Portrait auteur·ice n°1: Amy Mackenzie

Bonjour et bonne rentrée! Je vous souhaite la bienvenue dans ce nouveau format d’interview. Ces portraits présenteront des auteur·ices ayant fait le choix de l’autoédition ou de la publication sur internet (Wattpad etc). J’espère que ce format vous plaira autant qu’à moi.

#autrice #autoédition #roman #interview #portrait #fantastique #licorne

Pour l’inauguration de cette série, c’est Amy Mackenzie qui a accepté de devenir ma cobaye la première à participer. Pour découvrir ma chronique sur son roman, Lux in Tenebris, c’est par ici. Sinon, je vous souhaite une bonne découverte !

A/Présentation

1- Pourrais-tu décrire, toi et ton univers en une dizaine de mots ?

#autrice #autoédition #roman #interview #portrait #fantastique

2- Ton portrait

#autrice #autoédition #roman #interview #portrait #fantastique

B/Ton roman, « Lux in Tenebris »

#autrice #autoédition #roman #interview #portrait #fantastique

2- Dis-nous tout … Quelle est ta chanson préférée et celles représentant le mieux tes personnages.

#autrice #autoédition #roman #interview #portrait #fantastique

3-On veut tout savoir: peux-tu nous raconter une anecdote d’écriture pour « Lux in Tenebris »?

Une anectode, une anectode….mmmm…j’en ai pas une en tête, alors je vais en donner plusieurs petites.

*Le texte devait être écrit à la troisième. Mais c’était tellement pas drôle, que j’ai changé.

*Je me suis crée une sorte de dictionnaires des smiley.

*Au départ, Jared ne s’appelait pas Jared.

*Je ne laisse personne lire mon texte avant qu’il ne soit fini. Seule ma bêta-lectrice l’a lu avant la publication.

4- Quelle image et phrase d’accroche mettrais-tu sur un panneau publicitaire promouvant « Lux in Tenebris » ?

#autrice #autoédition #roman #interview #portrait #fantastique

Et, d’ailleurs, où peut-on se procurer ton récit? Sous quels formats?

Il est sur Amazon. On le trouve dans tous les formats : papier, numérique et même en abonnement kindle. 

C/L’écriture

1- Pourquoi avoir fait le choix de l’autoédition?

C’est très simple. Je refusais d’écrire un texte qui ne soit pas lu. L’édition traditionnelle est plein d’incertitude. Donc j’ai opté pour l’autoédition. C’était une évidence dès le départ.

2- Quels outils et quel matériel utilises-tu lors de la préparation et la rédaction de tes romans?

Pour Lux in tenebris, des tonnes de fichiers libre office, beaucoup de feuilles volantes (dont j’en ai perdu la moitié), antidote mon chouchou d’amour et pour la couverture GIMP.

Pour le nouveau roman, j’ai investi dans Scrivener pour remplacer tout mon bazar. J’utiliserai libre office pour la mise en page. Le reste ne change pas. 

Peux-tu nous en dire un peu plus sur ta méthode de travail ?

C’est assez simple en fait. Le premier jour, j’écris ma scène. Le second jour, je relis ma scène et je la modifie. Le troisème jour, je la passe sous antidote et j’écris une nouvelle scène. Parfois (souvent), je fais des pauses entre les scènes pour laisser murir mon histoire. Et quand tout est écrit, béta-lecture, dernière modification, correction et publication.

3- Il est temps d’être curieuse … Peux-tu nous dévoiler quelques mots clés concernant ton roman en cours de rédaction ?

#autrice #autoédition #roman #interview #portrait #fantastique

D/Le mot de la fin Je te laisse la parole. N’hésite pas !

Merci pour cette interview bien rigolote. Je me suis un peu creusée la tête pour certaines questions, mais c’était vachement sympatique.

Merci à toi pour avoir accepté d’inaugurer ce nouveau format. N’hésitez pas à retrouver Amy sur Twitter: @ MackenzieAmy2

À bientôt.

Salema

Interview auteur n°8: Tracy

Aujourd’hui, nous retrouvons Tracy qui a accepté de répondre à mes questions.

#autrice #autoédition #wattpad #diversité #interview

1-Bonjour Tracy ! Pourrais-tu te présenter en quelques lignes ?

Je me prénomme Tracy, j’ai 28 ans et j’écris depuis l’âge de 10 ans! Mon premier « roman » faisait 5 pages recto verso et parlait d’une jeune fille qui se faisait enlever (j’avoue qu’avec les années, c’est le seul détail dont je me rappelle !) Mon auteur préféré est Pierre Bottero. C’est d’ailleurs grâce à lui que je me suis passionnée pour la lecture, puis ensuite l’écriture.

2-As-tu choisi de publier tes écrits sous ton vrai nom ou sous un pseudonyme ? Peux-tu nous dire pourquoi ?

Pendant des années j’ai écrit sous un pseudonyme. Je l’ai même changé un nombre incalculable de fois ! Je le faisais pour que les personnes qui me connaissaient dans la vie réelle ne tombent pas sur mes écrits. Certaines étaient plutôt du genre à se moquer et en tant qu’introvertie, c’était quelque chose qui pouvait blesser plus facilement. Maintenant, j’ose publier sous mon véritable nom ! Je suis fière de ce que j’écris et le premier qui se moque a droit à un coup de dictionnaire dans la tête !

3-Quand as-tu commencé à écrire ? As-tu déjà testé l’auto-édition ou les maisons d’éditions ? Si non, quelles méthodes préfèrerais-tu ? Pourquoi ? Si oui, pourrais-tu nous expliquer ton choix ?

J’ai commencé à écrire à l’âge de 10 ans environs. Adolescente, mon rêve était d’être publiée par une maison d’édition. En grandissant, j’ai pu voir l’envers du décor, ce qui m’a rapidement fait déchanter. J’ai prévu de choisir l’auto-édition, dans un premier temps pour avoir le contrôle absolu sur mon œuvre. Il est hors de question que l’on me dise de retirer une scène ou de rajouter une scène « hot » par exemple juste parce que ça plaît au public actuel. Non. Mon œuvre, je l’écris tel que je le conçois.

4-Comment décrirais-tu ton univers ? As-tu des sources d’inspiration privilégiées ?

Pour créer mon univers, j’ai utilisé tout ce que j’aimais : que ce soit série TV, jeux vidéo, mangas, animes, dessins animés… Et j’en ai fais un melting pot ! C’est un univers fantasy de base mais qui, au fur et à mesure est agrémenter par tellement plus ! Pour ce qui est des sources d’inspiration, je dirais que les séries TV et le cinéma ont un rôle important.

5-Ton roman en cours est NEACIA – Tome 1 Les Gardiens. Peux-tu nous présenter cette histoire ?

Nous suivons le quotidien d’Éléa, une étudiante tout à fait ordinaire qui se retrouve dotée de pouvoirs magiques et qui avec trois autres adolescents forment les Gardiens. À eux quatre, ils doivent défendre à la fois la Terre et Neacia – un monde magique, d’un Démon nommé « le Fléau » qui souhaite faire de la Terre son territoire puisque celle-ci se trouve sans magie et donc sans défense.

6-Depuis combien de temps travailles-tu sur cette histoire ? Qu’aimes-tu particulièrement à son propos ?

Je travaille dessus depuis 2008 ! Ça peut paraître long, mais à l’origine, l’histoire n’était qu’une simple fanfiction sur « Supernatural ». Au fil des années, l’histoire a été modifiée pour devenir celle qu’elle est actuellement. J’aime beaucoup les personnages principaux. J’essaie au maximum de ne pas les faire tomber dans les clichés (héros = surhumains). Ils ont des émotions, des faiblesses, certains sont en désaccords sur des sujets importants, ce qui modifie le « scénario ».

7-Il est mentionné qu’il s’agit d’une 1ère partie. As-tu déjà une idée du nombre de tomes qui constituera cette saga ?

Pour le moment, le projet NEACIA compte 7 tomes, deux spéciaux. Il y aura 3 spin-off, et une série plus ou moins historique pour explorer NEACIA dans un autre temps.

8-As-tu des méthodes préférées d’écriture ou laisses-tu tes personnages fabriquer l’histoire ? Quels outils aimes-tu utiliser ?

En général, j’écris un plan global de ce qui va se passer dans l’épisode (mes chapitres sont épisodiques !), puis la suite vient toute seule selon l’inspiration et également selon ce que veulent les personnages ! J’utilise principalement Word pour travailler, mais quand je vois que je suis bloquée dans une scène, en général j’arrive à la débloquer en prenant une feuille et un crayon.

9-La diversité littéraire est-elle importante pour toi ? Aimes-tu y participer à travers tes écrits ? Si oui, de quelles façons ?

Effectivement, c’est un point que j’essaie de respecter. Les personnages ont des origines différentes, des orientations sexuelles variées. Je mise également sur le mental des personnages. Tout le monde est vulnérable à un moment donné ! Et puis, tout le monde a le droit d’être représenté !

10-As-tu d’autres projets en cours ? Pourrais-tu nous en dire quelques mots ?

Non, je me consacre pour le moment à NEACIA. Il y a déjà pas mal de boulot !

11-Où peut-on te lire ? C’est l’instant pub ! N’hésite pas !

Vous pouvez me retrouver sur Wattpad.

12-As-tu quelque chose à ajouter ?

Si vous êtes écrivain, continuez d’écrire et ce peu importe ce qu’on vous dit !

Merci à toi d’avoir pris le temps de répondre à mes questions. Vous pouvez la retrouver sur Twitter: @Neacia

Interview auteur n°7: Aïdan

#auteur  #wattpad #diversité #interview

1-Bonjour ! Pourrais-tu te présenter en quelques lignes ?

Salut, moi, c’est Aïdan. Je suis un auteur débutant qui vient d’avoir 20 ans. J’écris des nouvelles et des romans réalistes sur Wattpad et je suis un grand passionné d’écriture et de musique. Je ne sais pas trop quoi dire, je suis un gars qu’on a qualifié de sympa et borné. On m’a aussi dit que j’étais mystérieux et j’ai trouvé ça plutôt marrant. J’adore échanger, partager, alors si vous me suivez sur les réseaux sociaux, vous verrez que je poste pas mal de citations d’histoires que j’aime, que je retweet pas mal de liens d’auteurices et que je réponds à beaucoup de threads et de tags. En bref je suis un sale gosse passionné par les mots et les notes de musique qui recherche des émotions fortes dans la lecture et qui ne vit que pour apprendre et découvrir.

2- As-tu choisi de publier tes écrits sous ton vrai nom ou sous un pseudonyme ? Peux-tu nous dire pourquoi ?

Je publie mes écrits sous un pseudonyme. Je le fais pour garder l’anonymat, parce qu’il y a certaines parties de ma personnalité qui pourraient primer sur ce que je fais et me faire perdre des chances d’être lu. En fait, je pourrais être discriminé si les gens savaient certaines choses à mon propos et j’ai pas envie de ça. J’ai pas envie qu’on me voit comme « l’auteur qui est comme ça » je veux pas qu’on me connaisse pour qui je suis, je veux qu’on se rappelle de moi pour ce que j’écris. Peut-être qu’un jour j’utiliserais mon vrai nom et j’aurais envie de me dévoiler aux gens, mais pour l’instant, j’ai bien assez des discriminations que je subis au quotidien. Je préfère garder ma petite bulle bienveillante où on se concentre seulement sur mes écrits et sur rien d’autre. Ça fait du bien en fait, de pouvoir présenter un texte à quelqu’un sans que cette personne n’ait d’a priori sur moi avant. Comme ça on juge mes mots, pas moi.

3-Quand as-tu commencé à écrire ? As-tu déjà testé l’auto-édition ou les maisons d’édition ? Si non, quelles méthodes préfèrerais-tu ? Pourquoi ? Si oui, pourrais-tu nous expliquer ton choix ?

J’écris depuis que je suis tout petit. Ma toute première histoire doit dater de mes sept ans et demi, un truc comme ça. Mais j’ai réellement su que c’était ce que je voulais vraiment faire de ma vie à mes treize ans, c’est d’ailleurs à cet âge que j’ai écrit mon premier roman. Je n’ai testé aucune des deux façons d’être édité. L’auto-édition m’effraie un peu, parce qu’il faudrait que je fasse tout tout seul sans en avoir les compétences et qu’en prime, j’aie une petite communauté pour pouvoir vendre quelques livres, ce qui n’est pas le cas. Et les maisons d’édition, là, c’est juste une question de confiance en mon travail. Je n’envoie pas de manuscrit parce que je pense que je n’ai aucun talent et que ce serait une perte de temps pour les maisons d’édition. Mais du coup, si un jour je devrais être édité, je pense que je me tournerais plutôt vers une maison d’édition parce que c’est plus rassurant pour moi. J’aurais vraiment trop peur de pas faire les choses correctement si je m’auto-éditais.

4-Comment décrirais-tu ton univers ? As-tu des sources d’inspiration privilégiées ?

Mon univers ? Hum… je ne sais pas trop. Le premier mot qui me vient c’est « réaliste ». Je n’écris que du réalisme. Après ça peut aller de la romance à l’action en passant par les drames… je crois que j’aimerais tenter plein de genres différents, mais ces trois là sont mes trois genres de prédilection. D’ailleurs, mon roman en cours mêle un peu les trois. Ah, oui, carrément. Ma source d’inspiration principale, c’est la musique. Comme je l’ai dit plus haut, je suis passionné d’écriture, mais également de musique. Je ne peux pas écrire si je n’en ai pas et je ne passe jamais une journée sans, c’est impossible. J’écoute plein de choses différentes et je suis preneur de toutes nouveautés, du coup, en découvrant de nouveaux morceaux, je m’ouvre à des univers que je ne connaissais pas forcément et j’écoute des histoires qui peuvent me parler ou m’inspirer. Parce que oui, je pense qu’une chanson, c’est une mini histoire, quand il y a des paroles. Je prête énormément d’importance aux paroles des morceaux que j’écoute et bien souvent, j’imagine ce que l’interprète me raconte dans ma petite tête. L’une de mes nouvelles est née comme ça. J’ai écouté une musique et ce que j’en ai imaginé m’a donné envie d’en faire un petit quelque chose. Alors, bien sûr, je ne m’inspire pas que de la musique. Je m’inspire aussi des films et séries que j’aime (d’ailleurs, parfois, ça se voit, je fais souvent des petits clins d’œil aux séries/films avec des noms de personnages), de ce que je vis, de ce que je vois, de ce qu’on me raconte, de ce que je lis… Mais c’est vrai que la musique, ça dépasse tout.

5-Ton roman en cours est N’aie pas peur. Peux-tu nous présenter cette histoire ?

N’aie Pas Peur, c’est un roman qui comptera deux tomes. Cette histoire mêle action, drame et romance. Dans N’aie Pas Peur, on suit Wayne, un jeune homme d’une vingtaine d’années qui va être confronté à la violence du milieu mafieux. En effet, pour essayer de sauver la vie de sa petite sœur et de lui donner une chance de vivre normalement, Wayne va prendre sa place dans une entreprise de crime organisé assez puissante. Oui, mais voilà, tout ne va pas se passer comme prévu. Wayne ne connait pas cet univers dur et n’arrive pas à s’y adapter, ce qui pourrait lui valoir quelques ennuis. Le roman va donc suivre ses aventures et ses tentatives désespérées pour réussir à survivre sans mettre en danger les gens qu’il aime. (D’ailleurs, j’ai fait un petit trailer vidéo pour N’aie Pas Peur, que vous pouvez retrouver sur YouTube).

6-Depuis combien de temps travailles-tu sur cette histoire ? Qu’aimes-tu particulièrement à son propos ?

Ça va faire deux ans que je travaille sur N’aie Pas Peur. En fait, avant d’avoir le compte Wattpad que j’avais aujourd’hui, j’en avais un autre. Et sur cet autre compte, N’aie Pas Peur a été le premier roman que j’avais posté. Suite à quelques petits soucis personnels, j’ai supprimé ce compte et toutes les histoires qui étaient dessus. Et puis, plus tard, en recréant celui que j’ai actuellement et après avoir pris un peu de temps pour me replonger dans le bain avec mes nombreuses nouvelles, j’ai décidé de reposter N’aie Pas Peur. J’ai donc entamé la réécriture du roman, pour poster une version améliorée de celui-ci. N’aie Pas Peur… C’est une très très longue histoire d’expliquer en quoi ce roman est important pour moi. Déjà, c’est le premier que j’ai terminé, donc c’est un peu une fierté personnelle d’avoir terminé un roman dans ma vie. Ensuite, c’est le premier que j’ai posté sans abandonner. C’est le roman qui a marqué le début de mon aventure Wattpad et qui m’a apporté le plus d’avis constructifs, le plus de critiques bienveillantes. J’ai beaucoup appris grace à sa publication et aux gens qui ont pris le temps de m’expliquer ce qui allait et ce qui n’allait pas. C’est grace à ce roman que j’en suis là aujourd’hui. Ensuite, sans ce roman, je n’aurais probablement pas écrit sur Wattpad, du moins, je n’aurais pas rencontré les mêmes personnes. Et, sans rentrer dans les détails, sans certaines des personnes que j’ai pu rencontrer sur les commentaires de N’aie Pas Peur, je serais probablement à la rue ou pire à l’heure qu’il est. Donc je peux dire que ce roman et Wattpad ont changé ma vie pour le meilleur.

7-As-tu des méthodes préférées d’écriture ou laisses-tu tes personnages fabriquer l’histoire ? Quels outils aimes-tu utiliser ?

Je laisse totalement mes personnages prendre le contrôle. D’ailleurs, je dis souvent que je me laisse guider par les mots. Je fais tout au feeling. J’ai une idée de base et puis après, les phrases viennent d’elles-mêmes. Je fais pas de plan, je prends pas de notes, rien. Je laisse tout s’écrire naturellement. J’utilise pas vraiment d’outils. J’ouvre ma page blanche et j’écris, c’est tout. J’ai aucun logiciel, aucune application, rien. Quand j’ai besoin de synonyme ou de définition, je vais sur Crisco, mon site favori. C’est très simple, avec moi, c’est : ma page blanche, ma musique et Crisco, rien d’autre.

8-La diversité littéraire est-elle importante pour toi ? Aimes-tu y participer à travers tes écrits ? Si oui, de quelles façons ?

Oui, je trouve ça hyper important de représenter un maximum de personnes différentes dans les romans. Quand on lit un bon roman, on est forcément touché par quelque chose, que ce soit un personnage, une situation ou simplement la plume de l’auteurice. Mais quand on peut s’identifier à l’un des personnages, je trouve qu’on s’immerge encore mieux dans l’histoire, que ça donne une autre intensité. Et, certaines personnes ont du mal à s’identifier à pas mal de personnages de romans parce qu’elles ne sont que très peu représentées dans la littérature (comme dans le cinéma, d’ailleurs). Du coup, en tant que bébé auteur, j’ai une chance de pouvoir essayer de changer un peu ça, donc j’essaie, tout doucement, de proposer de plus en plus de personnages différents. Donc oui, j’essaie d’y participer. Quand je suis revenu sur Wattpad, je ne l’ai pratiquement pas fait parce que j’avais eu de nombreuses réflexions là-dessus. Pas mal de personnes m’avaient dit que si je mettais une histoire d’amour homosexuelle ou alors un personnage pansexuel ou encore un personnage transgenre (je sais que la diversité ne s’arrête pas aux personnages LGBTI+, mais ce sont sur ces points qu’on m’a fait des reproches), les gens ne voudraient plus me lire. On est même allé jusqu’à me dire que je gâchais mon potentiel en faisant ça. Alors ça m’a refroidi, ça m’a fait peur. Mais j’essaie d’oublier un peu ces gens fermés et au contraire, de m’ouvrir au monde, au vrai monde. Celui où les personnes trans, homo, racisées, en surpoids, avec un handicap, etc… existent au même titre que toutes les autres et qu’elles ne sont plus invisibles. Ouais, voilà, c’est ça. Je veux plus qu’on invisibilise certains types de personnes. Comment je m’y prends ? Bah… à l’aide de personnages, la plupart du temps. J’essaie de mettre plein de types de personnes différents dans mes romans, mais j’y vais progressivement, pour ne plus me laisser atteindre par certains commentaires débiles sur la diversité, justement. Je n’essaie pas de mettre en avant certaines personnes ou quoi, juste, je fais pas de différences entre les gens. Par contre, y’a certains types de personnes que j’évite de mettre en personnage principal parce que j’écris à la première personne et que je ne me sens pas légitime de me mettre dans la peau de certaines personnes. Je ne suis ni assez concerné, si assez éduqué sur certains sujets pour faire ça. Donc si j’ai peur d’écrire des conneries, je tente au maximum de me renseigner ou d’écrire en compagnie d’une personne concernée.

9-As-tu d’autres projets en cours ? Pourrais-tu nous en dire quelques mots ?

Oui, j’ai des tas de projets en cours, en fait. Après le Tome II de N’aie Pas Peur, j’ai 3 idées de romans, dont une supplémentaire qui est en stand-by. Je ne peux pas dire grand-chose à part que le prochain roman que j’écrirai sera un roman dans lequel je vais prendre un peu de risques. Un genre de roman que j’ai pas vraiment l’habitude d’écrire avec un personnage principal qui aura une certaine particularité pour moi. J’ai un peu peur de ce que ça peut donner, mais dans tous les cas, j’ai des tas de projets en tête et je n’ai pas l’intention de m’arrêter d’écrire !

10-Où peut-on te lire ? C’est l’instant pub! N’hésite pas!

On peut me retrouver sur Wattpad, mon pseudo c’est moonicane. J’y ai posté quelques nouvelles et one-shot et à partir de maintenant, je vais poster pas mal de romans. Donc si vous aimez le réalisme, hésitez pas à passer me rendre visite ! Sinon je suis présent sur certains réseaux sociaux (Twitter, Instagram, Facebook) sous le même pseudo et j’ai mon univers musical qui attend tou·te·s les amoureuxes de musique sur Deezer et Spotify. (Sous moonicane ou Aïdan Moonicane).

11- As-tu quelque chose à ajouter ?

Merci. Merci pour cette interview intéressante qui m’a permis de réfléchir sur certaines choses. Merci de me laisser l’opportunité d’apparaître sur ce blog. Merci beaucoup. Merci à toutes les personnes qui prendront le temps de venir jeter un petit coup d’œil à mon travail ainsi qu’à toutes celles qui sont déjà présentes, sans vous, je ne suis rien, sachez-le. Et n’oubliez pas d’être bienveillant.e.s avec les autres, de prôner l’entraide plutôt que la critique non-constructive. Serrez-vous les coudes, les potes ! Sachez aussi que vous êtes aimé.e.s, que vous valez le coup qu’on se batte pour vous et que même dans la plus sombre de toutes les nuits, vous trouverez toujours une étoile brillante, même si elle est cachée derrière un nuage. Prenez soin de vous, vous n’êtes pas seul.e.s et laissez pas tomber. Vous méritez tout le bonheur du monde.

Merci d’avoir répondu à mes questions. Pour le retrouver sur Twitter, c’est par ici: @moonicane.

À bientôt!

Salema

Interview auteur·ice et artiste n°1: Ophelia Yeti

On se retrouve enfin, après la petite pause estivale. C’est avec une interview, que je vous propose de reprendre les articles. Aujourd’hui, c’est Ophélia qui a eu la gentillesse de répondre à mes questions.

#autrice  #wattpad #diversité #interview #cyberpunk #dieselpunk #artiste #illustratrice

1- Bonjour Ophélia ! Pourrais-tu te présenter en quelques lignes ?

Je m’appelle Ophélia, j’ai 23 ans et je suis illustratrice en freelance ! À coté je suis étudiante en lettres, je prépare un mémoire sur la littérature d’aventure de piraterie en me spécialisant sur la piraterie du XVIII et le fantasme littéraire qu’elle a suscité au XIX (j’aime les pirates quoi). J’aime écrire et dessiner (forcément) et j’espère pouvoir continuer ma vie professionnelle dans ces branches 😀

2- As-tu choisi de publier tes écrits sous ton vrai nom ou sous un pseudonyme? Peux-tu nous dire pourquoi?

Ophélia est mon vrai prénom, Yeti est un pseudo. À la base mon surnom était Georges le Yeti parce que j’adore les tictacs, et ça s’est réduit à Yeti. J’ai gardé le pseudo pour mes écrits et mes dessins même si on me répétait que ce n’était pas « assez pro ».

3- Quand as-tu commencé à écrire ? Si tu devais publier ton oeuvre, préfèrerais-tu partir sur l’autoédition ou l’édition classique? Pourquoi?

J’écris sérieusement depuis que j’ai onze ou douze ans, après mes projets ont évolués et grandi avec moi, forcément. J’aimerai essayer les deux voies d’éditions possibles ! Je ne fais pas de préférences, cependant je pense sincèrement que l’édition traditionnelle mériterait un bon coup de neuf et il serait bien que les auteurices soient mieux payés huhu.

4- Comment décrirais-tu ton univers ? As-tu des sources d’inspiration privilégiées ?

Pour l’univers de Kalies, je pense que l’univers est assez riche ? J’ai travaillé le système politique, les différentes transitions politiques au fil de l’histoire, les conflits qu’il y a pu avoir. J’essaie de garder une cohérence dans le climat et la disposition géographique par exemple. Pour les langues et les néologismes, je me suis basée sur mes cours de linguistique classique (grecque et latin), mais aussi sur mes connaissances personnelles dans d’autres langues mortes ou vivantes !

5- Ton oeuvre en cours, Kalies, est une oeuvre cyberpunk et dieselpunk. Pourrais-tu nous expliquer en quelques mots ce genre?

Je tire l’esthétique surtout du diesel punk et cyber punk ! Il s’agit plus d’inspirations bien ancrées que de contexte narratifs. Le dieselpunk est un concept retrofuturiste, dérivé du steampunk mais qui prend son esthétique au XXème siècle au lieu de la première révolution industrielle. L’esthétique peut se rapprocher des films noirs par exemple, le cinéma expressionniste allemand aussi (genre métropolis), l’art déco y prend une place importante (alfons mucha, etc), c’est une de mes grosses inspirations artistique en tant que dessinatrice. le cyberpunk est un genre de la science-fiction souvent rattaché à la dystopie et à la hard SF. Les univers sont souvent assez sombres et les thèmes plutôt pessimistes. La technologie prend une place importante dans les sociétés décrites car avancées dans ce domaine. Ce sont deux thèmes qui me parlent et dont je trouve la rencontre interessante à traitée !

6- Le monde de Kalies est extrêmement riche et développé. Depuis combien de temps travailles-tu dessus? Peux-tu nous parler un peu de cet univers?

Alors, si mon compte est bon j’ai commencé à travailler sur Kalies il y a cinq ans. J’ai développé l’univers et mes idées d’intrigues, construit les langues, l’histoire, tout le world building pendant deux ou trois ans avant de commencer sérieusement la rédaction !

7- As-tu des méthodes préférées d’écriture ou laisses-tu tes personnages fabriquer l’histoire? Quels outils aimes-tu utiliser?

J’écris dans l’ordre. Je prends d’abord des notes générales sur ce qui va se dérouler dans l’histoire (en réfléchissant à de grosses séquences : par exemple, pour les personnes qui me lisent, j’ai travaillé le chapitre 1 jusqu’au 6 en une seule est grosse séquence que je pensais faire trois chapitres. Mais aux relectures détaillées, j’ai opté pour une autre découpe). Après les notes générales, je détaille toujours sous forme de notes ce qu’il va ou peut se passer, mais il arrive en détaillant ou rédigeant que des parties sautent ou alternent parce que je me rends compte que ça s’agence mieux ainsi. Même si je prépare beaucoup à l’avance, je me laisse libre choix de changer ou de laisser filer les actions plus naturellement que prévu ! Pour écrire j’utilise google drive car je peux bosser n’importe ou et même sur mon téléphone. Pour corriger (entre mes 5 relectures minimum) j’utilise antidote, et pour tracker ma progression j’utilise writeometer !

8- La diversité littéraire et artistique est-elle importante pour toi ? Aimes-tu y participer à travers tes écrits ? Si oui, de quelles façons?

La diversité dans le sens il faut s’ouvrir à tout genre pour moi c’est important ! Pour ce qui est de la représentation, elle est pour moi primordiale et j’essaie d’y participer activement ! Surtout que la littérature de genre en manque cruellement.

9- As-tu d’autres projets en cours ? Pourrais-tu nous en dire quelques mots?

Alors, j’ai une saga d’aventure mythologique en cours une histoire d’horreur aussi (j’aime beaucoup l’horreur) je bosse sur un roman que j’ai du mal à qualifier, mais c’est l’histoire de deux adolescents qui se lient d’amitié autour de leur passion commune. On suit autant leur vie que ce qu’ils créent, avec les corrections de l’histoires, différentes alternatives, bref deux histoires en une Pour mon mémoire j’ai une aventure pirate en préparation en m’inspirant de Peter Pan et de la théorie de l’ange de la mort Ma nouvelle 5907 sur wattpad, j’aimerai la travailler en roman d’anticipation

En plus d’écrire un roman complexe à l’ambiance unique , tu es aussi illustratrice.

10-Quelles techniques utilises-tu ?

Je bosse autant en digi qu’en tradi. En traditionnel j’utilise beaucoup l’aquarelle (pastels, crayons de couleurs et feutres aquarellables aussi), la gouache, l’encre de chine ou de couleur, les crayons de couleur standards, la dorure à la feuille d’or

11- Quels sont les thèmes phares de tes illustrations? Pourquoi ?

J’aime dessiner des pirates, des femmes, des sorcières, tout ce qui se rapproche au mysticismes, aux mythes, je pense aimer tout ce qui est onirique aussi. J’aimerai faire des grosses pièces illustratives mythes grecs utilisés par platon pour appuyer ses théories (l’attelage de l’âme par exemple) je ne saurais pas donner la raison. Je dessine ce qui me fascine, ce qui m’inspire .

12- C’est l’instant pub. Dis nous tout: où peut-on te lire ? Où peut-on acheter tes illustrations et soutenir ton travail ?

Vous pouvez :

13- As-tu quelque chose à ajouter ?

Croyez en vous, continuez de créer si c’est ce qui vous fait du bien, ne vous mettez pas la pression et n’oubliez pas qu’on progresse chacun à notre rythme. Vous avez tout à fait le droit de refuser des critiques, et faites vous plaisir !

Merci beaucoup pour tes réponses. N’hésitez pas à aller découvrir les oeuvres d’Ophélia!

À bientôt.

Salema

Interview artiste n°3: God Save The Queer

Exemples de produits proposés par Shei

Aujourd’hui, nous rencontrons Shei, un·e artiste, créant notamment des bijoux. Iel a accepté de répondre à mes questions.

1- Bonjour Shei! Peux-tu te présenter en quelques phrases ?

Bonjour 🙂 Je suis Shei, j’ai 26 ans et vis à Tours. Je m’identifie comme pan et non-binaire (iel). Je suis aussi autiste et handi-e même si je ne me sens pas toujours légitime à utiliser ces termes. Je me décris aussi souvent comme une licorne à déguisement humain.

2- Fabriques-tu des bijoux depuis longtemps ? Comment t’es venue cette passion ?

C’est une bonne question car j’ai toujours aimé les travaux manuels. Donc depuis l’enfance je dirais et plus sérieusement depuis trois ans environ. De manière générale je trouve ça très stimulant de pouvoir exprimer ma créativité, de donner vie à quelque chose qui n’existerait pas sans moi. En tant que personne avec des gros problèmes de confiance en ellui j’ai aussi découvert un moyen de m’affirmer avec la mode alternative, jouer avec mon style me permet de me sentir mieux dans ma peau, de me défaire de mes peurs du jugement. J’adore les accessoires car ils permettent de transformer une tenue, d’où mon envie d’en créer. C’est aussi une manière discrète d’afficher son identité queer, j’aime l’idée de pouvoir se reconnaître entre nous tout en gardant une certaine discrétion si nécessaire (la sécurité avant tout).

3- Hormis les bijoux, pratiques-tu d’autres activités ? (dessin, écriture …)

Je suis aussi passionnée d’écriture depuis ma jeunesse, j’ai longtemps pensé que si je choisissais une voie artistique ce serait celle-ci haha. J’ai une formation de rédacteur-ice culturel-le et suis spécialisé-e dans les domaines du queer, du féminisme, des analyses pop culturelles … j’espère ouvrir un blog bientôt d’ailleurs. Je crée aussi des zines, c’est vraiment un format qui me passionne car il permet de s’exprimer librement et d’échanger avec d’autres créatif-ve-s. Pas besoin de savoir dessiner, écrire, faire du graphisme … tout le monde peut faire un zine ! Du coup c’est l’occasion pour moi d’écrire des poèmes, de dessiner, faire du collage sans me prendre la tête. J’y parle de sujets qui me tiennent à cœur comme la magie, la santé mentale ou mon identité queer.

4- Quelles sont tes sources principales d’inspiration pour ton travail ?

Je suis quelqu’un de très éclectique donc j’ai tendance à puiser dans beaucoup de choses. Évidemment la culture queer, vu que je crée principalement pour les personnes lgbt, mais aussi la pop culture, la mode alternative (gothique, kawaii, steampunk etc.) et l’ésotérisme. L’important pour moi est que mes bijoux dégagent quelque chose de positif, qu’ils permettent à leur porteur-euse de se sentir bien et d’exprimer son identité.

5- Grâce à tes bijoux, de nombreuses personnes peuvent en trouver qui leur ressemble à 100%, quelque soit leur genre ou leur orientation. Iels peuvent même en porter de très discrets, mais à leurs couleurs. Es-tu fièr·e de pouvoir participer à une telle diversité créative et artistique ? Est-ce important pour toi ?

C’est très important oui. Je pense que les représentations ont un véritable impact sur la société : pour moi, créer pour les personnes marginalisées revient à dire « nous existons et nous sommes légitimes ». Mes bijoux sont ma manière d’essayer d’apporter un peu de bien en ce monde et je suis toujours très heureuxse de voir émerger d’autres petit-e-s créateur-ice-s.

6- As-tu des matériaux/méthodes de création que tu préfères utiliser et d’autres que tu n’apprécies pas du tout ?

J’aime beaucoup faire des bracelets brésiliens car le geste me détend. Ayant toujours besoin de m’occuper les mains et de faire plusieurs activités à la fois c’est parfait pour moi (même en situation sociale j’ai souvent tendance à sortir mes fils dès que je peux haha). J’adore les cristaux aussi, je suis fascinée par leur beauté, leur diversité et leur pouvoir. J’en utilise dans mes pratiques sorcières et j’espère que mon travail permettra à d’autres de profiter de leurs bienfaits. Au niveau matière que je n’apprécie pas, la résine et moi avons longtemps eu une relation d’amour vache : c’est une technique imprévisible (la pièce qu’on démoule n’est souvent pas celle à laquelle on s’attendait) et salissante haha. Mais une fois la frustration des premiers essais passés, le résultat en vaut largement la peine, elle peut se décliner sous de nombreuses formes et permet de belles expérimentations niveau au créatif.

7- Peux-tu nous dire où commander tes créations ?

Sur ma boutique Etsy. On peut aussi me contacter via mes réseaux sociaux pour les commissions, j’aime beaucoup designer des pièces sur demande (selon un drapeau lgbt ou un thème par exemple).

Facebook @GodSaveTheQueer

Twitter

Instagram

8- Il est temps de faire ta pub. Vas-y, n’hésite pas !

Chaque bijou acheté servira à financer une part des biscuits de Lila. Peut-on vraiment résister à ces petits yeux ?

Lila

9- As-tu quelque chose à ajouter ?

J’apprécie les fruits en sirop! (trop de Kammelott pardon) Et bien merci beaucoup pour cette interview et à toi personne qui me lira. N’oublies pas que ton ressenti est légitime et que tu n’es pas seul-e. N’aies pas peur de t’exprimer si tu le souhaites, on a tous quelque chose de fabuleux à apporter autour de nous.

Merci Shei pour tes réponses!

Interview artiste n°2: Val’

Aujourd’hui, nous ne parlerons pas écriture mais plutôt art, avec un·e artiste, Val’. Iel a accepté de répondre à mes questions.

Ce dessin appartient à Val’

1- Bonjour Val’! Peux-tu te présenter en quelques phrases ?

Je suis Val’ , je suis un·e artiste non-binaire, c’est à dire que je ne me reconnaît pas plus dans un genre ou un autre, je suis aussi lesbienne,gros·se, handicapé·e depuis 3ans maintenant et neuroatypique (NA)

2- Peins-tu depuis longtemps ? Comment t’es venue cette passion ?

J’ai commencé avec le dessin, à la base je me suis mis-e à dessiner parce que la fille que ma mère gardait faisait toujours tout mieux que moi et un jour elle a dessiné, je l’ai imitée. Puis j’ai continué par ennuie ! J’étais en garde chez ma grand-mère et n’ayant rien à faire (on n’avait pas internet à l’époque !) et pas vraiment d’ami-es non plus, je me suis mis-e à reproduire un dessin, c’était Link du jeu Zelda. J’ai mis un temps fou avant de peindre, j’ai déjà mis un temps fou avant de créer mes propres dessins et de ne plus seulement les recopier. J’ai eu deux déclencheurs : le premier un coeur brisé qui m’a poussé à extérioriser ma souffrance dans l’art. Là j’ai réussi à créer des dessins vraiment originaux et à les peindre. Le second était quand j’ai ouvert mon blog sur le bien-être sexuel, je savais que je ne trouverais pas d’illustration inclusive, alors je les ai faites par moi-même.

3- Hormis l’aquarelle, utilises-tu d’autres techniques ?

Il m’arrive d’utiliser l’acrylique ou même la gouache mais c’est très rare et c’est pour des projets vraiment particuliers. Pour ma première expo par exemple c’était bcp de gouache, parce que j’avais besoin de quelque chose de râpeux qui accroche au papier, qui n’est pas fluide, pas simple à utiliser, faire glisser, pour représenter ma douleur et la difficulté de guérir de ma relation. Il faut aussi dire que mon travail est particulier. J’apprend tout en autodidacte du coup je n’ai pas les façons de faire officielles. Alors peut-être que je passe à côté de façons de faire plus simples ou plus jolies mais je n’arrive pas à apprendre autrement pour l’art. Je n’apprend qu’en créant moi-même.

4- Pratiques-tu d’autres sortes d’arts? (écriture, couture …)

J’écris, principalement des billets de blogs, que ce soit pour mes propres blog ou d’autres. (jesuisféministe, féministes plurielles etc.) et comme beaucoup de monde je crois, des ébauches de livres, cachées quelques part dans la mémoire du pc ! De manière générale je créais facilement, j’ai acquis l’âme d’artiste si l’on peut dire haha Je plaisante et ça fait un peu égo mais avoir pris confiance en moi m’a vraiment permis de devenir un-e artiste. De penser créativité, de ne plus me limiter. C’est assez étrange comme sensation et je ne veux pas rentrer dans le stéréotype de l’artiste mais je pense qu’être artiste, créer et faire découvrire son art c’est aussi une sensation propre à soi. Rien que se dire artiste c’est un travail, c’est une définition à accepter pour soi. Je fais aussi de la photo j’adore ça, c’est toujours magique de capturer un instant où tout s’est aligné pour un rendu qui parle. Quand je dis âme d’artiste c’est aussi parce que voir un truc, va me donner une idée ou alor je vais faire des trucs qui sont artistiques et pour moi c’est juste pas déco ! XD Par exemple j’adore récupéré les flyers es évènements culturels des villes dans lesquelles je vais, j’ai pris l’habitude de les agencer sur mes portes ou fenêtre. Ca fait un genre de collage poétique. Il y a des design incroyable d’artistes anonymes qui ont fait un flyer que tout le monde oubli, c’est un peu triste.

5- Quelles sont tes sources principales d’inspiration pour ton travail ?

Le militantisme ! Mes dessins sont la majorité militants, en fait mon art est militant que je le veuille ou non. Je suis une femme (socialement) qui créait, qui ouvre sa gueule, qui dessine des poils, des gros-ses, des personnes trans et lgbt+ Ce qui m’inspire c’est le désir de créer des représentations pour tou.te.s. Bien sûr il y a aussi le travail des autres. C’est important de pouvoir capter une idée et de la modeler sans la plagier, de l’inspiration quoi. C’est aussi pour ça que j’aime beaucoup aller dans des expos, des musées, galeries etc. Même si ça me plait pas, il y a toujours une démarche artistiques derrière, toujours au moins un détail qui va capter l’attention et plaire.

6- Pourrais-tu nous décrire ton univers?

C’est une question vraiment intéressante. Mon univers c’est la communauté lgbt+ haha Je n’y ai jamais vraiment réfléchi, on m’a déjà dit que j’avais un bel univers mais je ne le trouve pas construit, concret…je ne sais pas. C’est souvent un univers positif en tout cas, plein de couleurs et de sex appeal je dirais. Le sexe m’inspire aussi au final, je suis quelqu’un de très sexuel si on peut dire, j’aime le sexe et ça fait parti intégrante de moi et de mes relations. J’ai fais et je fais encore pas mal de prévention sur ce sujet, spécialiste malgré moi !

7- Est-ce important pour toi de participer à la diversité artistique avec tes œuvres ?

Oui énormément ! C’est tellement important la représentation. Et c’est un véritable travail sur soi que d’apprendre à le faire correctement. On nous enseigne des codes très néfastes au final. Déjà on met sur un piedestale les oeuvres dites classiques où on sublime la femme soi-disant, en tout cas on la rend mythologique et inaccessible. Ce n’est pas anodin la représentation de la femme dans l’art et la peinture, vraiment pas, et il faut se défaire de ça, d’un corps normé qui est censé être pur et artistiquement sur-exploité, comme seul canon qui vaille la peine. Il faut passer au dessus de ça, de cette pseudo sacralité, et étendre ses sujets. J’ai commencé en dessinant le stéréotype occidental de beauté : la femme blanche, valide, imberbe, aux proportions improbables. Il m’a fallu apprendre à dessiner des corps un peu flasque, un peu mou, plus gros, non blancs, avec des poils, pas forcément valides. Les vrais corps sont fascinants. Ce n’est pas comme dans les coupes anatomiques ou tout est parfaitement proportionné, parfois les mollet sont plus petits, plus trapus, les clavicules très grandes etc. Même les poseurs et poseuses pro ont en général un corps correspondant aux canons,. Dessinez vos ami-es et vous découvrirez une diversité incroyable. Ne serait-ce que les seins ! Et bien sûr mon chouchou du corps humain, les vulves. Si belles, si diversifiées, si passionnantes et si méprisées.

8- Peux-tu nous dire où commander/admirer tes créations ? Il est temps de faire ta pub. Vas-y, n’hésite pas !

Bien sûr ! J’ai un instagram pour mes dessins et un blog pour mes écrits. (bon en ce moment je trifouille pour pouvoir y mettre mes futurs articles sur la grossophobie et la neuroatypie donc c’est un peu en chantier !)

9- As-tu quelque chose à ajouter ?

Pas particulièrement, juste merci de m’avoir donné la parole =)

Merci à toi d’avoir répondu à mes questions. Vous pouvez lae retrouver sur Twitter: @ValQueerKnight .

À bientôt!

Interview auteur n°6: Avril Cara

1- Bonjour ! Pourrais-tu te présenter en quelques lignes ?

Bonjour Salema. Je constate que l’on commence directement avec LA question fatidique que tout le monde redoute ! Il est toujours délicat de parler de soi-même sans passer pour : a)Une personne sans conversation qui y répondra tel un modeste « ASV ? » datant de la période post-2000. b)Quelqu’un optant pour la description complète de son curriculum vitae avec échantillon d’urine à l’appui. c)Une réponse des plus conventionnelles qui permet de présenter notre personne le plus simplement possible, quitte à manquer d’originalité. Personnellement, je me contenterai d’un modeste « Avril Cara, trentenaire, et j’aime écrire des trucs*. Et accessoirement, j’adore regarder les étoiles et les champignons. ».

*Définition de « Truc » : dans le langage avrilien, se dit de toute histoire avec des personnages féminins un brin rêveurs, des arbres aux courbes pulpeuses, ou encore des astres qui s’illuminent au gré de leurs humeurs.

2- As-tu choisi de publier tes écrits sous ton vrai nom ou sous un pseudonyme? Peux-tu nous dire pourquoi?

C’est amusant que tu poses cette question, parce que le tout premier récit que j’ai osé publier en auto-édition était sous un nom d’auteur choisi à la va-vite. Avec le temps, j’ai pris conscience que ce choix n’était pas des plus judicieux pour une raison très simple : absolument personne ne savait le prononcer correctement (ou presque !). Des années plus tard, j’ai signé un contrat avec une maison d’édition pour un autre récit. J’ai pris de l’âge, de la maturité et ma plume aussi. Désormais, je ne suis plus seule derrière mes écrits, il y a également une équipe qui m’aide à rendre mon histoire la meilleure possible. Comme je suis passée de l’autopublication au contrat d’édition, il s’agissait à mes yeux du moment le plus opportun pour faire « peau neuve ». J’ai évolué et mon nom de plume aussi. Et le bonus final : j’ai enfin choisi un pseudonyme qui se prononce et se mémorise facilement !

3- Quand as-tu commencé à écrire ? Tu as testé l’auto-édition et les maisons d’édition. Comment choisis-tu ta méthode de publication lorsque tu écris une nouvelle oeuvre?

D’aussi loin que je m’en souvienne, j’ai toujours écrit. Je crois que tout a commencé le jour où j’ai aperçu quelqu’un rédiger sur un journal intime. Cette personne m’a donné envie de faire la même chose alors que j’avais déjà bien des difficultés à écrire mon nom correctement. Rapidement, je suis passée des « Aujourd’hui, Camille m’a embêtée pendant la récré » à des phrases un poil plus évoluées avec des histoires de fantôme et autres créatures fantastiques sorties tout droit de mon imagination. Le comble dans tout ça ? Ma famille n’a jamais cru que ces histoires étaient de moi ! Pour eux, je réécrivais avec mes mots d’enfant un dessin animé vu à la télé ou un conte lu dans un livre. Concernant mes méthodes d’éditions et comme dit plus haut, j’ai opté une première fois pour l’autopublication. Tout comme mon premier nom d’auteur, je l’ai fait sur un coup de tête. Plutôt habituée des manuscrits qui traînent dans les tiroirs ou dans un dossier oublié de mon ordinateur, je me suis dit simplement « Si tu ne le balances pas tout de suite sur Amazon, tu vas l’abandonner, l’oublier, et peut-être même le supprimer par mégarde… Et puis de toute façon, qui te lira ? Absolument personne, voyons ! ». Sauf qu’on m’a lue. Et que j’ai eu des retours… Je n’avais absolument pas prévu ça, et encore moins que certaines personnes apprécient mon histoire. Après, mon premier roman n’est pas exempt de défaut, loin de là… La publication « sur un coup de tête sans y croire » n’a pas eu que du bon. Des années plus tard, j’ai repéré un appel à texte d’une maison d’édition que j’apprécie. En secret, je fantasmais sans y croire à l’idée qu’elle puisse m’éditer un jour. Sur un coup de tête (encore une fois…), j’ai rédigé une histoire dans un genre auquel je n’avais encore jamais touché. Parce que même après toutes ces années, je ne croyais pas plus en moi qu’au premier jour. Et trois mois plus tard, j’ai eu l’immense surprise de recevoir un contrat pour ma participation. Moi. Celle qui conserve de trop nombreux récits abandonnés dans un tiroir ou dans un dossier. Même aujourd’hui, il m’arrive encore d’en douter !

4- Comment décrirais-tu ton univers ? As-tu des sources d’inspiration privilégiées ?

Difficile de résumer mon univers en quelques lignes sans perdre du monde en route… Avant tout, j’aime me laisser bercer par mes propres émotions. Nous avons tous vécu bien des choses au cours de nos vies. Des événements joyeux, d’autres tristes. Parfois, certains nous donnent le sentiment d’être les rois et les reines de l’univers alors que quelques instants plus tard, on se retrouve au fond du gouffre, creusant autant que possible afin de disparaître de la surface du monde. Ces émotions brutes sont celles qui m’animent. Et c’est celles-ci que je souhaite transmettre. Combien de fois m’a-t-on reproché d’avoir l’esprit ailleurs ou d’être trop rêveuse ? Je dis souvent que j’ai la tête dans les étoiles et ce n’est pas si loin de la réalité. Allongé dans l’herbe sous le ciel obscur à contempler les merveilles du monde, c’est bel et bien ce que je préfère. Je puise mes inspirations dans les silences et la solitude, également. Un simple orage à travers la fenêtre est pour moi la meilleure des compagnies littéraires. La pluie chantonne et le vent me susurre mille et un secrets dont je suis l’unique détentrice. Libre à moi de vous les partager… Ce que je fais, mais seulement parfois.

5- Ta nouvelle en cours de publication est du SF lesbien. Peux-tu nous présenter cette histoire ?

Bien entendu ! Alors, nous sommes au XXIIIe siècle et un vaisseau quitte la Terre pour rejoindre une base spatiale lointaine. Le couple de l’histoire, l’une amoureuse comme au premier jour et la seconde, bien plus carriériste que romantique, appartient à l’équipe et participe à cette migration. Mais cela va sans dire que les choses ne se dérouleront pas comme prévu… Le seul détail supplémentaire que je puisse mentionner, c’est qu’en plus d’être de la science-fiction, ma nouvelle est du genre Planet Opera. Avec cette histoire, j’ai souhaité m’éloigner du cliché habituel allant de la rencontre à l’amour naissant. Parfois, la routine s’installe et il devient difficile de s’aimer comme au premier jour. Ici, nos deux protagonistes sont en couple depuis plusieurs années. De plus, chaque chapitre a un narrateur interne différent. Parfois l’une, parfois l’autre. Et on prend conscience d’une vérité universelle : même avec toute l’affection que peuvent ressentir deux personnes l’une pour l’autre, il arrive dans certains cas qu’un fossé invisible se creuse entre elles.

6- Ton 1er roman auto-publié s’intitulait « Quand Léa rime avec Alexia ». De quoi s’agit-il?

Alors là, on s’attaque à une romance saphique contemporaine ! Exit le monde de l’imaginaire et place à l’émotion brute qu’est « la peur » ! Et quand je parle de peur, j’aborde celle qui paralyse, qui nous empêche de faire ce que l’on veut de notre vie. Comme quitter une personne qui nous maltraite, par exemple. « Quand Léa rime avec Alexia », c’est l’histoire d’une jeune femme en couple avec un homme. Il la terrifie et la malmène au point qu’elle n’a plus aucune vie sociale. Et même sortir de son appartement est une lutte qu’elle ne réussit à endurer que pour aller chez son psychiatre une fois par semaine. Mais le hasard lui apportera une certaine Alexia sur son chemin et pour ne pas changer… Il va se passer « des trucs » Avec cet ouvrage, j’ai souhaité parler de deux sujets qui me tiennent à cœur. Le premier, c’est celui de la phobie sociale et agoraphobie. Avec ces deux symptômes, il suit très souvent celui de la dépression et du manque de confiance en soi. Des handicaps invisibles qui provoquent dans la majorité des cas l’incompréhension auprès de l’entourage ou des gens en général. Dans notre société actuelle, être atteint de ces maladies est une preuve de lâcheté là où il suffit de se « remuer les fesses » pour s’en sortir. Et les envies morbides qui vont parfois avec, elles sont tabou. Dans « Quand Léa rime avec Alexia », j’ai souhaité parler de toutes ces émotions sans filtre. Le second sujet que j’aborde, c’est celui de la maltraitance conjugale. Très souvent encore, on accuse les victimes (qui ne sont pas exclusivement des femmes, ne l’oublions pas !) de rester auprès d’un partenaire toxique. Il se dit parfois que ses victimes n’ont pas assez souffert. Qu’elles se complaisent dans ces relations. Mais à maintes reprises, les personnes qui sont dans le jugement n’ont jamais rien vécu de ce genre. La maltraitance, qu’elle soit physique, psychique ou émotionnelle est un mal terrible. Et il faut en parler. Que ça soit à travers des reportages, des biographies ou des romans. C’est un phénomène qui tue, parfois sous le coup de la colère, parfois à petit feu. À ma façon, j’ai voulu porter ma pierre à l’édifice. Et même si je n’arrive à sensibiliser qu’une seule personne sur le sujet, j’aurai accompli mon souhait.

7- As-tu des méthodes préférées d’écriture ou laisses-tu tes personnages fabriquer l’histoire? Quels outils aimes-tu utiliser?

Très honnêtement, je mentirai si j’affirmai avoir une méthode infaillible d’écriture… J’ai essayé d’entamer des histoires sans le moindre plan ni fiche de personnage pour finalement me retrouver avec des post-it un peu partout autour de mon bureau. J’ai ensuite testé la méthode « flocon de neige » pour dévier drastiquement en cours de route, à croire que mon GPS avait effectué une mise à jour un brin foireuse… Malgré toute ma bonne volonté, je pense être une très mauvaise élève lorsqu’il s’agit de suivre des indications scénaristiques précises. Tôt ou tard, mes personnages finissent toujours par prendre vie et par me faire un bras d’honneur avant de prendre les rênes de mon récit… Le seul qui reste relativement docile à mes côtés, c’est Word… Lui au moins, il fait ce que je lui demande. Mais ne va pas lui répéter, il serait fichu de me laisser en plan à son tour…

8- La diversité littéraire est-elle importante pour toi ? Aimes-tu y participer à travers tes écrits ? Si oui, de quelles façons?

Comme je pense l’avoir laissé transparaître avec ma romance saphique, j’aime traiter de sujets qu’on n’aborde pas forcément avec mamie au coin du feu… Le handicap invisible en était un, mais il y a aussi les rapports entre femmes. À notre époque actuelle, l’homosexualité n’est plus un délit (du moins, plus en France…) mais de là à dire qu’elle est commune, nous en sommes malheureusement loin. Nous serons tous d’accord pour dire que l’homophobie est encore présente sur les réseaux sociaux comme dans la rue. À mes yeux, l’un des moyens pour banaliser notre orientation sentimentale ou sexuelle, c’est d’en parler le plus simplement possible. Le terme « lesbienne » ne devrait pas être censuré sur internet. Ce n’est ni un gros mot ni une incitation à visionner des images ou vidéos pour les plus de 18 ans. Si je peux participer modestement à la représentation LGBTQ+ dans la culture en présentant des personnages réalistes et ordinaires, alors je serai fière d’y contribuer.

9- As-tu d’autres projets en cours ? Pourrais-tu nous en dire quelques mots?

Je t’avoue que cette question tombe bien, car j’ai terminé récemment le premier jet d’un nouveau roman ! Il me reste bien des corrections à apporter… Mais pour toi, je veux bien t’en parler un peu ! Dans ce récit, on se trouve à Paris à la fin du XIXe siècle. À cause des difficultés de la vie, mon héroïne se retrouve embauchée dans une luxueuse maison close. Par conséquent, elle découvre un nouveau monde féminin, fait d’amitié et d’inimitié, de conflit et de jalousie. Je peux difficilement en dire plus pour le moment, mais je compte proposer ce roman à ma maison d’édition qui ne publie que des histoires « FF », ce qui en dit long sur son genre. Mais contrairement à ce qu’on pourrait croire, il ne s’agira en aucun cas d’une histoire érotique, malgré l’univers de la prostitution dans lequel on baigne. Ici, j’ai souhaité aborder ce sujet tel qu’il était à l’époque de nos arrières grands-parents. J’ai puisé mes ressources dans de nombreux ouvrages afin de me rapprocher le plus possible de la vie des prostituées de la Belle Époque. Et finalement, il n’y avait pas que le sexe et les clients dans leur quotidien, mais tout un tas de choses que vous pourrez découvrir à votre tour !

10- Où peut-on te lire ? C’est l’instant pub! N’hésite pas!

Et bien pour le moment… Nulle part ! On pourrait croire à une blague, mais non J’ai retiré mon premier roman « Quand Léa rime avec Alexia » de la vente il y a plusieurs mois afin de le retravailler intégralement. Des scènes vont disparaître, d’autres ajoutées. Les personnages seront remaniés également et comme je l’ai mentionné plus tôt, ma plume a changé. Ce que j’espère, c’est séduire de nouveaux lecteurs avec cette histoire, mais que les anciens puissent tout autant la redécouvrir et avec plaisir ! Quant à ma nouvelle SF, il faut plutôt poser la question à ma maison d’édition Reines de Cœur, car c’est elle qui a mon manuscrit entre les mains !

11- As-tu quelque chose à ajouter ?

Difficile d’ajouter quelque chose quand on a l’impression d’avoir parlé pendant des heures entières ! Cependant, vous pouvez encore me retrouver sur Twitter et sur ma page Facebook. Mais je serai un peu moins bavarde, promis !

Merci beaucoup d’avoir répondu à mes questions. N’hésitez pas à retrouver Avril Cara sur les réseaux sociaux!

Interview auteur n°5 : Rui Chan

Aujourd’hui, une nouvelle autrice, aux œuvres multiples, a accepté de répondre à mes questions.

La couverture appartient à l’autrice.

1- Bonjour Rui Chan! Pourrais-tu te présenter en quelques lignes ?

Bonjour. Je suis une auteur de 36 ans, métisse et bisexuelle. J’aime des genres variés et j’ai des projets très divers mais si je devais trouver un point commun à la plupart de mes œuvres, c’est la bisexualité en filigrane ou au cœur des textes. À la vie je suis formatrice indépendante et maman de deux petits monstres, donc j’ai toujours de quoi m’occuper ! Côté moins fun, je suis en rupture familiale totale depuis plusieurs années, ce qui m’a amené à beaucoup réfléchir à ma nature très « entre deux ». Fonder ma propre famille a marqué le début de ce processus de questionnement sur moi-même et de doute, et au final je suis reconnaissante car la vie m’a donné la chance de me reconstruire et de faire de superbes rencontres.

2- As-tu choisi de publier tes écrits sous ton vrai nom ou sous un pseudonyme? Peux-tu nous dire pourquoi?

Il s’agit d’un pseudonyme. D’une part, je souhaite protéger ma vie privée et, un peu comme les Daft Punk, je préfère garder ma personne en retrait au profit de mes créations. De plus, comme j’ai vécu une crise identitaire suite à ma rupture familiale, j’ai un rapport particulier à mon « vrai » nom maintenant. Pour ce qui est de Rui Chan, il s’agit d’un pseudo que j’utilise depuis que je suis sur la toile (une vingtaine d’années donc) et auquel je m’identifie. Au début, je l’écrivais en minuscules et en un seul mot (logique de pseudo de l’époque…) et j’ai fait la transition vers cette version fin 2018. Pour la petite anecdote, le hasard a voulu que mon nom d’épouse commencé par Chan aussi. Quant à Rui, ça vient de la sœur aînée dans Cat’s Eye, mon premier crush (Je devais avoir 3-4 ans… XD )

3- Quand as-tu commencé à écrire ? Peux-tu nous dire pourquoi tu as fait le choix de l’auto-édition ?

J’ai de vieux cahiers avec des histoires que j’ai créé vers 8 ans. J’ai toujours adoré inventer des histoires. Enfant, mes jeux impliquaient des scénarios complexes et suivis qui ont évolué jusqu’à ce que j’arrête de jouer. C’était farfelu et ça partait dans tous les sens, un peu comme un RPG dont j’incarnais tous les persos à tour de rôle… Bref, aussi loin que je me souvienne, j’ai écrit ! Quand j’ai décidé en 2014 de m’auto-publier, c’était surtout par manque d’éditeurs LGBT. Plus précisément, je trouvais que la bisexualité n’avait pas sa place. Même dans le milieu, être bi était assez mal perçu. Depuis, ça s’est amélioré, fort heureusement ! Mais je suis aussi éprise de liberté. J’ai eu des contrats d’édition ; ils se sont passés sans drame mais ne m’ont pas donné envie de poursuivre dans cette voie, tout simplement.

4- Comment décrirais-tu ton univers ? As-tu des sources d’inspiration privilégiées ?

J’ai des pôles d’intérêt divers : littérature bien sûr, du XIXe siècle et contemporaine surtout, en anglais ou en français ; manga et animé, jeux vidéo et culture geek au sens large ; cinéma ; séries ; musique ; les contes et kamishibai ; la mythologie ; le karaoke ; la culture LGBT aussi bien sûr, et j’en passe… Tout peut devenir une source d’inspiration à mon sens, car nous sommes le fruit de nos expériences.

5- En plus de tes 8 livres déjà parus, ta nouvelle, Nous nous sommes manquées, est sorti ce dimanche (le 2 juin). De quoi s’agit-il ? Quels thèmes y abordes-tu?

Il s’agit en fait d’une réédition enrichie d’une nouvelle qui était parue dans un recueil collectif à compte d’éditeur. J’ai voulu parlé d’une époque pas si ancienne où l’homosexualité était encore illégale. Comme c’est avant tout une romance F/F, ce fond reste en filigrane mais pose bien des problèmes aux protagonistes ! Parmi les thèmes abordés, il y a aussi le regard des autres et l’acceptation de soi notamment, ainsi que le deuil. Tout ça sur un fond plus léger de romance, d’années 80 et un soupçon de tir à l’arc.

6- As-tu des méthodes préférées d’écriture ou laisses-tu tes personnages fabriquer l’histoire? Quels outils aimes-tu utiliser?

Pour ma novella Les Yeux noirs, les personnages ont pris le contrôle en cours de route. Il y a notamment un personnage qui devait être agaçant et à qui j’ai donné mon prénom pour ne heurter personne ; grave erreur, elle n’en a fait qu’à sa tête (comme moi donc…) et ça a changé toute l’histoire. Plus sérieusement, j’ai écrit cette novella comme une mini série sur mon premier blog. J’avais une idée de départ et d’arrivée mais pas de vrai plan ; c’est pour ça que j’ai changé de direction. Maintenant je planifie énormément avant d’écrire, puis j’étoffe les fiches personnages et j’adapte l’intrigue au fur et à mesure pour que le tout reste cohérent. Je suis assez control freak donc je préfère travailler ainsi, mais c’est une question de personnalité. ^^

7- La diversité littéraire est-elle importante pour toi ? Aimes-tu y participer à travers tes écrits ? Si oui, de quelles façons?

Déjà ça peut paraître bête, mais j’écris dans des tas de genres à la base. J’ai un faible pour l’érotisme (tout en finesse) car c’est un exercice de style pour moi : les mille et une façons de décrire la sexualité sans vulgarité et avec symbolisme. J’avoue que ça m’amuse beaucoup. Et naturellement la romance a suivi, car tout un roman érotique c’est plus compliqué (même si c’est en projet aussi…). J’ai aussi eu une phase sombre et gothique avec des récits empreints de mal-être. C’était l’expression de mes propres problèmes identitaires je pense, car ce n’est plus un style qui ressort chez moi. Bref, du sexe et du sang… Ce qui ne m’empêche pas de créer aussi des histoires pour enfants ! Mais il y a aussi des genres où je ne pense pas me sentir à l’aise un jour, notamment le polar. Quant à mettre de la diversité dans les textes, je pense le faire plus ou moins consciemment depuis le début. Ça peut sembler stupide, mais petite, ça coulait de source pour moi, la diversité : dans ma famille, il y avait des blancs, des noirs et des métis. C’était ma norme. La première fois que j’ai subi du racisme, je n’ai même pas compris en fait… Pour moi, être noire n’était pas une insulte, et j’ai pris le « sale » au pied de la lettre. Et du coup j’ai répondu un truc sur ma douche du matin… Encore aujourd’hui, je n’identifie pas toujours le racisme quand il est dirigé contre moi. Je trouve ça débile car je suis métisse, donc aussi blanche que noire (un peu plus blanche même sur le plan purement génétique). Du coup je comprends qu’on veuille plus de persos racisés quand on est stigmatisé comme ça. Mais je n’en fais pas mon étendard car nous sommes tellement plus que ça. Pour l’homophobie, c’est un peu différent car on en souffre même au sein des familles où l’on devrait pourtant se sentir en sécurité. Loin de moi l’idée de dire qu’un combat est plus important qu’un autre, c’est juste ce qui m’a le plus marquée qui ressort.

8- D’après ton site, tu as 3 autres projets en cours. Dans quel style s’inscrivent-ils ? As-tu déjà des dates de sorties en tête ? Tu peux nous les présenter rapidement si tu le souhaites.

S’ils sont sur le site, c’est que j’ai déjà bien avancé ! À une exception près (Le Petit Chaperon noir, qui devait être mon premier roman, est devenu une longue saga…), la date est fixée : le 31 juillet pour le recueil de poésie de jeunesse Éveils, le 6 octobre pour le recueil Mainichi no haiku ~ Haïkus du quotidien. En décembre, je prévois aussi une seconde édition des Contes de fées cruel(le)s avec plus de contenu et notamment plus de diversité (LGBT power !) justement ! Sinon je travaille actuellement sur mon premier roman qui a une jeune femme bisexuelle pour héroïne et aborde notamment la parentalité. Mais chut, j’en dirai plus vers l’automne. Et j’ai des dizaines de projets en cours en fait ! Une saga fantasy, un roman érotique, un roman dramatique, une série de nouvelles érotiques et science-fiction, des recueils de nouvelles… Sans compter la traduction de tout ça en anglais à un moment donné. Bref, j’ai de la matière pour un moment !

9- Où peut-on te lire ? C’est l’instant pub! N’hésite pas!

Je poste des extraits de mes œuvres sur mon site. Mes ebooks sont tous disponible sur Kindle (Amazon donc), et les recueils et romans (enfin novella pour le moment) ont aussi une version papier. Je partage un haïku par semaine sur les réseaux sociaux (Twitter, Instagram et Facebook). Enfin j’ai des fanfic en stock, et je pense les poster en accès libre sur mon site et pourquoi pas sur Wattpad, un jour… J’ai encore tellement de choses dans des cartons (magie des déménagements…) que je préfère rester vague, aha…

10- As-tu quelque chose à ajouter ?

Merci Salema pour cette interview et pour donner la parole à ceux qui sont moins visibles. Et merci à tous ceux qui l’ont lue aussi, je sais que je me suis un peu étendue par moments…

Un grand merci pour tes réponses. Vous pouvez retrouver Rui Chan sur Twitter : @ruichanswriting

Interview auteur n°4 : Hély

Aujourd’hui un nouvel auteur a accepté de répondre à mes questions. Il s’agit d’Hély.

1- Bonjour Hély! Pourrais-tu te présenter en quelques lignes ?

Bonjour, Je m’appelle Hély Will Raphaël Ventura j’ai 23 ans, je suis un jeune homme trans non binaire, handicapé et neuro atypique ( dyspraxique, dyslexique, dysorthographique, borderline et potentiellement autiste) je suis auteur je viens de terminer mon premier roman.

2- As-tu choisi de publier tes écrits sous ton vrai nom ou sous un pseudonyme? Peux-tu nous dire pourquoi?

J’ai choisi de publier sous le nom Hély car je me reconnais que sous ce prénom.

3- Quand as-tu commencé à écrire ? Ton 1er roman est en cours de correction. Peux-tu nous en parler un peu?

J’ai toujours écrit depuis le primaire. Mon premier roman est le tome 1 d’une saga fantastique appelée Le destin de Myajïk. Il y a un institut appelé l’Etudoire qui rafle des personne ayant des pouvoirs aussi appelés towenaars. L’Etudoire fais des expériences sur ses détenus, ils y sont torturés et maltraités. En résistance à l’Etudoire, s’est créé un ordre de Towenaars rescapé et/ou enfant de rescapé. Le but de cet ordre est de faire tomber l’Etudoire.

4- Peux-tu nous parler un peu de ton univers ?

Je ne sais pas trop quoi repondre à cette question à part que j’ai une imagination débordante et que mon cerveau est peuplé d’histoire toute plus farfelue les une que les autre.

5- La diversité littéraire est-elle importante pour toi ? Aimes-tu y participer à travers tes écrits ? Si oui, de quelles façons?

Etant queer, handi et multi NA, la diversité littéraire est très importante pour moi. J’y participe en essayant de créer toutes sorte de personnages .

6- Sous quels formats publies-tu tes écrits? (ebook, wattpad, papier etc). Pourquoi ce choix?

Si je me fais publier, ce sera le format papier car le plaisir de sentir le livre entre ses mains.

7- As-tu beaucoup de projets en cours ? Si oui, dans quel style s’inscrivent-ils ? (fantasy, homoromance, nouvelle etc .)

J’ai comme projet ma saga et un roman de romance entre deux lycéennse qui découvrent l’amour.

8- Où peut-on te lire ? C’est l’instant pub! N’hésite pas!

Pour l’instant nul par faudra attendre que j’ai trouvé un éditeur.

9- As-tu quelque chose à ajouter ?

J’encourage tout·es celleux qui veulent écrire à le faire.

Merci d’avoir répondu à mes questions. Vous pouvez le retrouver sur Twitter: @HelyVentura

Interview auteur n°3: Zachanariel

Bonjour! Aujourd’hui, on se retrouve avec un nouvel interview d’autrice, avec Zachanariel.

Cette couverture appartient à l’autrice

1- Bonjour Zachanariel ! Pourrais-tu te présenter en quelques lignes ?

Coucou ! Je m’appelle Julie, j’ai vingt-et-un ans. Je suis belge et j’écris depuis mes six ans. J’ai découvert il y a peu que j’étais autiste (qui est surpris ? Pas moi en tout cas), je suis handi et bisexuelle. J’aime lire, écrire, jouer aux jeux-vidéos et câliner mes chats.

2- As-tu choisi de publier tes écrits sous ton vrai nom ou sous un pseudonyme? Peux-tu nous dire pourquoi?

J’ai choisi de publier ce que j’écris en ligne sous le pseudonyme Zachanariel. Le choix du pseudonyme en lui-même s’est fait simplement : je l’ai trouvé, je l’ai aimé, je l’ai gardé. Quant au fait de prendre un pseudo ou non, c’était une évidence pour moi. J’écris des histoires own voice, et des gens autour de moi ne savent pas pour ma bisexualité ou pour mon autisme, j’ai pas envie qu’ils puissent trouver mes histoires.

3- Quand as-tu commencé à écrire ? Tu as écris des romans de fantasy et de romance. Tu veux bien nous en parler ?

J’ai toujours aimé la fantasy et la magie de manière générale (mes deux premières lectures quand j’étais enfant étaient Harry Potter et le Seigneur des Anneaux). Quand je me suis mise à écrire, utiliser ce genre était une évidence pour moi. J’ai testé des choses, ajusté mon style, travaillé sur énormément de petits projets et sur quelques-uns qui étaient plus gros, aussi. J’ai commencé à écrire de la romance quand j’ai pris goût au style et me suis rendue compte en parallèle que la vaste majorité des romances mettaient en avant des relations malsaines. J’ai été dans des relations comme celles-là. Je voulais montrer qu’il existait autre chose, et comme toujours quand j’ai quelque chose à prouver, je me suis mise à écrire. Cela dit, je me sens toujours plus stimulée en écrivant de la fantasy, c’est un genre qui m’offre beaucoup plus de défis.

4- Tu es actuellement entrain de travailler sur un gros projet de fanfiction. Pourrais-tu nous en dire un peu plus à ce sujet ?

C’est une fanfiction basée sur l’univers de Naruto qui s’appelle « Quelque chose s’achève, quelque chose commence ». Elle démarre treize ans avant le début du manga, à la naissance d’une petite fille nommée Hitomi. Elle est la fille de Kurenai et d’un membre du clan Nara, et elle naît malade, une particularité génétique qui la rend hypersensible au chakra. Plus important que ça, Hitomi naît avec les souvenirs d’une vie passée, durant laquelle elle a lu un manga appelé Naruto. Elle sait ce qu’il va se passer, ce qui attend les gens qu’elle rencontrera, et elle a un nombre incroyable d’idées pour changer les choses. Le truc, c’est qu’Hitomi n’est pas un personnage doté d’une très grande morale. Elle n’hésitera pas à manipuler, mentir, voler, parfois tuer même pour parvenir à ses fins. Je profite aussi de cette histoire pour étendre l’univers, développer des points que le manga a laissé dans l’ombre, et même parfois réécrire certains personnages parce que tout le monde mérite un bon développement, même Sakura.

5- Peux-tu nous décrire ton univers ?

Au sens large, je dirais que ce qui se détache de mes histoires, c’est l’émotion. Apparemment, je suis douée pour la créer, la transmettre. Je considère les mots comme un musicien considère ses instruments, avec respect, délicatesse, et parfois je me laisse emporter. J’axe mes histoires sur les personnages et l’univers plutôt que le scénario, qui peut donc souffrir de petites longueurs à cause de ça (oups). On retrouve certains éléments dans tous les univers que je crée pour de la fantasy, notamment la magie associée à un art. Dans ma fanfiction, c’est l’art des sceaux qui hérite de cette conception. Mes héros et héroïnes sont imparfaits, même si leurs problèmes et défauts ne se révèlent pas forcément immédiatemment.

6- La diversité littéraire est-elle importante pour toi ? Aimes-tu y participer à travers tes écrits ? Si oui, de quelles façons?

Oui, ça compte beaucoup ! Mes héroïnes sont toujours bisexuelles, et soit je le dis, soit je peux carrément le montrer dans l’histoire. Le handicap physique et mental est important pour moi aussi, donc j’écris à ce propos. Comme je ne suis pas la référence universelle des minorités, je fais aussi appel à des sensitive readers au cas où. Je fais de la représentation à travers les personnages principaux ou secondaires, gentils ou méchants, parfois des personnages du passé aussi, bref, j’essaye d’en saupoudrer partout, et d’éviter les deux extrêmes, entre « bonjour, je suis bi et on n’en parlera plus jamais » et « bonjour, je suis bi et tout le scénario toute autour de ça ». Ce n’est pas toujours facile, j’ai encore beaucoup de progrès à faire, mais je pense que le plus important, c’est de travailler sur tout ça, pas d’être l’image de la perfection du premier coup.

7- As-tu d’autres projets en cours ? Si oui, dans quel style s’inscrivent-ils ? (fantasy, romance, nouvelle etc .)

J’ai un projet auquel je me consacrerai une fois mon titan de fanfiction terminé. J’ai déjà commencé à noter des idées mais sans plus. Ce sera de la fantasy avec une possibilité d’univers étendu (plusieurs histoires dans le même monde), mais je ne sais pas encore en combien de tomes je vais couper ce que je veux raconter vu que j’ai tendance à vraiment écrire beaucoup.

8- Où peut-on te lire ? C’est l’instant pub! N’hésite pas!

9- As-tu quelque chose à ajouter ?

J’ai hâte de lire les autres interviews ! Merci de l’opportunité en tout cas.

Merci pour tes réponses. Vous pouvez retrouver Zachanariel sur Twitter: @nyxisnyx

À bientôt !