Les mystères du français vol.2: mille exigences

Nous voilà déjà dans la suite de la série « les mystères du français ». Si vous avez manqué l’article introductif, c’est par ici. Sinon, c’est parti, bonne lecture!

1- Un différend = un désaccord

2- Une exigence

3- « Dîtes » est seulement l’écriture au passé simple du verbe dire.

4- Fond (partie basse) ≠ fonds (capital)

5- M. et MM. (monsieur et messieurs) / Mr (mister) / Mrs (mistress)

6- Mille est invariable

7- Quand « eh bien! » est immédiatement suivi d’un point d’exclamation, le mot qui suit n’a pas forcément de majuscule.

8- « Quel que » + verbe ou pronom. Sinon on utilise « quelque ».

9- Les chiffres et nombres sont invariables sauf « vingt » et « cent ». « Vingt » prend un « s » quand il est multiplié mais pas si suivi d’un autre adjectif numéral SAUF si suivi de millier, million, milliard.

10- En l’occurence

11- Les jours de la semaine sont variables et s’écrivent avec une minuscule.

12- « Ci-joint » ne s’accorde pas s’il se trouve en début de phrase ou s’il est immédiatement avant le nom sans déterminant.

13- Les mots « euro », « km » … sont au pluriel à partir de deux.

14- « Même » s’accorde dans deux cas:
* avec un pronom personnel
* précédé d’un article / adjectif possessif / démonstratif

15- 15% s’écrit « quinze pour cent »

16- Pour transformer une phrase interrogative directe en indirecte, il faut remplacer « qu’est-ce que » ou « que » par « ce que ».

C’est tout pour cette fois, rendez-vous le 6 octobre pour la suite!

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Les repères en écriture

En tant qu’auteur et autrice, il est parfois utile d’avoir quelques repères (oui, même moi qui n’aime pas les chiffres) afin de savoir où l’on en est ou de préparer plus efficacement son histoire. En voici quelques uns qui, j’espère, vous seront aussi utile qu’à moi.

Photo de John-Mark Smith sur Pexels.com

1- Le temps de lecture moyen

Pour calculer le temps de lecture moyen d’un roman (parce que l’on veut prévoir comment remplir sa valise ou parce qu’un lecteur nous le demande), on part de l’hypothèse qu’il faut environ une minute pour lire 300 mots. Ainsi : (nombre de mots du roman / 300) = nombre de minutes pour le lire . Par exemple, pour une nouvelle de 15 000 mots, il faudra 50 minutes, soit un peu moins d’une heure. Après, il s’agit là d’un produit en croix. Donc si par exemple vous mettez deux minutes pour lire 300 mots, le calcul sera le suivant ( nombre de mots du roman*2 / 300) = nombre de minutes pour le lire.

2- Les raccourcis claviers (Windows)

Parce qu’il faut mettre des accents aux majuscules ou que l’on a besoin du tirer cadratin pour les dialogues, copier-coller tout ce petit monde est vite ennuyeux (tout comme utiliser la correction automatique). Voici donc les raccourcis claviers les plus courants (et qu’à force vous vous souviendrez).

SymbolesRaccourcis
ÇAlt+128
ÀAlt +183
ÉAlt +144
ÈAlt +212
ÊAlt + 0202
ÆAlt +146
æAlt + 145
ŒAlt + 0140
œAlt + 0156
— (tiret cadratin)Alt + 0151
«Alt + 174
»Alt + 175
§Alt + 21
±Alt + 241
≠(valable que sous Word et apparenté)Alt + 8800
Je n’ai mis dans ce tableau que ceux que j’utilise.

3-Les genres

Fantasy (magie, aspect mythique) ≠ Fantastique (frontière de l’étrange et du merveilleux).
Exemple: Haruki Murakami, mon auteur préféré, est un auteur de romans fantastiques.

D’ailleurs, en littérature, on classe les livres en quatre grandes catégories: littérature générale, jeunesse, jeunes adultes et bandes dessinées/comics/mangas. Chacune est divisée en genres et sous-genres. Si cela vous intéresse, j’y reviendrai en détails dans un article dédié car c’est vraiment long.

4-Mots et pages

Ce qui suit sert d’approximation et peut vous aider notamment si vous comptez écrire pour des appels à textes (avec des nombres de signes/caractères définis) ou pour avoir une idée de la taille de votre écrit lors de l’impression (le prix ne sera pas le même).
– Signe/page: il y a environ 75 signes par lignes et 30 lignes par page, ce qui nous fait environ 2250 signes par page (ou 15 000 signes pour 7 pages)
– Mots/pages :

PagesMots
1250
10025 000
20050 000
30075 000
400100 000
500125 000

5- Les types d’écrits

Il est parfois compliqué de savoir dans quelle catégorie se trouve notre écrit. Est-ce un court roman? Une novella? Voici un petit récapitulatif.

Type d’écritLongueur moyenne
« Twittérature »Inférieure à 250 caractères. Raconter des histoires en un tweet.
MicronouvelleInférieure à 1000 caractères. Synonyme de fiction éclair. Correspond à une page A4.
NouvelleEntre 150 et 15 000 mots. Récit court.
NovellaEntre 15 000 et 30 000 mots.
Roman courtEntre 30 000 et 50 000 mots.
RomanEntre 50 000 et 80 000 mots.
Long romanEntre 80 000 et 110 000 mots.
Très long romanSupérieur à 110 000 mots.
J’ai fait ce tableau à partir des informations d’une image du site prom-auteur.com

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Créatures et mythes dans mon univers vol.1 : les vampires

Hello!

Décidément, ce mois de septembre est dédié aux nouvelles séries d’articles sur le blog. Dans celle-ci, je vais vous présenter peu à peu mon univers d’écriture, à travers différents thèmes (ce qui est « canon » dans mes récits dirons nous). Et pour commencer, je vais vous parler des vampires!

Le premier de mes écrits publiés où j’ai introduit ma vision des vampires dans mon univers est Le Temps dans ses yeux, roman steampunk/urban fantasy.

Quelles sont donc les caractéristiques des vampires chez moi ?

1- Ils ne craignent pas le soleil, enfin, pas plus que moi qui ait une peau de rousse ah ah. Pour les vampires contemporains, l’utilisation de crème solaire est recommandée pour éviter les coups de soleil. Pourquoi ce choix? La Lune ne fait que refléter la lumière du Soleil, donc, si un vampire brûle à cause de la lumière de celui-ci il devrait brûler à la lumière de la nuit aussi. Et je n’aimais pas l’idée. Donc, depuis toujours, pour moi, les vampires peuvent parfaitement se promener la journée.

2- Ils sont un peu plus puissants lors des nouvelles Lune, puisqu’il y a « aucune » lumière.

3- Leurs yeux vampiriques sont globalement rouges/rubis, mais ils peuvent leur rendre leur couleur d’origine dans la vie de tous les jours. Seule une forte faim ou émotion peut les bloquer dans leur apparence de vampire. L’apparence étant les yeux et les canines sorties, pour la majorité d’entre eux.

4- Certaines lignées particulières ont des iris vampiriques avec une couleur spéciale, dont le orange, dans Janna-reine d’un monde disparu.

5- Ils sont rapides, peuvent se régénérer et sont nyctalopes.

6- La majorité d’entre eux s’en fichent des humains et sont de nature pacifique. Ils veulent vivre leur éternité en paix. Ils sont toutefois très rancunier.

7- Dans l’ancien temps, les vampires ne vidaient pas leurs victimes de leur sang pour se nourrir, excepté certains renégats. De plus, la transformation d’un humain en vampire est extrêmement réglementé.

8- Dans l’ère contemporaine, des lois tentent de les intégrer aux humains et la majorité d’entre eux se nourrissent de poches de sang, de sang synthétique fait par magie (ou de l’équivalent en comprimé). Cela dépend des mondes et de la place de la magie.

9- Ils sont éternels, pas immortels.

10- Comme dans le folklore traditionnel, ils craignent l’argent.

11- Par contre, ils ne craignent absolument pas les lieux saints. Vous pouvez d’ailleurs retrouver un vampire prêtre et son amant mercenaire, dans une des nouvelles de mon recueil Psycho Love. Pourquoi? J’ai toujours trouvé bizarre que quelque chose qui n’est pas de la magie, mais relève de la croyance humaine puisse affecter une créature.

12- Les vampires portent une attention particulière à leurs enfants (et aux enfants en général) et punissent de mort tout crime (maltraitance etc) qu’ils subissent. Seul un vampire devenu fou attaquerait un enfant, que ce dernier soit humain ,garou, vampire …

13- Il existe des demi-vampires, mi vampire/mi humain, mi vampire/mi sorcier (comme dans Janna-reine d’un monde disparu) ou mi vampire/mi garou. Le côté vampire est généralement dominant chez l’enfant, surtout si c’est une fille. Ceux et celles nés vampire arrête de vieillir vers 25/30 ans et gardent cette apparence pour toujours. C’est à ce moment là que leur cœur cesse de battre et que leur corps devient froid.

14- Lorsqu’un vampire trouve son partenaire, avec qu’il souhaite passer les siècles à venir, il peut lui apposer sa marque. Cette marque n’est visible que par les créatures (vampires, garous …) et signifie que cette personne n’est plus disponible. L’aura et l’odeur que dégage la marque donnent des informations sur la puissance et l’identité du vampire qui l’a faite. Selon les lois vampiriques, attaquer une personne marquée revient à attaquer le vampire qui a mis la marque.

15- L’expression « mourir de tristesse » vient des vampires chez qui cela peut littéralement arriver, notamment lorsque leur partenaire décède. D’ailleurs, les vampires sont connus pour être profondément monogame une fois qu’ils ont trouvé la bonne personne. Un vampire ne tombe qu’une à deux fois amoureux au maximum pendant toute son éternité. La deuxième fois ne survient que si le partenaire précédent est décédé et que, par miracle, le vampire y a survécu.

Je vous donne rendez-vous le 15 octobre pour la suite de cette série. Le nouveau thème sera « sorts et druidisme ».

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Mes lectures: printemps-été 2021

Hello! Après une énorme panne de lecture, j’ai enfin réussi me replonger dans ma PAL. Voici donc mes découvertes printemps/été.

1- La petite mort tomes 1.5 et 4 par Davy Mourier. Il s’agit des deux tomes qu’il me manquait, une suite et un « what if ». J’ai apprécié retourner dans cet univers auquel j’ai accroché dès le départ. Toutefois, je pense qu’il s’agit vraiment de la vraie fin cette fois, une fin parfaite à mes yeux. Si vous ne connaissez pas et que vous aimez l’humour noir, je vous recommande fortement cette série de BD!

2- 30 ans, et après par Marie Crayon. Lorsque j’ai su que mon illustratrice préférée d’Instagram sortait un recueil (surtout avec un titre qui me parle autant, ayant 32 ans), je l’ai précommandé immédiatement. Je suis super contente de cet achat impulsif pour le coup, je me suis beaucoup amusée à le lire et je le relirai sans aucun doute.

3- The ancient magus bride, tomes 11 et 12 par Kore Yamazaki. La suite de la série de manga, avec désormais une histoire inédite par rapport à l’animé. Toutefois, j’accroche beaucoup moins par rapport aux dix premiers tomes et je ne suis pas certaine de continuer.

4- Le meurtre du commandeur, tome 2 par Haruki Murakami. Suite et fin de cette duologie. Ce tome 2 est bien plus prenant que le tome 1 et je l’ai lu à toute vitesse. Une fois encore, l’univers dans lequel nous sommes happé, est au limite du réel; étrange, inquiétant et fascinant. Une fois encore, j’ai adoré. Ce n’est pas pour rien qu’il s’agit de mon auteur préféré!

5- Les aérostats par Amélie Nothomb. Comme d’habitude, j’ai acheté le roman qu’il me manquait de cette autrice. Bien qu’il ne s’agisse pas de l’oeuvre que j’ai préféré d’elle, ma lecture a été agréable et j’ai passé un bon moment.

6- Haiku: Anthologie du poème court japonais. Très agréable à lire, pour s’évader et rêver. Parfait aussi pour vous initier à la lecture de haikus.

7- Haikus, par Sôseki. J’ai beaucoup aimé qu’il y ait des explications au début, que ce soit à propos de l’auteur ou à propos des haikus en général. De plus, le livre est magnifiquement illustré. Une lecture très agréable.

8- The cybernetic tea shop, par Meredith Katz. Malheureusement, j’ai détesté. Je n’ai pas réussi à accrocher aux personnages ni au style d’écriture. Et la fin m’a laissé de marbre. Une vraie déception pour moi.

9- Le Donjon de Naheubeulk tome 25, par Lang, Poinsot. La fin du premier cycle; et j’ai adoré, comme toujours.

10- Les amants du crépuscule, par Guillaume Guegan. Bien écrit et dans la plus pure tradition de la fantasy (genre Tolkien). Je n’ai malheureusement pas accroché à l’histoire en elle-même car ce n’est pas du tout mon style.

11- Naufrages, par Akira Yoshimura. Une histoire assez courte et fascinante malgré la noirceur du thème. La cupidité. La cupidité pour survivre. Le karma. Un village isolé. Des mœurs qui doivent s’adapter.

12- Verity, par Coleen Hoover. Deuxième roman que je lis de cette autrice. J’ai vraiment adoré ce thriller (genre qui n’est pourtant pas mon préféré à la base) sur le thème de l’écriture, où deux des personnages sont des autrices!

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Les mystères du français vol.1: le dilemme et l’adjectif

Il y a quelques années, j’avais suivi un programme du projet Voltaire , avec, pour objectif, de passer le concours (ce qui ne s’est jamais fait, merci la santé). En fouillant l’un de mes nombreux carnets, j’ai retrouvé toutes les notes que j’avais prises lors de mon apprentissage. Je me suis alors dit que ce serait bien de les partager avec vous car de telles anecdotes grammaticales pouvaient être utiles à tout le monde, que l’on écrive ou non. Ce fut ainsi qu’est né cette nouvelle série d’article intitulée « Les mystères du français ». Elle sera divisée en onze articles. Voici donc le premier. Je vous souhaite une bonne découverte!

1- Par contre -> est à utiliser pour mettre en opposition des arguments/idées. Il peut être remplacé par « en revanche » ou « cependant ».

2- Quel est l’usage du point-virgule -> se place entre des propositions indépendantes mais reliées par une même action et faisant partie d’une même idée. Rien ne les empêche d’être contradictoire. Interdit dans les dialogues.

3- Avoir à faire (avoir à réaliser) ≠ avoir affaire + à

4- Certains adjectifs sont invariables comme les noms employés comme adjectifs de couleur. D’ailleurs, quand deux mots sont utilisés pour former un adjectif de couleur, aucun des deux mots ne varie.
Si deux mots sont des adjectifs de couleurs, il faut un trait d’union.
Il existe cependant quelques couleurs qui s’accordent quand même: écarlate, fauve, incarnat, mauve, pourpre, rose.

5- Il n’y a jamais de « s » à « malgré ».

6- Dans un phrase la présence de « ait » (auxiliaire avoir) est correcte si cela peut se remplacer par « ayons ». « Aie » est l’impératif.

7- Si on peut remplacer « leur » par « lui » alors il n’y a pas de « s » à « leur ».

8- Par ce que = par quoi

9- Davantage (plus) ≠ d’avantage (bénéfice)

10- DileMMe / IndeMNe

11- « Certes » prend toujours un « s ».

12- On écrit « inclurons ». Il n’y a pas de « e » entre le « u » et le « r » car ce n’est pas un verbe du 1er groupe.

13- Être fait (invariable) + infinitif

14- « Parmi » ne prend pas de « s ».

15- Les terminaisons des adjectifs sont les suivantes: « oNNel » et « oNal ».

16- Et même = voire

17- SENS dessus dessous

18- Tache (marque, trace) ≠ tâche (travail, besogne). Moyen mnémotechnique: on travaille avec un chapeau (l’accent du « a »).

19- Quand la lettre « i » suit « é » elle ne prend pas de tréma.

20- Quoique (bien que) ≠ quoi que (n’importe)

21- UNE espèce

22- Si + présent -> futur dans la proposition
Si + imparfait -> conditionnel présent dans la proposition

23- Le chiffre d’affaireS

24- Du (de + le) ≠ dû (participe passé. Due, dus, dues)

25- Censé (supposé + infinitif) ≠ sensé (plein de bon sens)

26- RéMuNérer

27- « Soi-disant » est invariable.

28- Tirer parti / prendre ≠ faire / prendre à partie

Et voilà pour ce premier article sur les mystères du français! Le second sortira le 22 septembre. D’ici là, on se retrouvera dans d’autres articles.

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema