigu, opposée au tout blanc ou noir écrasé de lumière rationaliste de l’Occident. »

Enfin, parlons un peu manga. J’en possède une grande variété, en ayant commencé la collection quand j’avais 13/14 ans (mon Dieu, c’est si loin). Bien entendu, j’en ai donné une partie, ne pouvant clairement pas tout conserver. Que ce soit au niveau de l’univers ou de l’esthétique, les oeuvres de Kaori Yuki, notamment Angel Sanctuary et God Child sont mes préférées.

Et voilà, ce petit tour est terminé!

Avez-vous des questions quant au contenu de ma bibliothèque ?

Et vous, quels sont les livres dont jamais vous ne vous sépareriez, ceux que vous pourriez lire encore et toujours ?

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema