Après Twitter et Instagram, c’est au tour de Pinterest. Contrairement aux deux autres, je n’interagis pas avec les autres utilisateurs sur cette plateforme, car cela ne me semble absolument pas naturel. L’endroit ne me donne pas envie de discuter bien que je sois abonnée à quelques comptes.
J’utilise Pinterest comme une mini vitrine, pour afficher les images présentes dans mes articles de blog et mes couvertures de romans. Mais, plus que tout, Pinterest me sert à m’évader, à créer et à imaginer. Je ne pense pas me tromper en disant qu’il s’agit du seul site capable de m’absorber au point de me faire perdre la notion du temps. D’un univers à l’autre, d’image en image, en mon esprit germe une multitude d’idées. Nouveaux personnages, créatures lieux ou tout simplement une ambiance ou une recette de cuisine. Moi qui, depuis toujours, passe plus de temps dans mes rêves que dans la réalité, Pinterest est un lieu rêvé pour mon esprit fatigué. Il peut y errer sans s’épuiser ; nourrissant encore et encore ma créativité.
Ici, on abandonne la poésie et la romance, pour un univers bien plus sombre et fantastique. Pour chaque texte, une histoire à part entière. Pour chaque texte, l’autrice a réussi, dans un format très bref, à nous offrir émotions et suspense.
Dès les premières lignes de chaque micronouvelle, le lecteur est happé par le récit et est transporté au coeur de l’évènement. Et c’est tout simplement fascinant. J’ai été très heureuse de me laisser tenter par cet ouvrage!
Vous pouvez vous procurer ce recueil, au format ebook, sur Amazon.
Avec Au fil de l’eau, je me suis plongée, une fois encore, dans l’univers de Rui Chan.
Fut une époque où je lisais beaucoup de recueil de poésie ou de haïkus. Puis, notamment par manque de temps, j’avais arrêté. Je fus donc ravie d’avoir l’occasion de me replonger dans ce genre d’univers.
Le recueil est divisé en cinq parties: les quatre saisons et un « hors saison ». J’ai particulièrement apprécié cette organisation, rendant ainsi plus facile une relecture ultérieure. Cela m’a aussi donné l’impression d’évoluer moi-même à travers les saisons au fil de ma découverte.
Illustrer les haïkus est une excellente idée, ajoutant encore plus de vie à la lecture.
J’ai apprécié, non, j’ai adoré le fait que chaque haïku soit présent à la fois en français et en anglais. En fonction de la langue, le rendu n’était pas toujours le même, nous permettant ainsi de ressentir pleinement toutes les facettes de chaque haïkus. De plus, je dois bien avouer, que j’en ai préféré certains en anglais, d’autres en français.
Comme vous l’aurez compris, une fois encore, j’ai totalement adhéré à cette nouvelle oeuvre de Rui Chan. Je laisserais ce recueil près de moi et, à chaque changement de saison, je pourrais relire les haïkus associés.
Que vous soyez fan de ce type de littérature ou que vous souhaitiez la découvrir, je vous conseille vivement cet achat!
En ce mois d’août, j’ai découvert un nouveau roman autoédité, Le dernier descendant d’Amelia Jones. Bien qu’à priori il ne s’agisse pas du genre d’histoire que j’apprécie (mais les goûts peuvent changer au fil des années), je me suis laissée tenter de part les nombreux retours positifs et recommandations.
J’ai beaucoup aimé que l’autrice nous offre un récapitulatif des noms des personnages et la carte du monde. L’univers bâtit ici est cohérent et on ressent bien le travail énorme de l’autrice. J’ai réussi (plus ou moins) à ne pas me perdre dans tous les personnages (même si pour moi, quand il y en a autant, cela peut vite devenir compliqué malheureusement). Mention spéciale pour le personnage de Kieron que j’ai littéralement adoré. Même à travers les pages, on peut ressentir son charme, sa volonté et sa force. Le prénom Caelan m’a beaucoup plu, je ne peux vous dire pourquoi.
Bien qu’on soit plus près des 600 pages que des 500, j’ai réussi à lire assez vite ce récit et le style agréable de l’autrice m’a permis d’aller jusqu’au bout sans aucun soucis (pour rappel, je ne finis JAMAIS les romans que je n’aime pas ah ah).
Bon, comme je m’y attendais, ce n’est pas un coup de coeur dans le sens où il ne s’agit pas du style d’histoire qui m’attire d’habitude. Mais ce fut une lecture très agréable et je ne regrette pas un seul instant mon achat.
Si vous êtes fan d’univers mêlant royauté, nombreuses intrigues et multitudes de personnages très bien construits, foncez les yeux fermés!
J’ai découvert Le jardin secret de Marie, écrit par Coralie Raphael, par hasard … Après avoir vu une promo très convainquante sur Twitter (bien joué Madeline ! ).
Première chose: j’ai absolument adoré la couverture, avec un style qui m’a beaucoup fait penser aux manhwa (manga coréen).
Dans ce roman, nous retrouvons Marie qui revient dans le manoir de son enfance. Nous découvrons alors son passé et les secrets qu’elle a découvert lors de sa douzième année.
Marie et Sauge sont attachants et bouleversants. Le style de l’autrice est agréable et parvient, dès les premières lignes, à nous transporter dans cette étrange histoire. Le récit est fluide et il est difficile de stopper notre lecture tant l’envie de connaître la suite est vivace.
Au fur et à mesure de la lecture, on imagine des scenarii, on émet des hypothèses … Qui sont toutes fausses, tant l’autrice est douée pour nous surprendre. Je n’ai jamais autant apprécié d’avoir tort!
Ce roman est à la limite flou entre le fantastique et le réel, avec une petite touche de steampunk. Il a la douceur d’un conte, l’étrangeté d’une histoire emplie de mystères et nous apporte une pluie d’émotions.Ce roman est excellent et je ne peux que vous encourager à le découvrir.
Je viens d’achever la lecture de Nous nous sommes manquées, une nouvelle de Rui Chan (merci à elle de me l’avoir offerte).
Honnêtement, ce n’est pas forcément la première romance vers laquelle je me serais tournée car je n’ai pas l’habitude de lire des histoires qui se déroulent en France et/ou dont les personnages ont des prénoms classiques. Oui, je sais, je suis un peu pénible parfois.
Et pourtant, contre toute attente, j’ai immédiatement accroché à l’histoire, pour plusieurs raisons. En premier lieu, le style de l’autrice (car si je n’y accroche pas, je pose le bouquin excessivement vite et je ne l’ouvre plus jamais), très agréable et fluide. On se retrouve ensuite à s’attacher très vite à Marie et à son histoire. Lorsqu’elle raconte ses souvenirs, on a l’impression d’être, nous aussi, installé·e·s à côté d’elle à l’écouter parler … Un peu comme si nous participions au tri de sa mémoire, bercé·e·s par la lumière de sa maison.
Je dois avouer que je n’avais jamais eu l’occasion de lire un récit concernant l’homosexualité avant les années 90 et j’ai trouvé cette thématique très intéressante. Cela m’a d’ailleurs donné envie de découvrir d’autres romans se déroulant à cette époque.
La narration est toute douce, délicate et on se laisse porter jusqu’à la fin du récit sans s’en apercevoir. Sincèrement, je n’ai pas vu le temps passer.
Et puis, il y a eu cette phrase, qui m’a fait encore plus accrocher à cette nouvelle, tant je la trouve chargée d’émotions.
« […] elle prenait enfin le temps de s’occuper maintenant que sa vie était un vide à combler. »
Vous l’aurez compris, je suis très heureuse d’avoir eu la possibilité de découvrir ce récit et un petit bout de l’univers de cette autrice. D’autres de ces oeuvres ont d’ailleurs déjà rejoint ma liste de souhait, pour une prochaine fois où j’investirais dans de la lecture.
La première fois que j’ai lu un manga, je devais avoir 13 ou 14 ans. Depuis, j’ai parcouru des centaines de titres, même si tous n’ont pas conservé leur place dans ma bibliothèque ou dans ma mémoire. Contrairement aux manga, je lis rarement des bande-dessinées, excepté quelques titres qui ont réussi à me conquérir.
Photo prise lors de notre visite de ce musée en 2013, à Kyoto.
1- Last Quarter par Ai Yazawa . Cette histoire n’est composée que de trois tomes mais a réussi à me toucher, au point de me tirer quelques larmes au cours de ma lecture.
Les nuits où les ténèbres t’assaillent et où tu ne trouveras pas le sommeil… Regarde donc le ciel et souviens toi, quelque part en ce vaste monde il y a quelqu’un qui t’aime, il y a quelqu’un qui a besoin de toi, sois en certaine. Personne n’est vraiment seul sans ça, on ne pourrait pas rester en vie.
2- Fruit Basket par Natsuki Takaya. Il s’agit de l’un des premiers manga que j’ai lu et c’est probablement la raison pour laquelle je lui porte une affection toute particulière. Dans cette histoire, on suit une lycéenne dont la vie va se trouver liée à une famille maudite par les 12 animaux du zodiaque (cheval, chien, rat etc).
3- La petite mort par Davy Mourier. Les dessins sont mignons et on a un humour noir bien présent. J’adore! Le petit jeu de société associé est génial et reprend totalement l’univers de la BD.
4-Le donjon de Naheulbeuk par John Lang et Marion Poinsot . Un grand classique, surtout si l’on est fan de la série audio/des chansons/des romans. Pour résumer l’histoire en un mot: « Chaussette! ».
5- Angel Sanctuary par Kaori Yuki . Une oeuvre sublime, par ma mangaka préférée. A l’époque de sa sortie, je me souviens que l’histoire avait gêné un grand nombre de personne, notamment à cause du côté religieux qui a été détourné. Une grande partie de la version animée avait d’ailleurs été censurée. Je peux toutefois comprendre que certains passage puisque choquer, donc je vous conseille de bien lire les avis/résumés avant de vous lancer dans cette lecture.
6- Goblins par Roulot Tristan et Martinage Corentin. Un concentré humoristique de tous les clichés et stéréotypes donnés aux gobelins, à travers différents histoires. C’est une lecture fun et reposante.
7- Nemi par Lise Myhre. Gothique et humour noir. Tout ce que j’aime.
8- Chobits par Clamp . J’apprécie énormément l’univers des Clamp, notamment avec Card Captor Sakura (dont j’ai vu les épisodes et les films de nombreuses fois. Petit fait amusant: je possède toujours une peluche de Kero). Ici, avec Chobits, on se plonge dans un univers beaucoup plus adulte où l’on s’interroge finalement sur la place du sexe dans un couple où les deux personnes sont amoureuses l’une de l’autre.
9- Comte Cain par Kaori Yuki. Sombre et esthétique. Dans un style victorien que j’affectionne, cette série est l’une de celle qui m’a fait découvrir l’univers des manga.
10- Ayashi no Ceres par Yū Watase . L’histoire est assez difficile et triste, pourtant ce titre n’a jamais perdu sa place dans ma liste de favori.