Janna-reine d’un monde disparu & La ville aux monstres

Le printemps est déjà là, sans que je ne m’en sois vraiment aperçu. Cette année encore, j’ai l’impression qu’avec les restrictions en cours, le temps passe à une vitesse folle. Ainsi, je n’ai pas encore vraiment eu l’occasion d’écrire pour le blog ou de vous présenter mes projets en cours.

Tout d’abord, laissez-moi vous présentez le roman sur lequel je travaille actuellement: Janna-Reine d’un monde disparu.

#couverture #roman #fantasy #gratuit #projet #sortie2021

Dans la passé, Janna était une reine vampire, majesté pacifique vivant avec son époux et ses enfants. Et puis vint la guerre. En 2015, Janna est l’un des membres d’une agence d’archéologie basée en Angleterre. Et bientôt, accompagné de ses amis et de la belle Aurae, elle devra retourner en Russie, sur les ruines de son royaume disparu.

Ce roman fantasy sur fond de romance sortira cette année. J’en suis actuellement au chapitre 4 sur 15 ou 20, comme d’habitude, je n’en ai aucune idée, mais l’univers est désormais bien en place. Pour l’anecdote, le personnage de Janna et son passé sont deux composants que j’ai en tête depuis de nombreuses années mais que, jusque là, je n’arrivais pas à intégrer dans une histoire complète. C’est désormais chose faite et voilà donc pourquoi ce récit me tiens particulièrement à cœur.

Second projet, une nouveauté pour moi, la création d’un univers entier, en vue de la rédaction d’un roman en 2022, intitulé La ville aux monstres.

#couverture #roman #fantasy #gratuit #projet

Dans ce projet, je suis aidée par l’artiste qui s’occupe de mes couvertures. Je fais des croquis moche des cartes de mes continents et villes et elle transforme en vraies et jolies cartes. Je travaille aussi sur la construction en détails de chaque lieu important (transports, système politique, religion etc). C’est un exercice nouveau mais très intéressant.

Et enfin, plus tard dans l’année, je reprendrais mon travail sur Lullaby-la mélodie funèbre, court roman que je devais sortir en 2019 mais que je n’avais finalement pas terminé. Je suis désormais bien plus au point sur ce que je veux faire de ce projet.

Et vous, qu’avez-vous prévu cette année ?

Prenez soin de vous et à bientôt.

salema

Psycho Love

#darkromance #fantasy #ebook #autoedition #gratuit #recueil

Psycho Love, le premier recueil que je publie, un petit recueil d’un peu plus de 27000 mots soit 30 chapitres. Ici, j’ai eu envie de me lancer dans un exercice bien différent de d’habitude. J’ai écrit dix mini histoires en dix semaines (pour le premier jet). C’était aussi perturbant qu’intéressant de changer d’univers chaque semaine, bien que fatiguant à la longue. Je ne ferai clairement pas ça tous les jours! Toutefois, cela m’a beaucoup amusé!

Psycho Love est aussi le premier écrit pour lequel je ne me charge pas du design (couverture, 4ème de couverture et images intérieures). C’est donc une publication vraiment remplie de nouveautés à tous les niveaux!

Ici, j’avais envie d’écrire de la romance mais de façon décalée. Je voulais montrer des tranches de vie entre deux assassins et des mots d’amour entre créatures.

#darkromance #fantasy #ebook #autoedition #gratuit #recueil

Cette playlist correspond en fait aux épigraphes de chacune des nouvelles. Une chanson correspond à l’un des textes. Je me suis énormément amusée à écrire inspirée ainsi par la musique.

J’espère que ce recueil fantasy vous divertira autant que moi. Il est disponible gratuitement en ebook sur Kobo et Bookelis, ou en ligne sur Wattpad.

Prenez soin de vous et à bientôt!

Salema

Sortie Paris n’existe plus

Aujourd’hui sort mon premier roman de l’année, intitulé Paris n’existe plus. L’histoire se déroule exclusivement à Paris entre 1881 et 1887, dans un univers mêlant steampunk, fantasy et mythologie française (oui, oui), sous fond de romance MM. Il est découpé en 20 chapitres + un épilogue et compte 58200 mots (mon record, jusque là détenu par Le Temps dans ses yeux). Cela correspond à environ 235 pages. En bonus, il y aura deux cartes: l’une de Paris avec les arrondissements revisités et une de la maison des personnages, ainsi que deux dessins: une de la maison et une d’Alfy, le merle d’Archibald. J’ai aussi ajouté, à la fin, comme beaucoup me l’avait demandé (via un sondage Twitter), une liste détaillée de tous les sorts (noms, effets …) utilisés dans le récit.

Viendrez-vous découvrir la … Non, les catastrophes qui ont mené à la destruction de Paris en 1887? Si ces événements historiques vous rendent curieux, pourquoi ne pas venir suivre les aventures d’Archibald, Alfy et Lawrence pour en apprendre davantage?

Le roman est désormais disponible gratuitement sur Kobo et Bookelis en ebook (epub, pdf, mobi) ou en ligne sur Wattpad. Je vais aussi commander quelques versions papier, donc n’hésitez pas à me faire signe si cela vous intéresse!

Et pour les intéressé·e·s, voici le lien pour SimplementPro (pour les SP), pour Goodreads et Booknode.

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Interview auteur n°16: Virginia Besson-Robilliard

Hello! J’ai eu la surprise d’être contactée pour interviewer Virginia Besson-Robilliard. Je vous souhaite donc une bonne lecture de ses réponses!

#roman #interview

1-Bonjour Virginia! Pourriez-vous vous présenter en quelques lignes ?

Je suis née d’un père français et d’une mère indo-mauricienne. Ayant grandi dans un environnement multiculturel et ayant beaucoup voyagé de surcroit, toutes ces influences ont fini par me marquer.  Activant et alimentant ma curiosité naturelle envers tout ce qui touche aux cultures des peuples, ce qui incluait, et inclus toujours, une irrépressible envie de découvrir toujours plus de mythes, de contes et de légendes qui sont, pour moi, un véritable patrimoine de l’humanité.

J’ai apprécié les joies de la lecture dès que j’ai su déchiffrer un livre et mes goûts sont toujours allés vers les histoires et autres récits qui alimentaient mon imaginaire. A partir de là, écrire des histoires sortant à leur tour de ce même imaginaire est devenu une évidence pour moi, un besoin.

2-Avez-vous choisi de publier vos écrits sous votre vrai nom ou sous un pseudonyme ? Pour quelles raisons ? Cela a-t-il toujours été ainsi ?

Oui, je publie sous mon vrai nom et oui cela a toujours été.

De fait, je n’ai pas de deuxième ou troisième prénom, mais un seul, Virginia et j’avoue qu’il me plait ce prénom. De plus, la chance a voulu que ce soit un prénom qui a déjà été porté par des auteures, alors je ne voyais pas de raison d’en changer.

Pour ce qui est de Besson, il s’agit de mon nom de jeune fille et j’ai choisi de l’ajouter à mon nom d’auteur en hommage à mon grand-père. Là aussi, le hasard a voulu que ce soit un nom qui possède une certaine notoriété, mais bien que l’on m’ait déjà posé la question, je ne suis pas parente avec Luc Besson.

Pour ce qui est de Robilliard, je le porte car je suis fière et heureuse d’avoir épousé l’homme à qui ce patronyme appartient et qui me l’a transmis. Là encore, par une coïncidence incroyable, et à une lettre près, ce nom de famille est très connu dans le monde littéraire grâce à Anne Robillard, auteure canadienne de fantasy dont la réputation n’est plus à faire à ce jour.

Avec des bases comme celles-ci, je me suis dit que je serais vraiment bien ingrate de chercher et utiliser un pseudonyme vous n’êtes pas d’accord ? 😉

3-Quand avez-vous commencé à écrire ? Si cela date de votre enfance/adolescence, vos proches lisaient-ils vos écrits ?

J’ai en effet commencé à écrire très jeune, je n’avais pas encore 10 ans que je noircissais déjà des cahiers d’idées extravagantes et de mondes imaginaires. J’ai terminé ma première vraie histoire, avec un début, un milieu et une fin, quand j’avais 14 ans. Par contre j’ai gardé tous ces écrits pour moi, ils constituaient mon jardin secret.

4-Vous souvenez-vous de votre première histoire ? Que racontait-elle ?

Bien-sûr que je m’en souviens, je l’ai écrite pendant les grandes vacances, l’année de mes 14 ans. Je travaillais dessus tous les jours et je suis arrivée à une centaine de page qui racontaient une histoire qui se passait en Atlantide. Car oui, j’étais bien mordue de tous ces mythes antiques déjà à l’époque. J’ai gardé cette histoire et peut-être qu’un jour je la ressortirais de son carton pour en faire un livre, qui sait ?  

5-Vous êtes une auteure hybride : à la fois en autoédition et en maison d’édition chez Alter Real. Pouvez-vous nous parlez de cette expérience particulière ? Gérez-vous la partie autoédition seule ou faîtes-vous appel à des tierces personnes ? Quels sont, d’après vous, les avantages et les inconvénients de chaque système ?

Il est clair que les deux expériences sont très différentes. En ce qui concerne l’auto édition je gérais tout seule au début, puis j’ai petit à petit trouvé des personnes heureuse de participer à l’aventure et de m’aider dans ce travail. Je parle bien sûr des béta lectrices, correctrices et autres illustratrices qui m’ont aidé à faire de mes livres des ouvrages professionnels. Pour compléter le tableau, j’ai récemment trouvé un agent littéraire qui s’occupe de promouvoir mon image et me faire connaître dans le monde littéraire en tant qu’auteur indépendant et édité. Elle fait un travail remarquable et j’ai hâte de voir tout ce que cela va donner. Quoi qu’il en soit, mon aventure auto édition continue sur la bonne voie et ne va pas s’arrêter en si bon chemin.

Pour ce qui est des différences entre les deux systèmes d’édition, je dirais que garder des ouvrages en auto édition me permet de garder une réelle liberté d’action et de décision sur les histoires que je choisi de publier. Alors que pour mes ouvrages en édition classique, c’est cette fois le côté « tranquillité d’esprit » qui me plait.

Pour finir, j’ai trouvé un équilibre entre l’utilisation des deux systèmes qui me convient bien et c’est pourquoi j’ai prévu de conserver ce statut d’auteure hybride tant que je le pourrais.

6- Comment décririez-vous votre univers ? Avez-vous des sources d’inspiration privilégiées ?

Clairement, mon univers littéraire se situe dans le domaine du fantastique car j’aime mélanger, imbriquer et malaxer le réel et l’imaginaire pour en faire des histoires que j’ai envie de lire. Quant à mes sources d’inspirations, elles sont multiples et variées car elles englobent les mythes, les légendes et les contes du monde entier, mais aussi les cultures des différents pays, les mystères et autres énigmes sur le surnaturel, les univers ésotériques, des anecdotes véridiques et cocasses etc. Tout ce qui peut attirer mon œil et ma curiosité va y passer, un rien peut me lancer sur une idée d’histoire si le sujet me parle.

7- Vous avez plusieurs œuvres à votre actif. Commençons donc par celles en autoédition : Lazare Donatien, l’intégrale ; Drockhead, l’intégrale. Dans quel(s) genre(s) littéraire(s) s’inscrivent-elles ? Pouvez-vous nous les décrire brièvement ?

Lazare Donatien et Drockhead appartiennent au genre fantastique. Tout a commencé par une idée de personnage, Lazare, un homme excentrique et bien plus complexe et mystérieux qu’il ne le laisse voir. Comme je l’ai dit plus haut, j’aime mélanger le réel et l’imaginaire. J’avais envie de parler de la vie et de la mort depuis un point de vue moins classique que ce que l’on a l’habitude d’entendre. Vous savez aussi qu’en plus d’avoir des origines françaises, j’ai aussi des origines indiennes. Et j’avais envie de parler de cette perspective des orientaux, qui croient en la réincarnation, par rapport à celle, radicalement différente, des occidentaux qui eux pensent qu’après la mort il n’y a plus rien.

#roman #interview

8- Chez Alter Real, Liens et sortilèges tome 1 est déjà disponible, tandis que le tome 2 sortira le 1er juin. Pourriez-vous nous en dire un peu plus ? Combien de tomes comprendra cette saga ? Le titre originel était Les sorcières de Salers. Pourquoi avoir changé l’intitulé ? 

#roman #interview
Tome 1

En effet, le tome 2 de Liens et Sortilèges est sorti le 1er juin et j’ai prévu un dernier tome pour cette série. À l’origine, j’avais prévu 5 tomes pour Les Sorcières de Salers puis je me suis dit qu’il valait mieux en faire seulement 3 pour préserver certains éléments de cette histoire sans l’essouffler. C’est Alter Real qui a décidé de changer le titre de la série car j’avais déjà sorti les tome 1 et 2 de la version des Sorcières de Salers en tant qu’auteure indépendante et ma maison d’édition voulait éviter les amalgames. Nous avons retravaillé les textes des 2 premiers tomes avant leur ré-édition, bien entendu, sans pour autant changer le fond de l’histoire. Et pour répondre aux attentes des lecteurs qui avaient déjà lu les tomes des Sorcières de Salers, j’ai prévu un tome 3 peaufiné aux petits oignons qui, je l’espère, surprendra et ravira tous les fans de la première heure que je remercie au passage J.

9- Avez-vous des méthodes préférées d’écriture ou laissez-vous vos personnages fabriquer l’histoire ? Quels outils aimez-vous utiliser ?

J’avoue ne pas suivre une méthode d’écriture en particulier, je suis plutôt du genre à emprunter les éléments qui m’intéressent aux différentes méthodes que j’ai pu croiser. Par contre, il y a bien une espèce de schéma dans ma façon de construire une histoire car c’est toujours un ou des personnages qui vont retenir mon attention. Du genre… « ah je donnerais bien vie à un personnage comme ci ou comme ça, avec tel ou tel trait de caractère » ensuite, avant toute chose, je vais penser à une fin d’histoire avec ces personnages et si j’arrive à visualiser une fin alors je sais que je tiens une histoire. Car après je vais petit à petit remplir les blancs.

10- La diversité littéraire est-elle importante pour vous ? Que ce soit au niveau de la diversité culturelle, de l’orientation sexuelle ou des handicaps par exemple. Aimez-vous y participer à travers vos écrits ? Si oui, de quelles façons ?

Oui, la diversité littéraire est plus qu’importante, elle est essentielle. En tant que lectrice, j’aime apprendre quelque chose quand je lis tout autant que j’aime transmettre quelque chose quand j’écris. De même j’aime illustrer cette diversité dans mes écrits au travers des mes personnages principalement et des échanges qu’ils peuvent avoir entre eux.

11- Sur votre site, il est fait mention d’un projet en cours nommé « Le grimoire gourmand ». Si j’ai bien compris, il s’agira, à terme, d’un café lié au monde du livre mais, en attendant, il y aura un box littéraire gourmande à commander. C’est bien ça ? Pourriez-vous nous en dire un peu plus ?

Tout à fait, le Grimoire Gourmand est le nom que j’ai donné au café culturel que j’ai créé et qui ouvrira ses portes cette année. Il s’agit d’un endroit où vous pourrez venir déguster un thé, café ou autre tout en lisant un livre. Mais aussi un lieu où vous pourrez suivre des ateliers créatifs, bien-être et culturels sur des sujets divers et variés. Un endroit aussi où des auteurs, auto édité ou non, viendront présenter leurs ouvrages en dédicaces. Les produits, boissons et gourmandises, servis au café seront tous issus de l’artisanat français, privilégiant le circuit court. L’occasion pour les visiteurs de tous poils de renouer avec le plaisir de la découverte en somme. 

En attendant, comme l’avez mentionné, j’ai créé les Boxes littéraires gourmandes, en commande uniquement sur le site pour le moment, dans lesquelles les lectrices et lecteurs trouveront un ou plusieurs livres d’auteurs édités ou auto édités (selon leur préférences littéraires puisque la question leur est posée sur le site) accompagné d’une boisson (thé, café ou chocolat), d’un goodie (mugs, tote bags etc) et d’une gourmandise à déguster dans son « home sweet home ».

12- Avez-vous d’autres projets en cours ? Si oui, pourriez-vous nous en dire quelques mots ?

D’autres projets ? Oui tout plein, de quoi donner des cheveux blancs à mon agent 😉 ! Mais comme ils ne sont pour le moment qu’à l’état de projet, je n’en dirais pas plus pour l’instant si vous voulez bien.

13- Où peut-on se procurer vos ouvrages ? C’est l’instant pub ! N’hésitez pas !

Ok allons-y ! Tous mes livres sont en commande directe sur la boutique « livres et ebooks » de mon site www.virginiabrobilliardbooks.com que ce soit en format papier ou ebook, toutes les transactions, comme le site lui-même, sont sécurisés. Le petit plus de la commande directe ? Vous pouvez me demander de dédicacer vos exemplaires papiers, certes, mais ce qui se sait moins, c’est que je peux aussi vous faire une jolie dédicace sur les exemplaires ebooks. Il suffit de demander. Vous avez aussi la possibilité de créer votre propre compte lecteur et vous inscrire à la newsletter pour suivre les actualités de mon activité d’auteur tout autant que les activités du Grimoire Gourmand.

Ensuite, mes livres sont sur Amazon, évidemment, ainsi que sur FNAC, KOBO et les autres plateformes de ce type comme vous pouvez tout aussi bien les commander chez votre libraire habituel.

14- Avez-vous quelque chose à ajouter ? 

 Oui, je vous remercie pour avoir pris le temps de faire cette interview, j’apprécie et respecte votre travail et votre courage. Alors…merci à vous.

Merci d’avoir répondu à mes questions. Vous pouvez retrouver Virginia sur les réseaux sociaux: Twitter, Pinterest et Instagram.

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema.

Interview auteur n°15: Matt Dejouy

Hello! Pour retrouver toutes les interviews d’auteur·ices et artistes, c’est sur cette page. Aujourd’hui, c’est Matt Dejouy qui a répondu à mes questions!

#interview #auteur #fantasy #roman #thriller

1-Bonjour ! Pourrais-tu te présenter en quelques lignes ?

Bonjour ! Et merci pour cette interview. :3

Je m’appelle Matt Dejouy, 28 ans, et je suis auteur-autoédité de fantasy et de thriller. Je tiens aussi une chaîne YouTube où je donne des conseils d’écriture et de communication pour auteurs (sans compter des chroniques/analyses une fois par mois).
Pour parler un peu plus personnellement de moi, et vu que tu as à cœur de mettre en avant la diversité, je suis non-binaire (pour être honnête, la notion de mon propre genre me passe carrément au-dessus de la tête…), et autiste dit « Asperger ».

2-As-tu choisi de publier tes écrits sous ton vrai nom ou sous un pseudonyme ? Peux-tu nous dire pourquoi ?

C’est à peu près mon vrai nom ! Pour être exact, ça ne l’est pas légalement, mais j’utilise le diminutif Matt avec (presque) tout le monde. Je me reconnais beaucoup plus dedans qu’avec mon prénom entier que j’ai donc tendance à éviter. Pour le nom de famille, en revanche, c’est bien le mien (eh non ! je n’habite pas à Jouy ! :p).
J’ai passé pas mal de temps à décider si je voulais utiliser un pseudonyme ou non… Sauf que l’autre prénom que j’utilise (Hjördis) est un peu trop dur à prononcer, et je me suis dit que c’était une mauvaise idée !
Et puis, je me suis engagé entièrement dans l’écriture. Ça n’est un secret pour personne de mon entourage. C’est mon métier, tout simplement ! Alors à ce compte-là, autant utiliser mon vrai nom ! 🙂

3- Quand as-tu commencé à écrire ? Pourquoi avoir opté pour l’autoédition ? Es-tu déjà passé par une maison d’édition ?

J’ai commencé à écrire… le 6 janvier 2016. (Non, je ne suis pas en adoration devant les dates, vous n’avez aucune preuve !)
C’était un besoin impérieux. Je reconnais chez moi ce genre d’intuitions sorties de nulle part pour être l’ouverture d’un nouveau chapitre de ma vie, et je l’ai suivie. J’ai commencé un roman, mais je n’écrivais pas avant, et je me suis vite rendu compte que je n’avais pas le niveau. Alors je me suis fait la main sur des nouvelles pendant six mois, me levant à 5h du matin pour avoir le temps de les avancer avant mes cours… et en octobre l’une d’elle m’a laissé sur ma faim. J’ai donc poursuivi l’écriture, et deux mois plus tard j’avais entre les mains le premier jet de Pour des Jours Meilleurs. 🙂
À cette époque, je ne connaissais pas l’autoédition. Je cherchais donc une maison d’édition pour ce thriller un peu particulier, et ça m’angoissait. J’avais bossé 4 ans et demi en tant que graphiste en publicité télévisuelle, et avait claqué la porte en me promettant de ne plus jamais vendre ma créativité. Et là j’allais recommencer, peut-être même devoir effacer la bisexualité de mon personnage principal, et faire disparaître les quelques phrases qui intègrent ça au récit (c’est un propos annexe, mais j’ai à cœur d’intégrer des personnages diversifiés, sans forcément braquer la caméra dessus, puisque ce sont des gens comme les autres. :’))… je ne pouvais pas m’y résoudre.
Alors j’ai cherché une voie alternative. Très vite, j’ai découvert l’autoédition, mais surtout le monde de l’entreprenariat (les deux, à mon avis, sont extrêmement liés), et j’ai pris le temps d’étudier tout ça avant de me lancer ! Je n’ai rien contre les maisons d’éditions en elles-mêmes (en tout cas pour les petites et moyennes), mais le statut juridique d’artiste-auteur et le paiement annuel rend les choses si compliquées pour les auteurs que ça m’a vite passé l’envie d’entrer en une maison d’édition…
(Et puis si je peux m’éviter des contacts obligatoires qui vont me pomper mon énergie et me laisser sur le carreau pour la journée, c’est pas mal aussi ! :p)

4- Comment décrirais-tu ton univers ? As-tu des sources d’inspiration privilégiées ?

Humain. C’est le premier mot qui me vient. La psyché, les processus cognitifs et émotionnels m’ont toujours fasciné. Comprendre pourquoi telle personne fait ça, comment on peut en arriver à des décisions extrêmes, quels sont les biais qui obscurcissent notre vision de la vie, etc.
J’ai aussi à cœur de juger le moins possible. En général, mes personnages vont se retrouver face à leurs problèmes et à leurs contradictions, mais ça n’est pas à moi de porter un jugement sur eux. J’essaie juste d’amener dans le livre différentes facettes du problème que j’essaie de traiter. Au lecteur de savoir ensuite ce qu’il en pense !
Ce qui fait que mes univers de fantasy ne sont pas mirobolants, mais là pour servir le propos et contextualiser les personnages. Soyons d’accord : j’accorde une grande importance au développement de la politique, de la religion, des langues et niveau d’éducation, de richesse, de développement, etc. Mais tout ça sert de cadre aux personnages, et de terreau pour faire émerger des situations challengeantes pour eux. (Bon, et pour parler un peu de problématiques sociales, ok.)
Quant à mes univers de thrillers, on pourrait les qualifier de crus. Et de réalistes. J’espère. :p
Pour les sources d’inspiration, c’est assez large. Les émotions que je ressens en écoutant la musique agissent souvent comme déclencheurs, mais le contenu de mes écrits est plus inspiré de mon vécu, ma vision des problématiques sociales et individuelles, et simplement ma compréhension de la psychologie des personnes que je rencontre. Bref ! de la vie, avant tout ! 🙂

5- Tu as déjà deux romans publiés (fantasy, thriller) et un troisième qui sort le 7 août. Peux-tu nous parler de ce nouveau roman fantasy, les Enfants de la Terre ? Est-ce un one-shot ou le 1er tome d’une saga ?

Les Enfants de la Terre est un one-shot qui se déroule néanmoins dans le même univers (et la même temporalité) que mon précédent roman de fantasy, À Feu et À Sang. Le contexte géopolitique se recroise, mais j’aborde une toute autre région, et des problématiques assez différentes. 🙂

#interview #auteur #fantasy #roman #thriller

On y suit Keli, un adolescent esclavagé ainsi que ses semblables dans un réseau complexe de souterrains qu’ils nomment la Colonie, creusés de leur main et de celles de leurs ancêtres. Mais des étrangers investissent les tunnels et massacrent tout le monde, maîtres comme esclaves. Seul Keli survit, caché par ses parents derrières les planches qui soutiennent le mur de leur habitation.

Sa condition change alors. D’un asservissement sans échappatoire, il devient maître de ses choix, et donc, de sa vie. Ce qui est loin d’être aisé pour quiconque, mais pire encore quand on ne connaît rien à la vie, qu’on a à peine vu la surface, et qu’on nous a conditionné à la servitude dès notre naissance.

Ce sont donc ces pistes-là que j’explore dans les Enfants de la Terre, au gré des rencontres et des situations auxquelles sera confronté Keli. Car il ne croisera hélas pas une personne prête à le prendre sous son aile et à l’aimer sans conditions, mais des personnages hauts en couleurs, eux-mêmes balafrés par l’existence, et dont la vision du bonheur s’entrechoque souvent avec celle des autres…

Le tout sur un fond d’aventures, de découvertes, de magie-technologie, car outre le passage d’enfant à adulte de Keli, reste une question : pourquoi creusaient-ils ?

6- As-tu des méthodes préférées d’écriture ou laisses-tu tes personnages fabriquer l’histoire ? Quels outils aimes-tu utiliser ?

J’ai ma méthode personnelle, mais elle est assez ancrée dans l’esprit « jardinier ».
Ce qui me vient en premier, c’est une situation. Pour Les Enfants de la Terre, j’ai eu un flash, cette fameuse scène où un enfant était caché par ses parents dans un trou du mur et assistait, impuissant, au massacre injuste de son peuple. De là, je tisse la situation initiale, soit partant de ce point, soit, dans le cas des Enfants de la Terre, l’introduisant. (Dans ce cas précis il fallait que je place un contexte, afin que la scène ait tout son impact ! ;)).

C’est à partir de là que je laisse les personnages faire « ce qu’ils veulent ». Mais dans ma vision de l’écriture, c’est surtout la construction des personnages et les thèmes qui découlent des situations qui vont orienter la narration. Souvent via des rencontres, des personnages opposés qui challengent la vision de la vie et/ou les choix de mes protagonistes, et aussi des situations où ils seront obligés de se dépasser. Cela a beau être logique, ça n’est pas toujours un processus conscient. Je le vois comme ça : mon cerveau capte toutes les informations, les compile avec les connaissances de ces problématiques acquises auparavant, et me livre le résultat sous la forme de fils scénaristiques qui se tissent à mesurent que mes doigts courent sur le clavier. Ce qui fait que oui, j’ai souvent des surprises ! Mais je ne pense néanmoins pas que c’est une muse qui me souffle mes idées ; simplement un réseau neuronal que je m’efforce au jour le jour d’abreuver de connaissances. :’)

Et pour ce qui est des outils… je n’utilise qu’Antidote pour les corrections. Et des post-its que je ne relis pas la plupart du temps, mais qui me sont utiles pour retenir des éléments importants qui émergent des recherches (que je ne fais pas en amont, mais dès que je sens que mes connaissances ne suffisent pas sur un sujet, pendant la phase d’écriture).

7- La diversité littéraire est-elle importante pour toi ? Aimes-tu y participer à travers tes écrits ? Si oui, de quelles façons ?

Si tu entends par-là représenter des gens de différents genres, orientation sexuelles, handicaps et origines, alors oui, je trouve ça capital. Pas seulement pour une mise en avant de ces personnes, mais aussi parce que, simplement, ce sont des gens qu’on croise au jour le jour, et qui tissent la diversité de notre société. Ça me semble logique d’avoir des personnages noirs, asiatiques, nordiques, bi, pan, homo, trans, neuro-divergents, handicapés physiques, ainsi qu’une variété d’intelligences différentes dans un roman. Parce que tous font partie de la réalité, et que c’est ce que j’essaie de reproduire, aussi bien dans mes thrillers que dans ma fantasy : un pan de vie.

Alors dans mes romans, il y a des hommes et femmes cis, et qui le sont réellement. Des hommes qui se croyaient cis, et qui découvrent un nouvel univers en même temps que leur genre et leur sexualité. Des femmes qui se rebellent contre l’injonction d’avoir des enfants pour être entières. D’autres contre une société qui les oppriment, ou la culture du viol. Des blancs, des noirs, des latino-américains (pas encore beaucoup d’asiatiques, hélas)… J’essaie aussi de varier les zones géographiques à chaque roman pour alimenter cette diversité. États-Unis/Panamà dans Pour des Jours Meilleurs, Norvège, Suède, Allemagne et Italie pour À Feu et À Sang, Madagascar et Grèce pour Les Enfants de la Terre (même si j’ai à regret fait le choix de raccourcir les noms, car les noms 100% malgaches rendaient le roman beaucoup plus dur à lire. Mais j’y fais néanmoins référence.).

#interview #auteur #fantasy #roman #thriller

8- As-tu d’autres projets en cours ? Pourrais-tu nous en dire quelques mots ?

J’ai bouclé le premier jet de Jenny, la préquelle de Pour des Jours Meilleurs. Il s’agit d’un thriller mettant en scène Eyric, mafieux au passé meurtri, et Jenny, une jeune fille tourmentée pour laquelle il se prend vite d’affection. J’y explore notamment les problématiques liées au viol, et à la vision parfois discriminante qu’on accorde aux personnes qui en sont victimes, dans un road trip qui me permet aussi de parler sexisme, racisme, et, pour une fois, d’amour… (Non, pas entre une adolescente et un adulte de quarante ans, tout va bien ! x)). Le tout avec quelques traits d’humour (les lecteurs de Pour des Jours Meilleurs comprendront de quoi il en retourne ;)) pour alléger un peu le tout !

9- Tu possèdes aussi une chaîne YouTube en lien avec l’écriture. Peux-tu nous en parler ?

Je suis comme beaucoup d’auteurs autoédités : je débarque dans le monde du livre, avec peu, très peu, de connaissances préalables. Et quitte à apprendre sur le tas, autant partager ! Alors je me renseigne, décortique et tente de transmettre les notions et techniques que je croise sur la route. Ma chaîne passe donc par l’écriture, un peu de psychologie, de travail éditorial, et récemment pas mal de communication. Je prévois peu mon programme en amont, ce qui me permet de m’adapter à des demandes spécifiques (c’est comme ça que j’ai débuté la série « premiers pas sur le chemin de l’autoédition ») et aussi de respecter mon propre rythme de création et de réflexion.

10- Où peut-on se procurer tes ouvrages ? C’est l’instant pub ! N’hésite pas !

Pour l’instant, uniquement sur Amazon ! Mais j’ai prévu d’ouvrir ma boutique en ligne en juillet pour proposer des versions dédicacées de mes livres, et offrir quelques goodies !

Je songe aussi à publier sur Kobo ainsi qu’à la Librairie des Jeunes Pousses ouverte récemment par @loudesforets. Mais je n’ai pas beaucoup de temps dans mon planning pour m’y pencher tout de suite, et comme je me suis inscrit au concours des Plumes Francophones, je suis astreint à une exclusivité Amazon pour les trois prochains mois… Mais je vous tiendrai au courant !

11- As-tu quelque chose à ajouter ?

Si j’ai la place pour parler de ce que je désire, j’aimerais encourager les gens à s’accepter tels qu’ils sont. Ça n’est pas toujours évident, bien évidemment. Se montrer tel qu’on est, c’est s’ouvrir aux critiques, aux moqueries, et avoir la certitude d’être blessé à un moment ou l’autre. Mais c’est aussi la seule façon de vivre sa vie pleinement. Et c’est valable dans tous les domaines, que ce soit une passion dévorante pour l’art ou l’écriture, une orientation sexuelle ou un genre non cis, une particularité quelle qu’elle soit… Ouvrez-vous. Montrez-vous. Soyez fier·ère·s de vous. Car c’est comme ça que vous trouverez des gens qui vous ressemblent, des gens qui vous comprennent, et nouerez de vraies relations.

Et c’est aussi comme ça que nous ferons entendre nos voix, ferons admettre au monde que la diversité est la base de tout espèce, et que les humains ne font pas exception. Nous avons tous le droit d’exister. Nous avons tous le droit au bien-être.

Et sur ce petit monologue, je remercie chaleureusement Salema pour m’avoir accordé cette interview, et je repars écrire dans ma grotte en écoutant « This Is Me » en boucle. 😉

Des bisous à tous ! ♥

Merci pour tes réponses! Vous pouvez le retrouver sur Twitter @MattDejouy .

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Callista

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En ce début d’automne, je vous présente ma nouvelle, Callista, qui sera disponible en numérique sur Kobo & Bookelis, en ligne sur Wattpad et en version papier sur demande. Bien que j’ai repris l’écriture avec trois récits 100% romance, ce n’est, à la base, pas mon genre de prédilection. Habituellement, mes romances sont simplement une partie de mon histoire fantasy ou fantastique. Avec Callista, je renoue donc complètement avec mon univers.

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Cette nouvelle compte 110 pages (7 chapitres) et fait approximativement 8300 mots de plus que Magnolia. J’ai donc largement dépassé mon seuil prévu, ce qui fut une excellente surprise.

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Pour celles et ceux qui m’ont déjà lu, vous vous doutez bien que l’héroïne est bi. Comme la plupart de mes personnages ah ah. Puis bon, c’est une démone. Vous vous attendiez à quoi ^^ ?

Callista, l’héroïne, est une succube, fille de Lucifer et Lilith. Contrairement à la plupart de ses frères et soeurs, elle n’apprécie guère sa vie en Enfer. Elle déteste n’être qu’un vulgaire outil soumis au bon vouloir des autres. Au cours de son millénaire d’existence, elle a rencontré trois humains (un homme et deux femmes) dont les paroles l’avaient profondément marqué. Et c’est pour cette raison qu’aujourd’hui, elle avait pris la fuite.

Callista trouvera refuge dans un couvent, dans l’espoir d’entamer sa quête pour briser les chaînes qui l’entravaient depuis bien trop longtemps.

J’espère que vous apprécierez ma petite démone autant que moi.

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Interview auteur n°8: Tracy

Aujourd’hui, nous retrouvons Tracy qui a accepté de répondre à mes questions.

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1-Bonjour Tracy ! Pourrais-tu te présenter en quelques lignes ?

Je me prénomme Tracy, j’ai 28 ans et j’écris depuis l’âge de 10 ans! Mon premier « roman » faisait 5 pages recto verso et parlait d’une jeune fille qui se faisait enlever (j’avoue qu’avec les années, c’est le seul détail dont je me rappelle !) Mon auteur préféré est Pierre Bottero. C’est d’ailleurs grâce à lui que je me suis passionnée pour la lecture, puis ensuite l’écriture.

2-As-tu choisi de publier tes écrits sous ton vrai nom ou sous un pseudonyme ? Peux-tu nous dire pourquoi ?

Pendant des années j’ai écrit sous un pseudonyme. Je l’ai même changé un nombre incalculable de fois ! Je le faisais pour que les personnes qui me connaissaient dans la vie réelle ne tombent pas sur mes écrits. Certaines étaient plutôt du genre à se moquer et en tant qu’introvertie, c’était quelque chose qui pouvait blesser plus facilement. Maintenant, j’ose publier sous mon véritable nom ! Je suis fière de ce que j’écris et le premier qui se moque a droit à un coup de dictionnaire dans la tête !

3-Quand as-tu commencé à écrire ? As-tu déjà testé l’auto-édition ou les maisons d’éditions ? Si non, quelles méthodes préfèrerais-tu ? Pourquoi ? Si oui, pourrais-tu nous expliquer ton choix ?

J’ai commencé à écrire à l’âge de 10 ans environs. Adolescente, mon rêve était d’être publiée par une maison d’édition. En grandissant, j’ai pu voir l’envers du décor, ce qui m’a rapidement fait déchanter. J’ai prévu de choisir l’auto-édition, dans un premier temps pour avoir le contrôle absolu sur mon œuvre. Il est hors de question que l’on me dise de retirer une scène ou de rajouter une scène « hot » par exemple juste parce que ça plaît au public actuel. Non. Mon œuvre, je l’écris tel que je le conçois.

4-Comment décrirais-tu ton univers ? As-tu des sources d’inspiration privilégiées ?

Pour créer mon univers, j’ai utilisé tout ce que j’aimais : que ce soit série TV, jeux vidéo, mangas, animes, dessins animés… Et j’en ai fais un melting pot ! C’est un univers fantasy de base mais qui, au fur et à mesure est agrémenter par tellement plus ! Pour ce qui est des sources d’inspiration, je dirais que les séries TV et le cinéma ont un rôle important.

5-Ton roman en cours est NEACIA – Tome 1 Les Gardiens. Peux-tu nous présenter cette histoire ?

Nous suivons le quotidien d’Éléa, une étudiante tout à fait ordinaire qui se retrouve dotée de pouvoirs magiques et qui avec trois autres adolescents forment les Gardiens. À eux quatre, ils doivent défendre à la fois la Terre et Neacia – un monde magique, d’un Démon nommé « le Fléau » qui souhaite faire de la Terre son territoire puisque celle-ci se trouve sans magie et donc sans défense.

6-Depuis combien de temps travailles-tu sur cette histoire ? Qu’aimes-tu particulièrement à son propos ?

Je travaille dessus depuis 2008 ! Ça peut paraître long, mais à l’origine, l’histoire n’était qu’une simple fanfiction sur « Supernatural ». Au fil des années, l’histoire a été modifiée pour devenir celle qu’elle est actuellement. J’aime beaucoup les personnages principaux. J’essaie au maximum de ne pas les faire tomber dans les clichés (héros = surhumains). Ils ont des émotions, des faiblesses, certains sont en désaccords sur des sujets importants, ce qui modifie le « scénario ».

7-Il est mentionné qu’il s’agit d’une 1ère partie. As-tu déjà une idée du nombre de tomes qui constituera cette saga ?

Pour le moment, le projet NEACIA compte 7 tomes, deux spéciaux. Il y aura 3 spin-off, et une série plus ou moins historique pour explorer NEACIA dans un autre temps.

8-As-tu des méthodes préférées d’écriture ou laisses-tu tes personnages fabriquer l’histoire ? Quels outils aimes-tu utiliser ?

En général, j’écris un plan global de ce qui va se passer dans l’épisode (mes chapitres sont épisodiques !), puis la suite vient toute seule selon l’inspiration et également selon ce que veulent les personnages ! J’utilise principalement Word pour travailler, mais quand je vois que je suis bloquée dans une scène, en général j’arrive à la débloquer en prenant une feuille et un crayon.

9-La diversité littéraire est-elle importante pour toi ? Aimes-tu y participer à travers tes écrits ? Si oui, de quelles façons ?

Effectivement, c’est un point que j’essaie de respecter. Les personnages ont des origines différentes, des orientations sexuelles variées. Je mise également sur le mental des personnages. Tout le monde est vulnérable à un moment donné ! Et puis, tout le monde a le droit d’être représenté !

10-As-tu d’autres projets en cours ? Pourrais-tu nous en dire quelques mots ?

Non, je me consacre pour le moment à NEACIA. Il y a déjà pas mal de boulot !

11-Où peut-on te lire ? C’est l’instant pub ! N’hésite pas !

Vous pouvez me retrouver sur Wattpad.

12-As-tu quelque chose à ajouter ?

Si vous êtes écrivain, continuez d’écrire et ce peu importe ce qu’on vous dit !

Merci à toi d’avoir pris le temps de répondre à mes questions. Vous pouvez la retrouver sur Twitter: @Neacia