Terminer un livre en un minimum de jets

Fut un temps où pour mon travail je devais réviser le même manuscrit jusqu’à cent fois au moins. J’ai ainsi appris la patience dans la relecture et la réécriture. Toutefois, dans mes romans, ce n’est pas un procédé que j’emploie car c’est à s’en dégoûter à jamais de son écrit et surtout cela est bien trop long et épuisant. Ainsi, quelle méthodologie ai-je finalement mis en place ? De quoi me suis servi pour mes neufs écrits déjà publiés et pour ceux à venir ?

Photo de Lisa Fotios sur Pexels.com

Étape 0 (facultative, dépend du genre littéraire)

Création de l’univers, de cartes, d’arbres généalogiques.

Étape 1

Recherches, prises de notes sur les personnages et sur les moments clés de l’intrigue.

Étape 2

Rédaction du premier jet.

Étape 3

Relecture du premier jet. Pendant cette relecture, prise de note sur chaque chapitre afin de cibler les incohérences qui auraient pu se glisser dans l’histoire et réécriture des passages qui ne vont pas. Je corrige les fautes et les coquilles qui me sautent aux yeux. C’est aussi à ce moment là que j’ajoute ou que j’enlève des scènes. On obtient donc le deuxième jet.

Étape 4

Relecture du deuxième jet. Pendant la relecture, je lance le correcteur orthographique du logiciel d’écriture pour voir les grosses erreurs que j’ai oublié puis je lance Antidote pour corriger en détails. J’en profite pour reformuler quelques phrases. On obtient le troisième jet.

Étape 5

Je relis le troisième jet et j’enlève les coquilles restantes si j’en vois. Je l’envoie à ma primo lectrice qui me fera ses commentaires sur la mise en page, s’il manque des mots et son avis sur l’histoire. Je corrige au fur et à mesure de ses commentaires. Puis je relis une ultime fois. On obtient le quatrième jet.

Étape 6

Je publie ce quatrième jet et donne une version papier à mon ultime correctrice (ma maman). En général elle remarque quelques ultimes fautes, que je corrige. Je mets alors à jour les epub (Kobo, Bookelis) et Wattpad. Et je publie alors le PDF sur le blog en version accessible pour les personnes Dys.

Je ne parle pas ici ni du titre ni de la couverture car ils existent depuis bien longtemps avant que je ne commence la rédaction! Ça n’appartient donc pas, pour moi, au processus.

Et vous, comment procédez-vous?

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Créatures et mythes dans mon univers vol.5: la Mort

Hello! Voici la dernière partie de cette série présentant les créatures et mythes comme je les conçois dans mon univers d’écriture. Et pour conclure, je vous parlerai… de la Mort!

J’utilise la Mort pour personnage pour la première fois dans mon roman steampunk Le Temps dans ses yeux. Sa seconde apparition sera dans Lullaby (qui devrait sortir début 2022).

La Mort est une femme, toujours, capable de camoufler son apparence véritable pour vivre un temps parmi les humains. Son apparence véritable varie selon mes récits. Dans Le Temps dans ses yeux, je me suis inspirée de la légende japonaise d’Izanami, alors que dans Lullaby la base de l’inspiration vient plus des calavera mexicain. À contrario, si le personnage de la Vie est présent, ce sera en général un homme.

La Mort est jalouse de la Vie, bien qu’elle puisse avoir un enfant dans certaines conditions.

La Mort peut, dans certaines circonstances, éprouver quelques sentiments. Notamment l’attachement.

La Mort adore lire et accumuler des connaissances. Il faut bien occuper son éternité. Elle est éternelle et immortelle.

En général, elle ne tue pas par elle-même, sauf lorsqu’elle est provoquée. Ses faucheuses vont récolter les âmes à sa place.

Et voilà! J’espère que vous aurez apprécié cette mini série.

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Créatures et mythes dans mon univers vol.4: anges et démons

Hello! Pour ce quatrième volet, je vais vous parler d’anges et de démons! Pour les trois premiers articles, c’est par ici.

Mon premier écrit avec des anges est Il a dit, où l’un des personnages principaux est un séraphin prénommé Stefaniel. J’y pose plusieurs bases de ce que sont les anges dans mon univers d’écriture.

1-La couleur de leurs plumes est assortie à leurs yeux.

2-Les séraphins sont des anges supérieurs, mais surtout des guerriers. Ils protègent le Paradis et sont parfois envoyés sur Terre pour des missions.

3- Seuls les séraphins et les anges classiques peuvent être des anges gardiens.

4-Tomber amoureux d’un humain est mal vu. Très mal vu.

5- Les anges ne sont pas fondamentalement bon d’un point de vue humain, car ils ne suivent pas les mêmes logiques que les humains.

6- Ils sont éternels, pas immortels.

7- Une religion est basée exclusivement sur eux.

Concernant les démons, j’ai notamment écrit Callista, où le personnage principal est une succube asexuelle. Il y a aussi deux nouvelles dans Psycho Love, avec des démons. Bien que je m’inspire souvent, du moins pour l’association nom véritable/pouvoir/apparence véritable des noms, de démons référencés, j’y ajoute bien sûr quelques détails. Quant à la description des Enfers, j’en parle surtout dans Callista.

1-Les démons peuvent aimer, même si souvent ils tomberont amoureux pour des raisons totalement différentes de celles d’un humain.

2- Même s’ils sont rares, certains décident de s’installer sur Terre au lieu de rester en Enfers.

3- Ils se nourrissent d’âmes mais peuvent s’en passer, surtout s’ils n’ont pas besoin de conserver une apparence humaine ou de tous leurs pouvoirs.

4-Tout comme les anges, ils ne sont pas bons au sens humains du terme. Par contre, certains démons seront considérés comme gentils par la communauté surnaturelle.

5- Les démons standards ont les yeux gris.

6- En Enfers, il fait froid. J’ai toujours trouvé cette représentation (de Dante) tellement plus logique que la lave brûlante.

7- Les satyres appartiennent aux démons bourreaux.

8- Lilith est la mère des succubes et des incubes. Ces derniers ont notamment une fonction d’assassins / mercenaires.

Et voilà! Rendez-vous le 21 janvier 2022 pour le dernier article de cette série, qui traitera de la Mort!

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Créatures et mythes dans mon univers vol.3: garous et apparentés

Hello! Nous voici dans le troisième épisode de cette série sur ce qui est « canon » dans mon univers d’écriture. Pour ne rien manquer, c’est par ici.

Jusqu’à présent, hormis quelques nouvelles dans Psycho Love, garous et créatures apparentées n’ont jamais été les stars de mes écrits. On les retrouve en arrière plan dans Le Temps dans ses yeux, mais rien de plus. Est-ce que des personnages de ce type sont prévus en personnages principaux? Oui et mille fois oui. Il faudra toutefois encore attendre car ce n’est pas pour tout de suite.

1- Lors des pleines lunes, les garous reprennent les instincts primaires de leur animal. Voilà pourquoi prédateurs et proies ne vivent généralement pas côte à côte, ou du moins pas à ces périodes de l’année.

2- Tout comme les vampires, ils craignent l’argent et sont éternels (et pas immortels).

3-Il existe des discriminations au sein des garous, en fonction de l’animal, certains étant considérés comme « honteux ».

4-Bien que de nature plus agressive que les vampires, ils n’attaquent pas les humains, à moins de devoir se défendre.

5-Leurs yeux et cheveux s’accordent à leur animal.

6-Les hybrides vampire/garou sont rares car les deux espèces se mélangent, en général, très peu, leur mode de vie étant beaucoup trop différent. Ces hybrides sont très recherchés au marché noir, bien plus que d’autres métisses.

Et voilà! Rendez-vous le 17 décembre pour la suite sur les anges et les démons.

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Créatures et mythes dans mon univers vol.2: magie, sorcellerie et druidisme

Hello! Après les vampires, passons aux différentes formes de magie !

Dans beaucoup de mes écrits, une sorte de magie, quel qu’elle soit, existe et est établie. Qu’elle permette d’invoquer des anges, de maîtriser le Temps ou de lancer des sorts, elle est là. Il n’y a que dans Magnolia, Combat pour vivre et Callista qu’il n’y a vraiment pas de magie. À contrario, dans Paris n’existe plus, je sépare la magie de la sorcellerie et j’y inclus même le druidisme.

1- En général, la magie est innée et héréditaire, la sorcellerie acquise par un pacte d’un humain à un démon (non transmissible à la descendance). Toutefois, il n’est pas rare qu’une pratiquante de magie soit appelée une sorcière (ce qui sera le cas dans mon nouveau roman).

2- Les druides mangent de la viande, mais utilisent toutes les parties de l’animal tué (les os pour des bijoux par exemple).

3- Dans certaines régions, les mages de sang pur ont les yeux violets et dans certains cas indigo.

4-Les druides possèdent deux formes animales selon leur signe de naissance et leurs parents. Ils peuvent communiquer avec les animaux.

5- Toutes les pratiques de nécromancie sont proscrites chez les druides.

6- Dans certains mondes, il faut énoncer le nom du sort pour pouvoir le lancer.

Listes des sortilèges/sorts à ce jour dans mes romans

Paris n’existe plus (liste aussi dispo dans la postface du roman)

  • Archibald (ensorceleur)
     
    • Sorts majeurs
      • Midnight Storm (Tempête nocturne): Des éclairs émeraudes qui tombent des cieux. Ne tuent pas forcément la cible, en fonction du désir du lanceur.
      • Breath of the Emerald Dragon (Souffle du dragon émeraude) : Sort en ligne droite. Sort majeur hérité de l’animal de naissance de l’ensorceleur (signe celtique). Ici, le dragon vert.
      • Damu’s Gift (Cadeau divin) : Fusion de deux sorts intermédiaires : Ball of Nature’s Wrath Stardrop et Inferno. Le sort ultime, plus puissant que les deux autres. 
         
    • Sorts intermédiaires
      • Fighter’s Secrets (Bénédiction du combattant) : Une aura rouge entoure le lanceur qui peut désormais se battre instinctivement avec diverses techniques d’arts martiaux. L’agilité est également grandement améliorée.
      • Demons’ Nightmares (Pourfendeuse de démon) : Sort réservé aux ensorceleurs d’une lignée d’un dieu exorciste, comme Damu. Prend la forme d’une épée lumineuse. N’est létale que si le lanceur connaît le nom du démon.
      • Ball of Nature’s Wrath : Stardrop (Vengeance de la Nature: pluie d’étoiles) : Active une pluie d’étoiles de la constellation du dauphin.
      • Ball of Nature’s Wrath : Inferno (Vengeance de la Nature: pluie de feu) : Active une pluie de flammèche brûlant tout dans un rayon de 10 m à 1 km.
      • Trap’s activation: mind control (Activation des pièges: contrôle mental) : Après avoir au préalable placés des pièges, permet de les activer afin de contrôler des esprits humains en fonction de critères prédéfinis. Demande une maîtrise parfaite de la magie et des enchantements.

Enchantements en cascade : Très complexe à mettre en place et peut devenir dangereux pour le lanceur si non maîtrisé. Consiste à apposer de nombreux enchantements sur un ou plusieurs objets. Il suffit d’activer le premier sort pour que tous les autres se déclenchent. Il est nécessaire de rajouter aux sortilèges des conditions d’activation et des délais.

  • Sorts mineurs
    • Drop of Haste ( Bénédiction de hâte) :Augmente grandement la vitesse du lanceur.
    • Mark of Regeneration: Damu’s Breath (Marque de régénération: souffle divin) : Sort de soin mineur.
    • Mark of Regeneration: Damu’s Song (Marque de régénération: mélodie divine) : Sort de soin intermédiaire, doté d’une aura vert clair. Tout comme les deux autres marques de régénération, ce sort force les druides à adopter leur forme intermédiaire contre leur volonté.
    • Mark of Regeneration: Damu’s Wish (Marque de régénération: souhait divin): Sort de soin le plus puissant. Il n’est à utiliser que dans des cas très graves ou quand les deux autres marques n’ont pas fonctionné.
    • Underwater Breathing (Respiration aquatique) : Permet de respirer sous l’eau pendant trente minutes.
    • Fireball (Boule de feu) : Une petite boule de feu basique, surtout utilisée dans la vie quotidienne.

Enchantements d’armes et d’objets : Spécialité de la famille Bernier.

  • Lawrence (druide)
     
    • Sorts majeurs
      • Savagery Ceremony (Danse Bestiale) : Le druide est possédé par l’esprit d’une bête sauvage avide de combat et de sang. Ses griffes et ses poings deviennent capables de briser n’importe quelles surfaces. Sa force et son agilité sont à leur paroxysme. Seul un ensorceleur, suffisamment rapide et suffisamment loin, peut espérer s’en sortir. Le sort ne se dissipe qu’à la mort du lanceur ou de la proie. Si le druide survit, il demeurera probablement inconscient pendant des jours.
      • Dagda’s Sorrow (Complainte divine) : des lianes épineuses d’où naîtront des bourgeons emplis d’acide, vont enserrer la proie. Seul un autre druide ou une nymphe peut découper ces lianes. Elles disparaissent à la mort du druide ou dans les trois heures.
         
    • Sorts intermédiaires
      • Fairy Hammer (Le marteau des faes): Permet d’invoquer une marteau éthéré. Il sert généralement à assommer une proie ou à briser certaines surfaces. 
      • The Midnight Cauldron (Chaudron divin): Invoque le chaudron de Dagda. Son apparence dépend du jour de naissance du lanceur. Afin de l’utiliser, il faut graver sa demande à l’intérieur avec un peu de son sang, puis lancer son sort. Le sort ainsi lancé, va devenir un sort touchant une zone et des ennemis en particulier ou répondre à des conditions précises. Demande un long temps d’incantation.
      • Spirits’ Revenge (Vengeance spectrale) : Les tourments d’esprits vengeurs assaillent les ennemis avant de les tuer.
      • Barrières protectrices : Spécialités des druides.
         
    • Sorts mineurs
      •  Aura of Nature: the Fox (Aura de la Nature, le renard) : Augmente la vitesse et confère un camouflage parfait à l’utilisateur. Seulement utilisable par les druides provenant d’une lignée de renard.
      • Aura of Nature: the Bear (Aura de la Nature, l’ours) : Augmente la force et la capacité de combat. Seulement utilisable par les druides provenant d’une lignée d’ours.
      • Aura of Nature: the Bird (Aura de la Nature, l’oiseau) : Augmente l’acuité visuelle.
      • Underwater Breathing (Respiration aquatique) : Permet de respirer sous l’eau pendant une heure.
      • Affinité verte: Peut faire pousser fleurs et petites plantes sur demande.
         
    • Capacités
      • Changement en animal : Permet d’adopter deux formes animales. Celle de l’un des parents et celle de l’animal de naissance.
      • Forme intermédiaire : Les yeux du druide adopte la couleur de la forme animale adopté de leur parent. Une caractéristique dudit animal (les oreilles en général ou les griffes) apparaît aussi. L’odorat et la magie sont amélioré.
  • Communication avec les animaux : Permet de communiquer avec tous les animaux par télépathie.

    Xezhul (sorcier)
     
    • Sort d’invocation
      • Pacte avec xxx : Permet d’invoquer une fois le démon auquel le lanceur a vendu son âme.
         
    • Sort ultime
      • Ring of Demonic Anger (Courroux démoniaque) : Peut être lancé de une à trois fois en fonction de la puissance du sorcier. Il s’agit d’un concentré de fureur démoniaque. Elle tue instantanément la cible en lui nécrosant le cœur. Il n’existe aucune façon d’annuler cet effet. Entre chaque lancé, le sorcier aura besoin de plusieurs minutes pour récupérer.

(SPOILER)Le Temps dans ses yeux (SPOILER)=> Incantation de Winnifred, la sorcière du Temps, pour son pouvoir ultime.

«Instants futurs aux mille et une possibilités, pardonne-nous cette offense, je t’en conjure. Présent dépourvu de sens et passé mortifère aux moments erronés, nous nous devons de les effacer.
Oh Temps! Nous qui incarnons ton épée immortelle et ton bouclier éternel, permets-nous de te modeler selon une unique réalité.
Oh Temps infini! Toi qui danses dans les yeux de ta belle, exauce notre vœu. Que les instants soient oubliés, que le passé soit effacé et que seules ta servante et la créature de son cœur se souviennent. Évaporées les erreurs, désintégrées les heures, que les chemins des possibles s’en mêlent et nous ramènent.
Oh Temps tout puissant, fait ton office. Que s’évaporent ces sept années brisées, que les sabliers soient réparés et les âmes restituées. Utilise-nous, je t’en conjure, si ainsi notre sou-hait peut être exaucé.
Exauce-nous. Maintenant !»

Et voilà, rendez-vous le 19 novembre pour la suite sur les garous et créatures apparentées.

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Les mystères du français vol.3: en congé, la négligence

Hello! Me revoici dans le troisième épisode de cette série, où je partage ce que j’avais appris avec le projet Voltaire. Pour tout savoir sur cette série c’est par ici et si vous avez juste raté l’épisode 2, c’est ici.

1- « Tout » ne s’accorde pas s’il peut être remplacé par « entièrement » ou « tout à fait ».

2- « Après que » doit toujours être suivi de l’indicatif, JAMAIS du subjonctif.

3- On dit « pallier quelque chose » et « remédier à quelque chose ».

4- « Dieu » prend une majuscule que s’il est considéré comme unique.

5- S’avérer = se révéler (vrai). On ne dit PAS s’avérer vrai / exact / faux.

6- « Lorsque » perd le « e » seulement avec « il(s) », « elle(s) », « on », « un(e) », « en ».

7- On dit « savoir gré ».

8- « J’ai été » = langage familier

« Je suis allée » = langage classique

9- Avoir + participe passé + infinitif :
*s’accorde avec le COD placé avant le verbe si celui-ci fait l’action exprimée par l’infinitif.
*reste invariable si le COD placé avant le verbe ne fait pas l’action exprimée par l’infinitif.

10-Un acompte.

11-« Ensemble » et « debout » sont invariables (comme les autres adverbes).

12- Par quoi = par ce que
Pourquoi = parce que

13- Attention à l’orthographe des suffixes « -amment » et « -emment ».

14-Si présent + futur
Si imparfait + conditionnel présent

15- « Matin » et « soir » ne s’accordent pas après un nom de jour.

16- « En vacances » et « en congé ».

17- Cote (note, classement, évaluation) ≠ côte (tous les autres cas)

18- Session (fait d’être assis, assemblée, musique) ≠ cession (transmission)

19- « Çà et là »

20- Quand ils ne sont pas précédés d’un article, « nombre » et « quantité » sont au singulier.

21- « Quiz » est invariable.

22- Négligent -> adjectif
Négligeant -> participe présent
Négligence -> nom

23- « Vaut mieux » (préférence, il est préférable) ≠ « Faut mieux » (obligation, meilleure façon)

Et voilà, j’espère que cela vous aura été utile. Je vous donne rendez-vous le 20 octobre pour la suite!

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Les mystères du français vol.2: mille exigences

Nous voilà déjà dans la suite de la série « les mystères du français ». Si vous avez manqué l’article introductif, c’est par ici. Sinon, c’est parti, bonne lecture!

1- Un différend = un désaccord

2- Une exigence

3- « Dîtes » est seulement l’écriture au passé simple du verbe dire.

4- Fond (partie basse) ≠ fonds (capital)

5- M. et MM. (monsieur et messieurs) / Mr (mister) / Mrs (mistress)

6- Mille est invariable

7- Quand « eh bien! » est immédiatement suivi d’un point d’exclamation, le mot qui suit n’a pas forcément de majuscule.

8- « Quel que » + verbe ou pronom. Sinon on utilise « quelque ».

9- Les chiffres et nombres sont invariables sauf « vingt » et « cent ». « Vingt » prend un « s » quand il est multiplié mais pas si suivi d’un autre adjectif numéral SAUF si suivi de millier, million, milliard.

10- En l’occurence

11- Les jours de la semaine sont variables et s’écrivent avec une minuscule.

12- « Ci-joint » ne s’accorde pas s’il se trouve en début de phrase ou s’il est immédiatement avant le nom sans déterminant.

13- Les mots « euro », « km » … sont au pluriel à partir de deux.

14- « Même » s’accorde dans deux cas:
* avec un pronom personnel
* précédé d’un article / adjectif possessif / démonstratif

15- 15% s’écrit « quinze pour cent »

16- Pour transformer une phrase interrogative directe en indirecte, il faut remplacer « qu’est-ce que » ou « que » par « ce que ».

C’est tout pour cette fois, rendez-vous le 6 octobre pour la suite!

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Les repères en écriture

En tant qu’auteur et autrice, il est parfois utile d’avoir quelques repères (oui, même moi qui n’aime pas les chiffres) afin de savoir où l’on en est ou de préparer plus efficacement son histoire. En voici quelques uns qui, j’espère, vous seront aussi utile qu’à moi.

Photo de John-Mark Smith sur Pexels.com

1- Le temps de lecture moyen

Pour calculer le temps de lecture moyen d’un roman (parce que l’on veut prévoir comment remplir sa valise ou parce qu’un lecteur nous le demande), on part de l’hypothèse qu’il faut environ une minute pour lire 300 mots. Ainsi : (nombre de mots du roman / 300) = nombre de minutes pour le lire . Par exemple, pour une nouvelle de 15 000 mots, il faudra 50 minutes, soit un peu moins d’une heure. Après, il s’agit là d’un produit en croix. Donc si par exemple vous mettez deux minutes pour lire 300 mots, le calcul sera le suivant ( nombre de mots du roman*2 / 300) = nombre de minutes pour le lire.

2- Les raccourcis claviers (Windows)

Parce qu’il faut mettre des accents aux majuscules ou que l’on a besoin du tirer cadratin pour les dialogues, copier-coller tout ce petit monde est vite ennuyeux (tout comme utiliser la correction automatique). Voici donc les raccourcis claviers les plus courants (et qu’à force vous vous souviendrez).

SymbolesRaccourcis
ÇAlt+128
ÀAlt +183
ÉAlt +144
ÈAlt +212
ÊAlt + 0202
ÆAlt +146
æAlt + 145
ŒAlt + 0140
œAlt + 0156
— (tiret cadratin)Alt + 0151
«Alt + 174
»Alt + 175
§Alt + 21
±Alt + 241
≠(valable que sous Word et apparenté)Alt + 8800
Je n’ai mis dans ce tableau que ceux que j’utilise.

3-Les genres

Fantasy (magie, aspect mythique) ≠ Fantastique (frontière de l’étrange et du merveilleux).
Exemple: Haruki Murakami, mon auteur préféré, est un auteur de romans fantastiques.

D’ailleurs, en littérature, on classe les livres en quatre grandes catégories: littérature générale, jeunesse, jeunes adultes et bandes dessinées/comics/mangas. Chacune est divisée en genres et sous-genres. Si cela vous intéresse, j’y reviendrai en détails dans un article dédié car c’est vraiment long.

4-Mots et pages

Ce qui suit sert d’approximation et peut vous aider notamment si vous comptez écrire pour des appels à textes (avec des nombres de signes/caractères définis) ou pour avoir une idée de la taille de votre écrit lors de l’impression (le prix ne sera pas le même).
– Signe/page: il y a environ 75 signes par lignes et 30 lignes par page, ce qui nous fait environ 2250 signes par page (ou 15 000 signes pour 7 pages)
– Mots/pages :

PagesMots
1250
10025 000
20050 000
30075 000
400100 000
500125 000

5- Les types d’écrits

Il est parfois compliqué de savoir dans quelle catégorie se trouve notre écrit. Est-ce un court roman? Une novella? Voici un petit récapitulatif.

Type d’écritLongueur moyenne
« Twittérature »Inférieure à 250 caractères. Raconter des histoires en un tweet.
MicronouvelleInférieure à 1000 caractères. Synonyme de fiction éclair. Correspond à une page A4.
NouvelleEntre 150 et 15 000 mots. Récit court.
NovellaEntre 15 000 et 30 000 mots.
Roman courtEntre 30 000 et 50 000 mots.
RomanEntre 50 000 et 80 000 mots.
Long romanEntre 80 000 et 110 000 mots.
Très long romanSupérieur à 110 000 mots.
J’ai fait ce tableau à partir des informations d’une image du site prom-auteur.com

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Créatures et mythes dans mon univers vol.1 : les vampires

Hello!

Décidément, ce mois de septembre est dédié aux nouvelles séries d’articles sur le blog. Dans celle-ci, je vais vous présenter peu à peu mon univers d’écriture, à travers différents thèmes (ce qui est « canon » dans mes récits dirons nous). Et pour commencer, je vais vous parler des vampires!

Le premier de mes écrits publiés où j’ai introduit ma vision des vampires dans mon univers est Le Temps dans ses yeux, roman steampunk/urban fantasy.

Quelles sont donc les caractéristiques des vampires chez moi ?

1- Ils ne craignent pas le soleil, enfin, pas plus que moi qui ait une peau de rousse ah ah. Pour les vampires contemporains, l’utilisation de crème solaire est recommandée pour éviter les coups de soleil. Pourquoi ce choix? La Lune ne fait que refléter la lumière du Soleil, donc, si un vampire brûle à cause de la lumière de celui-ci il devrait brûler à la lumière de la nuit aussi. Et je n’aimais pas l’idée. Donc, depuis toujours, pour moi, les vampires peuvent parfaitement se promener la journée.

2- Ils sont un peu plus puissants lors des nouvelles Lune, puisqu’il y a « aucune » lumière.

3- Leurs yeux vampiriques sont globalement rouges/rubis, mais ils peuvent leur rendre leur couleur d’origine dans la vie de tous les jours. Seule une forte faim ou émotion peut les bloquer dans leur apparence de vampire. L’apparence étant les yeux et les canines sorties, pour la majorité d’entre eux.

4- Certaines lignées particulières ont des iris vampiriques avec une couleur spéciale, dont le orange, dans Janna-reine d’un monde disparu.

5- Ils sont rapides, peuvent se régénérer et sont nyctalopes.

6- La majorité d’entre eux s’en fichent des humains et sont de nature pacifique. Ils veulent vivre leur éternité en paix. Ils sont toutefois très rancunier.

7- Dans l’ancien temps, les vampires ne vidaient pas leurs victimes de leur sang pour se nourrir, excepté certains renégats. De plus, la transformation d’un humain en vampire est extrêmement réglementé.

8- Dans l’ère contemporaine, des lois tentent de les intégrer aux humains et la majorité d’entre eux se nourrissent de poches de sang, de sang synthétique fait par magie (ou de l’équivalent en comprimé). Cela dépend des mondes et de la place de la magie.

9- Ils sont éternels, pas immortels.

10- Comme dans le folklore traditionnel, ils craignent l’argent.

11- Par contre, ils ne craignent absolument pas les lieux saints. Vous pouvez d’ailleurs retrouver un vampire prêtre et son amant mercenaire, dans une des nouvelles de mon recueil Psycho Love. Pourquoi? J’ai toujours trouvé bizarre que quelque chose qui n’est pas de la magie, mais relève de la croyance humaine puisse affecter une créature.

12- Les vampires portent une attention particulière à leurs enfants (et aux enfants en général) et punissent de mort tout crime (maltraitance etc) qu’ils subissent. Seul un vampire devenu fou attaquerait un enfant, que ce dernier soit humain ,garou, vampire …

13- Il existe des demi-vampires, mi vampire/mi humain, mi vampire/mi sorcier (comme dans Janna-reine d’un monde disparu) ou mi vampire/mi garou. Le côté vampire est généralement dominant chez l’enfant, surtout si c’est une fille. Ceux et celles nés vampire arrête de vieillir vers 25/30 ans et gardent cette apparence pour toujours. C’est à ce moment là que leur cœur cesse de battre et que leur corps devient froid.

14- Lorsqu’un vampire trouve son partenaire, avec qu’il souhaite passer les siècles à venir, il peut lui apposer sa marque. Cette marque n’est visible que par les créatures (vampires, garous …) et signifie que cette personne n’est plus disponible. L’aura et l’odeur que dégage la marque donnent des informations sur la puissance et l’identité du vampire qui l’a faite. Selon les lois vampiriques, attaquer une personne marquée revient à attaquer le vampire qui a mis la marque.

15- L’expression « mourir de tristesse » vient des vampires chez qui cela peut littéralement arriver, notamment lorsque leur partenaire décède. D’ailleurs, les vampires sont connus pour être profondément monogame une fois qu’ils ont trouvé la bonne personne. Un vampire ne tombe qu’une à deux fois amoureux au maximum pendant toute son éternité. La deuxième fois ne survient que si le partenaire précédent est décédé et que, par miracle, le vampire y a survécu.

Je vous donne rendez-vous le 15 octobre pour la suite de cette série. Le nouveau thème sera « sorts et druidisme ».

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Les mystères du français vol.1: le dilemme et l’adjectif

Il y a quelques années, j’avais suivi un programme du projet Voltaire , avec, pour objectif, de passer le concours (ce qui ne s’est jamais fait, merci la santé). En fouillant l’un de mes nombreux carnets, j’ai retrouvé toutes les notes que j’avais prises lors de mon apprentissage. Je me suis alors dit que ce serait bien de les partager avec vous car de telles anecdotes grammaticales pouvaient être utiles à tout le monde, que l’on écrive ou non. Ce fut ainsi qu’est né cette nouvelle série d’article intitulée « Les mystères du français ». Elle sera divisée en onze articles. Voici donc le premier. Je vous souhaite une bonne découverte!

1- Par contre -> est à utiliser pour mettre en opposition des arguments/idées. Il peut être remplacé par « en revanche » ou « cependant ».

2- Quel est l’usage du point-virgule -> se place entre des propositions indépendantes mais reliées par une même action et faisant partie d’une même idée. Rien ne les empêche d’être contradictoire. Interdit dans les dialogues.

3- Avoir à faire (avoir à réaliser) ≠ avoir affaire + à

4- Certains adjectifs sont invariables comme les noms employés comme adjectifs de couleur. D’ailleurs, quand deux mots sont utilisés pour former un adjectif de couleur, aucun des deux mots ne varie.
Si deux mots sont des adjectifs de couleurs, il faut un trait d’union.
Il existe cependant quelques couleurs qui s’accordent quand même: écarlate, fauve, incarnat, mauve, pourpre, rose.

5- Il n’y a jamais de « s » à « malgré ».

6- Dans un phrase la présence de « ait » (auxiliaire avoir) est correcte si cela peut se remplacer par « ayons ». « Aie » est l’impératif.

7- Si on peut remplacer « leur » par « lui » alors il n’y a pas de « s » à « leur ».

8- Par ce que = par quoi

9- Davantage (plus) ≠ d’avantage (bénéfice)

10- DileMMe / IndeMNe

11- « Certes » prend toujours un « s ».

12- On écrit « inclurons ». Il n’y a pas de « e » entre le « u » et le « r » car ce n’est pas un verbe du 1er groupe.

13- Être fait (invariable) + infinitif

14- « Parmi » ne prend pas de « s ».

15- Les terminaisons des adjectifs sont les suivantes: « oNNel » et « oNal ».

16- Et même = voire

17- SENS dessus dessous

18- Tache (marque, trace) ≠ tâche (travail, besogne). Moyen mnémotechnique: on travaille avec un chapeau (l’accent du « a »).

19- Quand la lettre « i » suit « é » elle ne prend pas de tréma.

20- Quoique (bien que) ≠ quoi que (n’importe)

21- UNE espèce

22- Si + présent -> futur dans la proposition
Si + imparfait -> conditionnel présent dans la proposition

23- Le chiffre d’affaireS

24- Du (de + le) ≠ dû (participe passé. Due, dus, dues)

25- Censé (supposé + infinitif) ≠ sensé (plein de bon sens)

26- RéMuNérer

27- « Soi-disant » est invariable.

28- Tirer parti / prendre ≠ faire / prendre à partie

Et voilà pour ce premier article sur les mystères du français! Le second sortira le 22 septembre. D’ici là, on se retrouvera dans d’autres articles.

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema