La gratuité: entre haine et accessibilité

«Gratuit». Un mot qui plaît, particulièrement en cette période compliquée pour tout le monde; mais aussi un mot qui divise lorsque cela touche au domaine de la culture et de l’art.

Photo de Steve Johnson sur Pexels.com

«Gratuit». Un concept, j’ai l’impression qui tend à se perdre dans les générations après moi. Combien de créateurs j’ai vu sur les réseaux affirmer faire payer leur ouvrage dédicacé à leurs parents ou une illustration à une amie proche. Un peu comme si donner son art en faisait diminuer sa valeur, un peu comme si le moindre service se vendait désormais. Jamais il ne me serait venu à l’idée de me faire payer mes romans papiers commandés par ma maman et mes deux meilleures amies, ni les heures passées à faire des relectures de mémoires de mes amies. Jamais il ne me viendrait non plus à l’idée de demander de l’argent pour les projets coutures commandés par mon mari, mes amies ou ma maman. Mais, c’est pareil dans l’autre sens. Une amie qui tricote, jamais elle ne me fera payer la laine, le patron ou quoique ce soit d’autre. Mon amie qui fait mes couvertures de romans ou la beta lecture… Pensiez-vous vraiment qu’elle était payée? Tout est une question d’échange. D’échange et de temps. Parce que c’est de notre temps que l’on offre lorsque que quelque chose est gratuit. Et aujourd’hui, tout le monde veut aller trop vite.

Moi la première, j’apprécie la possibilité d’être livrée rapidement. Mais à part ça, je ne comprends pas pourquoi les plus jeunes veulent aller si vite. Vite partir de chez eux (à moins de maltraitance évidemment), vite grandir, vite tout découvrir… Dans beaucoup de jeux « gratuits » sur mobile, il y a même une option payante pour accélérer le temps pour que tout s’accélère. Mais … Pourquoi être si pressé? Et dans un jeu qui plus est? Même avant d’être si malade, je n’ai jamais aimé courir. Mes pensées vont à toute allure parfois, c’est vrai. Mon corps aussi autrefois s’agitait. Mais malgré l’hyperactivité, je n’étais pas si pressée. Et aujourd’hui je ne le suis plus du tout. Bien sûr, quand je travaillais, comme tout le monde, je me dépêchais toute la journée. Mais une fois chez soi, à quoi bon? La Terre n’arrêtera pas de tourner si le ménage n’est pas fait. Et surtout, depuis longtemps, j’aime juste parfois regarder le temps qui passe. M’asseoir sur une marche dehors ou accoudée à la fenêtre et ne penser à rien. Juste observer le ciel et les feuilles. Le vent. Le temps qui s’enfuit sans que je ne puisse le quantifier. Je ne suis pas pressée car, quoi que je fasse, les heures continueront leur route. Alors autant les prendre à mon rythme.

«Gratuit». Probablement l’un de mes mots préférés. Parce que lorsque vous donnez gratuitement, vous recevez aussi gratuitement vous savez? Donner et recevoir. Mais aussi, au-delà du cercle privé, la notion de gratuité permet une plus grande accessibilité à la culture et à l’art. Les expos/musées à accès libre, les bibliothèques et médiathèques, les formations gratuites, la musique (oui Youtube est gratuit. Récupérer sur son ordi et s’en faire une playlist aussi. Inutile de se payer des abonnements hors de prix) … Tant de ressources merveilleuses et précieuses. C’est en partie pour ça que la version numérique de mes écrits est entièrement gratuite. Je veux que tout le monde y ait accès. La seconde raison est que je savais que ça finirait sur un site de téléchargement s’il était payant (comme une bonne partie des romans autoédités et édités) donc autant qu’il soit gratuit dès le départ.
Et puis, de nos jours, les gens ont de moins en moins les moyens d’investir dans des loisirs ou dans de la décoration. C’est triste, moi la première je n’achète plus autant de livres papier par exemple. D’autres ne pourront plus se permettre des illustrations, livres ou goodies fait main. Le fait est que, ne serait-ce que pour mes finances, je me retourne vers le gratuit, l’échange et ce que je fais moi-même. Parce que même si j’admire certaines créatrices, certains auteurs et autrices qui en font leur métier, à mes yeux, ce n’est pas une voie, actuellement, qui peut être généralisée. Enfin, une voie où trop de monde peut s’engouffrer au niveau professionnel et en faire son unique gagne-pain. Le prix du papier augmente, les tarifs des graphistes, illustrateurs aussi. Mais, en face, de moins en moins de personnes peuvent sortir des sommes à trois chiffres. Et même à deux chiffres. Et pendant ce temps les IA d’illustrations montent en succès et sont libres d’accès. On peut récupérer n’importe quel livre gratuitement si l’on sait où chercher. Pareil pour la musique. Ou mêmes les logiciels. Vous êtes choqués? Même certaines entreprises le font pour effectuer des économies. Personne ne veut payer.

«Gratuit». Je sais que ce mot est haï par bien des créateurs sur les réseaux car cela va à l’encontre du business qu’ils tentent de créer.
«Gratuit». Une notion qui rend accessible tant de contenus pour ceux qui n’ont pas les moyens. Mais pour les autres aussi. La gratuité est une forme d’équité finalement.
«Gratuit». Un mot pour deux camps. Je comprends les deux points de vue. Je conçois que l’on veuille vivre de sa passion, tout comme je connais le besoin d’accéder à des loisirs/culture gratuitement. Pour moi, aucun des deux mondes n’est à blâmer car d’un côté dort l’équité avec se gratuité mais de l’autre tente de s’étendre la liberté de vivre de son art et aux prix qu’on le souhaite pour en vivre. Aucun n’est à blâmer, mais ils se battent et, parfois, je me demande qui gagnera ou si l’équilibre, comme aujourd’hui, persistera.

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Bunyip – créatures et légendes du monde

Hello!

Après le Chipfalamfula en Afrique, on change de continent. Nous voilà désormais arrivé en Australie, ce pays où déjà les animaux bien réels ne sont pas tous très amicaux.

#Australie #Bunyip #MonstreAquatique

Le Bunyip est un animal mythologique des aborigènes. Se moquant d’eux, ce terme est utilisé dans le dialecte australien pour décrire un imposteur / simulateur. Les aborigènes actuels, quant à eux, traduisent le terme de Bunyip par « diable » ou « mauvais esprit ».

Bien que selon les régions d’Australie, cette créature ne possède pas forcément les mêmes caractéristiques, on retrouve tout de même quelques ressemblances: c’est un esprit de l’eau (rivières, marais), nocturne et maléfique.
Son apparence est source de discorde (sirène, étoile de mer, corps de fourrure sombre ou d’écailles, pattes de crocodiles ou tête de chien …) mais il a toujours des dents très aiguisées pour dévorer ses proies (femmes et enfants, les hommes semblant être recrachés morts). Les aborigènes n’ont jamais dessiné un Bunyip, probablement, par superstition.

Rendez-vous le 23 novembre pour découvrir la légende de Yowie.

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Écriture: les projets en cours, les mises à jour

Hello!

Ça fait un petit moment, depuis que j’ai terminé Lullaby, que je ne vous ai pas parlé de mes projets d’écriture.

1- Mises à jour

Ma créatrice de couvertures, Calliope McKeena, a mis à jour les visuels de Combat pour vivre, Avant Toi et Il a dit. Je suis tellement contente des avant (gauche) /après (droite) !

Avant Toi est le spin-off de Combat pour vivre. J’en avais commencé l’écriture mais je ne l’ai pas encore terminé. Toutefois, avec une telle couverture, il est certain que ce projet finira par voir le jour !

2- Saga

Dans tous mes projets, j’ai une seule saga. Une saga fantasy, intitulée Shadows’ angels, divisée en 4 tomes.
– Tome 1: Gehenna
– Tome 2: Elowen
– Tome 3: Ailana
– Tome 4: Daughters of Darkness
Les tomes un à trois seront du point de vue de chacune des sœurs. Le tome 4, à la troisième personne, sera la fin de l’histoire. Avec les trois sœurs. J’avais commencé le chapitre 1 du tome 1, puis, finalement, une autre histoire s’est imposée à mon esprit.
Les quatre couvertures sont prêtes et ont été faite par Calliope McKeena. Toutefois, je vous les présenterai plus tard.

3- Roman

Voici donc le projet qui a pris la place de la saga dans mon esprit et qui est donc devenu prioritaire. Intitulé Les mailles de l’hiver, la couverture a de nouveau été faite par Calliope McKeena. À priori, il s’agira d’un court roman fantastique à l’ambiance vieille campagne anglaise et hivernale. Je profite de l’ambiance du NanoWrimo pour tenter de le terminer (même si je n’y participe pas officiellement).

Résumé: Un hiver sans fin s’était abattu sur la ville et Juniper tricotait chaque soir des écharpes pour les habitants frigorifiés. Elle tricotait, encore et encore, espérant qu’Eira lui revienne. Après tout, il lui avait promis de la rejoindre avant la fin de l’hiver…

Je ne sais pas encore quand cette histoire sortira, cela dépendra de mon état, mais c’est en cours d’écriture.

Sur un autre thème, je me suis bien mise à la couture. Désormais, je fais des coussins, pochettes, serviettes et autres accessoires. J’ai même réussi une jupe et des sacs. À venir, une écharpe et plein d’autres projets persos et commandes!

Et vous, écrivez-vous en ce moment?

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Chipfalamfula – créatures et légendes du monde

Hello!
Avec le Baku, nous avions achevé la partie sur l’Asie. À présent, direction l’Afrique avec le Chipfalamfula!

#Chipfalamfula #Mozambique #Poisson #Légende

Le Chipfalamfula est un poisson géant, de la famille des Siluriformes (poissons-chats, silures). Cet énorme poisson vivrait dans les rivières du Mozambique et aurait la capacité de contrôler l’eau. Grâce à ça, il aiderait les personnes en difficulté. Toutefois, il serait aussi capable de provoquer des inondations ou, au contraire, des sécheresses.
On dit que son ventre est tellement vaste qu’il contiendrait une population entière avec ses champs et son bétail.
Dans l’une des histoires, il aurait aidé deux gentilles jeunes filles d’un village en les sauvant d’ogres puis alla jusqu’à les faire devenir princesses.

Rendez-vous le 9 novembre pour découvrir la légende du Bunyip!

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Exercices d’écriture: sortons les citrouilles

Hello!

Après des exercices sur le thème « beauté du printemps, chaleur de l’été », il est temps de sortir les décoration d’Halloween !

1-  Writing prompts => continuez l’histoire!

« Tu te demandes pourquoi ici on ne creuse pas de citrouilles. Un jour, tu te décides d’essayer. Le lendemain, à la place de ta lanterne, une tête humaine.»

« Ton village est connu pour son festival d’automne, les feuilles des arbres se muant toutes d’un splendide rouge. Cette année, les feuilles sont oranges. Les arbres ont faim.»

« Ta seule chance de rentrer enfin chez toi est d’emprunter le portail qui ne s’ouvre qu’à Samhain. Tu n’as toutefois aucune idée du temps qui s’est écoulé dans ton monde.»

« En mille ans, c’est la première fois que l’arbre gardien perd une feuille. Cet automne sera un tournant dans l’Histoire.»

2- Les images => créez une micronouvelle de 300 mots à partir de ces décors !

Allez-vous vous laisser tenter?

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Baku – créatures et légendes du monde

Hello!
Après une légende indienne, on retourne au Japon et en Chine, avec le Baku.

Le Baku est une créature un peu particulière. En effet, elle appartient à la culture japonaise mais est issue du folklore chinois. Bien que de part son nom (en japonais) et sa trompe il soit associé au tapir, cette créature est une chimère. On lui attribue le plus souvent une queue de vache, des défenses d’éléphant et des pattes de tigre.

Le Baku est une créature dévoreuse de rêve, que l’on peut invoquer pour chasser mauvais rêves et cauchemars, faisant de lui une créature assez bienveillante. Attention toutefois. Appeler un Baku pour un cauchemar trop petit est dangereux. En effet, le Baku sera alors encore affamé et dévorera tous les autres rêves du dormeur, le laissant sans rêves et désirs d’aucune sorte.

Rendez-vous le 20 octobre pour découvrir la légende de Chipfalamfula.

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Ghatotkacha – créatures et légendes du monde

Hello! Après le Kirin, continuons en Asie avec le Ghatotkacha.

Originaire de la mythologie hindoue, c’est un guerrier loyal et humble bien qu’à moitié démon (rakshasa); côté dont il tire ses pouvoirs. Son arme principale est, comme son père Bhima, la massue et ses pouvoirs sont plus forts après le coucher du soleil. Il combattra, sous les ordres de son père, dans la célèbre bataille mythologique de Kurukshaetra et en sera un atout de taille, mais fut vaincu par une arme divine.

Le nom étrange de ce guerrier lui vient de sa tête chauve et en forme de pot.

Rendez-vous le 6 octobre pour découvrir la légende du Baku.

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Kirin – créatures et légendes du monde

Hello! La dernière fois je vous parlais du Karkadann. Aujourd’hui, on se retrouve avec le Kirin.

Le Kirin (japonais) est à la base un animal chimérique de la mythologie chinoise, le Qilin. Il est synonyme de bon présage (tandis que sa disparition est un signe mortifère) et ne vit que dans les endroits tranquilles. Contrairement à ses représentations, il apparaît dans les textes avec une corne unique, si bien qu’i lest appelé aussi « licorne », notamment dans les langues occidentales. À cette corne unique, s’ajoute un corps de cerf et une queue de bœuf.

C’est un animal doux, aimable et incarnant l’harmonie. Ne vous méprenez toutefois pas! Si le Mal doit disparaître, il est tout à fait apte à cracher des flammes et à rugir tel le tonnerre.

Selon certaines légendes, le Kirin appartiendrait aux quatre rois des animaux, les trois autres étant le phénix, le dragon et la tortue. Le Qilin, lui, serait le monarque des animaux à poils.

Rendez-vous le 22 septembre pour découvrir la légende de Ghatotkacha.

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Mes lectures: printemps-été 2022

Hello! Depuis l’article de mes dernières lectures publié en février 2022, je n’ai finalement pas tant lu que ça, occupée à autre chose.

Photo de rikka ameboshi sur Pexels.com

1- Look back de Tatsuki Fujimoto. Très poétique.

2- My hero Academia Vigilante T13 de Kōhei Horikoshi.

3- My hero Academia T.32 et T.33 de Kōhei Horikoshi.

4- My hero Academia Smash T.2 de Kōhei Horikoshi.

5- La submersion du Japon de Komatsu Sakyo. Un roman étrange pour lequel j’ai un avis partagé. L’histoire est axée sur les éruptions/tremblements de terre, les fonds marins et la question: « est-ce le Japon va disparaître? ». On voit tous les côtés: politique, scientifique, humain. Au départ, je ne savais pas si l’on allait basculer dans le fantastique ou non. La plume m’a plu, j’ai lu le livre d’une traite, mais l’esthétique globale de l’histoire ne pas pas entièrement convaincue.

6- 22-26 de Tatsuki Fujimoto. Des petites histoires de ce mangaka entre ces 22 et 26 ans. J’ai particulièrement apprécié celle avec la fille démon.

7- Dans l’œil du démon de Tanizaki Jun’ichirô. J’avais découvert cet auteur avec Louange de l’ombre qui est une ode à l’esthétique japonaise en littérature, et j’avais adoré. J’avais donc, depuis longtemps, envie de découvrir d’autres œuvres de lui. Le récit, ici est captivant, intrigant. On retrouve les jeux de lumière. J’ai beaucoup aimé.

8- Le tatouage et autres récits de Tanizaki Jun’ichirô. J’ai adoré Le tatouage et j’ai beaucoup aimé Le secret. Par contre le récit Les jeunes garçons mettait mal à l’aise.

9- Le goût des orties de Tanizaki Jun’ichirô. J’ai détesté. Sur le thème du divorce, j’ai trouvé l’histoire vraiment étrange bien qu’on retrouve la patte de l’auteur.

10- Le pont flottant des songes de Tanizaki Jun’ichirô. Il faut bien garder en tête l’époque d’écriture afin de ne pas être gêné par certains détails. J’ai beaucoup apprécié le fil rouge des poèmes et le côté étrange de vouloir mélanger le souvenirs de deux personnes pour n’en faire plus qu’une. C’était très intéressant.

11- Deux amours cruelles de Tanizaki Jun’ichirô. J’ai vraiment adoré, j’ai retrouvé le style de textes que j’apprécie tellement chez cet auteur. Les deux histoires portées par l’esthétique de la musique/poésie étaient sublimes.

12- Abandonner un chat de Haruki Murakami. Le retour de mon auteur préféré! Il s’agit ici d’un morceau de sa vie où il nous parle de son père à travers le souvenir d’un chat. Cette nouvelle est illustrée. J’ai beaucoup aimé, notamment sa « conclusion ».

13- Première personne du singulier de Haruki Murakami. Huit nouvelles autobiographiques. Bien que je ne sois pas fan d’autobiographie, c’était intéressant et j’ai adoré la numéro huit.

14- Le pied de Fumiko / La complainte de la sirène de Tanizaki Jun’ichirô. Pas mon préféré de cet auteur, mais tout de même intéressant à lire, surtout le texte concernant la sirène.

Et vous, qu’avez-vous lu pendant cette période?

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Karkadann – créatures et légendes du monde

Hello! Après le Crocotta en Inde et en Éthiopie, je vous présente le Karkadann.

Cette créature provient des légendes indiennes et perses, et vivrait dans leurs vallées. On trouve même des traces de cet animal dans l’art de l’Inde du Nord et est décrit pour la première fois vers le 10/11ème siècle.
Sa corne aurait des propriétés médicinales (dont un antidote aux poisons) mais il est toutefois dangereux. En effet, il s’en prendrait aux vierges et aux autres animaux. La corne peut aussi être utilisé pour les manches de couteaux.
Le rhinocéros indien est la base de l’animal dans l’apparence du Karkadann. Il a la peau noire et écailleuse, bien qu’une confusion naîtra assez rapidement avec les licornes. Il sera même appelé la « licorne persane ». D’ailleurs, dans certains bestiaires médiévaux européens l’illustration de la licorne est en fait celle d’un Karkadann.

Cette créature étrange est même l’un de mes personnages dans la première nouvelle du recueil Psycho Love!

Rendez-vous le 8 septembre pour découvrir la légende du Kirin.

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema