Quatre saisons, les Alpes et des souvenirs à n’en plus finir. Avant même mes premiers pas, les vacances se déroulaient là-bas. Et parce qu’aujourd’hui encore, il nous arrive d’y passer quelques jours.

Les routes et les directions n’ont jamais changées, mais autour d’elles, maisons et immeubles se sont ajoutés. Notamment autour d’un parc sauvage un peu excentré, ou du moins il l’était, où autrefois je me promenais. Aujourd’hui l’accès n’y était plus autorisé mais aurais-je vraiment voulu y retourner ?

Pour les amoureux de la nature et je dirais même de la Nature, le parc de Charence vous attendait. Complètement à plat (sauf si vous comptiez partir en randonnée) et avec quelques bancs.Toujours, le lac et les canards vous attendaient. En hiver, malgré le froid et le gel, la neige rendait l’endroit presque hors du temps, alors qu’en été il s’agissait d’un agréable oasis de fraîcheur.
Dans les cours d’eau ou derrière une cascade, une ombre furtive. Dans les bois pourtant si familier, des craquements. Était-ce un animal ou des souvenirs bien trop vivants?

Et puis il y avait le centre-ville et ses pavés. Le centre-ville et des années de routine bien rodée. Les senteurs et les saveurs d’un marché de montagne, une papeterie intemporelle et un manège arrêté. Un centre-ville aux rues que je n’avais jamais su nommer mais dans lequel jamais je ne me perdrai.

Dans une petite ville de montagne, tôt le matin, il faisait bon déambuler, le ciel bleu et l’air frais pour se réveiller. Et, en fermant les yeux, des images d’un passé plus ou moins lointain se succédaient.
Prenez soin de vous et à bientôt.
Salema