Ah, le Japon. Un rêve depuis mes treize ans, réalisé lors de notre voyage de noces. Lors de ce merveilleux et inoubliable voyage, nous avons découvert bien des endroits. Le premier à avoir droit à sa description romancée, sera donc Tokyo, la capitale, où nous avons eu la chance de passer plusieurs jours.

Après un vol interminable, une formulaire et l’arrivée à l’aéroport, nous avons fait nos premiers pas sur le sol japonais.
Pour notre premier repas en territoire nippon, affamés, nous nous sommes tournés vers un minuscule restaurant traditionnel où personne ne parlait anglais.
L’estomac bien rempli, nous avons découvert le métro de Tokyo, le plus grand du monde mais, à mon sens, le plus clair. Que vous parliez ou non la langue, il est fait de façon à ce que personne ne puisse s’y perdre et que même des enfants, sans lire, puisse comprendre comment aller d’un point A à un point B. Et puis, ce calme et cette sensation que tout est ordonné. À cet instant, nous nous sommes demandés ce qu’un tokyoïte penserait du métro parisien ou marseillais.
Notre premier arrêt fut à la célèbre tour de Tokyo, d’où nous avons pu admirer la ville à perte de vue. Nous y avons aussi découvert un certain nombre de bizarrerie, dont un soda au melon vert fluo et des snacks Hello Kitty au poulpe. Et si les hauteurs vous effraient … Tenterez-vous tout de même de marcher sur le sol vitré?
Non loin de là, nous avions repéré de grands escaliers, parsemés de quelques torii. Nous décidâmes d’aller faire un tour dans ce qui semblait annoncer un temple, bien que celui-ci ne fasse pas partie de notre itinéraire. À peine la dernière marche franchie, je me suis sentie mal à l’aise. Ce temple semblait abandonné depuis bien longtemps. La source était tarie. Çà et là, des charmes protecteurs essayaient sans doute de repousser les yōkai potentiels. Plus nous nous avançions, plus j’avais l’impression d’être observée, comme si quelque chose patientait que des visiteurs soient assez stupides pour s’attarder en ces lieux oubliés de tous. Je sortis l’appareil photo mais, après quelques clichés, ma sensation de malaise s’accentua. Nous n’étions clairement pas les bienvenus ici et nous nous décidâmes de partir sur le champ. Juste au cas où.

Akihabara, le quartier de l’électronique. Des lumières, des néons, des tours … Mais toujours de l’ordre. De l’ordre et de la propreté. Nous avons promené aléatoirement entre boutiques de curiosités, librairies géantes; avant de déguster des douceurs locales.
Nous nous sommes ensuite rendus au temple Sensoji, à la beauté impressionante. Entre jardins et pagodes, l’émerveillement était au rendez-vous. Des heures durant, j’aurais pu admirer les carpes multicolores, les peintures et les sculptures. L’apaisement et l’esthétique de ce lieu avait quelque chose de féérique.
La journée s’était achevée par la visite du parc d’où l’on pouvait apercevoir le palais de l’empereur.

Ce jour là, nous nous étions directement dirigés vers le zoo Ueno , rencontrant, à la sortie du métro, une procession de moines shintoïstes. Une fois à l’intérieur du parc, la beauté des lieux et des différents décors nous avait enchanté. La présence de nombreux distributeurs (tout comme dans les rues de la ville), nous avait aussi étonné. Toutefois, notre plus grosse surprise, fut la rencontre avec une sortie scolaire de jeunes enfants, probablement entre 4 et 5 ans. Outre leurs bentôs absolument adorables, ils étaient étonnement sage. Quelle était cette sorcellerie?
S’en suivi un tour à Shibuya , quartier de la jeunesse et du divertissement. C’est les yeux emplis d’étoiles, que nous avons erré dans les rues, découvrant pachinko et minuscules boutiques. c’est également ici, après un périple dans la tour Shibuya 109 (réservée aux femmes et aux hommes accompagnés), que j’ai réalisé que ce bâtiment et bien d’autres étaient complètement dépourvus de fenêtres. Par quelle magie avais-je pu omettre un détail pareil ?
Hachiko … Qui ne connaît pas la célèbre et triste histoire de ce chien qui attendait chaque jour son maître à cet endroit précis mais qui, un jour, fut emporté par la mort et ne put jamais rejoindre son compagnon à quatre pattes? Pourtant ce dernier, fidèle et aimant, patienta jusqu’à la fin de ces jours, espérant revoir son maître une dernière fois.

Nous avons achevé ce périple par le centre Pokemon, pour lequel nous avons dû demander notre chemin à une gentille hôtesse d’accueil dans un centre commercial. J’avoue avoir eu un peu honte de poser une telle question, tant elle semblait incongrue.
Nous nous sommes ensuite envolés (enfin , »envolés » … à bord du Shinkansen) vers Kawaguchiko et d’autres horizons …
Prenez soin de vous et à bientôt.
Salema