
Quelque soit la forme d’art, qu’il s’agisse d’écriture, de dessin ou de couture par exemple, la personne va passer par un processus créatif. Long ou bref, organisé ou complètement hasardeux, ce dernier est propre à chacun de nous. Notre sensibilité, notre vécu ou tout simplement nos habitudes, sont autant de facteurs entrant en jeu.
Et pour moi, qu’en est-il ?
Je ne vous parlerais guère de ce qui concerne le dessin ou la peinture car, la plupart du temps, mon inspiration vient de ce sur quoi je suis entrain d’écrire. Et donc, qu’en est-il de mes romans et nouvelles? Quel est mon processus créatif me permettant de transformer une idée en histoire?
Il faut savoir que tout et n’importe quoi peut potentiellement m’inspirer, d’un objet dans un magasin à une phrase dans une série. Afin de ne pas oublier 99.9% des idées qui germent dans mon pauvre cerveau, je note tout dans un carnet. Celui-ci est divisé en sous catégories: mythologie, lieux, phrases, plantes, animaux, prompts de mon invention. J’ai ainsi sous la main pas mal de ressources de base pour construire mes prochaines histoires.
Une fois que j’ai sélectionné l’idée à exploiter, je choisis le titre. Sans titre, je suis incapable d’entamer la rédaction de mon récit. Généralement cette étape est assez rapide et il est extrêmement rare que j’en change par la suite.
À partir de là, je laisse mon esprit vagabonder entre le titre et l’idée, le temps que s’impose à moi la nature du ou des personnages principaux: humain ou non? Homme ou femme? Je passe ensuite sur Pinterest pour trouver des images de comment je me les représente puis je choisis leur nom.
Vient ensuite les recherches (comme pour Le Temps dans ses yeux ) et le choix de la couverture. Honnêtement, je sais rarement ce dont j’ai envie. J’effectue donc une première recherche assez large sur unsplash ou pixabay et fais une première version. Plus tard, quand je me serais plus imprégnée de l’histoire, je créérais la couverture finale. Cela semble être une perte de temps, toutefois cela est pour moi indispensable. En effet, pour moi, la couverture est comme le titre: indispensable, sinon je ne peux pas commencer à écrire mes chapitres.
Ici, le processus créatif en est à la moitié. L’autre partie consistera à construire peu à peu le récit (je dispose d’un carnet par histoire, où je travaille pas mal avec des mots clés et des petites notes) et parvenir à le mener à bien. Ici, je vais passer de longs moments les yeux fermés à visualiser mes personnages et à leur faire jouer différents scénarios. Et je reprends des notes sur ce que je garde ou non desdits scénarios.
Et puis parfois, j’entends une chanson et je veux absolument écrire à son propos ou alors je croise une image qui me fascine et sur laquelle j’ai soudain envie de raconter quelque chose. Voilà comment naisse les romans et nouvelles non prévus et qui souvent prennent la place d’autres projets.
Je suis aussi la fille un peu bizarre qui prend absolument tou en photo: vieille pancarte de magasins, jolis pavés etc … par simple envie de conserver une trace visuelle de tous ces petits détails qui m’inspirent mais que je ne peux utiliser pour le moment. D’ailleurs, dans Combat pour vivre, les descriptions de l’Écosse proviennent d’anciennes photos de vacances.
Et vous, comment fonctionnez-vous?
Prenez soin de vous et à bientôt.
Salema