Terminer un livre en un minimum de jets

Fut un temps où pour mon travail je devais réviser le même manuscrit jusqu’à cent fois au moins. J’ai ainsi appris la patience dans la relecture et la réécriture. Toutefois, dans mes romans, ce n’est pas un procédé que j’emploie car c’est à s’en dégoûter à jamais de son écrit et surtout cela est bien trop long et épuisant. Ainsi, quelle méthodologie ai-je finalement mis en place ? De quoi me suis servi pour mes neufs écrits déjà publiés et pour ceux à venir ?

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Étape 0 (facultative, dépend du genre littéraire)

Création de l’univers, de cartes, d’arbres généalogiques.

Étape 1

Recherches, prises de notes sur les personnages et sur les moments clés de l’intrigue.

Étape 2

Rédaction du premier jet.

Étape 3

Relecture du premier jet. Pendant cette relecture, prise de note sur chaque chapitre afin de cibler les incohérences qui auraient pu se glisser dans l’histoire et réécriture des passages qui ne vont pas. Je corrige les fautes et les coquilles qui me sautent aux yeux. C’est aussi à ce moment là que j’ajoute ou que j’enlève des scènes. On obtient donc le deuxième jet.

Étape 4

Relecture du deuxième jet. Pendant la relecture, je lance le correcteur orthographique du logiciel d’écriture pour voir les grosses erreurs que j’ai oublié puis je lance Antidote pour corriger en détails. J’en profite pour reformuler quelques phrases. On obtient le troisième jet.

Étape 5

Je relis le troisième jet et j’enlève les coquilles restantes si j’en vois. Je l’envoie à ma primo lectrice qui me fera ses commentaires sur la mise en page, s’il manque des mots et son avis sur l’histoire. Je corrige au fur et à mesure de ses commentaires. Puis je relis une ultime fois. On obtient le quatrième jet.

Étape 6

Je publie ce quatrième jet et donne une version papier à mon ultime correctrice (ma maman). En général elle remarque quelques ultimes fautes, que je corrige. Je mets alors à jour les epub (Kobo, Bookelis) et Wattpad. Et je publie alors le PDF sur le blog en version accessible pour les personnes Dys.

Je ne parle pas ici ni du titre ni de la couverture car ils existent depuis bien longtemps avant que je ne commence la rédaction! Ça n’appartient donc pas, pour moi, au processus.

Et vous, comment procédez-vous?

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Les mystères du français vol.3: en congé, la négligence

Hello! Me revoici dans le troisième épisode de cette série, où je partage ce que j’avais appris avec le projet Voltaire. Pour tout savoir sur cette série c’est par ici et si vous avez juste raté l’épisode 2, c’est ici.

1- « Tout » ne s’accorde pas s’il peut être remplacé par « entièrement » ou « tout à fait ».

2- « Après que » doit toujours être suivi de l’indicatif, JAMAIS du subjonctif.

3- On dit « pallier quelque chose » et « remédier à quelque chose ».

4- « Dieu » prend une majuscule que s’il est considéré comme unique.

5- S’avérer = se révéler (vrai). On ne dit PAS s’avérer vrai / exact / faux.

6- « Lorsque » perd le « e » seulement avec « il(s) », « elle(s) », « on », « un(e) », « en ».

7- On dit « savoir gré ».

8- « J’ai été » = langage familier

« Je suis allée » = langage classique

9- Avoir + participe passé + infinitif :
*s’accorde avec le COD placé avant le verbe si celui-ci fait l’action exprimée par l’infinitif.
*reste invariable si le COD placé avant le verbe ne fait pas l’action exprimée par l’infinitif.

10-Un acompte.

11-« Ensemble » et « debout » sont invariables (comme les autres adverbes).

12- Par quoi = par ce que
Pourquoi = parce que

13- Attention à l’orthographe des suffixes « -amment » et « -emment ».

14-Si présent + futur
Si imparfait + conditionnel présent

15- « Matin » et « soir » ne s’accordent pas après un nom de jour.

16- « En vacances » et « en congé ».

17- Cote (note, classement, évaluation) ≠ côte (tous les autres cas)

18- Session (fait d’être assis, assemblée, musique) ≠ cession (transmission)

19- « Çà et là »

20- Quand ils ne sont pas précédés d’un article, « nombre » et « quantité » sont au singulier.

21- « Quiz » est invariable.

22- Négligent -> adjectif
Négligeant -> participe présent
Négligence -> nom

23- « Vaut mieux » (préférence, il est préférable) ≠ « Faut mieux » (obligation, meilleure façon)

Et voilà, j’espère que cela vous aura été utile. Je vous donne rendez-vous le 20 octobre pour la suite!

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Les mystères du français vol.2: mille exigences

Nous voilà déjà dans la suite de la série « les mystères du français ». Si vous avez manqué l’article introductif, c’est par ici. Sinon, c’est parti, bonne lecture!

1- Un différend = un désaccord

2- Une exigence

3- « Dîtes » est seulement l’écriture au passé simple du verbe dire.

4- Fond (partie basse) ≠ fonds (capital)

5- M. et MM. (monsieur et messieurs) / Mr (mister) / Mrs (mistress)

6- Mille est invariable

7- Quand « eh bien! » est immédiatement suivi d’un point d’exclamation, le mot qui suit n’a pas forcément de majuscule.

8- « Quel que » + verbe ou pronom. Sinon on utilise « quelque ».

9- Les chiffres et nombres sont invariables sauf « vingt » et « cent ». « Vingt » prend un « s » quand il est multiplié mais pas si suivi d’un autre adjectif numéral SAUF si suivi de millier, million, milliard.

10- En l’occurence

11- Les jours de la semaine sont variables et s’écrivent avec une minuscule.

12- « Ci-joint » ne s’accorde pas s’il se trouve en début de phrase ou s’il est immédiatement avant le nom sans déterminant.

13- Les mots « euro », « km » … sont au pluriel à partir de deux.

14- « Même » s’accorde dans deux cas:
* avec un pronom personnel
* précédé d’un article / adjectif possessif / démonstratif

15- 15% s’écrit « quinze pour cent »

16- Pour transformer une phrase interrogative directe en indirecte, il faut remplacer « qu’est-ce que » ou « que » par « ce que ».

C’est tout pour cette fois, rendez-vous le 6 octobre pour la suite!

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Les repères en écriture

En tant qu’auteur et autrice, il est parfois utile d’avoir quelques repères (oui, même moi qui n’aime pas les chiffres) afin de savoir où l’on en est ou de préparer plus efficacement son histoire. En voici quelques uns qui, j’espère, vous seront aussi utile qu’à moi.

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1- Le temps de lecture moyen

Pour calculer le temps de lecture moyen d’un roman (parce que l’on veut prévoir comment remplir sa valise ou parce qu’un lecteur nous le demande), on part de l’hypothèse qu’il faut environ une minute pour lire 300 mots. Ainsi : (nombre de mots du roman / 300) = nombre de minutes pour le lire . Par exemple, pour une nouvelle de 15 000 mots, il faudra 50 minutes, soit un peu moins d’une heure. Après, il s’agit là d’un produit en croix. Donc si par exemple vous mettez deux minutes pour lire 300 mots, le calcul sera le suivant ( nombre de mots du roman*2 / 300) = nombre de minutes pour le lire.

2- Les raccourcis claviers (Windows)

Parce qu’il faut mettre des accents aux majuscules ou que l’on a besoin du tirer cadratin pour les dialogues, copier-coller tout ce petit monde est vite ennuyeux (tout comme utiliser la correction automatique). Voici donc les raccourcis claviers les plus courants (et qu’à force vous vous souviendrez).

SymbolesRaccourcis
ÇAlt+128
ÀAlt +183
ÉAlt +144
ÈAlt +212
ÊAlt + 0202
ÆAlt +146
æAlt + 145
ŒAlt + 0140
œAlt + 0156
— (tiret cadratin)Alt + 0151
«Alt + 174
»Alt + 175
§Alt + 21
±Alt + 241
≠(valable que sous Word et apparenté)Alt + 8800
Je n’ai mis dans ce tableau que ceux que j’utilise.

3-Les genres

Fantasy (magie, aspect mythique) ≠ Fantastique (frontière de l’étrange et du merveilleux).
Exemple: Haruki Murakami, mon auteur préféré, est un auteur de romans fantastiques.

D’ailleurs, en littérature, on classe les livres en quatre grandes catégories: littérature générale, jeunesse, jeunes adultes et bandes dessinées/comics/mangas. Chacune est divisée en genres et sous-genres. Si cela vous intéresse, j’y reviendrai en détails dans un article dédié car c’est vraiment long.

4-Mots et pages

Ce qui suit sert d’approximation et peut vous aider notamment si vous comptez écrire pour des appels à textes (avec des nombres de signes/caractères définis) ou pour avoir une idée de la taille de votre écrit lors de l’impression (le prix ne sera pas le même).
– Signe/page: il y a environ 75 signes par lignes et 30 lignes par page, ce qui nous fait environ 2250 signes par page (ou 15 000 signes pour 7 pages)
– Mots/pages :

PagesMots
1250
10025 000
20050 000
30075 000
400100 000
500125 000

5- Les types d’écrits

Il est parfois compliqué de savoir dans quelle catégorie se trouve notre écrit. Est-ce un court roman? Une novella? Voici un petit récapitulatif.

Type d’écritLongueur moyenne
« Twittérature »Inférieure à 250 caractères. Raconter des histoires en un tweet.
MicronouvelleInférieure à 1000 caractères. Synonyme de fiction éclair. Correspond à une page A4.
NouvelleEntre 150 et 15 000 mots. Récit court.
NovellaEntre 15 000 et 30 000 mots.
Roman courtEntre 30 000 et 50 000 mots.
RomanEntre 50 000 et 80 000 mots.
Long romanEntre 80 000 et 110 000 mots.
Très long romanSupérieur à 110 000 mots.
J’ai fait ce tableau à partir des informations d’une image du site prom-auteur.com

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Les mystères du français vol.1: le dilemme et l’adjectif

Il y a quelques années, j’avais suivi un programme du projet Voltaire , avec, pour objectif, de passer le concours (ce qui ne s’est jamais fait, merci la santé). En fouillant l’un de mes nombreux carnets, j’ai retrouvé toutes les notes que j’avais prises lors de mon apprentissage. Je me suis alors dit que ce serait bien de les partager avec vous car de telles anecdotes grammaticales pouvaient être utiles à tout le monde, que l’on écrive ou non. Ce fut ainsi qu’est né cette nouvelle série d’article intitulée « Les mystères du français ». Elle sera divisée en onze articles. Voici donc le premier. Je vous souhaite une bonne découverte!

1- Par contre -> est à utiliser pour mettre en opposition des arguments/idées. Il peut être remplacé par « en revanche » ou « cependant ».

2- Quel est l’usage du point-virgule -> se place entre des propositions indépendantes mais reliées par une même action et faisant partie d’une même idée. Rien ne les empêche d’être contradictoire. Interdit dans les dialogues.

3- Avoir à faire (avoir à réaliser) ≠ avoir affaire + à

4- Certains adjectifs sont invariables comme les noms employés comme adjectifs de couleur. D’ailleurs, quand deux mots sont utilisés pour former un adjectif de couleur, aucun des deux mots ne varie.
Si deux mots sont des adjectifs de couleurs, il faut un trait d’union.
Il existe cependant quelques couleurs qui s’accordent quand même: écarlate, fauve, incarnat, mauve, pourpre, rose.

5- Il n’y a jamais de « s » à « malgré ».

6- Dans un phrase la présence de « ait » (auxiliaire avoir) est correcte si cela peut se remplacer par « ayons ». « Aie » est l’impératif.

7- Si on peut remplacer « leur » par « lui » alors il n’y a pas de « s » à « leur ».

8- Par ce que = par quoi

9- Davantage (plus) ≠ d’avantage (bénéfice)

10- DileMMe / IndeMNe

11- « Certes » prend toujours un « s ».

12- On écrit « inclurons ». Il n’y a pas de « e » entre le « u » et le « r » car ce n’est pas un verbe du 1er groupe.

13- Être fait (invariable) + infinitif

14- « Parmi » ne prend pas de « s ».

15- Les terminaisons des adjectifs sont les suivantes: « oNNel » et « oNal ».

16- Et même = voire

17- SENS dessus dessous

18- Tache (marque, trace) ≠ tâche (travail, besogne). Moyen mnémotechnique: on travaille avec un chapeau (l’accent du « a »).

19- Quand la lettre « i » suit « é » elle ne prend pas de tréma.

20- Quoique (bien que) ≠ quoi que (n’importe)

21- UNE espèce

22- Si + présent -> futur dans la proposition
Si + imparfait -> conditionnel présent dans la proposition

23- Le chiffre d’affaireS

24- Du (de + le) ≠ dû (participe passé. Due, dus, dues)

25- Censé (supposé + infinitif) ≠ sensé (plein de bon sens)

26- RéMuNérer

27- « Soi-disant » est invariable.

28- Tirer parti / prendre ≠ faire / prendre à partie

Et voilà pour ce premier article sur les mystères du français! Le second sortira le 22 septembre. D’ici là, on se retrouvera dans d’autres articles.

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Bilan 2020 et projets 2021

2020 fut une année bien particulière. Toutefois ici je ne vous parlerais pas de sujets qui fâchent ou d’actualités, mais seulement de mon bilan des mois qui viennent de s’achever.

1- Le blog

J’ai continué à poster mes listes de lectures, les présentations des projets d’écriture, quelques articles sur les maladies chroniques et la suite de la série évasion. Les interviews ont été plus rares, mais toujours de très belles découvertes!
Une nouvelle série, dédiée aux réseaux sociaux à vue le jour. Un grand merci à tous pour m’avoir suivi/lu/laissé des commentaires!

J’avais prévu d’autres nouveautés, mais ce n’était pas encore prêt.

2- La lecture

Cette année, malgré des passages à vide, j’ai enfin réussi à me remettre à la lecture et j’ai même rempli mon objectif Goodreads d’au moins 20 bouquins!

3- L’écriture

Comme je vous l’avais dit ici, je ne regarde que très peu mes statistiques. Alors quand j’ai découvert mes tableaux de bords, notamment celui de Kobo à l’occasion de cet article, j’ai été comblée de joie. Vraiment, merci à tous et à toutes! Je suis vraiment heureuse de voir que mon univers parvient à voyager un peu vers d’autres horizons.

Et sur Bookelis:

Quant à Wattpad, Combat pour vivre et Magnolia ont dépassé les 1000 vues, merci beaucoup! Et vous me direz qu’est-ce que « Une preuve d’amour » … Il s’agit d’une fanfiction sur le monde d’Harry Potter que j’avais laissé sur mon compte et dont je ne parle jamais. Alors imaginez ma surprise quand j’ai vu qu’elle aussi avait atteint les 1000 vues! Rien que pour ça, elle méritait que je vous la dévoile.

4- Et en 2021 ?

Comme d’habitude, j’ai beaucoup d’idées. Beaucoup trop peut-être. Cette fois, pourtant, j’ai essayé de faire une liste de priorités. À voir si cela fonctionne.
Au niveau de l’écriture, j’ai prévu un roman (urban fantasy), un roman court (fantastique) et une nouvelle (fantastique). La couverture du roman est déjà prête (merci à la super artiste) et j’ai terminé les recherches préliminaires. Cette semaine, j’entamerai la prise de note et l’écriture du premier chapitre.
Pour la lecture, je pense conserver le même format que cette année et vous présenter les livres découverts à chaque saison.
En ce qui concerne le blog, la série sur les réseaux sociaux prendra fin et « évasion » se poursuivra. J’aimerais rendre le blog plus accessible et ajouter une page de téléchargement.
Il y a aussi un second projet de site, mais ça, c’est un secret pour l’instant, à part pour quelques personnes. Je travaille en parallèle dessus. Si tout va comme je veux, j’aimerais le lancer en milieu d’année.

Et vous, qu’avez-vous prévu pour 2021?

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Orthographe et analyse de texte: un point de vue non littéraire

En tant qu’autrice, il est évident que le respect de la langue française est importante à mes yeux. Toutefois, que ce soit dans le domaine de l’écriture et de la lecture je n’ai et je n’aurai jamais un point de vue purement littéraire. Scientifique un jour, scientifique toujours, que vous voulez vous. Plus sérieusement… Faut-il être un génie de l’orthographe pour devenir un auteur à succès? À quel point peut-on analyser un texte sans le dénaturer?

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1-Écriture et orthographe

J’ai toujours aimé l’orthographe, mais j’ai toujours détesté les dictées. Me contenter d’écrire un texte que l’on me lit, très peu pour moi. Oui, j’étais une enfant compliquée ah ah. Pendant ma scolarité et mes études supérieures, j’ai souvent été la fille pénible qui corrige les fautes des autres car j’en faisais très peu. Je corrigeais mes polys de cours avant de les apprendre.
Puis, avec ma thèse, j’ai appris la tolérance. Je faisais des tas de fautes en écrivant en anglais et personne ne se moquait de moi. Alors pourquoi j’aurais repris quelqu’un qui en commettait en français, à moins qu’elle me le demande explicitement?
Et puis, aussi, peu à peu, la maladie. J’ai commencé à oublier des lettres en écrivant, à intervertir des mots entre eux. À faire des fautes.
Alors bien sûr, dans un mail officiel ou un mémoire, moins il y a de fautes, mieux c’est. Concernant un livre, il en est de même … Ne criez pas, je m’explique!
Quelque soit vos difficultés (dyslexie, dyspraxie, autres handicaps) ou vos lacunes, cela n’altère en rien votre imagination ou votre créativité. Si vous avez envie d’écrire, alors allez-y. Oui, votre premier jet sera bancal, et alors? C’est le cas pour tout le monde. Vous allez ensuite réécrire puis corriger. Si vous êtes un as de l’orthographe et de la grammaire, cette étape sera rapide et vous n’aurez peut-être même pas besoin de logiciel (bien que, à force de lire un texte, on finit par « ne plus le voir » comme on dit). Par contre, en fonction de vos difficultés, la quantité de correction peut vite s’avérer monumentale. Plusieurs choix s’offrent alors à vous:
– Commencer par éliminer toutes les fautes que vous trouvez par vous-même (ma première étape, qui me donne envie de m’auto étrangler quand je vois certaines erreurs… surtout qu’il y a encore quelques années je ne les aurais pas faites.)
– Utiliser un logiciel comme Antidote (ce que je fais maintenant. Je l’ai eu au moment de l’écriture de Callista)
– Demander à des personnes plus douées que vous de corriger (ce que je fais parfois)
– Embaucher un·e correcteur/correctrice
Donc, faut-il être un as de l’orthographe pour écrire de belles histoires? Pas nécessairement. Toutefois, attention. D’après moi, selon le mode de publication, il y a un seuil de tolérance à la quantité de fautes restantes.
-Le livre sort en maison d’édition? Ce sont des pros et en plus les ouvrages sont souvent chers. Trouver des fautes, pour le coup, ne fera pas sérieux. Toutefois, même si cela n’est plus de votre ressort, cela risque de ternir un peu votre réputation.
-Le livre est auto-publié et au même prix que dans une ME. Bon, là, évidemment, on s’attend à un certain standing si j’ose dire. Toutefois, souvent, il n’y a qu’une personne derrière. Une personne qui n’a peut-être pas eu les moyens de faire appel à un correcteur, surtout si c’est son premier roman. Alors, bien sûr, je ne parle pas d’une faute par ligne dans tout le livre. Mais je ne pourrai pas en vouloir à l’auteur/autrice si j’en décèle quelques une.
– Le livre est auto-publié gratuitement/seulement disponible en ligne (Wattpad etc). Là on se doute que la personne n’a pas investi dans les services d’un pro. Alors bien sûr, s’il y a dix fautes de syntaxe et de grammaire par page, évidemment, c’est carton rouge sur une oeuvre finie. Mais comme précédemment, à la lecture, je ne sanctionnerai pas l’auteur/autrice si je vois quelques fautes par ci par là. En fonction, je lui enverrai même un petit commentaire pour les lui signaler, histoire de l’aider.
J’aime l’orthographe, les accents circonflexes et la langue française mais voir des auteurs et des autrices incendié·e·s car il y a quelques fautes dans leurs histoires me rend triste. On ne sait pas qui se trouve derrière les personnages et le récit. On ne sait pas tous les efforts pour arriver à ce « juste quelques fautes ».
Et pour celles et ceux, peu importe votre niveau, qui ont envie de travailler leur orthographe, le projet Voltaire est top! Et surtout, n’ayez pas peur d’écrire!

2- Analyse de texte

Depuis la première fois que l’on nous a fait étudier un texte en détails au collège, j’ai trouvé l’exercice bizarre. Que l’on parle du thème, de l’époque, des personnages, évidemment. Mais ensuite … les figures de style, le détail des phrases, le pourquoi du comment … Je me suis toujours demandé si les auteurs de l’époque s’étaient vraiment posés toutes ces questions en écrivant? Non parce que soyons honnête, chez moi, quand je rédige mes romans ça se passe comme ça « oh ça sonne bien ça » ou alors « tiens, mais ça fait super joli en fait! » et voilà. Jamais, au grand jamais, je ne réfléchis en d’autres termes. Et je suis persuadée que je ne suis pas un cas isolé.
Et je me demande alors … Pourquoi vouloir décortiquer à ce point une oeuvre, à un niveau auquel l’auteur originel n’avait peut-être même pas pensé? Honnêtement, j’aimerais pouvoir interroger les fantômes des écrivains passés pour avoir leur avis. Parce que moi, ça me met mal à l’aise.
J’écris une histoire, pour faire vivre les personnages et les événements qui naissent dans mon esprit. J’écris, pour que d’autres personnes puissent rêver et voyager dans mes univers. J’écris pour participer à la diversité littéraire. Par contre, je trouverai vraiment bizarre de voir l’un de mes écrits disséqués jusqu’à l’os.
Vous allez me dire, qu’en est-il des chroniques? Et bien, globalement, j’aime les chroniques claires et concises (positives ou négatives, tous les goûts sont dans les natures), sauf rares exceptions (si la chronique et longue et détaillée, mais que c’est vraiment intéressant et qu’en plus y a une pointe d’humour, c’est parfait ^^.). J’aime avoir des avis, mais quelque chose de construit avec quelques points me suffit. Oui, je sais, ça n’a rien de littéraire comme méthode. D’ailleurs, même si je n’en ai pas posté depuis un moment, il y a une page « avis lecture » sur le blog. Je l’ai appelé « avis » et non pas « chroniques » pour une bonne raison. Je ne veux pas analyser la vie des personnages, mais simplement dire si la façon dont leur histoire a été retranscrite m’a plu ou pas. Et pourquoi.

Et vous, quel est votre rapport avec l’orthographe et la langue française?

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Médecine et sciences dans les récits

De part ma formation, ma thèse, mes proches et mes maladies chroniques, sciences et médecine font partie intégrante de ma vie. Sur les réseaux sociaux, j’ai pris la décision de ne plus me mêler de ce genre de discussion pour ma tranquilité d’esprit. Toutefois, en tant qu’autrice et lectrice, il y a quelques points que j’avais envie d’aborder … la médecine et les sciences dans les récits. C’est parti !

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1- Les sciences

a- Mathématiques et physique

Mes deux bêtes noires. Elles et moi on ne s’entend pas depuis très longtemps maintenant, bien que j’en ai eu fait même à l’époque de la fac. Toutefois …
– un mathématicien peut travailler dans de nombreuses structures, notamment des laboratoires de recherche et utiliser des logiciels. Ce n’est pas nécessairement un vieil homme devant un tableau noir.
– physique et astronomie. Il existe des lois et des règles. Si vous décidez d’écrire un roman se déroulant dans l’espace, à vous les heures de recherches! Bien sûr, dans votre monde, si la magie existe, rien empêche la gravité d’être affectée par exemple. Mais si votre monde se veut réaliste, attention à ce qui régit notre monde.

b- Chimie

Pensez aux normes de sécurité! Vos personnages, s’ils sont humains, ne peuvent pas manipuler certains produits sans protection et sans hotte. Sans se mettre en danger ou se blesser plus ou moins sévèrement.
Si vous nommez des produits, vérifiez que les personnages les stockent correctement / et peuvent s’en procurer. Dans un univers réaliste, un particulier ne pourra pas se fournir sans passer par des moyens illégaux ou des contacts douteux par exemple. Ou alors, en fonction du produit, il devra l’extraire lui-même à partir des choses de son quotidien …. Dans tous les cas, cela demandera à votre personnage pas mal d’efforts!

c-Informatique

On m’a souvent fait la remarque qu’informaticien était différent de développeur. Oui et non. Cela dépend de votre domaine. En biologie, il existe un étrange mélange, les bioinformaticiens. Ils sont biologistes, traitent des données informatiques mais doivent aussi programmer des logiciels ou des sites web/base de données.
Mon conseil: si vous êtes habitué à une profession peu connue du public, n’hésitez pas à laisser une note en bas de page dans votre récit. Cela évitera les malentendus et les lecteurs n’iront pas imaginer que vous avez mal fait votre travail de recherche.

d- Biologie

La biologie regroupe un large éventail de spécialités: animaux, végétaux, microorganismes etc. Un biologiste peut par exemple être un spécialiste des bactéries et n’avoir que de vagues notions en biologie végétale. Mais, selon son sujet et son laboratoire, il peut aussi porter de multiples casquettes. À vous donc de décider ce que votre personnage sait ou ne sait pas. Et ce que vos autres personnages, si ceux-ci travaillent avec lui, lui apportent comme connaissances.
Autre exemple: votre personnage est spécialisé en phytovirus (virus chez les plantes) et est embarqué dans une expédition sur une nouvelle contrée/planète. Hormis quelques souvenirs de ses études ou une passion, il n’y a aucune raison logique qu’il parvienne à identifier les espèces animales mieux que l’un des autres membres de l’équipe.
Le terme biologiste n’est pas un fourre-tout ni synonyme de savoir absolu.

Et, s’il vous plaît, si votre histoire se déroule dans un laboratoire, renseignez-vous sur le fonctionnement d’un tel établissement, car c’est très très très éloigné de ce que beaucoup de personnes imaginent ou des clichés.
Ah et ce que vous voyez dans les Experts (par exemple), comme quoi ils vont réaliser plus vite l’expérience car c’est urgent … Non. Désolée de briser vos rêves, mais il y a des protocoles avec des durées minimales et rien, pas même une apocalypse, ne pourrait faire aller la machine ou les réactifs plus rapidement. Par contre, si la magie existe, vous pouvez créer un petit sort adéquat, tout le monde en sera ravi ^^

Plus sérieusement, prenez garde lorsque vous commencez à parler sciences dans un roman qui se veut réaliste car cela peut vite devenir compliqué selon le thème et les détails que vous voulez apporter à l’histoire, si vous ne possédez aucun background dans le domaine. Toutefois, ne vous découragez pas pour autant! Sur les réseaux sociaux, vous pouvez posez des questions, demander des éclaircissements et trouver le reste des réponses sur des sites spécialisés.

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2- La médecine

a-Les actes

Si votre personnage porte un plâtre au pied ou subit une opération de la colonne vertébrale, vous ne pourrez pas utiliser les mêmes descriptions / conséquences / durées que s’il a une facture des côtes ou une intervention cardiaque.
Par exemple, dans mon roman Le Temps dans ses yeux, les deux protagonistes doivent opérer quelqu’un, or ils possèdent des pouvoirs. J’ai donc demandé à ma maman le déroulement d’une telle intervention puis j’ai adapté aux capacités de mes personnages pour que cela paraisse plausible dans mon récit.
Bien entendu, à moins que cela ne soit crucial dans l’histoire, personne ne vous demande de décrire une procédure dans les moindre détails, les plus gores compris. Ce n’est vraiment pas nécessaire. Par contre, si votre monde est réaliste, un humain ne sortira pas de l’hôpital le soir même d’une opération à cœur ouvert par exemple.
L’ensemble doit juste donner une impression d’harmonie et de normalité. Cette espèce d’homme zèbre cicatrise d’une fracture en une semaine? Et bien très bien, ceci est le standard de ce monde.

b- Les maladies

Si l’un de vos personnages est atteint d’une pathologie, il est nécessaire de se renseigner sur deux points:
– ce qu’est cette maladie en quelques lignes et si besoin, en faire part aux lecteurs dans une note de bas de page
– la réalité d’un tel patient qui est probablement bien éloigné de ce que l’on peut imaginer. N’hésitez pas à passer une appel sur les réseaux sociaux si vous avez besoin de précisions!

Concernant les aides à la mobilité, quelques points importants:
– être en fauteuil ne signifie pas être paralysé.
– votre personnage utilise une canne. Pourquoi? A t-il des troubles de l’équibre? Des soucis articulaires? Est-ce une maladie ou suite à un accident? Il existe différents types de cannes d’ailleurs si vous souhaitez varier ou être plus précis.
– les déambulateurs existent!
– les murs et les meubles sont de bonnes aides à la mobilité aussi (si si je vous assure)

D’ailleurs, si vous en avez envie, n’hésitez pas à créer un personnage avec une pathologie ou un handicap un peu moins courant. Par exemple, après une lecture de Magnolia, une lectrice m’avait dit qu’elle était contente que, pour une fois, une héroïne porte une stomie.
Ici aussi, la diversité est importante et sans rentrer dans le cliché. Personne n’a envie de « l’antagoniste méchant à cause du handicap » ou alors du » waouh elle est tellement courageuse c’est une modèle pour nous tous de vivre ainsi waouh ».

Pour en revenir à la diversité et au choix d’une maladie, comment faire me direz-vous? Par exemple, vous avez décidé que pour x raisons, votre personnage devait être atteint d’une pathologie cardiaque. Déjà, réfléchissez: est-ce génétique ou non? Si oui, pensez à ses parents et à ses frères et sœurs selon la pathologie et le mode de transmission. Si non, la maladie touche t-elle l’espérance de vie? À quel point souhaitez-vous que la vie quotidienne du personnage soit affectée? Une fois tous ses points éclaircis, il ne vous restera plus qu’à faire une petite recherche internet.
Vous pouvez aussi effectuer une recherche par symptômes, si vous savez où votre personnage doit avoir mal/quelle partie du corps doit l’affecter, mais que vous n’avez rien de spécial en tête comme type de maladie.

Je crois que c’est tout! Je voulais écrire cet article depuis longtemps, mais je n’avais jamais trouvé le courage. Sur ce, prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Ressources gratuites

Cet article n’était pas prévu, mais étant donné la situation, j’ai décidé de vous partager toutes les ressources gratuites pour s’occuper lorsque l’on est chez soi (en tant que malade chronique, j’ai l’habitude ah ah).

1- Lire Histoires (romans, nouvelles, fanfictions)

Votre médiathèque/bibliothèque est fermée? Vous n’avez pas ou peu de livres papiers? Pas d’inquiétude, il existe plusieurs solutions.

  • Pour les ebooks: sur Kobo et Bookelis il y a bon nombre de romans gratuits. D’ailleurs, si vous voulez aller lire les miens … https://linktr.ee/salema.weyard
    Sinon, parfois, sur Amazon, il y a des promos exceptionnelles avec bon nombre d’ebook gratuit, que ce soit de grands classiques ou non. C’est d’ailleurs la bonne période pour découvrir des auteur·ices autoédité·e·s!
  • Romans et nouvelles: certain·e·s auteur·ices (dont moi) mettent aussi à disposition leurs écrits sur Wattpad.
  • Fanfictions: pour les amateurs, les sites AO3 et Fanfiction.net sont pour vous.

2- Lire – Blogs et autres sites

Les blogueurs aussi vous offrent de la lecture gratuite.

3- Apprendre – Formations et cours

Depuis que je ne bosse plus, j’ai testé énormément de sites de formation en ligne (et gratuit). Je ne vais vous parler que de mes préférés, où le choix est énorme et la plupart des formations très accessible (format vidéo + transcription de la vidéo à télécharger par exemple).

  • EDX. Mon chouchou. Je l’ai très souvent utilisé. Le choix est immense, qu’une vie ne suffirait pas.La seule partie payante est si vous décidez de demander un diplôme à la fin (vous pouvez choisir au dernier moment, après avoir terminé vos cours).
  • Alison. Je l’utilise en ce moment. Le choix est plus restreint que sur EDX, mais le site en lui-même est tout aussi bien.
  • FUN. Le choix est restreint mais tout est en français.

4- Apprendre – Documentaires et podcasts

Vous préférez apprendre en écoutant? Pas de soucis !

5- Regarder

Bon, ok, j’ai Netflix. Mais là n’est pas la question car on parle de ressources gratuites!

6- Jouer

Hormis des jeux de société, tous les jeux vidéos ne sont pas payants. Je ne vous parle que des jeux que je connais, évidemment.

  • Jeux de cartes: Legend of Runeterra (Riot games), Hearthstone (Blizzard)
  • Jeux de type dota : Heroes of the Storm (Blizzard), League of Legends (Riot games)
  • Plateforme Steam: dans l’onglet « gratuit », faites votre choix!

7- Créer

Sur Pinterest, notamment, les tutoriels de DIY sont légions. Vous en trouverez forcément un ou plusieurs à réaliser avec ce que vous avez chez vous. Je fabrique bien des suspensions avec du fil est de vieilles baguettes chinoises ou des boîtes de rangement avec des rouleaux de scotch vides. C’est le bon moment pour recycler des objets ou donner une nouvelle vie à d’autres!

8- Écrire

Pour écrire, il existe différents outils en ligne, dont Writecontrol qui est extrêmement complet, que ce soit pour la gestion des chapitres, des personnages ou l’importation des fichiers. C’est d’ailleurs lui que j’utilise pour mes écrits.

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Le processus créatif

#écriture #auteur #texte #roman

Quelque soit la forme d’art, qu’il s’agisse d’écriture, de dessin ou de couture par exemple, la personne va passer par un processus créatif. Long ou bref, organisé ou complètement hasardeux, ce dernier est propre à chacun de nous. Notre sensibilité, notre vécu ou tout simplement nos habitudes, sont autant de facteurs entrant en jeu.

Et pour moi, qu’en est-il ?

Je ne vous parlerais guère de ce qui concerne le dessin ou la peinture car, la plupart du temps, mon inspiration vient de ce sur quoi je suis entrain d’écrire. Et donc, qu’en est-il de mes romans et nouvelles? Quel est mon processus créatif me permettant de transformer une idée en histoire?

Il faut savoir que tout et n’importe quoi peut potentiellement m’inspirer, d’un objet dans un magasin à une phrase dans une série. Afin de ne pas oublier 99.9% des idées qui germent dans mon pauvre cerveau, je note tout dans un carnet. Celui-ci est divisé en sous catégories: mythologie, lieux, phrases, plantes, animaux, prompts de mon invention. J’ai ainsi sous la main pas mal de ressources de base pour construire mes prochaines histoires.

Une fois que j’ai sélectionné l’idée à exploiter, je choisis le titre. Sans titre, je suis incapable d’entamer la rédaction de mon récit. Généralement cette étape est assez rapide et il est extrêmement rare que j’en change par la suite.

À partir de là, je laisse mon esprit vagabonder entre le titre et l’idée, le temps que s’impose à moi la nature du ou des personnages principaux: humain ou non? Homme ou femme? Je passe ensuite sur Pinterest pour trouver des images de comment je me les représente puis je choisis leur nom.

Vient ensuite les recherches (comme pour Le Temps dans ses yeux ) et le choix de la couverture. Honnêtement, je sais rarement ce dont j’ai envie. J’effectue donc une première recherche assez large sur unsplash ou pixabay et fais une première version. Plus tard, quand je me serais plus imprégnée de l’histoire, je créérais la couverture finale. Cela semble être une perte de temps, toutefois cela est pour moi indispensable. En effet, pour moi, la couverture est comme le titre: indispensable, sinon je ne peux pas commencer à écrire mes chapitres.

Ici, le processus créatif en est à la moitié. L’autre partie consistera à construire peu à peu le récit (je dispose d’un carnet par histoire, où je travaille pas mal avec des mots clés et des petites notes) et parvenir à le mener à bien. Ici, je vais passer de longs moments les yeux fermés à visualiser mes personnages et à leur faire jouer différents scénarios. Et je reprends des notes sur ce que je garde ou non desdits scénarios.

Et puis parfois, j’entends une chanson et je veux absolument écrire à son propos ou alors je croise une image qui me fascine et sur laquelle j’ai soudain envie de raconter quelque chose. Voilà comment naisse les romans et nouvelles non prévus et qui souvent prennent la place d’autres projets.

Je suis aussi la fille un peu bizarre qui prend absolument tou en photo: vieille pancarte de magasins, jolis pavés etc … par simple envie de conserver une trace visuelle de tous ces petits détails qui m’inspirent mais que je ne peux utiliser pour le moment. D’ailleurs, dans Combat pour vivre, les descriptions de l’Écosse proviennent d’anciennes photos de vacances.

Et vous, comment fonctionnez-vous?

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema