Hello! Je suis enfin de retour ici après une santé plus qu’aléatoire (et une belle infection par ce cher covid. Et covid + maladies chroniques … C’est très très pénible).
Bi et rainbow dices
L’an passé, à l’occasion du mois des fiertés, je vous avais concocté un thread Twitter, listant 30 personnages LGBT+ dans mes écrits. Cette fois, je vous propose deux tableaux récapitulatifs montrant si les personnages principaux (pp) et personnages secondaires (ps) sont bi, gay, lesbiens, asexuel et de quel type est la relation principale.
Quant aux relations (la principale), voici la répartition (M=homme, F = femme):
Sinon, concernant un tout autre style de représentation, mais qui peut aussi vous aider à choisir votre lecture, voici un tableau récapitulant les maladies/handicaps, croyances et créatures dont il est questions dans chacun des titres. Ici, j’ai mélangé les personnages principaux et secondaires.
Tous mes écrits sont disponibles gratuitement en ebooks sur Kobo et Bookelis ou en ligne sur Wattpad. Les liens sont tous résumés ici.
Quant à Janna, reine d’un monde disparu, l’écriture suit son cours, même si mon infection au covid a quelqu’un peu freiné mon avancée.
Pendant quelques mois, j’ai eu une nouvelle phase de « je ne lis plus aucun bouquin » et, finalement, fin juin, avec le retour de l’été, je m’y suis remise. J’ai donc enfin pu vider un peu ma PAL! Voici donc mes lectures de cet été 2020.
1- Dîtes aux loups que je suis chez moi , Carol Rifka Brunt . Un roman aussi surprenant que dur. Bien que les thèmes ne soient en rien joyeux: le poids de l’homosexualité dans les années 80, la SIDA, les mensonges des parents … l’histoire est belle et on enchaîne les chapitres tant on veut connaître la suite.
2- Les trois romans Fairy Tail: Les couleurs du cœur, Les jumeaux du chaos et La créature mystérieuse.Les jumeaux du chaos m’a beaucoup plu, même si l’intrigue est très facilement devinable dès le départ.Pour les deux autres romans, je les ai plus survolés que vraiment lu dans le détail.
3- Emma, sa cousine et moi , Lizzy Brynn. Une très courte romance lesbienne tout en douceur. Ce fut une lecture très agréable et reposante.
4-Maybe someday , Colleen Hoover. Une romance pas niaise du tout et qui m’a beaucoup plu, notamment car elle était littéralement rythmée par de la musique. De plus, la présence de protagonistes handi bien décrits est un super plus. Grâce à ce roman, j’ai pu découvrir la plume de l’autrice et je n’hésiterai pas à me plonger dans d’autres de ses récits.
5- L’art de: Le voyage de Chihiro. Après avoir lu (et adoré) celui sur Mon Voisin Totoro, l’on m’a offert celui-ci. Tout comme l’autre, l’ouvrage est sublime et super intéressant si les coulisses de l’oeuvre vous intéresse.
6- Yamato Nadeshiko T.34, T. Hayakawa. Plus que deux tomes avant la fin! Même si la série est longue, je prends toujours autant de plaisir à chaque tome.
7-Le piège de Dante, A. Delalande. Je n’ai pas réussi à aller au delà de la première partie (et encore en me forçant), tant je n’ai pas aimé. Alors, il s’agit d’un don, mais le titre et la couverture me plaisaient beaucoup. Malheureusement, ni le style de l’auteur, ni le récit (beaucoup de description et d’Histoire) n’ont su me captiver. Ce roman s’en ira donc dans la boîte à livres de la médiathèque.
En juin, j’ai été contactée pour participer à la collection Tolérance et Diversité de chez Marinette, les biscuits bavards. Je vous avoue avoir été extrêmement surprise. Déjà, parce que je ne fais pas de la publicité intensive de mon travail et aussi parce je n’ai jamais cherché de partenariat. Alors, que l’on me demande un travail en rapport avec la diversité (la base même de mon projet) m’a remplie de joie. Évidemment, le syndrome de l’imposteur a fait un rapide coucou, avant de s’en prendre une et que j’accepte le contrat que l’on m’a proposé.
J’ai donc dessiné une illustration sur le thème de la tolérance et de la diversité, au format 14.5*14.5 cm (le format de la carte dans la boîte à biscuits). J’ai utilisé des feutres imitation aquarelle, un marqueur noir et des crayons. À la base, j’avais aussi fait une peinture à l’aquarelle, mais elle correspondait moins. J’ai ensuite retouché l’image sur ordinateur.
Deuxième étape, le texte. Pour le verso de la carte, j’ai écrit un texte inédit et avec un tel thème, autant vous dire que l’inspiration était bien là. Même extrêmement présente. Heureusement, j’ai pensé à vérifier que cela rentrait dans le format avec de me laisser emporter!
Enfin, les phrases à imprimer sur les biscuits. J’en ai proposé six. Certaines ont été retenues, d’autres inspirées de mon texte.
J’ai même reçu, au début, 12 biscuits, afin de les goûter. Comme ils étaient délicieux, j’étais encore plus heureuse de ce partenariat!
Cette expérience a été top et j’ai aimé créer dans le cadre d’un thème qui me tient à cœur. Il y a, en tout, 1111 coffrets (de 24 biscuits) avec 4 goûts différents (pistache, framboise, bergamote, caramel) et seulement 5 ingrédients. Pour toute commande avec le code « salema », vous avez une réduction et je gagne un pourcentage! Bon appétit!
Aujourd’hui, nouvel interview « polyvalent », avec Lujayn!
1- Bonjour ! Pourrais-tu te présenter en quelques lignes ?
Bonjour ! Je m’appelle Lujayn, amoureuse de chats, j’aime aussi les mathématiques et partager autour de ce qui m’intéresse !
2- As-tu choisi de publier tes écrits sous ton vrai nom ou sous un pseudonyme? Peux-tu nous dire pourquoi?
J’ai choisi de me présenter sur internet sous un pseudo. Il y a beaucoup de choses que je ne souhaite pas révéler sur moi, l’écriture, mon blog et les passions que je partage sur mes réseaux sociaux en font partie. C’est comme une seconde identité pour moi !
3- Quand as-tu commencé à écrire ? Si tu devais publier ton oeuvre, préfèrerais-tu partir sur l’autoédition ou l’édition classique? Pourquoi?
J’ai commencé à écrire vers mes neufs ans. J’avais un journal dans lequel j’ai inventé un royaume où vivent des animaux qui étaient mes amis et j’écrivais des petites histoires sur ça. Le choix entre l’AE et l’édition classique n’est pas évident, les deux se valent à mes yeux. L’autoédition demande énormément de travail et quant aux MEs il faut se faire accepter et trouver celle qui convient. Comme je ne souhaite pas vivre de mon écriture je ne me suis jamais vraiment posé la question. Je suis désolée de donner une réponse si vague
4- Comment décrirais-tu ton univers ? As-tu des sources d’inspiration privilégiées ?
J’aimerais que mon univers apporte du réconfort et qu’il soit un peu “magique”. Quand j’imagine une histoire ou un personnage, il y a automatiquement une palette de couleur qui me vient à l’esprit, des images et des musiques. J’essaie surtout de recréer l’ambiance que j’imagine !
5- Ton one-shot, Le pivot de Gauss, a un titre tiré d’un principe mathématiques. Pourquoi un choix si particulier?
J’adore les mathématiques ! Et je voulais implémenter cet élément dans mes écrits, et il s’avère que le mot “Pivot” avait des significations qui collent très bien à une trame que j’avais en tête.
6- Dans cet écrit, tu emportes le lecteur entre poésie et douceur, avec un brin de fantastique. Est-ce là tes styles préférés? Peux-tu nous parler en quelques lignes des deux protagonistes?
Oui ! Le contemporain avec une petite pointe de magie, d’ailleurs on ne sait jamais si c’est vraiment ça ou pas ! J’aime beaucoup laissé l’interprétation au lecteur. Gauss, notre protagoniste est un garçon très sensible et qui a du mal à “grandir”, lorsque l’on est jeune adulte, on essaie de se construire une nouvelle identité, on se cherche un petit peu et c’est à ce moment que l’on rencontre Gauss. Aythem est beaucoup plus assuré ! Pourtant il y a un certain mystère à son personnage. Il a été plutôt discret dans “Le pivot de Gauss”, j’espère lui rendre justice dans un spin off.
7- As-tu des méthodes préférées d’écriture ou laisses-tu tes personnages fabriquer l’histoire? Quels outils aimes-tu utiliser?
J’ai besoin de connaître la fin pour écrire, le mieux c’est de savoir ce qui va se passer mais comme ce n’est pas toujours le cas, je commence à écrire et les personnages décident un peu pour eux-même. J’aime beaucoup google doc pour écrire, et bien sûr avoir de la musique en fond !
8- La diversité littéraire et artistique est-elle importante pour toi ? Aimes-tu y participer à travers tes écrits ? Si oui, de quelles façons?
Oui ça l’est pour moi, et j’espère pouvoir en apporter autant que je peux. Que ce soit la diversité des personnages ou de leurs personnalités, j’aimerais écrire des personnages qui rassurent les lecteurs, des personnages qui les font sentir bien dans leur peau, des personnages qui font de leur mieux.
9- As-tu d’autres projets en cours ? Pourrais-tu nous en dire quelques mots?
J’ai deux nouvelles qui sont achevées et que je n’ose pas encore partager, et en ce moment je travaille sur trois projets différents ! Beaucoup de titres inspirés des maths, du feel-good, des petites histoires mignonnes et surtout des filles qui s’aiment.
En plus d’écrire , tu es fais aussi du crochet.
10-Quelles techniques utilises-tu ?
Le crochet est un hobby récent et j’adore ça ! J’ai appris les bases sur internet et maintenant je me laisse un peu la liberté de créer, ce n’est pas toujours évident de créer ses propres designs, il faut beaucoup de patience et recommencer souvent !
11- Que fabriques-tu ou comptes-tu fabriquer?
Je fais des petits objets de décorations mais aussi des petites peluches, des écharpes des jolies dessous de tasses et tout ce qu’on pourrait me commander !
12- C’est l’instant pub. Dis nous tout: où peut-on te lire ? Où peut-on acheter tes créations et soutenir ton travail ?
Je partage tout ce que je fais sur twitter sous le pseudo LujaynSelim, j’ai récemment aussi ouvert un utip également afin de pouvoir vendre mes petites créations au crochet, n’hésitez pas à venir me commander ce qui vous fait envie ou à regarder mon travail ! Vous pouvez me lire sur Wattpad!
13- As-tu quelque chose à ajouter ?
Oui ! Merci de m’avoir permis de m’exprimer sur ton blog et je souhaite à toutes les personnes qui lisent une excellente journée ou soirée.
Merci beaucoup pour avoir pris le temps de répondre à mes questions!
Hello! J’ai eu la surprise d’être contactée pour interviewer Virginia Besson-Robilliard. Je vous souhaite donc une bonne lecture de ses réponses!
1-Bonjour Virginia! Pourriez-vous vous présenter en quelques lignes ?
Je suis née d’un père français et d’une mère indo-mauricienne. Ayant grandi dans un environnement multiculturel et ayant beaucoup voyagé de surcroit, toutes ces influences ont fini par me marquer. Activant et alimentant ma curiosité naturelle envers tout ce qui touche aux cultures des peuples, ce qui incluait, et inclus toujours, une irrépressible envie de découvrir toujours plus de mythes, de contes et de légendes qui sont, pour moi, un véritable patrimoine de l’humanité.
J’ai apprécié les joies de la lecture dès que j’ai su déchiffrer un livre et mes goûts sont toujours allés vers les histoires et autres récits qui alimentaient mon imaginaire. A partir de là, écrire des histoires sortant à leur tour de ce même imaginaire est devenu une évidence pour moi, un besoin.
2-Avez-vous choisi de publier vos écrits sous votre vrai nom ou sous un pseudonyme ? Pour quelles raisons ? Cela a-t-il toujours été ainsi ?
Oui, je publie sous mon vrai nom et oui cela a toujours été.
De fait, je n’ai pas de deuxième ou troisième prénom, mais un seul, Virginia et j’avoue qu’il me plait ce prénom. De plus, la chance a voulu que ce soit un prénom qui a déjà été porté par des auteures, alors je ne voyais pas de raison d’en changer.
Pour ce qui est de Besson, il s’agit de mon nom de jeune fille et j’ai choisi de l’ajouter à mon nom d’auteur en hommage à mon grand-père. Là aussi, le hasard a voulu que ce soit un nom qui possède une certaine notoriété, mais bien que l’on m’ait déjà posé la question, je ne suis pas parente avec Luc Besson.
Pour ce qui est de Robilliard, je le porte car je suis fière et heureuse d’avoir épousé l’homme à qui ce patronyme appartient et qui me l’a transmis. Là encore, par une coïncidence incroyable, et à une lettre près, ce nom de famille est très connu dans le monde littéraire grâce à Anne Robillard, auteure canadienne de fantasy dont la réputation n’est plus à faire à ce jour.
Avec des bases comme celles-ci, je me suis dit que je serais vraiment bien ingrate de chercher et utiliser un pseudonyme vous n’êtes pas d’accord ? 😉
3-Quand avez-vous commencé à écrire ? Si cela date de votre enfance/adolescence, vos proches lisaient-ils vos écrits ?
J’ai en effet commencé à écrire très jeune, je n’avais pas encore 10 ans que je noircissais déjà des cahiers d’idées extravagantes et de mondes imaginaires. J’ai terminé ma première vraie histoire, avec un début, un milieu et une fin, quand j’avais 14 ans. Par contre j’ai gardé tous ces écrits pour moi, ils constituaient mon jardin secret.
4-Vous souvenez-vous de votre première histoire ? Que racontait-elle ?
Bien-sûr que je m’en souviens, je l’ai écrite pendant les grandes vacances, l’année de mes 14 ans. Je travaillais dessus tous les jours et je suis arrivée à une centaine de page qui racontaient une histoire qui se passait en Atlantide. Car oui, j’étais bien mordue de tous ces mythes antiques déjà à l’époque. J’ai gardé cette histoire et peut-être qu’un jour je la ressortirais de son carton pour en faire un livre, qui sait ?
5-Vous êtes une auteure hybride : à la fois en autoédition et en maison d’édition chez Alter Real. Pouvez-vous nous parlez de cette expérience particulière ? Gérez-vous la partie autoédition seule ou faîtes-vous appel à des tierces personnes ? Quels sont, d’après vous, les avantages et les inconvénients de chaque système ?
Il est clair que les deux expériences sont très différentes. En ce qui concerne l’auto édition je gérais tout seule au début, puis j’ai petit à petit trouvé des personnes heureuse de participer à l’aventure et de m’aider dans ce travail. Je parle bien sûr des béta lectrices, correctrices et autres illustratrices qui m’ont aidé à faire de mes livres des ouvrages professionnels. Pour compléter le tableau, j’ai récemment trouvé un agent littéraire qui s’occupe de promouvoir mon image et me faire connaître dans le monde littéraire en tant qu’auteur indépendant et édité. Elle fait un travail remarquable et j’ai hâte de voir tout ce que cela va donner. Quoi qu’il en soit, mon aventure auto édition continue sur la bonne voie et ne va pas s’arrêter en si bon chemin.
Pour ce qui est des différences entre les deux systèmes d’édition, je dirais que garder des ouvrages en auto édition me permet de garder une réelle liberté d’action et de décision sur les histoires que je choisi de publier. Alors que pour mes ouvrages en édition classique, c’est cette fois le côté « tranquillité d’esprit » qui me plait.
Pour finir, j’ai trouvé un équilibre entre l’utilisation des deux systèmes qui me convient bien et c’est pourquoi j’ai prévu de conserver ce statut d’auteure hybride tant que je le pourrais.
Clairement, mon univers littéraire se situe dans le domaine du fantastique car j’aime mélanger, imbriquer et malaxer le réel et l’imaginaire pour en faire des histoires que j’ai envie de lire. Quant à mes sources d’inspirations, elles sont multiples et variées car elles englobent les mythes, les légendes et les contes du monde entier, mais aussi les cultures des différents pays, les mystères et autres énigmes sur le surnaturel, les univers ésotériques, des anecdotes véridiques et cocasses etc. Tout ce qui peut attirer mon œil et ma curiosité va y passer, un rien peut me lancer sur une idée d’histoire si le sujet me parle.
7- Vous avez plusieurs œuvres à votre actif. Commençons donc par celles en autoédition :Lazare Donatien, l’intégrale ; Drockhead, l’intégrale. Dans quel(s) genre(s) littéraire(s) s’inscrivent-elles ? Pouvez-vous nous les décrire brièvement ?
Lazare Donatien et Drockhead appartiennent au genre fantastique. Tout a commencé par une idée de personnage, Lazare, un homme excentrique et bien plus complexe et mystérieux qu’il ne le laisse voir. Comme je l’ai dit plus haut, j’aime mélanger le réel et l’imaginaire. J’avais envie de parler de la vie et de la mort depuis un point de vue moins classique que ce que l’on a l’habitude d’entendre. Vous savez aussi qu’en plus d’avoir des origines françaises, j’ai aussi des origines indiennes. Et j’avais envie de parler de cette perspective des orientaux, qui croient en la réincarnation, par rapport à celle, radicalement différente, des occidentaux qui eux pensent qu’après la mort il n’y a plus rien.
8-Chez Alter Real, Liens et sortilèges tome 1 est déjà disponible, tandis que le tome 2 sortira le 1er juin. Pourriez-vous nous en dire un peu plus ? Combien de tomes comprendra cette saga ? Le titre originel était Les sorcières de Salers. Pourquoi avoir changé l’intitulé ?
Tome 1
En effet, le tome 2 de Liens et Sortilèges est sorti le 1er juin et j’ai prévu un dernier tome pour cette série. À l’origine, j’avais prévu 5 tomes pour Les Sorcières de Salers puis je me suis dit qu’il valait mieux en faire seulement 3 pour préserver certains éléments de cette histoire sans l’essouffler. C’est Alter Real qui a décidé de changer le titre de la série car j’avais déjà sorti les tome 1 et 2 de la version des Sorcières de Salers en tant qu’auteure indépendante et ma maison d’édition voulait éviter les amalgames. Nous avons retravaillé les textes des 2 premiers tomes avant leur ré-édition, bien entendu, sans pour autant changer le fond de l’histoire. Et pour répondre aux attentes des lecteurs qui avaient déjà lu les tomes des Sorcières de Salers, j’ai prévu un tome 3 peaufiné aux petits oignons qui, je l’espère, surprendra et ravira tous les fans de la première heure que je remercie au passage J.
9-Avez-vous des méthodes préférées d’écriture ou laissez-vous vos personnages fabriquer l’histoire ? Quels outils aimez-vous utiliser ?
J’avoue ne pas suivre une méthode d’écriture en particulier, je suis plutôt du genre à emprunter les éléments qui m’intéressent aux différentes méthodes que j’ai pu croiser. Par contre, il y a bien une espèce de schéma dans ma façon de construire une histoire car c’est toujours un ou des personnages qui vont retenir mon attention. Du genre… « ah je donnerais bien vie à un personnage comme ci ou comme ça, avec tel ou tel trait de caractère » ensuite, avant toute chose, je vais penser à une fin d’histoire avec ces personnages et si j’arrive à visualiser une fin alors je sais que je tiens une histoire. Car après je vais petit à petit remplir les blancs.
10-La diversité littéraire est-elle importante pour vous ? Que ce soit au niveau de la diversité culturelle, de l’orientation sexuelle ou des handicaps par exemple. Aimez-vous y participer à travers vos écrits ? Si oui, de quelles façons ?
Oui, la diversité littéraire est plus qu’importante, elle est essentielle. En tant que lectrice, j’aime apprendre quelque chose quand je lis tout autant que j’aime transmettre quelque chose quand j’écris. De même j’aime illustrer cette diversité dans mes écrits au travers des mes personnages principalement et des échanges qu’ils peuvent avoir entre eux.
11- Sur votre site, il est fait mention d’un projet en cours nommé « Le grimoire gourmand ». Si j’ai bien compris, il s’agira, à terme, d’un café lié au monde du livre mais, en attendant, il y aura un box littéraire gourmande à commander. C’est bien ça ? Pourriez-vous nous en dire un peu plus ?
Tout à fait, le Grimoire Gourmand est le nom que j’ai donné au café culturel que j’ai créé et qui ouvrira ses portes cette année. Il s’agit d’un endroit où vous pourrez venir déguster un thé, café ou autre tout en lisant un livre. Mais aussi un lieu où vous pourrez suivre des ateliers créatifs, bien-être et culturels sur des sujets divers et variés. Un endroit aussi où des auteurs, auto édité ou non, viendront présenter leurs ouvrages en dédicaces. Les produits, boissons et gourmandises, servis au café seront tous issus de l’artisanat français, privilégiant le circuit court. L’occasion pour les visiteurs de tous poils de renouer avec le plaisir de la découverte en somme.
En attendant, comme l’avez mentionné, j’ai créé les Boxes littéraires gourmandes, en commande uniquement sur le site pour le moment, dans lesquelles les lectrices et lecteurs trouveront un ou plusieurs livres d’auteurs édités ou auto édités (selon leur préférences littéraires puisque la question leur est posée sur le site) accompagné d’une boisson (thé, café ou chocolat), d’un goodie (mugs, tote bags etc) et d’une gourmandise à déguster dans son « home sweet home ».
12-Avez-vous d’autres projets en cours ? Si oui, pourriez-vous nous en dire quelques mots ?
D’autres projets ? Oui tout plein, de quoi donner des cheveux blancs à mon agent 😉 ! Mais comme ils ne sont pour le moment qu’à l’état de projet, je n’en dirais pas plus pour l’instant si vous voulez bien.
13-Où peut-on se procurer vos ouvrages ? C’est l’instant pub ! N’hésitez pas !
Ok allons-y ! Tous mes livres sont en commande directe sur la boutique « livres et ebooks » de mon site www.virginiabrobilliardbooks.com que ce soit en format papier ou ebook, toutes les transactions, comme le site lui-même, sont sécurisés. Le petit plus de la commande directe ? Vous pouvez me demander de dédicacer vos exemplaires papiers, certes, mais ce qui se sait moins, c’est que je peux aussi vous faire une jolie dédicace sur les exemplaires ebooks. Il suffit de demander. Vous avez aussi la possibilité de créer votre propre compte lecteur et vous inscrire à la newsletter pour suivre les actualités de mon activité d’auteur tout autant que les activités du Grimoire Gourmand.
Ensuite, mes livres sont sur Amazon, évidemment, ainsi que sur FNAC, KOBO et les autres plateformes de ce type comme vous pouvez tout aussi bien les commander chez votre libraire habituel.
14-Avez-vous quelque chose à ajouter ?
Oui, je vous remercie pour avoir pris le temps de faire cette interview, j’apprécie et respecte votre travail et votre courage. Alors…merci à vous.
Merci d’avoir répondu à mes questions. Vous pouvez retrouver Virginia sur les réseaux sociaux: Twitter,Pinterest et Instagram.
Pour la première interview de ce mois de novembre, on se retrouve avec Anne-Sophie Hennicker.
1- Bonjour Anne-Sophie! Pourrais-tu te présenter en quelques lignes ?
Je m’appelle Anne-Sophie Hennicker, ou Soso pour les intimes. J’ai 20 ans et je suis auteure et illustratrice.
2- As-tu choisi de publier tes écrits sous ton vrai nom ou sous un pseudonyme? Peux-tu nous dire pourquoi?
J’ai choisi de publier mes écrits sous mon vrai nom. Je n’avais pas envie de cacher ma véritable identité et, pour être franche, je n’avais pas d’idée de pseudonyme.
3- Quand as-tu commencé à écrire ? Pourquoi avoir choisi l’autoédition? As-tu déjà pensé à passer par une maison d’édition? Pourquoi?
J’ai commencé à écrire lorsque j’étais encore au collège. Plus particulièrement en troisième. Ça a commencé par des fanfictions sur l’univers d’Amour Sucré pour finalement terminer sur mes propres univers. J’ai choisi l’auto-édition car je voulais me lancer dans une nouvelle aventure. Et comme Charlène Gros-Piron (une très bonne amie romancière) m’en avait beaucoup parlé, ça m’avait pas mal tenté ! Je suis déjà passée par une maison d’édition pour le premier tome de Destins Croisés, mais j’aime bien diversifier !
4- Comment décrirais-tu ton univers ? As-tu des sources d’inspiration privilégiées ?
Je le décrirais comme étant assez atypique, car je dirais que chaque univers est différent et reste assez unique en fonction de l’auteur. Mes sources d’inspiration sont souvent la musique. Ah, la musique ! Il y a énormément de chansons qui me donnent de la motivation, des idées de scènes, ou bien, qui collent à l’un de mes personnages !
5- Le second tome de Destins croisés vient de sortir. Y aura t-il d’autres tomes? Peux-tu nous parler de cette saga? Quand est sorti le 1er tome?
Destins Croisés retrace les aventures de quatre protagonistes, Naomie, Vicky, Zac et Jace. On commence à suivre les personnages quand ils ne sont qu’en seconde. L’intrigue principale tourne autour d’une histoire d’amour interdit entre Naomie et Zac, les « héros » du premier tome. On apprend au fil de la lecture que Zac n’est pas un mortel (ainsi que Jace), et que son histoire d’amour avec Naomie n’est pas envisageable pour une raison : les immortels n’ont pas le droit de mêler leur sang à celui des mortels. Et en raison de son bannissement de son monde natal, l’au-delà décide de s’interposer. On suit l’évolution des personnages, leurs péripéties et les dangers qui se dressent sur leur chemin. Dans le deuxième tome, Jace et Vicky deviennent les héros principaux de l’histoire. Cette fois-ci, il n’y aura pas de seconde chance pour les protagonistes et ils devront faire face à un danger encore plus énorme, à leurs risques et périls. Le Tome 1 est sorti le 1er octobre 2018 aux éditions Jets d’encre. Le Tome 2 est le dernier de cette saga. Peut-être qu’il y aura un Spin-off sur l’un des personnages, ça dépendra de ma motivation… Mais pour l’instant, je préfère me concentrer sur mes nouveaux écrits.
6- Depuis combien de temps travailles-tu sur cet univers ? Qu’aimes-tu particulièrement à son propos?
Je travaille sur cet univers depuis que je suis au collège. On peut dire que j’ai grandi avec cette histoire, mais également avec ces personnages qui comptent énormément pour moi. Certains auteurs se reconnaîtront certainement dans ces lignes mais, mes personnages sont un petit peu comme mes meilleurs amis. Ce que j’aime particulièrement dans cet univers c’est cette touche de fantastique qu’on ne retrouve pas dans la vraie vie. Je suis une personne qui rêve beaucoup et en publiant mes écrits, mon but premier était de transmettre ces moments magiques à d’autres lecteurs que mes amis.
7- As-tu d’autres récits à ton actif ?
Un nouveau roman fantastique qui sortira courant décembre, mais également quatre autres histoires qui sont toutes très différentes de ce que j’ai pu écrire jusqu’à présent !
8- As-tu des méthodes préférées d’écriture ou laisses-tu tes personnages fabriquer l’histoire? Quels outils aimes-tu utiliser?
Je laisse mes personnages fabriquer l’histoire. Je ne peux pas me forcer à écrire alors que ça ne vient pas. Ou alors si, mais je ne serais pas satisfaite du résultat et ça n’aura rien de naturel. Je préfère écrire directement sur PC que sur papier. Il m’arrive de temps à autre d’écrire dans un carnet, mais ça reste très rare.
9- La diversité littéraire est-elle importante pour toi ? Aimes-tu y participer à travers tes écrits ? Si oui, de quelles façons?
C’est important, oui. J’y participe d’une certaine manière en variant le genre de mes écrits ainsi que l’histoire de mes personnages.
10- As-tu d’autres projets en cours ? Pourrais-tu nous en dire quelques mots?
Comme indiqué plus haut, oui. Ebbstone, un thriller fantastique, qui est tout droit tiré d’un rêve que j’ai fait en octobre 2016 (vive la précision !) Pour le reste, c’est une surprise ! 😉
11- Où peut-on se procurer tes ouvrages ? C’est l’instant pub! N’hésite pas!
Eh bien, ils sont disponibles sur Amazon, Cultura, la Fnac, Decitre, etc.
1- Bonjour ! Pourrais-tu te présenter en quelques lignes ?
Bonjour ! Je m’appelle Guillaume Guegan, j’ai 31 ans, je suis geek et auteur.
2- As-tu choisi de publier tes écrits sous ton vrai nom ou sous un pseudonyme? Peux-tu nous dire pourquoi?
Sous mon vrai nom, tout simplement parce que je n’ai pas eu l’imagination nécessaire pour trouver un pseudo intéressant.
3- Quand as-tu commencé à écrire ? Tu as d’abord commencé par l’autoédition avant d’être publié en maison d’édition. Quelles sont les raisons de ce choix ? As-tu une préférence entre les deux méthodes ?
J’ai commencé à écrire à l’âge de 12 ans. Et je n’ai jamais plus arrêter par la suite. En effet, j’ai commencé par l’auto-édition pendant six ans. C’était extrêmement formateur à plusieurs niveaux, mais également compliqué parce qu’il fallait tout gérer et, bien sûr, financer tout ce qui doit l’être. Au cours de cette période, j’ai rencontré pas mal de gens passionnants, dont mes futurs éditeurs qui allaient bientôt lancer leur maison d’édition. Quand ils m’ont proposé, j’ai donc accepté parce que cela me permettait de me consacrer à l’écriture sans trop me soucier des autres aspects pour lesquels je ne suis pas à l’aise. Je pense que nous formons une bonne équipe !
4- Comment décrirais-tu ton univers ? As-tu des sources d’inspiration privilégiées ?
Mon univers mêle la magie à des intrigues plus réalistes. J’aime le mélange des genres. Mes romans sont autant empreints d’Urban Fantasy que de Fantastique, de Fantasy, et même de policier par certains côtés. Mes personnages évoluent dans notre monde et dans un autre monde, un monde magique. Mes principales sources d’inspiration sont Harry Potter, bien sûr, la saga littéraire qui m’a transmis le virus de l’écriture (et de la lecture!) et également le jeu vidéo Kingdom Hearts, que j’adore. Mais globalement, je puise l’inspiration dans les romans, dans les séries ou dans les jeux vidéo de manière égale. Tous les médiums sont dignes d’intérêt.
5- Tu es l’auteur d’une trilogie fantastique/fantasy : Le Pouvoir ancestral, Les Gouttes de cristal et Le Jour des ténèbres. Peux-tu nous la présenter ?
C’est une trilogie à ce jour, mais un quatrième tome sortira en décembre. Il s’agit du premier cycle de ma saga La Noxiance. Dans cet arc, on suit trois sorciers et une Vampire que le destin contraint à se lancer dans une quête qu’ils rejettent en premier lieu. Cependant, ils vont vite se rendre compte que la guerre avec les démons va bouleverser leur quotidien. Ils vont devoir apprendre à gérer des aspirations plus personnelles et des événements qui les dépassent. De plus, le gouvernement sorcier doit gagner la confiance des gouvernements humains, ce qui n’est pas simple quand un ennemi menace tous les mondes.
6- Depuis combien de temps travailles-tu sur cet univers ? Qu’aimes-tu particulièrement à son propos?
Je travaille sur cet univers depuis plus de dix ans. J’aime la place de la magie dans cette histoire et les conséquences qu’elle engendre. J’aime à croire que je peux aborder des thèmes aussi variés que l’amitié, le courage, le sens du sacrifice, la discrimination, la peur de l’autre… C’est l’avantage de la littérature de l’imaginaire, on peut évoquer un certain nombre de valeurs de manière plus ou moins explicite. L’autre particularité que j’aime dans cet univers, ce sont les entre-chapitres. Presque tous les chapitres sont suivis par des entre-chapitres qui agrémentent mon univers. Cela peut concerner l’aspect géographique, l’Histoire, les lois, des événements importants, etc.
7- En lien avec cette trilogie, deux nouvelles fantasy: une romance, Les Amants du crépuscule et une enquête policière, Mei et Mildred sur l’échiquier de la Mort. Peuvent-elles être lues séparément ? Se déroulent-elles avant, pendant ou après la trilogie ? Peux-tu nous les présenter en quelques mots?
Les Amants du Crépuscule raconte une histoire à la Roméo et Juliette, une légende de l’Entremonde (le monde magique). Guérine est une Vampire et Drésil est un Elfe. Leurs clans se détestent alors qu’eux s’aiment. Ils vont devoir affronter un certain nombre d’obstacle, car le destin semble décidé à les séparer. Mei et Mildred sur l’échiquier de la mort est effectivement une enquête policière dans un univers de fantasy. Un jour, la Naine Mildred vient consulter la célèbre enquêtrice Hufits Mei. Son épouse a été assassinée par un individu qui a laissé sur les lieux une pièce d’échecs. Or, dans l’Entremonde, les échecs n’est pas un jeu courant. Les deux femmes vont unir leurs compétences pour coincer le meurtrier qui échappe à Mei depuis des années. Bien qu’elles prennent place dans l’Entremonde, et donc dans l’univers de La Noxiance, ces deux nouvelles peuvent être lues indépendamment. Mes deux objectifs, avec cette collection des Contes et Légendes de l’Entremonde sont de : développer l’univers, mais de permettre à tous les lecteurs d’y entrer facilement. Les Amants du Crépuscule se déroule bien avant le cycle 1, dans le passé de l’Entremonde. Mei et Mildred se passe en parallèle du tome 1.
8- As-tu des méthodes préférées d’écriture ou laisses-tu tes personnages fabriquer l’histoire? Quels outils aimes-tu utiliser?
Je planifie tous les grands arcs de chaque cycle et de chaque tome. Après, je réalise un tableau avec chaque intrigue et sous-intrigue que je dois développer dans tel ou tel chapitre. Mais je m’autorise à changer de cap en cours de route si j’ai une meilleure idée où si je me rends compte que tel personnage ne prendrait jamais telle direction. Je n’utilise pas vraiment d’outils, à l’exception du Robert Correcteur qui sert à corriger, donner une liste de synonymes, de contraires, des combinaisons de mots. Je m’en sers énormément.
9- La diversité littéraire est-elle importante pour toi ? Aimes-tu y participer à travers tes écrits ? Si oui, de quelles façons?
C’est très important. D’abord, mes romans se déroulent en partie à notre époque, et aux États-Unis. La société étant plurielle, j’aime que ça se voit dans mes histoires. De plus, les êtres magiques n’ont pas le même rapport à l’autre que les humains, donc je m’autorise plus de diversité dans le monde magique. J’essaie de critiquer toutes les discriminations de manière détournée. J’aborde assez peu l’homophobie ou le racisme frontalement. Mais lorsque les humains et les sorciers s’opposent, c’est une métaphore de toutes les haines. J’ai d’ailleurs inventé le terme « d’Héxéphobie », la peur des êtres magiques. Tous les défauts de l’humanité vont ainsi transparaître. Les humains sont capables de s’unir s’ils ont un ennemi commun, et ce sont les sorciers.
10- As-tu d’autres projets en cours ? Pourrais-tu nous en dire quelques mots?
Je travaille actuellement sur le Cycle 2 de La Noxiance qui s’intitulera « L’Ange ». On suivra de nouveaux personnages, dans une ville fictive qui aura un rôle important. On sera à mi-chemin entre de l’Urban-Fantasy et du récit de super-héros. Bien sûr, des personnages du Cycle 1 viendront parfois faire un petit coucou. Si tout va bien, le premier tome devrait paraître en 2020. J’ai également divers projets de nouvelles dont un autre récit policier / horreur, une histoire fantastique sur fond de romance entre deux adolescentes ou un récit de fantasy qui se passerait en parallèle des Amants du Crépuscule. On y suivrait le Nain Norgript qui veut venger la mort de son compagnon. Et tellement d’autres idées, mais je ne sais jamais laquelle va se concrétiser en premier.
11- Où peut-on se procurer tes ouvrages ? C’est l’instant pub! N’hésite pas!
Alors tout d’abord, vous pouvez les commander sur le site de ma maison d’éditions « Livresque Editions », mais également sur les sites habituels tels que Amazon, Fnac, Cultura, http://Leslibraires.fr etc. Mais sachez que vous pouvez aussi vous rendre chez votre libraire préféré et passer commande de mes bouquins. Normalement, c’est dans leur base de données. Ils sont disponibles en papier ET en numérique ! Ça fait du choix !
12- As-tu quelque chose à ajouter ?
Merci à toi pour cette opportunité et à tous ceux qui prendront le temps de lire tout ça 🙂
1- Bonjour ! Pourrais-tu te présenter en quelques lignes ?
Bonjour ! Je suis Jeanne, 35 ans et autrice de métier. Je vis dans la campagne normande avec trois charmants humains et une tripotée de poilus en tous genres. Je suis une incorrigible curieuse et j’aime tout particulièrement m’instruire à propos de tout et n’importe quoi. J’ai tendance à avoir des choix de vie un peu à la marge, ce qui est plutôt inspirant pour mon travail…
2- As-tu choisi de publier tes écrits sous ton vrai nom ou sous un pseudonyme ? Peux-tu nous dire pourquoi ?
Lorsque j’ai commencé à éditer mes travaux, je travaillais encore comme orthophoniste (j’ai une formation en orthophonie, linguistique et psychologie). Je n’avais alors pas envie de mélanger mes deux carrières professionnelles aussi ai-je fait le choix de prendre un pseudo que j’ai conservé après la fermeture de mon cabinet.
3- Quand as-tu commencé à écrire ? Pourquoi avoir fait le choix de l’autoédition ? As-tu déjà ou aimerais-tu tester la publication en maison d’édition ?
J’ai commencé à écrire pour être lue avec un fanzine autour de l’univers de Pern (Anne McCaffrey) ; j’étais alors collégienne. Mais mon premier roman a été écrit pendant mes années de lycée. J’ai fait le choix de l’autoédition en 2014. Jusqu’alors et depuis quelque temps, je publiais mon premier roman sur un blog sous forme d’épisodes et je commençais à avoir une petite communauté de lecteurs et lectrices. C’est elle qui m’a encouragée à publier. Après avoir lu un grand nombre de témoignages, je me suis naturellement tournée vers l’autoédition, par volonté d’indépendance. J’ai embauché une correctrice et hop, c’était lancé ! J’ai eu trois expériences en maison d’édition à compte d’éditeur, pour des nouvelles, mais j’avoue préférer le travail en autoédition. Seul un contrat très intéressant m’y ferait renoncer.
4- Comment décrirais-tu ton univers ? As-tu des sources d’inspiration privilégiées ?
J’ai un univers extrêmement varié, car j’aime avant tout explorer. Explorer les genres, les formats, les types de narrations… Je puise mon inspiration dans la vie quotidienne, mais également dans mes nombreux centres d’intérêt, depuis le jardinage et les neurosciences en passant par la linguistique !
5- Ton roman contemporain Child trip vient/va paraître. Peux-tu nous le présenter ? Pourquoi avoir choisi le thème d’une maman solo ? Plusieurs tomes sont-ils prévus ?
Dans Child trip, nous suivons les pensées foisonnantes de Solange, une jeune femme nomade qui se découvre enceinte et va faire le choix de garder l’enfant, sans pour autant renoncer à son mode de vie… L’idée de ce roman m’est venue il y a quelques années, alors que je passais la nuit seule en camping-car avec mon petit garçon. Je me suis demandé quel pourrait être le quotidien d’une maman solo et nomade. Pour mieux m’imprégner de cette vie, j’ai notamment travaillé sur des marchés plusieurs étés et pas mal vadrouillé avec ma maison roulante et mes petits. Child trip a une vraie fin, mais mon cerveau a en effet prévu un second tome… À voir si les lecteurs et lectrices le réclameront !
6- Depuis combien de temps travailles-tu sur ce récit ? Qu’aimes-tu particulièrement à son propos ?
Je travaille dessus depuis 2016. J’ai passé deux années à enrichir l’ambiance de l’ouvrage en expérimentant au maximum autour de la vie de mon héroïne. La phase d’écriture a commencé beaucoup plus récemment, au printemps 2019. J’aime particulièrement Solange qui a un univers mental extrêmement touffu. Elle est très consciente de ses automatismes de pensée, passe son temps à se parler à elle-même… Bref, elle est aussi agaçante qu’attachante !
7- As-tu déjà publié d’autres romans ? Si oui, sont-ils aussi des romans contemporains ? Peux-tu nous les présenter rapidement ?
À ce jour, j’ai publié quatre romans pour adultes (deux de fantasy, un contemporain et un horrifico-fantastico-dystopique), deux romans jeunesse (l’un d’aventure et l’autre fantastique), deux romans « premières lectures », quatre documentaires photo jeunesse et onze albums jeunesse en collaboration avec plein d’illustrateurs et illustratrices. J’ai aussi à mon actif une petite tripotée de nouvelles en tous genres et trois de mes ouvrages sont adaptés en audiolivre. Quand je disais que j’aimais l’exploration… je n’avais pas menti !
8- As-tu des méthodes préférées d’écriture ou laisses-tu tes personnages fabriquer l’histoire ? Quels outils aimes-tu utiliser ?
Mes méthodes de travail varient énormément d’un ouvrage à un autre. J’ai par exemple utilisé la méthode des flocons pour mon roman jeunesse Les aventures d’Oxygène et un plan ultra-détaillé pour Le sablier des cendres dont le rythme très soutenu s’apparente à celui d’un thriller. En revanche, j’ai plutôt fait ma jardinière pour Child trip. J’adapte finalement en fonction du genre et du type de récit. Depuis environ deux ans, j’utilise Scrivener que j’aime beaucoup pour taper mes textes. Je ne l’emploie qu’à un quart de son potentiel, mais je trouve déjà ce logiciel très intéressant.
9- La diversité littéraire est-elle importante pour toi ? Aimes-tu y participer à travers tes écrits ? Si oui, de quelles façons ?
Que la diversité soit présente dans la littérature est pour moi capital. Représenter les « minorités » me paraît vraiment important, notamment en littérature jeunesse, car les ouvrages présentés aux enfants participent à la mise en place de la norme inconsciente. Je pense que nous devons, en tant qu’auteurs et autrices, vraiment faire un travail conscient en ce sens. Faire confiance à notre « instinct » me paraît illusoire, ce serait nier tous nos biais intériorisés. Moi même, féministe convaincue, je me suis rendu compte en cours d’écriture des aventures d’Oxygène que j’avais une grosse majorité de personnages masculins. J’ai rectifié le tir en cours de route, mais ça m’a demandé un réel travail. Dans mes ouvrages, vous rencontrerez donc des personnes non valides (handicap sensoriel, physique ou mental), des personnes racisées, des personnes non hétéro, etc. Pour autant, ces particularités seront rarement au centre de l’histoire. Je pense en effet que le meilleur moyen de représenter les minorités est de ne pas les utiliser pour servir l’histoire.
10- As-tu d’autres projets en cours ? Pourrais-tu nous en dire quelques mots ?
J’ai toujours mille et un projets ! Celui sur lequel je dois vraiment avancer est un roman de fantasy. Il portera le titre suivant : Les portes d’Astheval et fera le pont entre mes deux premiers romans (Balade avec les Astres et La vengeance sans nom). J’avais tiré des arcs narratifs dans ces deux ouvrages lorsque je les ai écrits il y a une petite vingtaine d’années et il est grand temps que je les ferme !
11- Où peut-on se procurer tes ouvrages ? C’est l’instant pub ! N’hésite pas !
Mes ouvrages sont disponibles sur mon site Internet, en commande chez votre libraire préféré ou sur Amazon. Vous pouvez également en découvrir certains en streaming sur Youboox. Mes audiolivres sont présents sur la plupart des plateformes dédiées aux livres audio, dont Audible. Et pour celles et ceux qui aiment les rencontres IRL, je suis très souvent en dédicace. Toutes mes dates sont indiquées sur mon site.
12- As-tu quelque chose à ajouter ?
Merci d’avoir répondu à mes questions. Je te remercie de m’avoir proposé cette interview. C’est toujours un plaisir de parler de mon travail d’autrice. Je profite de l’occasion pour remercier tous ceux et toutes celles qui me font confiance : ma correctrice, mes illustrateurs et illustratrices, mes collègues… et bien sûr mes lecteurs et lectrices sans lesquels·les mon métier n’aurait aucun sens !
Aujourd’hui, je vous retrouve avec une catégorie d’artiste dont je ne soupçonnais pas vraiment l’existence. Bonne découverte!
1- Bonjour! Peux-tu te présenter en quelques phrases ?
Heyo, mon nom est Kenza, j’ai 20 ans, je suis autiste et malade chronique. Peintre en décors et en lettres en formation, j’ai fait un léger détour par les formations en design avant, mais c’était trop dur et pas fait pour moi.
2- Peins-tu depuis longtemps ? Comment t’es venu cette passion ?
J’ai réellement commencé à peindre dès que j’ai intégré mon cursus de design (que j’ai vite arrêté haha). C’est grâce à la MANAA (mise à niveau en arts appliqués) que j’ai expérimenté les techniques de peinture aquarelle et acrylique, ainsi que l’encre. J’ai complétement abandonné le design et à la fin de la MANAA, plutôt que continuer en design d’espace, je me suis orientée en peinture déco. Cependant j’ai toujours admiré la peinture. Ma mère est peintre amatrice, et j’ai une collection de nuanciers Dulux Valentine que je garde précieusement depuis mes 8 ans. Et ma matière favorite en terminale c’était la chimie des couleurs, ainsi que pigments et colorants!
3- Peux-tu nous parler de ta spécialité, « peintre en décors et en lettres » ?
Notre job en tant que peintre décorateur est d’intervenir notamment sur la réalisation de fausses matières. On a par exemple des clients assez riches qui font appel à des peintres en décor pour que leur cuisine soit en faux marbre. Ça implique de savoir imiter et observer. Mais c’est davantage utilisé au théâtre et au cinéma. La spécialité de peintres en lettres c’est de réaliser les façades de magasins, les lettrages sur murs, ou des panneaux publicitaires comme des enseignes de magasin. Les panneaux publicitaires du métro qui sont actuellement collées étaient par exemple peintes à la main dans les années 50. Et on assiste à un retour de ces pratiques, je saurais pas expliquer pourquoi. En théorie, on appelle le métier graphiste décorateur, mais avec la confusion que ça peut entrainer avec le terme graphiste on préfère peintres en décors et en lettres.
4- Quelles sont les techniques et outils que tu utilises? As-tu une méthode préférée?
Selon la peinture utilisée on varie nos outils. Ça peut aller de la patte de lapin (les petits rouleaux de peintures) pour des aplats simples à des pinceaux en poils de martre pour les réalisations à l’aquarelle. J’ai même des éponges dans ma boîte de peinture, et du papier aluminium. C’est très pratique pour imiter le ciel et l’eau. Ma méthode c’est la peinture à l’huile, j’ai une plus grande marge de travail et les rendus bois brillants sont très appréciés des clients !
Le terme graphiste décorateur englobe d’autres types de métiers d’arts comme la restauration-conservation (de tableaux, de patrimoine, de tapisserie), le métier de laqueuse et de doreuse, ainsi que poseuse d’adhésif (c’est le peintre en décors 2.0, la main est plus ou moins remplacée par la machine). Je fais également un peu de sculpture, notamment en résine, très pratique en théâtre. Et de manière individuelle je dessine un peu, et je fais des toiles peintes.
6- Quelles sont tes sources principales d’inspiration pour ton travail ?
L’histoire de l’art est une source d’inspiration très grande pour moi. Ça me permet d’avoir des milliers de références pour pouvoir ensuite les récupérer pour réaliser un nouveau décor. Et mine de rien on puise également beaucoup dans la littérature et le cinéma. Autant je suis pas une grande cinéphile, autant les décors en lien avec la littérature c’est mes favoris. En ce qui concerne mes peintures personnelles, je puise mes inspirations dans le jardinage, qui est une grande passion de ma mère. Je repeins des paysages qui la marquent. De manière générale le quotidien devient inspiration. Chaque vision peut servir de base pour un nouveau tableau.
7- Pourrais-tu nous décrire ton univers?
L’univers du peintre en décors, c’est se fondre dans la demande du client afin de respecter au mieux sa demande. C’est assez varié on peut demander de faire une vitrine Harry Potter comme un scène de théâtre de conte de fées. C’est comme un voyage à chaque nouveau projet. Cela dit ce que je préfère moi, c’est les ambiances de type romans policiers. Je prépare actuellement comme projet de fin d’année un décor peint complet sur le thème du crime de l’Orient Express!
8- Est-ce important pour toi de participer à la diversité artistique avec tes œuvres ?
Très important. Déjà parce que c’est un domaine qui tend à disparaitre vu que les jeunes qui se lancent dans cette formation sont rares (il y en a peu en France, dont une trop chère). Mais paradoxalement on recherche toujours plus de peintres décorateurs et on est pas assez pour le nombre de missions proposées. Les gens reculent en voyant que c’est précaire (la plupart sont intermittents du spectacle) mais c’est vraiment enrichissant et on a un large panel de compétences pour rebondir. La plupart des peintres en décors travaillent dans les domaines de l’audiovisuel, le théâtre et l’événementiel, on peut dire qu’on est complémentaires d’autres artistes qui sont les acteurs, comédiens, stylistes… ainsi qu’avec les musées et autres lieux de patrimoine qui nous appellent régulièrement pour des travaux de restauration conservation, puis retouche en tant que peintre.
9- Peux-tu nous dire où commander/admirer tes créations ? Il est temps de faire ta pub. Vas-y, n’hésite pas !
Yay, vous pouvez commander mes peintures perso sur Twitter (ou faire une commande personnalisée) Idem si un jour vous voulez un faux bois brillant sur votre porte ou une enseigne Harry Potter à accrocher comme si votre chambre était un magasin ! C’est ici @Kaydget J’ai également un artstation que je mets à jour sérieusement depuis peu, ici https://artstation.com/kanekay
10- As-tu quelque chose à ajouter ?
L’orientation c’est difficile, et c’est ok de se tromper, de recommencer et de changer de voie. Mais jamais inutile. C’est pas grave aussi de ne pas être productif tout le temps, chacun a ses limites que notre corps nous donne. Et puis je sais que c’est un milieu où on voit rarement de personnes handi, racisées. Sachez que j’anime également des visites dans les écoles (en fait c’est mon école qui m’a poussée à m’engager à faire ça) afin de pouvoir peut-être trouver des futurs passionnés et servir un peu de modèle de représentation et d’identification. Et si jamais le métier de « graphiste décorateur » vous intéresse (qui que vous soyez), je réponds à vos questions avec plaisir ! Voilà, merci beaucoup de m’accorder cette possibilité de faire connaître mon travail.
5- Quelles sont tes sources principales d’inspiration pour ton travail ? Pourquoi avoir choisi les animaux comme thème principal?
Je m’inspire des œuvres Disney (notamment le roi lion) et bien sur des animaux en général. Ce n’est pas vraiment un choix réfléchi mais cela s’est imposé à moi. Je n’aime pas dessiner les humains, et j’adore dessiner les animaux.
6- Pourrais-tu nous décrire ton univers, qui parait très coloré?
Comme dit précédemment, il y a des références Disney. J’essaye aussi de refléter mes émotions et ressentis avec cet univers animalier et cartoonesque.
7- Est-ce important pour toi de participer à la diversité artistique avec tes œuvres ?
Je pense.. Mes œuvres reflètent ce que je suis et j’aime partager ça avec les autres.
8- Peux-tu nous dire où commander/admirer tes créations ? Il est temps de faire ta pub. Vas-y, n’hésite pas !