Portrait auteur n°7: Christopher Evrard

Hello! Pour la première fois depuis le 29 novembre, on se retrouve pour une interview en image. C’est Christopher Evrard qui s’est prêté au jeu des questions!

A/Présentation

1- Pourrais-tu décrire, toi et ton univers en quelques mots ?

#interview #auteur #portrait #fantasy #roman #saga #livre

2-Portrait

#interview #auteur #portrait #fantasy #roman #saga #livre

B/Ta saga, Les Royaumes Démoniaques

1- Quelles couleurs, paysages et objets associerais-tu à ton oeuvre ?

#interview #auteur #portrait #fantasy #roman #saga #livre

Un monde en proie au feu, à la flamme, à la destruction, avec de la fumée, des éclairs, des cris d’agonies. Cette photo que j’ai découvert il y a très longtemps me reste souvent en tête, et à mon sens dépeint bien l’ensemble de mon oeuvre.

#interview #auteur #portrait #fantasy #roman #saga #livre

Combien de tomes au total as-tu prévu?

Je n’ai pas d’idée précise, car bon bah c’est difficile de prévoir avec exactitude, mais normalement ce sera entre 6 et 9, cela dépendra de comment se passe l’écriture des prochains tomes. Là le 3 est fini et la sortie est prévue en décembre (comme chaque année ^^) donc on verra.

2- Dis-nous tout …
Quelle est ta chanson préférée et celle qui décrirait ta saga ?

En fait, dans mes livres, il y a une playlist. Presque tous les persos, les peuples, des lieux, des choses ou des scènes spécifiques ont une musique associée. Déjà parce que ça leur convient très bien, mais aussi car je ne peux écrire sans musique. Mais globalement, je dirais n’importe quel album qu’a fait Neurosis, un groupe que j’adore énormément. C’est peut-être mon groupe préféré ever, et probablement que ça changera jamais, c’est tellement unique et « parfait » ce qu’ils font. Autant pour moi personnellement, qu’en tant qu’auteur, leur musique est parfaite pour mes oeuvres, et c’est à chaque fois une musique du groupe Neurosis qui sera associée aux prologues des livres. Car en réalité, chaque livre commence par un prologue, qui ensemble, bout à bout, forme une histoire, et le reste du livre raconte une autre histoire… c’est compliqué dit comme ça mais si vous lisez vous comprendrez ^^

#interview #auteur #portrait #fantasy #roman #saga #livre

Le tome 1? La musique que j’ai choisi pour le prologue du T1 : Neurosis – Locust Star
Le tome 2? La musique que j’ai choisi pour le prologue du T2 : Neurosis – Reach

3-On veut tout savoir: peux-tu nous raconter une anecdote d’écriture pour ce récit?

C’est difficile à dire comme ça, je suis assez rasoir au niveau de mon processus d’écriture, c’est toujours le même. Moi devant mon pc, de la musique dans les oreilles, et un cigare en bouche. Après, je peux dire que ça m’est arrivé plus d’une fois de pleurer en écrivant, j’étais tellement investi dans ce que j’écrivais, je ressentais et vivais tellement le récit que j’étais en train de conter que les larmes sont venues naturellement. Ou alors des poils qui se hérissent, ou sentir l’excitation monter quand je décrivais une scène de bataille… ouai, je vis réellement ce que je vis. Cette histoire, ces personnes, ils sont en moi, toujours. Je dirais même depuis toujours, et pour toujours.

4- Quelle image et phrase d’accroche mettrais-tu sur un panneau publicitaire promouvant cet univers?

Alors là… je suis une bille, mais alors tellement une bille pour me vendre, laisse tomber. Faudrait que je demande à Abby de répondre à ma place lol (ma chargée de com, qui s’occupe de plein de trucs, notamment mes réseaux sociaux).
Déjà rien que pour présenter mon livre c’est une catastrophe… une fois j’ai dû faire une séance de jeu de rôle avec ma femme pour m’exercer à présenter mon ouvrage quand je faisais des salons ou dédicaces. Je suis vraiment, mais alors vraiment nul. Je sais pas… je pense que je mettrais simplement une illustration d’un des livres, comme une couverture, et petit extrait. Ou alors une citation, comme celle de la 4e de couverture du premier tome « Mes erreurs sont tout ce qu’il me reste » – Ciwen.

#interview #auteur #portrait #fantasy #roman #saga #livre


Et plus particulièrement pour les tomes 1 et 2, déjà disponibles?

Je ferais pareil que pour la précédente, mais avec une chronique ou un extrait de commentaire de lecteur. C’est nul je sais, tout le monde fait ça, c’est comme dans les magasines… mais ouai…

Ça se voit que je suis nul pour me vendre ? Abby au secours !!!

Et, d’ailleurs, où peut-on se les procurer ?
Sur amazon, sinon quelques petites librairies commencent à en avoir en stock, on est justement en train de voir ça avec Abby, augmenter la présence en librairie. Car bon bah, si les livres ne sont pas en boutique, forcément c’est moins facile de vendre.

C/L’écriture

1- Pourquoi avoir choisi l’autoédition? Dis-nous tout !

J’ai tenté le circuit classique de contacter des maisons, mais toutes m’ont dit merde. J’ai du en contacter entre 10 et 20, je sais plus, et à la fin j’en ai eu marre. Soit on me répondait pas, soit juste un « non, au revoir » soit on m’expliquait en quoi mon livre était nul à chier. Au bout d’un moment j’ai dis « fuck it » et je suis allé en auto édition. J’avais confiance en mon ouvrage, et j’avais déjà quelques lecteurs qui me disaient adorer, donc voilà.
J’aimerais beaucoup avoir une maison qui m’aide, qui m’encadre, qui fait tout pour me promouvoir, mais j’ai pas envie qu’ils décident à ma place ce que mon livre doit être, quel couverture avoir, quel illustrateur prendre, quel scène mettre en image, censurer tel ou tel passage, dire qu’il y a trop de personnage, dire que ci ou ça ou ci ou ça etc etc etc… ça me pète les couilles, j’ai envie de faire l’histoire que j’ai envie de faire, et bordel, ce que je fais n’est pas mauvais (je dis pas que j’suis un génie, juste que quand je vois ce qui est publié parfois sans déconner… on se pose des questions). L’auto-édition me permet d’être libre, de A à Z, de faire ce que je veux comme je veux. C’est clair que ce serait plus « confortable » si j’étais dans une maison, mais bon, je fais ce que je peux comme je peux, et je me dis que je m’en tire pas trop mal, surtout d’où je viens, car je peux dire que ma vie était pas simple avant. Y a de ça 5 ans déjà (la vache, ça fait loin, j’ai l’impression que c’était hier) j’étais sans logement, et je me battais encore pour être reconnu handicapé, et je n’avais pas encore mon diagnostique d’autiste asperger ! Donc en résumé, l’auto-édition, c’est bien, ça permet plein de truc. Certes, le cliché que l’auto édition se trimballe ne vient pas de nulle part, mais mon dieu, dans ce milieu tu as des trésors caché. C’est une honte et une perte pour l’humanité de voir tout ce qui est dans ce milieu et qui n’est pas mis en avant alors que d’autres oeuvres médiocres (pour pas dire nulle à chier) elles, tu les vois partout et on balance des millions pour les promouvoir.

2- Quels outils et quel matériel utilises-tu lors de la préparation et la rédaction de tes romans?

Sur mon pc, toujours. J’utilise word, et j’écris, et j’écris, encore et encore et encore. Je suis un gros geek (sous tous les sens du terme lol) donc je passe ma vie devant mon pc, j’y suis très à l’aise. Ecrire à la main, certes ça a beaucoup de charme, mais c’est trop peu pratique, et surtout trop lent.

Peux-tu nous en dire un peu plus sur ta méthode de travail ?

J’écris un premier jet, à peu près tous les jours, de 8h jusque midi, et puis de genre 14h jusque 17. Ca c’est quand je suis en mode « productif » et j’écris comme ça tout le temps. Ca me permet d’avancer assez vite. Je ne manque pas d’idée, ou alors quand c’est le cas, j’écoute de la musique, je tire sur mon cigare, et je réfléchis, en général les idées et l’inspiration vient vite.

Une fois ça fait je relis l’ensemble du livre, puis je balance à ma correctrice et mes betas lectrices (j’en ai 3, ma petite femme adorée, et deux chroniqueuses qui sont devenues des amies). Une fois que la correctrice a fini son premier passage, mes betas lectrices ont normalement fini leur lecture de mon … ouai, disons le, le brouillon. Avec le retour des betas lecteurs, toutes leur remarque, leur réflexion, et parfois leur idées de modifs, des suggestions de trucs à rajouter ou retirer, moi je repasse derrière la version que la correctrice a travaillé.

Je modifie et bidouille le fichier avec tout ce que j’ai eu comme retour, et je lui renvoie le document modifié. Elle refait un passage avec ce fichier là, qu’elle me renvoie, et ensuite moi je fais un ultime check up et puis bah voilà, le livre est fini normalement.

C’est assez simple, direct, et efficace, et ça me convient très bien. J’aime pas passer 20 ans à cogiter sur plein de passage, plein de trucs. Faut se dire que tout le monde a un avis, c’est comme un trou du cul (désolé de la vulgarité mais c’est vrai), et tu peux pas plaire à tout le monde. Y en a qui diront que y a trop de description, d’autres pas assez, y en a qui diront que c’est trop long, d’autre trop court… alors que le livre est le même… mais tout le monde aura son avis, son point de vue.

Je ne cherche pas à plaire à tout le monde, je cherche à faire un livre qui me plaît d’abord à moi dans un premier temps, mais qui en même temps, pourra plaire à d’autres personnes aussi. Surtout que je ne veux pas faire un truc édulcoré, dilué, quelque chose de basique, creux, sans âme, sans personnalité… Si je dois prendre en considération chaque remarque de chaque personne, ça ne ressemblera plus à rien, ça ne plaira plus à personne, et moi le premier.

3- Il est temps d’être curieuse … As-tu un futur projet en tête ?

Bah, continuer à faire ma saga pardi !

Chaque décembre normalement il y aura un nouveau tome des Royaumes Démoniaques.

Cependant je vais peut-être bientôt me mettre à écrire des petits one shot (mais toujours de cet univers). Ils seront plus courts, et porteront exclusivement sur un personnage spécifique, une époque, un lieux… ce sera un rajout à la saga.

J’écrirais toute ma vie, jusqu’à mon dernier souffle, sur cette saga des royaumes démoniaques. Je ne veux pas écrire autre chose. Seule exception, peut-être un jour j’écrirais un livre sur l’autisme, et peut-être une auto-biographie. Mais à part ces deux éventualités (qui sont loiiiiiiin d’être d’actualité) je ne ferais que cette saga. Même quand cette saga (qui sera entre 6 et 9 tomes, estimation à la truelle de ma part) sera terminée, il y en aura une autre. Ce sera une autre histoire. J’ai assez de matière pour écrire à l’infini quasiment, donc je ne me fais aucun soucis sur une panne d’écriture de mon coté ^^

D/Le mot de la fin
Je te laisse la parole. N’hésite pas !

Faites de votre mieux. La vie est moche parfois, la vie vous mettra à genoux, à un moment ou un autre, donc contentez vous de faire de votre mieux. C’est la seule chose à faire, en toute circonstance, du début, à la fin. Faites de votre mieux. Vous serez probablement agréablement surpris du résultat.

Merci d’avoir répondu à mes questions! Vous pouvez le retrouvez sur Twitter @LDemoniques

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema


Interview auteur n°15: Matt Dejouy

Hello! Pour retrouver toutes les interviews d’auteur·ices et artistes, c’est sur cette page. Aujourd’hui, c’est Matt Dejouy qui a répondu à mes questions!

#interview #auteur #fantasy #roman #thriller

1-Bonjour ! Pourrais-tu te présenter en quelques lignes ?

Bonjour ! Et merci pour cette interview. :3

Je m’appelle Matt Dejouy, 28 ans, et je suis auteur-autoédité de fantasy et de thriller. Je tiens aussi une chaîne YouTube où je donne des conseils d’écriture et de communication pour auteurs (sans compter des chroniques/analyses une fois par mois).
Pour parler un peu plus personnellement de moi, et vu que tu as à cœur de mettre en avant la diversité, je suis non-binaire (pour être honnête, la notion de mon propre genre me passe carrément au-dessus de la tête…), et autiste dit « Asperger ».

2-As-tu choisi de publier tes écrits sous ton vrai nom ou sous un pseudonyme ? Peux-tu nous dire pourquoi ?

C’est à peu près mon vrai nom ! Pour être exact, ça ne l’est pas légalement, mais j’utilise le diminutif Matt avec (presque) tout le monde. Je me reconnais beaucoup plus dedans qu’avec mon prénom entier que j’ai donc tendance à éviter. Pour le nom de famille, en revanche, c’est bien le mien (eh non ! je n’habite pas à Jouy ! :p).
J’ai passé pas mal de temps à décider si je voulais utiliser un pseudonyme ou non… Sauf que l’autre prénom que j’utilise (Hjördis) est un peu trop dur à prononcer, et je me suis dit que c’était une mauvaise idée !
Et puis, je me suis engagé entièrement dans l’écriture. Ça n’est un secret pour personne de mon entourage. C’est mon métier, tout simplement ! Alors à ce compte-là, autant utiliser mon vrai nom ! 🙂

3- Quand as-tu commencé à écrire ? Pourquoi avoir opté pour l’autoédition ? Es-tu déjà passé par une maison d’édition ?

J’ai commencé à écrire… le 6 janvier 2016. (Non, je ne suis pas en adoration devant les dates, vous n’avez aucune preuve !)
C’était un besoin impérieux. Je reconnais chez moi ce genre d’intuitions sorties de nulle part pour être l’ouverture d’un nouveau chapitre de ma vie, et je l’ai suivie. J’ai commencé un roman, mais je n’écrivais pas avant, et je me suis vite rendu compte que je n’avais pas le niveau. Alors je me suis fait la main sur des nouvelles pendant six mois, me levant à 5h du matin pour avoir le temps de les avancer avant mes cours… et en octobre l’une d’elle m’a laissé sur ma faim. J’ai donc poursuivi l’écriture, et deux mois plus tard j’avais entre les mains le premier jet de Pour des Jours Meilleurs. 🙂
À cette époque, je ne connaissais pas l’autoédition. Je cherchais donc une maison d’édition pour ce thriller un peu particulier, et ça m’angoissait. J’avais bossé 4 ans et demi en tant que graphiste en publicité télévisuelle, et avait claqué la porte en me promettant de ne plus jamais vendre ma créativité. Et là j’allais recommencer, peut-être même devoir effacer la bisexualité de mon personnage principal, et faire disparaître les quelques phrases qui intègrent ça au récit (c’est un propos annexe, mais j’ai à cœur d’intégrer des personnages diversifiés, sans forcément braquer la caméra dessus, puisque ce sont des gens comme les autres. :’))… je ne pouvais pas m’y résoudre.
Alors j’ai cherché une voie alternative. Très vite, j’ai découvert l’autoédition, mais surtout le monde de l’entreprenariat (les deux, à mon avis, sont extrêmement liés), et j’ai pris le temps d’étudier tout ça avant de me lancer ! Je n’ai rien contre les maisons d’éditions en elles-mêmes (en tout cas pour les petites et moyennes), mais le statut juridique d’artiste-auteur et le paiement annuel rend les choses si compliquées pour les auteurs que ça m’a vite passé l’envie d’entrer en une maison d’édition…
(Et puis si je peux m’éviter des contacts obligatoires qui vont me pomper mon énergie et me laisser sur le carreau pour la journée, c’est pas mal aussi ! :p)

4- Comment décrirais-tu ton univers ? As-tu des sources d’inspiration privilégiées ?

Humain. C’est le premier mot qui me vient. La psyché, les processus cognitifs et émotionnels m’ont toujours fasciné. Comprendre pourquoi telle personne fait ça, comment on peut en arriver à des décisions extrêmes, quels sont les biais qui obscurcissent notre vision de la vie, etc.
J’ai aussi à cœur de juger le moins possible. En général, mes personnages vont se retrouver face à leurs problèmes et à leurs contradictions, mais ça n’est pas à moi de porter un jugement sur eux. J’essaie juste d’amener dans le livre différentes facettes du problème que j’essaie de traiter. Au lecteur de savoir ensuite ce qu’il en pense !
Ce qui fait que mes univers de fantasy ne sont pas mirobolants, mais là pour servir le propos et contextualiser les personnages. Soyons d’accord : j’accorde une grande importance au développement de la politique, de la religion, des langues et niveau d’éducation, de richesse, de développement, etc. Mais tout ça sert de cadre aux personnages, et de terreau pour faire émerger des situations challengeantes pour eux. (Bon, et pour parler un peu de problématiques sociales, ok.)
Quant à mes univers de thrillers, on pourrait les qualifier de crus. Et de réalistes. J’espère. :p
Pour les sources d’inspiration, c’est assez large. Les émotions que je ressens en écoutant la musique agissent souvent comme déclencheurs, mais le contenu de mes écrits est plus inspiré de mon vécu, ma vision des problématiques sociales et individuelles, et simplement ma compréhension de la psychologie des personnes que je rencontre. Bref ! de la vie, avant tout ! 🙂

5- Tu as déjà deux romans publiés (fantasy, thriller) et un troisième qui sort le 7 août. Peux-tu nous parler de ce nouveau roman fantasy, les Enfants de la Terre ? Est-ce un one-shot ou le 1er tome d’une saga ?

Les Enfants de la Terre est un one-shot qui se déroule néanmoins dans le même univers (et la même temporalité) que mon précédent roman de fantasy, À Feu et À Sang. Le contexte géopolitique se recroise, mais j’aborde une toute autre région, et des problématiques assez différentes. 🙂

#interview #auteur #fantasy #roman #thriller

On y suit Keli, un adolescent esclavagé ainsi que ses semblables dans un réseau complexe de souterrains qu’ils nomment la Colonie, creusés de leur main et de celles de leurs ancêtres. Mais des étrangers investissent les tunnels et massacrent tout le monde, maîtres comme esclaves. Seul Keli survit, caché par ses parents derrières les planches qui soutiennent le mur de leur habitation.

Sa condition change alors. D’un asservissement sans échappatoire, il devient maître de ses choix, et donc, de sa vie. Ce qui est loin d’être aisé pour quiconque, mais pire encore quand on ne connaît rien à la vie, qu’on a à peine vu la surface, et qu’on nous a conditionné à la servitude dès notre naissance.

Ce sont donc ces pistes-là que j’explore dans les Enfants de la Terre, au gré des rencontres et des situations auxquelles sera confronté Keli. Car il ne croisera hélas pas une personne prête à le prendre sous son aile et à l’aimer sans conditions, mais des personnages hauts en couleurs, eux-mêmes balafrés par l’existence, et dont la vision du bonheur s’entrechoque souvent avec celle des autres…

Le tout sur un fond d’aventures, de découvertes, de magie-technologie, car outre le passage d’enfant à adulte de Keli, reste une question : pourquoi creusaient-ils ?

6- As-tu des méthodes préférées d’écriture ou laisses-tu tes personnages fabriquer l’histoire ? Quels outils aimes-tu utiliser ?

J’ai ma méthode personnelle, mais elle est assez ancrée dans l’esprit « jardinier ».
Ce qui me vient en premier, c’est une situation. Pour Les Enfants de la Terre, j’ai eu un flash, cette fameuse scène où un enfant était caché par ses parents dans un trou du mur et assistait, impuissant, au massacre injuste de son peuple. De là, je tisse la situation initiale, soit partant de ce point, soit, dans le cas des Enfants de la Terre, l’introduisant. (Dans ce cas précis il fallait que je place un contexte, afin que la scène ait tout son impact ! ;)).

C’est à partir de là que je laisse les personnages faire « ce qu’ils veulent ». Mais dans ma vision de l’écriture, c’est surtout la construction des personnages et les thèmes qui découlent des situations qui vont orienter la narration. Souvent via des rencontres, des personnages opposés qui challengent la vision de la vie et/ou les choix de mes protagonistes, et aussi des situations où ils seront obligés de se dépasser. Cela a beau être logique, ça n’est pas toujours un processus conscient. Je le vois comme ça : mon cerveau capte toutes les informations, les compile avec les connaissances de ces problématiques acquises auparavant, et me livre le résultat sous la forme de fils scénaristiques qui se tissent à mesurent que mes doigts courent sur le clavier. Ce qui fait que oui, j’ai souvent des surprises ! Mais je ne pense néanmoins pas que c’est une muse qui me souffle mes idées ; simplement un réseau neuronal que je m’efforce au jour le jour d’abreuver de connaissances. :’)

Et pour ce qui est des outils… je n’utilise qu’Antidote pour les corrections. Et des post-its que je ne relis pas la plupart du temps, mais qui me sont utiles pour retenir des éléments importants qui émergent des recherches (que je ne fais pas en amont, mais dès que je sens que mes connaissances ne suffisent pas sur un sujet, pendant la phase d’écriture).

7- La diversité littéraire est-elle importante pour toi ? Aimes-tu y participer à travers tes écrits ? Si oui, de quelles façons ?

Si tu entends par-là représenter des gens de différents genres, orientation sexuelles, handicaps et origines, alors oui, je trouve ça capital. Pas seulement pour une mise en avant de ces personnes, mais aussi parce que, simplement, ce sont des gens qu’on croise au jour le jour, et qui tissent la diversité de notre société. Ça me semble logique d’avoir des personnages noirs, asiatiques, nordiques, bi, pan, homo, trans, neuro-divergents, handicapés physiques, ainsi qu’une variété d’intelligences différentes dans un roman. Parce que tous font partie de la réalité, et que c’est ce que j’essaie de reproduire, aussi bien dans mes thrillers que dans ma fantasy : un pan de vie.

Alors dans mes romans, il y a des hommes et femmes cis, et qui le sont réellement. Des hommes qui se croyaient cis, et qui découvrent un nouvel univers en même temps que leur genre et leur sexualité. Des femmes qui se rebellent contre l’injonction d’avoir des enfants pour être entières. D’autres contre une société qui les oppriment, ou la culture du viol. Des blancs, des noirs, des latino-américains (pas encore beaucoup d’asiatiques, hélas)… J’essaie aussi de varier les zones géographiques à chaque roman pour alimenter cette diversité. États-Unis/Panamà dans Pour des Jours Meilleurs, Norvège, Suède, Allemagne et Italie pour À Feu et À Sang, Madagascar et Grèce pour Les Enfants de la Terre (même si j’ai à regret fait le choix de raccourcir les noms, car les noms 100% malgaches rendaient le roman beaucoup plus dur à lire. Mais j’y fais néanmoins référence.).

#interview #auteur #fantasy #roman #thriller

8- As-tu d’autres projets en cours ? Pourrais-tu nous en dire quelques mots ?

J’ai bouclé le premier jet de Jenny, la préquelle de Pour des Jours Meilleurs. Il s’agit d’un thriller mettant en scène Eyric, mafieux au passé meurtri, et Jenny, une jeune fille tourmentée pour laquelle il se prend vite d’affection. J’y explore notamment les problématiques liées au viol, et à la vision parfois discriminante qu’on accorde aux personnes qui en sont victimes, dans un road trip qui me permet aussi de parler sexisme, racisme, et, pour une fois, d’amour… (Non, pas entre une adolescente et un adulte de quarante ans, tout va bien ! x)). Le tout avec quelques traits d’humour (les lecteurs de Pour des Jours Meilleurs comprendront de quoi il en retourne ;)) pour alléger un peu le tout !

9- Tu possèdes aussi une chaîne YouTube en lien avec l’écriture. Peux-tu nous en parler ?

Je suis comme beaucoup d’auteurs autoédités : je débarque dans le monde du livre, avec peu, très peu, de connaissances préalables. Et quitte à apprendre sur le tas, autant partager ! Alors je me renseigne, décortique et tente de transmettre les notions et techniques que je croise sur la route. Ma chaîne passe donc par l’écriture, un peu de psychologie, de travail éditorial, et récemment pas mal de communication. Je prévois peu mon programme en amont, ce qui me permet de m’adapter à des demandes spécifiques (c’est comme ça que j’ai débuté la série « premiers pas sur le chemin de l’autoédition ») et aussi de respecter mon propre rythme de création et de réflexion.

10- Où peut-on se procurer tes ouvrages ? C’est l’instant pub ! N’hésite pas !

Pour l’instant, uniquement sur Amazon ! Mais j’ai prévu d’ouvrir ma boutique en ligne en juillet pour proposer des versions dédicacées de mes livres, et offrir quelques goodies !

Je songe aussi à publier sur Kobo ainsi qu’à la Librairie des Jeunes Pousses ouverte récemment par @loudesforets. Mais je n’ai pas beaucoup de temps dans mon planning pour m’y pencher tout de suite, et comme je me suis inscrit au concours des Plumes Francophones, je suis astreint à une exclusivité Amazon pour les trois prochains mois… Mais je vous tiendrai au courant !

11- As-tu quelque chose à ajouter ?

Si j’ai la place pour parler de ce que je désire, j’aimerais encourager les gens à s’accepter tels qu’ils sont. Ça n’est pas toujours évident, bien évidemment. Se montrer tel qu’on est, c’est s’ouvrir aux critiques, aux moqueries, et avoir la certitude d’être blessé à un moment ou l’autre. Mais c’est aussi la seule façon de vivre sa vie pleinement. Et c’est valable dans tous les domaines, que ce soit une passion dévorante pour l’art ou l’écriture, une orientation sexuelle ou un genre non cis, une particularité quelle qu’elle soit… Ouvrez-vous. Montrez-vous. Soyez fier·ère·s de vous. Car c’est comme ça que vous trouverez des gens qui vous ressemblent, des gens qui vous comprennent, et nouerez de vraies relations.

Et c’est aussi comme ça que nous ferons entendre nos voix, ferons admettre au monde que la diversité est la base de tout espèce, et que les humains ne font pas exception. Nous avons tous le droit d’exister. Nous avons tous le droit au bien-être.

Et sur ce petit monologue, je remercie chaleureusement Salema pour m’avoir accordé cette interview, et je repars écrire dans ma grotte en écoutant « This Is Me » en boucle. 😉

Des bisous à tous ! ♥

Merci pour tes réponses! Vous pouvez le retrouver sur Twitter @MattDejouy .

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Interview auteur n°12: Anne-Sophie Hennicker

Pour la première interview de ce mois de novembre, on se retrouve avec Anne-Sophie Hennicker.

#roman #interview #auteur #diversité #autoédition #illustratrice

1- Bonjour Anne-Sophie! Pourrais-tu te présenter en quelques lignes ?

Je m’appelle Anne-Sophie Hennicker, ou Soso pour les intimes. J’ai 20 ans et je suis auteure et illustratrice.

2- As-tu choisi de publier tes écrits sous ton vrai nom ou sous un pseudonyme? Peux-tu nous dire pourquoi?

J’ai choisi de publier mes écrits sous mon vrai nom. Je n’avais pas envie de cacher ma véritable identité et, pour être franche, je n’avais pas d’idée de pseudonyme.

3- Quand as-tu commencé à écrire ? Pourquoi avoir choisi l’autoédition? As-tu déjà pensé à passer par une maison d’édition? Pourquoi?

J’ai commencé à écrire lorsque j’étais encore au collège. Plus particulièrement en troisième. Ça a commencé par des fanfictions sur l’univers d’Amour Sucré pour finalement terminer sur mes propres univers. J’ai choisi l’auto-édition car je voulais me lancer dans une nouvelle aventure. Et comme Charlène Gros-Piron (une très bonne amie romancière) m’en avait beaucoup parlé, ça m’avait pas mal tenté ! Je suis déjà passée par une maison d’édition pour le premier tome de Destins Croisés, mais j’aime bien diversifier !

4- Comment décrirais-tu ton univers ? As-tu des sources d’inspiration privilégiées ?

Je le décrirais comme étant assez atypique, car je dirais que chaque univers est différent et reste assez unique en fonction de l’auteur. Mes sources d’inspiration sont souvent la musique. Ah, la musique ! Il y a énormément de chansons qui me donnent de la motivation, des idées de scènes, ou bien, qui collent à l’un de mes personnages !

5- Le second tome de Destins croisés vient de sortir. Y aura t-il d’autres tomes? Peux-tu nous parler de cette saga? Quand est sorti le 1er tome?

Destins Croisés retrace les aventures de quatre protagonistes, Naomie, Vicky, Zac et Jace. On commence à suivre les personnages quand ils ne sont qu’en seconde. L’intrigue principale tourne autour d’une histoire d’amour interdit entre Naomie et Zac, les « héros » du premier tome. On apprend au fil de la lecture que Zac n’est pas un mortel (ainsi que Jace), et que son histoire d’amour avec Naomie n’est pas envisageable pour une raison : les immortels n’ont pas le droit de mêler leur sang à celui des mortels. Et en raison de son bannissement de son monde natal, l’au-delà décide de s’interposer. On suit l’évolution des personnages, leurs péripéties et les dangers qui se dressent sur leur chemin. Dans le deuxième tome, Jace et Vicky deviennent les héros principaux de l’histoire. Cette fois-ci, il n’y aura pas de seconde chance pour les protagonistes et ils devront faire face à un danger encore plus énorme, à leurs risques et périls. Le Tome 1 est sorti le 1er octobre 2018 aux éditions Jets d’encre. Le Tome 2 est le dernier de cette saga. Peut-être qu’il y aura un Spin-off sur l’un des personnages, ça dépendra de ma motivation… Mais pour l’instant, je préfère me concentrer sur mes nouveaux écrits.

6- Depuis combien de temps travailles-tu sur cet univers ? Qu’aimes-tu particulièrement à son propos?

Je travaille sur cet univers depuis que je suis au collège. On peut dire que j’ai grandi avec cette histoire, mais également avec ces personnages qui comptent énormément pour moi. Certains auteurs se reconnaîtront certainement dans ces lignes mais, mes personnages sont un petit peu comme mes meilleurs amis. Ce que j’aime particulièrement dans cet univers c’est cette touche de fantastique qu’on ne retrouve pas dans la vraie vie. Je suis une personne qui rêve beaucoup et en publiant mes écrits, mon but premier était de transmettre ces moments magiques à d’autres lecteurs que mes amis.

7- As-tu d’autres récits à ton actif ?

Un nouveau roman fantastique qui sortira courant décembre, mais également quatre autres histoires qui sont toutes très différentes de ce que j’ai pu écrire jusqu’à présent !

8- As-tu des méthodes préférées d’écriture ou laisses-tu tes personnages fabriquer l’histoire? Quels outils aimes-tu utiliser?

Je laisse mes personnages fabriquer l’histoire. Je ne peux pas me forcer à écrire alors que ça ne vient pas. Ou alors si, mais je ne serais pas satisfaite du résultat et ça n’aura rien de naturel. Je préfère écrire directement sur PC que sur papier. Il m’arrive de temps à autre d’écrire dans un carnet, mais ça reste très rare.

9- La diversité littéraire est-elle importante pour toi ? Aimes-tu y participer à travers tes écrits ? Si oui, de quelles façons?

C’est important, oui. J’y participe d’une certaine manière en variant le genre de mes écrits ainsi que l’histoire de mes personnages.

10- As-tu d’autres projets en cours ? Pourrais-tu nous en dire quelques mots?

Comme indiqué plus haut, oui. Ebbstone, un thriller fantastique, qui est tout droit tiré d’un rêve que j’ai fait en octobre 2016 (vive la précision !) Pour le reste, c’est une surprise ! 😉

11- Où peut-on se procurer tes ouvrages ? C’est l’instant pub! N’hésite pas!

Eh bien, ils sont disponibles sur Amazon, Cultura, la Fnac, Decitre, etc.

12- As-tu quelque chose à ajouter ?

Je te remercie pour ces questions !

Merci d’avoir répondu à mes questions.

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Interview auteur n°11: Guillaume Guegan

#auteur #interview #fantasy #fantastique #magie #diversité #saga

1- Bonjour ! Pourrais-tu te présenter en quelques lignes ?

Bonjour ! Je m’appelle Guillaume Guegan, j’ai 31 ans, je suis geek et auteur.

2- As-tu choisi de publier tes écrits sous ton vrai nom ou sous un pseudonyme? Peux-tu nous dire pourquoi?

Sous mon vrai nom, tout simplement parce que je n’ai pas eu l’imagination nécessaire pour trouver un pseudo intéressant.

3- Quand as-tu commencé à écrire ? Tu as d’abord commencé par l’autoédition avant d’être publié en maison d’édition. Quelles sont les raisons de ce choix ? As-tu une préférence entre les deux méthodes ?

J’ai commencé à écrire à l’âge de 12 ans. Et je n’ai jamais plus arrêter par la suite. En effet, j’ai commencé par l’auto-édition pendant six ans. C’était extrêmement formateur à plusieurs niveaux, mais également compliqué parce qu’il fallait tout gérer et, bien sûr, financer tout ce qui doit l’être. Au cours de cette période, j’ai rencontré pas mal de gens passionnants, dont mes futurs éditeurs qui allaient bientôt lancer leur maison d’édition. Quand ils m’ont proposé, j’ai donc accepté parce que cela me permettait de me consacrer à l’écriture sans trop me soucier des autres aspects pour lesquels je ne suis pas à l’aise. Je pense que nous formons une bonne équipe !

4- Comment décrirais-tu ton univers ? As-tu des sources d’inspiration privilégiées ?

Mon univers mêle la magie à des intrigues plus réalistes. J’aime le mélange des genres. Mes romans sont autant empreints d’Urban Fantasy que de Fantastique, de Fantasy, et même de policier par certains côtés. Mes personnages évoluent dans notre monde et dans un autre monde, un monde magique. Mes principales sources d’inspiration sont Harry Potter, bien sûr, la saga littéraire qui m’a transmis le virus de l’écriture (et de la lecture!) et également le jeu vidéo Kingdom Hearts, que j’adore. Mais globalement, je puise l’inspiration dans les romans, dans les séries ou dans les jeux vidéo de manière égale. Tous les médiums sont dignes d’intérêt.

#auteur #interview #fantasy #fantastique #magie #diversité #saga
#auteur #interview #fantasy #fantastique #magie #diversité #saga

5- Tu es l’auteur d’une trilogie fantastique/fantasy : Le Pouvoir ancestral, Les Gouttes de cristal et Le Jour des ténèbres. Peux-tu nous la présenter ?

C’est une trilogie à ce jour, mais un quatrième tome sortira en décembre. Il s’agit du premier cycle de ma saga La Noxiance. Dans cet arc, on suit trois sorciers et une Vampire que le destin contraint à se lancer dans une quête qu’ils rejettent en premier lieu. Cependant, ils vont vite se rendre compte que la guerre avec les démons va bouleverser leur quotidien. Ils vont devoir apprendre à gérer des aspirations plus personnelles et des événements qui les dépassent. De plus, le gouvernement sorcier doit gagner la confiance des gouvernements humains, ce qui n’est pas simple quand un ennemi menace tous les mondes.

6- Depuis combien de temps travailles-tu sur cet univers ? Qu’aimes-tu particulièrement à son propos?

Je travaille sur cet univers depuis plus de dix ans. J’aime la place de la magie dans cette histoire et les conséquences qu’elle engendre. J’aime à croire que je peux aborder des thèmes aussi variés que l’amitié, le courage, le sens du sacrifice, la discrimination, la peur de l’autre… C’est l’avantage de la littérature de l’imaginaire, on peut évoquer un certain nombre de valeurs de manière plus ou moins explicite. L’autre particularité que j’aime dans cet univers, ce sont les entre-chapitres. Presque tous les chapitres sont suivis par des entre-chapitres qui agrémentent mon univers. Cela peut concerner l’aspect géographique, l’Histoire, les lois, des événements importants, etc.

#auteur #interview #fantasy #fantastique #magie #diversité #saga
#auteur #interview #fantasy #fantastique #magie #diversité #saga

7- En lien avec cette trilogie, deux nouvelles fantasy: une romance, Les Amants du crépuscule et une enquête policière, Mei et Mildred sur l’échiquier de la Mort. Peuvent-elles être lues séparément ? Se déroulent-elles avant, pendant ou après la trilogie ? Peux-tu nous les présenter en quelques mots?

Les Amants du Crépuscule raconte une histoire à la Roméo et Juliette, une légende de l’Entremonde (le monde magique). Guérine est une Vampire et Drésil est un Elfe. Leurs clans se détestent alors qu’eux s’aiment. Ils vont devoir affronter un certain nombre d’obstacle, car le destin semble décidé à les séparer. Mei et Mildred sur l’échiquier de la mort est effectivement une enquête policière dans un univers de fantasy. Un jour, la Naine Mildred vient consulter la célèbre enquêtrice Hufits Mei. Son épouse a été assassinée par un individu qui a laissé sur les lieux une pièce d’échecs. Or, dans l’Entremonde, les échecs n’est pas un jeu courant. Les deux femmes vont unir leurs compétences pour coincer le meurtrier qui échappe à Mei depuis des années. Bien qu’elles prennent place dans l’Entremonde, et donc dans l’univers de La Noxiance, ces deux nouvelles peuvent être lues indépendamment. Mes deux objectifs, avec cette collection des Contes et Légendes de l’Entremonde sont de : développer l’univers, mais de permettre à tous les lecteurs d’y entrer facilement. Les Amants du Crépuscule se déroule bien avant le cycle 1, dans le passé de l’Entremonde. Mei et Mildred se passe en parallèle du tome 1.

8- As-tu des méthodes préférées d’écriture ou laisses-tu tes personnages fabriquer l’histoire? Quels outils aimes-tu utiliser?

Je planifie tous les grands arcs de chaque cycle et de chaque tome. Après, je réalise un tableau avec chaque intrigue et sous-intrigue que je dois développer dans tel ou tel chapitre. Mais je m’autorise à changer de cap en cours de route si j’ai une meilleure idée où si je me rends compte que tel personnage ne prendrait jamais telle direction. Je n’utilise pas vraiment d’outils, à l’exception du Robert Correcteur qui sert à corriger, donner une liste de synonymes, de contraires, des combinaisons de mots. Je m’en sers énormément.

9- La diversité littéraire est-elle importante pour toi ? Aimes-tu y participer à travers tes écrits ? Si oui, de quelles façons?

C’est très important. D’abord, mes romans se déroulent en partie à notre époque, et aux États-Unis. La société étant plurielle, j’aime que ça se voit dans mes histoires. De plus, les êtres magiques n’ont pas le même rapport à l’autre que les humains, donc je m’autorise plus de diversité dans le monde magique. J’essaie de critiquer toutes les discriminations de manière détournée. J’aborde assez peu l’homophobie ou le racisme frontalement. Mais lorsque les humains et les sorciers s’opposent, c’est une métaphore de toutes les haines. J’ai d’ailleurs inventé le terme « d’Héxéphobie », la peur des êtres magiques. Tous les défauts de l’humanité vont ainsi transparaître. Les humains sont capables de s’unir s’ils ont un ennemi commun, et ce sont les sorciers.

10- As-tu d’autres projets en cours ? Pourrais-tu nous en dire quelques mots?

Je travaille actuellement sur le Cycle 2 de La Noxiance qui s’intitulera « L’Ange ». On suivra de nouveaux personnages, dans une ville fictive qui aura un rôle important. On sera à mi-chemin entre de l’Urban-Fantasy et du récit de super-héros. Bien sûr, des personnages du Cycle 1 viendront parfois faire un petit coucou. Si tout va bien, le premier tome devrait paraître en 2020. J’ai également divers projets de nouvelles dont un autre récit policier / horreur, une histoire fantastique sur fond de romance entre deux adolescentes ou un récit de fantasy qui se passerait en parallèle des Amants du Crépuscule. On y suivrait le Nain Norgript qui veut venger la mort de son compagnon. Et tellement d’autres idées, mais je ne sais jamais laquelle va se concrétiser en premier.

11- Où peut-on se procurer tes ouvrages ? C’est l’instant pub! N’hésite pas!

Alors tout d’abord, vous pouvez les commander sur le site de ma maison d’éditions « Livresque Editions », mais également sur les sites habituels tels que Amazon, Fnac, Cultura, http://Leslibraires.fr etc. Mais sachez que vous pouvez aussi vous rendre chez votre libraire préféré et passer commande de mes bouquins. Normalement, c’est dans leur base de données. Ils sont disponibles en papier ET en numérique ! Ça fait du choix !

12- As-tu quelque chose à ajouter ?

Merci à toi pour cette opportunité et à tous ceux qui prendront le temps de lire tout ça 🙂

Merci d’avoir répondu à mes questions.

À bientôt.

Salema

Interview auteur n°10: Jeanne Sélène

#autoédition #autrice #roman #interview #diversité

1- Bonjour ! Pourrais-tu te présenter en quelques lignes ?

Bonjour ! Je suis Jeanne, 35 ans et autrice de métier. Je vis dans la campagne normande avec trois charmants humains et une tripotée de poilus en tous genres. Je suis une incorrigible curieuse et j’aime tout particulièrement m’instruire à propos de tout et n’importe quoi. J’ai tendance à avoir des choix de vie un peu à la marge, ce qui est plutôt inspirant pour mon travail…

2- As-tu choisi de publier tes écrits sous ton vrai nom ou sous un pseudonyme ? Peux-tu nous dire pourquoi ?

Lorsque j’ai commencé à éditer mes travaux, je travaillais encore comme orthophoniste (j’ai une formation en orthophonie, linguistique et psychologie). Je n’avais alors pas envie de mélanger mes deux carrières professionnelles aussi ai-je fait le choix de prendre un pseudo que j’ai conservé après la fermeture de mon cabinet.

3- Quand as-tu commencé à écrire ? Pourquoi avoir fait le choix de l’autoédition ? As-tu déjà ou aimerais-tu tester la publication en maison d’édition ?

J’ai commencé à écrire pour être lue avec un fanzine autour de l’univers de Pern (Anne McCaffrey) ; j’étais alors collégienne. Mais mon premier roman a été écrit pendant mes années de lycée. J’ai fait le choix de l’autoédition en 2014. Jusqu’alors et depuis quelque temps, je publiais mon premier roman sur un blog sous forme d’épisodes et je commençais à avoir une petite communauté de lecteurs et lectrices. C’est elle qui m’a encouragée à publier. Après avoir lu un grand nombre de témoignages, je me suis naturellement tournée vers l’autoédition, par volonté d’indépendance. J’ai embauché une correctrice et hop, c’était lancé ! J’ai eu trois expériences en maison d’édition à compte d’éditeur, pour des nouvelles, mais j’avoue préférer le travail en autoédition. Seul un contrat très intéressant m’y ferait renoncer.

4- Comment décrirais-tu ton univers ? As-tu des sources d’inspiration privilégiées ?

J’ai un univers extrêmement varié, car j’aime avant tout explorer. Explorer les genres, les formats, les types de narrations… Je puise mon inspiration dans la vie quotidienne, mais également dans mes nombreux centres d’intérêt, depuis le jardinage et les neurosciences en passant par la linguistique !

5- Ton roman contemporain Child trip vient/va paraître. Peux-tu nous le présenter ? Pourquoi avoir choisi le thème d’une maman solo ? Plusieurs tomes sont-ils prévus ?

Dans Child trip, nous suivons les pensées foisonnantes de Solange, une jeune femme nomade qui se découvre enceinte et va faire le choix de garder l’enfant, sans pour autant renoncer à son mode de vie… L’idée de ce roman m’est venue il y a quelques années, alors que je passais la nuit seule en camping-car avec mon petit garçon. Je me suis demandé quel pourrait être le quotidien d’une maman solo et nomade. Pour mieux m’imprégner de cette vie, j’ai notamment travaillé sur des marchés plusieurs étés et pas mal vadrouillé avec ma maison roulante et mes petits. Child trip a une vraie fin, mais mon cerveau a en effet prévu un second tome… À voir si les lecteurs et lectrices le réclameront !

6- Depuis combien de temps travailles-tu sur ce récit ? Qu’aimes-tu particulièrement à son propos ?

Je travaille dessus depuis 2016. J’ai passé deux années à enrichir l’ambiance de l’ouvrage en expérimentant au maximum autour de la vie de mon héroïne. La phase d’écriture a commencé beaucoup plus récemment, au printemps 2019. J’aime particulièrement Solange qui a un univers mental extrêmement touffu. Elle est très consciente de ses automatismes de pensée, passe son temps à se parler à elle-même… Bref, elle est aussi agaçante qu’attachante !

7- As-tu déjà publié d’autres romans ? Si oui, sont-ils aussi des romans contemporains ? Peux-tu nous les présenter rapidement ?

À ce jour, j’ai publié quatre romans pour adultes (deux de fantasy, un contemporain et un horrifico-fantastico-dystopique), deux romans jeunesse (l’un d’aventure et l’autre fantastique), deux romans « premières lectures », quatre documentaires photo jeunesse et onze albums jeunesse en collaboration avec plein d’illustrateurs et illustratrices. J’ai aussi à mon actif une petite tripotée de nouvelles en tous genres et trois de mes ouvrages sont adaptés en audiolivre. Quand je disais que j’aimais l’exploration… je n’avais pas menti !

8- As-tu des méthodes préférées d’écriture ou laisses-tu tes personnages fabriquer l’histoire ? Quels outils aimes-tu utiliser ?

Mes méthodes de travail varient énormément d’un ouvrage à un autre. J’ai par exemple utilisé la méthode des flocons pour mon roman jeunesse Les aventures d’Oxygène et un plan ultra-détaillé pour Le sablier des cendres dont le rythme très soutenu s’apparente à celui d’un thriller. En revanche, j’ai plutôt fait ma jardinière pour Child trip. J’adapte finalement en fonction du genre et du type de récit. Depuis environ deux ans, j’utilise Scrivener que j’aime beaucoup pour taper mes textes. Je ne l’emploie qu’à un quart de son potentiel, mais je trouve déjà ce logiciel très intéressant.

9- La diversité littéraire est-elle importante pour toi ? Aimes-tu y participer à travers tes écrits ? Si oui, de quelles façons ?

Que la diversité soit présente dans la littérature est pour moi capital. Représenter les « minorités » me paraît vraiment important, notamment en littérature jeunesse, car les ouvrages présentés aux enfants participent à la mise en place de la norme inconsciente. Je pense que nous devons, en tant qu’auteurs et autrices, vraiment faire un travail conscient en ce sens. Faire confiance à notre « instinct » me paraît illusoire, ce serait nier tous nos biais intériorisés. Moi même, féministe convaincue, je me suis rendu compte en cours d’écriture des aventures d’Oxygène que j’avais une grosse majorité de personnages masculins. J’ai rectifié le tir en cours de route, mais ça m’a demandé un réel travail. Dans mes ouvrages, vous rencontrerez donc des personnes non valides (handicap sensoriel, physique ou mental), des personnes racisées, des personnes non hétéro, etc. Pour autant, ces particularités seront rarement au centre de l’histoire. Je pense en effet que le meilleur moyen de représenter les minorités est de ne pas les utiliser pour servir l’histoire.

10- As-tu d’autres projets en cours ? Pourrais-tu nous en dire quelques mots ?

J’ai toujours mille et un projets ! Celui sur lequel je dois vraiment avancer est un roman de fantasy. Il portera le titre suivant : Les portes d’Astheval et fera le pont entre mes deux premiers romans (Balade avec les Astres et La vengeance sans nom). J’avais tiré des arcs narratifs dans ces deux ouvrages lorsque je les ai écrits il y a une petite vingtaine d’années et il est grand temps que je les ferme !

11- Où peut-on se procurer tes ouvrages ? C’est l’instant pub ! N’hésite pas !

Mes ouvrages sont disponibles sur mon site Internet, en commande chez votre libraire préféré ou sur Amazon. Vous pouvez également en découvrir certains en streaming sur Youboox. Mes audiolivres sont présents sur la plupart des plateformes dédiées aux livres audio, dont Audible. Et pour celles et ceux qui aiment les rencontres IRL, je suis très souvent en dédicace. Toutes mes dates sont indiquées sur mon site.

12- As-tu quelque chose à ajouter ?

Merci d’avoir répondu à mes questions. Je te remercie de m’avoir proposé cette interview. C’est toujours un plaisir de parler de mon travail d’autrice. Je profite de l’occasion pour remercier tous ceux et toutes celles qui me font confiance : ma correctrice, mes illustrateurs et illustratrices, mes collègues… et bien sûr mes lecteurs et lectrices sans lesquels·les mon métier n’aurait aucun sens !

Merci à toi pour tes réponses!

À bientôt.

Salema

Interview artiste n°6: Kenza

Aujourd’hui, je vous retrouve avec une catégorie d’artiste dont je ne soupçonnais pas vraiment l’existence. Bonne découverte!

#peintre #artiste #interview #diversité

1- Bonjour! Peux-tu te présenter en quelques phrases ?

Heyo, mon nom est Kenza, j’ai 20 ans, je suis autiste et malade chronique. Peintre en décors et en lettres en formation, j’ai fait un léger détour par les formations en design avant, mais c’était trop dur et pas fait pour moi.

2- Peins-tu depuis longtemps ? Comment t’es venu cette passion ?

J’ai réellement commencé à peindre dès que j’ai intégré mon cursus de design (que j’ai vite arrêté haha). C’est grâce à la MANAA (mise à niveau en arts appliqués) que j’ai expérimenté les techniques de peinture aquarelle et acrylique, ainsi que l’encre. J’ai complétement abandonné le design et à la fin de la MANAA, plutôt que continuer en design d’espace, je me suis orientée en peinture déco. Cependant j’ai toujours admiré la peinture. Ma mère est peintre amatrice, et j’ai une collection de nuanciers Dulux Valentine que je garde précieusement depuis mes 8 ans. Et ma matière favorite en terminale c’était la chimie des couleurs, ainsi que pigments et colorants!

3- Peux-tu nous parler de ta spécialité, « peintre en décors et en lettres » ?

Notre job en tant que peintre décorateur est d’intervenir notamment sur la réalisation de fausses matières. On a par exemple des clients assez riches qui font appel à des peintres en décor pour que leur cuisine soit en faux marbre. Ça implique de savoir imiter et observer. Mais c’est davantage utilisé au théâtre et au cinéma. La spécialité de peintres en lettres c’est de réaliser les façades de magasins, les lettrages sur murs, ou des panneaux publicitaires comme des enseignes de magasin. Les panneaux publicitaires du métro qui sont actuellement collées étaient par exemple peintes à la main dans les années 50. Et on assiste à un retour de ces pratiques, je saurais pas expliquer pourquoi. En théorie, on appelle le métier graphiste décorateur, mais avec la confusion que ça peut entrainer avec le terme graphiste on préfère peintres en décors et en lettres.

4- Quelles sont les techniques et outils que tu utilises? As-tu une méthode préférée?

Selon la peinture utilisée on varie nos outils. Ça peut aller de la patte de lapin (les petits rouleaux de peintures) pour des aplats simples à des pinceaux en poils de martre pour les réalisations à l’aquarelle. J’ai même des éponges dans ma boîte de peinture, et du papier aluminium. C’est très pratique pour imiter le ciel et l’eau. Ma méthode c’est la peinture à l’huile, j’ai une plus grande marge de travail et les rendus bois brillants sont très appréciés des clients !

5- Pratiques-tu d’autres sortes d’arts? (écriture, couture …)

Le terme graphiste décorateur englobe d’autres types de métiers d’arts comme la restauration-conservation (de tableaux, de patrimoine, de tapisserie), le métier de laqueuse et de doreuse, ainsi que poseuse d’adhésif (c’est le peintre en décors 2.0, la main est plus ou moins remplacée par la machine). Je fais également un peu de sculpture, notamment en résine, très pratique en théâtre. Et de manière individuelle je dessine un peu, et je fais des toiles peintes.

6- Quelles sont tes sources principales d’inspiration pour ton travail ?

L’histoire de l’art est une source d’inspiration très grande pour moi. Ça me permet d’avoir des milliers de références pour pouvoir ensuite les récupérer pour réaliser un nouveau décor. Et mine de rien on puise également beaucoup dans la littérature et le cinéma. Autant je suis pas une grande cinéphile, autant les décors en lien avec la littérature c’est mes favoris. En ce qui concerne mes peintures personnelles, je puise mes inspirations dans le jardinage, qui est une grande passion de ma mère. Je repeins des paysages qui la marquent. De manière générale le quotidien devient inspiration. Chaque vision peut servir de base pour un nouveau tableau.

7- Pourrais-tu nous décrire ton univers?

L’univers du peintre en décors, c’est se fondre dans la demande du client afin de respecter au mieux sa demande. C’est assez varié on peut demander de faire une vitrine Harry Potter comme un scène de théâtre de conte de fées. C’est comme un voyage à chaque nouveau projet. Cela dit ce que je préfère moi, c’est les ambiances de type romans policiers. Je prépare actuellement comme projet de fin d’année un décor peint complet sur le thème du crime de l’Orient Express!

8- Est-ce important pour toi de participer à la diversité artistique avec tes œuvres ?

Très important. Déjà parce que c’est un domaine qui tend à disparaitre vu que les jeunes qui se lancent dans cette formation sont rares (il y en a peu en France, dont une trop chère). Mais paradoxalement on recherche toujours plus de peintres décorateurs et on est pas assez pour le nombre de missions proposées. Les gens reculent en voyant que c’est précaire (la plupart sont intermittents du spectacle) mais c’est vraiment enrichissant et on a un large panel de compétences pour rebondir. La plupart des peintres en décors travaillent dans les domaines de l’audiovisuel, le théâtre et l’événementiel, on peut dire qu’on est complémentaires d’autres artistes qui sont les acteurs, comédiens, stylistes… ainsi qu’avec les musées et autres lieux de patrimoine qui nous appellent régulièrement pour des travaux de restauration conservation, puis retouche en tant que peintre.

9- Peux-tu nous dire où commander/admirer tes créations ? Il est temps de faire ta pub. Vas-y, n’hésite pas !

Yay, vous pouvez commander mes peintures perso sur Twitter (ou faire une commande personnalisée) Idem si un jour vous voulez un faux bois brillant sur votre porte ou une enseigne Harry Potter à accrocher comme si votre chambre était un magasin ! C’est ici @Kaydget J’ai également un artstation que je mets à jour sérieusement depuis peu, ici https://artstation.com/kanekay

10- As-tu quelque chose à ajouter ?

L’orientation c’est difficile, et c’est ok de se tromper, de recommencer et de changer de voie. Mais jamais inutile. C’est pas grave aussi de ne pas être productif tout le temps, chacun a ses limites que notre corps nous donne. Et puis je sais que c’est un milieu où on voit rarement de personnes handi, racisées. Sachez que j’anime également des visites dans les écoles (en fait c’est mon école qui m’a poussée à m’engager à faire ça) afin de pouvoir peut-être trouver des futurs passionnés et servir un peu de modèle de représentation et d’identification. Et si jamais le métier de « graphiste décorateur » vous intéresse (qui que vous soyez), je réponds à vos questions avec plaisir ! Voilà, merci beaucoup de m’accorder cette possibilité de faire connaître mon travail.

Merci pour ton temps.

À bientôt.

Salema

Interview artiste n°5: Koda

Aujourd’hui nous retrouvons Koda, un dessinateur.

#animal #illustrateur #diversité

1- Bonjour Koda! Peux-tu te présenter en quelques phrases ?

Je suis Koda, j’ai 30 ans. Je suis artiste furry/animalier. Ainsi que autiste et lgbt (non binaire et lesbienne)

2- Dessines-tu depuis longtemps ? Comment t’es venu cette passion ?

Je dessine depuis enfant, je ne sais plus comment ça m’est venu mais j’ai très vite adoré dessiner.

3- Quelles sont les techniques et outils que tu utilises?

Généralement je fais du numérique avec pc et tablette graphique, mais parfois je dessine sur papier avec feutres/crayons.

4- Pratiques-tu d’autres sortes d’arts? (écriture, couture …)

Pas spécialement..

5- Quelles sont tes sources principales d’inspiration pour ton travail ? Pourquoi avoir choisi les animaux comme thème principal?

Je m’inspire des œuvres Disney (notamment le roi lion) et bien sur des animaux en général. Ce n’est pas vraiment un choix réfléchi mais cela s’est imposé à moi. Je n’aime pas dessiner les humains, et j’adore dessiner les animaux.

6- Pourrais-tu nous décrire ton univers, qui parait très coloré?

Comme dit précédemment, il y a des références Disney. J’essaye aussi de refléter mes émotions et ressentis avec cet univers animalier et cartoonesque.

7- Est-ce important pour toi de participer à la diversité artistique avec tes œuvres ?

Je pense.. Mes œuvres reflètent ce que je suis et j’aime partager ça avec les autres.

8- Peux-tu nous dire où commander/admirer tes créations ? Il est temps de faire ta pub. Vas-y, n’hésite pas !

Deviantart

Site

Instagram

9- As-tu quelque chose à ajouter ?

Je pense avoir tout dit.

Merci pour tes réponses. N’hésitez pas à retrouver Koda sur Twitter.

À bientôt.

Salema

Portrait auteur·ice n°4:Ophélia Yeti

Après avoir répondu à mon interview spéciale diversité littéraire et artistique, Ophélia a accepté de jouer le jeu de ce nouveau format.

#portrait #autrice #cyberpunk #wattpad

A/Présentation

1- Pourrais-tu décrire, toi et ton univers en une dizaine de mots ?

Je travaille sur un mémoire sur le fantasme de la piraterie dans la littérature héhé ! Pour mon univers littéraire, il est assez graphique (le dessin joue beaucoup). Je pense beaucoup mes paysages ou mes scènes comme des tableaux en mouvements que je veux partager à mes lecteurs tout en leur laissant une part d’imagination.

2- Si tu étais … Tu serais …

B/Ton oeuvre, Kalies

1- Quelles couleurs, paysages et objets associerais-tu à ton oeuvre ?

Abriale est très industrielle, dans les tons gris et noirs, les marécages de Mori sont dans les tons verdatres, très brumeux. Les plaines de Dergo sont dans les tons rouges. Il y a un lac dans la fédération Salica qui a l’eau blanchâtre. Tout dépend de la région ou on se trouve, mais généralement, je l’associe aux couleurs des Kalies, qui donnent le titre au roman du coup !

2- Dis-nous tout … Quelle est ta chanson préférée et celle qui décrirait ton roman ? Si tu le souhaites, tu peux aussi nous donner une chanson pour certains de tes personnages.

3-On veut tout savoir: peux-tu nous raconter une anecdote d’écriture pour ce récit?

Abriel, le nom du chien d’Erin est le prénom du personnage principal d’Ocrit écrit par Julien Willig qui est un de mes livres préférés alors que je ne l’ai pas fini. Ce personnage je l’aime d’amour et Julien est une personne en or, c’est pour cela que j’ai fait un petit clin d’oeil à Abriel ! (allez lire ocrit et suivez julien. Coucou julien!)

4- Quelle image et phrase d’accroche mettrais-tu sur un panneau publicitaire promouvant ton livre ? Et, d’ailleurs, où peut-on se le procurer ?

Un gros plan sur un agent de terrain du CSA, on voit le masque à gaz, la combinaison luisante, la visière en verre avec juste les yeux qu’on discerne à travers, le caisson qui bouche le fond de l’image. Les reliefs sont dessinés par les lumières des Kalies (qui sont hors champ).

On peut lire Kalies sur wattpad.

C/L’écriture

1- Pour l’instant, ton récit est disponible sur Wattpad. Envisages-tu, lorsqu’il sera terminé, une publication en ME ou AE?

Je pense à une AE mais je ne suis pas encore décidée. Je ne trouve pas qu’une édition est meilleure que l’autre !

2- Quels outils et quel matériel utilises-tu lors de la préparation et la rédaction de tes romans? Peux-tu nous en dire un peu plus sur ta méthode de travail ?

J’utilise un cahier et google drive pour pouvoir bosser de partout ! J’ai ma trame générale avec mes gros noeuds d’intrigue, pour certains avec plusieurs possibilités différentes (j’ai trois fins par exemple. Ensuite je mets en note comment je vois ce qu’il se déroule dans mes chapitres, puis je fais des notes plus détaillées. À l’écriture il est possible que certaines choses changes (principalement des détails mais ça compte, le découpage aussi. Le chapitre se finit plus tôt par exemple.) et après je fais plusieurs relectures en m’attardant sur le travail d’ambiance, de mise en scène. Je relis à vois haute pour la sonorité, je passe sur antidote, et je refais encore deux relectures !

3- Il est temps d’être curieuse … As-tu un futur projet en tête? Si oui, pourrais-tu nous dévoiler quelques mots clés?

  • Un projet d’aventure pirate
  • Un projet d’horreur
  • Ma nouvelle 5907 que j’aimerai travailler en roman d’anticipation dans le même style (à voir dans le temps)
  • Une saga mythologique un roman adolescent sur deux ados qui se retrouvent dans l’écriture à quatre main avec une mise en abymes (on suit leur histoire et le récit qu’ils écrivent avec leurs modifications etc)
  • Et d’autres que je n’ai pas encore assez défini !

Pour tous ceux que j’ai cité je suis assez avancée pour passer à la rédaction quand je le sentirai, j’ai le titre, pour certains la couverture, bref je peux en parler en sachant que ce sont des projets plutôt concrets !

D/Le mot de la fin. Je te laisse la parole. N’hésite pas !

Croyez en vous, faites ce qu’il vous plait et qu’on rémunère mieux les auteurs et autrices, non mais !

Merci pour tes réponses.

À bientôt!

Salema

Interview artiste n°4: Yuan

Après une longue pause dans les interviews d’artistes. C’est Yuan qui a accepté de répondre à mes questions aujourd’hui.

#illustration #fantasy #diversité #interview
Appartient à Yuan

1- Bonjour! Peux-tu te présenter en quelques phrases ?

Hello ! Je suis Yuan, j’aime les arts visuels et la musique, qu’il s’agisse d’en profiter ou de les pratiquer.

2- Dessines-tu depuis longtemps ? Comment t’es venu cette passion ?

J’ai toujours aimé dessiner, depuis aussi longtemps que je me souvienne ! Ça a commencé avec les activités artistiques à l’école, puis très vite j’ai commencé à dessiner mes personnages préférés de jeux vidéo, dessins animés, bandes dessinées… Je n’ai jamais vraiment arrêté depuis, et j’ai toujours voulu créer mes propres histoires, personnages, et univers.

3- Quelles sont les techniques et outils que tu utilises? As-tu une méthode préférée?

J’aime bien toucher un peu à tout, que ce soit traditionnel ou numérique. J’apprécie beaucoup l’encre, l’aquarelle et la gouache, mais je m’intéresse aussi au graphisme depuis que je suis au collège.

4- Pratiques-tu d’autres sortes d’arts? (écriture, couture …)

Je fais de la musique depuis que j’ai 5 ans, âge auquel j’ai commencé le piano. J’ai eu une formation de musicien classique, au piano puis au violon, et après plusieurs compétitions et participations diverses dans des orchestres, j’ai fini par mettre ça en pause vers la fin du lycée. L’ambiance très élitiste ne me plaisait plus. Aujourd’hui, j’essaie de reprendre la musique plus sereinement, et de faire ce que j’ai toujours voulu faire au fond : composer et jouer d’autres registres que le classique. J’ai toujours adoré le jazz et je suis assez triste de ne pas avoir pu en profiter à l’époque où je pratiquais le plus. J’ai aussi énormément écrit par le passé, à la fois pour du jeu de rôle et pour des textes originaux. Mais ça fait quelques années que j’ai décidé d’arrêter pour me consacrer davantage au dessin et à la musique, qui me procurent beaucoup plus de plaisir. Je garde un souvenir très frustrant de l’écriture, haha.

5- Quelles sont tes sources principales d’inspiration pour ton travail ?

En réalité, tout ce que je vis me sert de source d’inspiration ! J’ai beaucoup voyagé quand j’étais jeune, mes parents ont migré en France pour fuir un régime totalitaire, et je suis toujours fasciné par la diversité des vécus et des perspectives qui m’entourent. Je vois la création comme quelque chose de cathartique : je peux traiter n’importe quelle histoire, n’importe quelle émotion, même s’il s’agit d’un récit difficile ou d’un sentiment douloureux, et revisiter cela pour lui donner du sens. Pour citer des œuvres et artistes plus précis, je porte très haut dans mon cœur les films Ghibli, en particulier Le Voyage de Chihiro : j’étais enfant quand je l’ai vu au cinéma, et c’est ce qui m’a donné envie de faire de l’animation. J’ai beaucoup d’admiration pour les réalisateurs Satoshi Kon et Masaaki Yuasa, qui définissent assez bien ce qui me passionne autant pour l’animation. En cinéma prise de vue réelle, le film Taxi Driver me fascine. Côté bande dessinée, j’affectionne les œuvres de Hugo Pratt, Taiyou Matsumoto, Katsuhiro Otomo, Moebius, Sergio Toppi… Et j’ai grandi entouré de jeux vidéo, en particulier les séries Zelda, Animal Crossing, Street Fighter, et les œuvres de Fumito Ueda. Je pense que l’inspiration peut être puisée partout, aussi, je ne me limite pas du tout à mes domaines de prédilection, et je n’hésite pas à aller chercher du côté d’artistes plasticiens, de peintres classiques, de jeunes créateur·rice·s, de l’architecture, et bien entendu de la nature.

6- Pourrais-tu nous décrire ton univers?

J’ai toujours eu un penchant pour les contes, la tradition orale, et les récits mythologiques, et je pense que ça a beaucoup influencé mes propres univers. J’aime y distiller des éléments qui provoquent à la fois l’émerveillement et l’horreur, afin de faire ressentir des émotions fortes et contrastées. Je fais souvent intervenir des êtres ou présences fantastiques, des éléments qui « ne devraient pas être là mais qui sont là »… J’aime les univers étranges et les histoires qui font réfléchir.

7- Est-ce important pour toi de participer à la diversité artistique avec tes œuvres ?

Oui, bien entendu ! Je pense que toute expression artistique mérite d’être valorisée, et qu’il est important de rester le plus sincère possible à travers son art. Je me demande souvent à quoi ressembleraient les sorties cinéma récentes si les réalisateurs étaient un peu moins à la solde de cahiers des charges dictés par la rentabilité, haha. Donc dès lors que je travaille sur un projet « personnel », il est important que je me demande surtout ce que je veux faire, et non ce qu’on voudrait que je fasse. Le mot diversité est très important dans mon travail quoi qu’il arrive, car c’est quelque chose que je garde au cœur de mes réflexions lorsque je fais du character-design. Je suis très ennuyé par les œuvres où tous les personnages sont beaux, minces, lisses, blancs, valides, … je pense qu’il est important, plus que jamais, de diversifier les personnages au sein d’une même histoire, et de faire un plus gros effort de représentation. Pour prendre un exemple simple, je suis une personne non-binaire, et je n’arrive même pas à citer une œuvre où le personnage principal est trans ou non-binaire (sans que son identité de genre ne soit le thème principal de l’œuvre) ; les rares que je connais sont très peu médiatisées en dehors des cercles LGBT+. Je trouve que ce manque de diversité au sein des histoires a joué son petit rôle dans ma difficulté à revendiquer ma propre identité car j’avais très peu de modèles… Et je pense qu’il est très important de combler ce manque dans les œuvres narratives.

8- Peux-tu nous dire où commander/admirer tes créations ? Il est temps de faire ta pub. Vas-y, n’hésite pas !

Vous pouvez me retrouver avec l’identifiant @yuanankh sur Twitter, Instagram, Tumblr, et ArtStation. J’ai aussi un compte Ko-Fi si vous désirez soutenir mes créations, et je remercie chaque don d’un petit dessin !

Si mes créations vous plaisent, je suis ouvert aux demandes plus personnelles, n’hésitez pas à me contacter en privé sur les réseaux, ou à l’adresse yuanankh@gmail.com !

9- As-tu quelque chose à ajouter ?

Merci beaucoup pour l’intérêt porté à mon travail !

Merci d’avoir pris le temps de répondre à ces questions.

À bientôt.

Salema

Interview auteur n°9: Ophélie Hervet

Aujourd’hui c’est Ophélie Hervet qui a accepté de répondre à mes questions.

#autrice #roman #cyberpunk

1- Bonjour ! Pourrais-tu te présenter en quelques lignes ?

Bonjour ! Alors, j’ai la trentaine, je suis vétérinaire à mi-temps et autrice depuis déjà quelques années. L’écriture a toujours été une évidence pour moi, depuis que je suis enfant. J’ai également tenté la photographie à une époque. Par contre, je suis totalement incapable de dessiner.

2- As-tu choisi de publier tes écrits sous ton vrai nom ou sous un pseudonyme? Peux-tu nous dire pourquoi?

Je publie sous mon vrai nom, tout simplement parce que je n’ai pas de raison de le cacher. Mon autre métier n’a aucun rapport avec l’écriture, et j’ai toujours trouvé chez mes collègues et patrons successifs une relative ouverture d’esprit. Je leur parle librement de mes projets d’écriture et je suis ravie quand certains décident de me lire.

3- Quand as-tu commencé à écrire ? Ton premier roman, « Nuits Blanches » a été publié en mars par les éditions Reines de coeur. Pourquoi avec opté pour une maison d’édition? Que penses-tu de l’autoédition?

J’écris depuis le collège, mais j’ai commencé à prendre ça vraiment au sérieux il y a cinq ans, quand j’ai écrit mon premier roman (bien trop mauvais pour être publié). J’ai beaucoup de respect pour les auteurs qui passent par l’autoédition et sont capables de gérer en parallèle une carrière d’écrivain et d’éditeur (maquette, choix de couverture, communication, etc.). En ce qui me concerne, je trouve que ce serait me tirer une balle dans le pied. Mes compétences informatiques sont limitées, celles en communication encore pires. Si je veux être lue, et toucher des gens au-delà de mon petit cercle d’amis (tout en gardant du temps pour écrire) j’ai conscience de devoir me faire aider par des professionnels.

4- Comment décrirais-tu ton univers ? As-tu des sources d’inspiration privilégiées ?

Mon univers pour ce roman est un futur assez sombre postfracture sociale. Il n’y a pas vraiment de hautes instances pour régenter la vie de mes personnages comme on en trouve dans les dystopies comme Hunger game. Chez moi, c’est chacun pour soi et que le meilleur survive. Mes sources d’inspiration principales pour ce texte sont les manga (Fullmetal alchemist, Gunnm, Ghost in the shell…), mais sans le côté un peu foutraque que l’on peut y trouver. Mon univers est plus sobre et plus réaliste.

5- Ton roman cyberpunk, « Nuits Blanches » est en un seul tome ou prévois-tu une suite? Peux-tu nous présenter rapidement ce genre littéraire et l’histoire?

Le roman était prévu pour être un tome unique, mais au final, j’ai commencé à écrire un spin off qui se concentre sur certains personnages secondaires. Le genre littéraire cyberpunk se concentre sur les aspects biotechnologiques d’un monde futuriste. Tout ce qui est augmentation de l’homme, intelligences artificielles, transhumanisme… dans Nuits Blanches, j’explore le côté augmentation à travers la thématique des cyborgs et cette frontière un peu poreuse entre augmentation des capacités et handicap. L’histoire, c’est celle de deux femmes qui se retrouvent prises au milieu d’une guerre de gang sur laquelle elles n’ont aucune prise, et qui vont s’efforcer de survivre et de protéger leurs proches sans trahir leurs propres valeurs.

6- Depuis combien de temps travailles-tu sur ce récit ? Qu’aimes-tu particulièrement à son propos? Quelle a été ta méthodologie pour créer cet univers ?

Entre le temps d’écriture et de correction, le délai de réponse et le retravail avec mes éditrices, je crois que ça va bientôt faire trois ans que je suis dessus. Heureusement, je travaille sur d’autres choses en parallèle. Ce que j’aime dans Nuits Blanches, c’est le côté très anarchiste du monde. Clairement, la loi du plus fort règne dans le bas-Paris. Mais ça n’empêche pas les gens de vivre ensemble, de s’entraider, d’avoir des valeurs. Je ne suis pas sûre d’avoir une méthode pour créer un univers. Je vais me poser les questions classiques : quel est le niveau technologique, qui gouverne, quelles sont les croyances ? Puis je vais créer des petits groupes qui interagissent entre eux : ici ce sont les gangs. Je commence par les personnages et je me demande quels sont leurs amis, ce qu’il leur est arrivé dans le passé et quelles compétences leur sont utiles dans la vie de tous les jours. Et je brode à partir de là.

7- Tu travailles aussi sur une trilogie M/M qui va paraître chez les éditions Mixed en 2020. Quel sera son titre? Peux-tu nous donner quelques infos à son sujet?

Je n’ai malheureusement pas encore le titre. Nous sommes en discussion avec l’éditeur pour savoir si on conserve mon titre de travail ou si on le change. Ce que je peux vous dire, c’est que le premier tome se déroule à huis clos dans une prison et qu’il s’agit d’une romance. J’y explore des thématiques très dures, mais je tenais à ce que la relation entre les deux protagonistes soit la plus saine possible étant donné les circonstances. 8- Dans cette trilogie tu traiteras de différents sujets, notamment le handicap invisible, la dépression et la mafia. Pourquoi ces choix? Je crois que c’est mon inaptitude sociale qui s’exprime ici. Parce que j’ai toujours eu la sensation d’être un peu à part dans beaucoup de groupes sociaux, j’aime explorer la manière dont les individus « à part » se mêlent aux autres. C’est vrai pour la thématique du handicap (de manière très générale, dans laquelle j’inclus donc la dépression) et celle de la mafia qui est aussi un thème récurrent chez moi. Est-ce que l’on peut tuer des gens tout en restant humain ? Quelle est la limite de la loyauté, de l’éthique, des limites morales que l’on se fixe face à une situation de vie ou de mort ? Que devient notre rapport à l’autre quand on vit par la violence ?

8- As-tu des méthodes préférées d’écriture ou laisses-tu tes personnages fabriquer l’histoire? Quels outils aimes-tu utiliser?

Ce sont toujours mes personnages qui écrivent l’histoire. Je commence par eux, toujours. Ce sont eux qui définissent l’univers dans lequel j’écris, que ce soit du contemporain, de la science-fiction ou de la fantasy. Puis eux qui tissent l’intrigue en fonction de leur manière de réagir à la situation que je leur présente. Pour les outils purement pratiques, j’écris sur Scrivener. Je trouve ça vraiment pratique d’organiser mon texte en chapitres puis en scènes. Je m’y retrouve beaucoup plus facilement quand je dois chercher une info ou modifier quelque chose (parce que les fiches perso… J’essaye, vraiment, mais elles ne sont jamais à jour quand j’en ai besoin).

9- La diversité littéraire est-elle importante pour toi ? Aimes-tu y participer à travers tes écrits ? Si oui, de quelles façons?

Oui, c’est très important. Dès mon premier roman, mon couple principal était un couple gay, sans que je sache vraiment dire pourquoi. Depuis, j’ai fréquenté des milieux militants à travers les réseaux sociaux et je me suis ouverte à d’autres minorités. J’ai de plus en plus de personnages handicapés, LGBT au sens large, mais aussi racisés. Pour moi, la diversité et la mixité sont des richesses incroyables et je veux que cela se retrouve dans mes romans. Et si ça peut ouvrir quelques consciences… ce serait déjà énorme.

10- As-tu d’autres projets en cours ? Pourrais-tu nous en dire quelques mots ?

Je travaille beaucoup sur ma trilogie et la suite de Nuits Blanches ces derniers mois. J’avoue que je n’arrive pas trop à voir au-delà pour l’instant. J’ai écrit un roman à quatre mains, un western fantasy qui va également sortir chez Mixed éditions en 2020 et sur lequel je suis également en corrections. Ensuite… j’ai des personnages qui ont envie d’un petit tour dans l’espace. Peut-être un space opera ?

11- Où peut-on se procurer tes ouvrages ? C’est l’instant pub ! N’hésite pas !

Le plus simple pour se tenir au courant, vu que j’ai plusieurs maisons d’édition, c’est mon site internet. J’y mets les liens vers tous mes textes disponibles au fur et à mesure de leur sortie : http://ophelie-hervet.com

12- As-tu quelque chose à ajouter ? Merci d’avoir répondu à mes questions.

Heu… si ! Mettez des avis en ligne sur les livres que vous avez aimés ! C’est un super moyen d’encourager et d’aider les auteurs ! (Et offrez vos livres favoris à vos amis)

Merci beaucoup pour tes réponses.

À bientôt.

Salema