Les mystères du français vol.3: en congé, la négligence

Hello! Me revoici dans le troisième épisode de cette série, où je partage ce que j’avais appris avec le projet Voltaire. Pour tout savoir sur cette série c’est par ici et si vous avez juste raté l’épisode 2, c’est ici.

1- « Tout » ne s’accorde pas s’il peut être remplacé par « entièrement » ou « tout à fait ».

2- « Après que » doit toujours être suivi de l’indicatif, JAMAIS du subjonctif.

3- On dit « pallier quelque chose » et « remédier à quelque chose ».

4- « Dieu » prend une majuscule que s’il est considéré comme unique.

5- S’avérer = se révéler (vrai). On ne dit PAS s’avérer vrai / exact / faux.

6- « Lorsque » perd le « e » seulement avec « il(s) », « elle(s) », « on », « un(e) », « en ».

7- On dit « savoir gré ».

8- « J’ai été » = langage familier

« Je suis allée » = langage classique

9- Avoir + participe passé + infinitif :
*s’accorde avec le COD placé avant le verbe si celui-ci fait l’action exprimée par l’infinitif.
*reste invariable si le COD placé avant le verbe ne fait pas l’action exprimée par l’infinitif.

10-Un acompte.

11-« Ensemble » et « debout » sont invariables (comme les autres adverbes).

12- Par quoi = par ce que
Pourquoi = parce que

13- Attention à l’orthographe des suffixes « -amment » et « -emment ».

14-Si présent + futur
Si imparfait + conditionnel présent

15- « Matin » et « soir » ne s’accordent pas après un nom de jour.

16- « En vacances » et « en congé ».

17- Cote (note, classement, évaluation) ≠ côte (tous les autres cas)

18- Session (fait d’être assis, assemblée, musique) ≠ cession (transmission)

19- « Çà et là »

20- Quand ils ne sont pas précédés d’un article, « nombre » et « quantité » sont au singulier.

21- « Quiz » est invariable.

22- Négligent -> adjectif
Négligeant -> participe présent
Négligence -> nom

23- « Vaut mieux » (préférence, il est préférable) ≠ « Faut mieux » (obligation, meilleure façon)

Et voilà, j’espère que cela vous aura été utile. Je vous donne rendez-vous le 20 octobre pour la suite!

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Les mystères du français vol.2: mille exigences

Nous voilà déjà dans la suite de la série « les mystères du français ». Si vous avez manqué l’article introductif, c’est par ici. Sinon, c’est parti, bonne lecture!

1- Un différend = un désaccord

2- Une exigence

3- « Dîtes » est seulement l’écriture au passé simple du verbe dire.

4- Fond (partie basse) ≠ fonds (capital)

5- M. et MM. (monsieur et messieurs) / Mr (mister) / Mrs (mistress)

6- Mille est invariable

7- Quand « eh bien! » est immédiatement suivi d’un point d’exclamation, le mot qui suit n’a pas forcément de majuscule.

8- « Quel que » + verbe ou pronom. Sinon on utilise « quelque ».

9- Les chiffres et nombres sont invariables sauf « vingt » et « cent ». « Vingt » prend un « s » quand il est multiplié mais pas si suivi d’un autre adjectif numéral SAUF si suivi de millier, million, milliard.

10- En l’occurence

11- Les jours de la semaine sont variables et s’écrivent avec une minuscule.

12- « Ci-joint » ne s’accorde pas s’il se trouve en début de phrase ou s’il est immédiatement avant le nom sans déterminant.

13- Les mots « euro », « km » … sont au pluriel à partir de deux.

14- « Même » s’accorde dans deux cas:
* avec un pronom personnel
* précédé d’un article / adjectif possessif / démonstratif

15- 15% s’écrit « quinze pour cent »

16- Pour transformer une phrase interrogative directe en indirecte, il faut remplacer « qu’est-ce que » ou « que » par « ce que ».

C’est tout pour cette fois, rendez-vous le 6 octobre pour la suite!

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Les repères en écriture

En tant qu’auteur et autrice, il est parfois utile d’avoir quelques repères (oui, même moi qui n’aime pas les chiffres) afin de savoir où l’on en est ou de préparer plus efficacement son histoire. En voici quelques uns qui, j’espère, vous seront aussi utile qu’à moi.

Photo de John-Mark Smith sur Pexels.com

1- Le temps de lecture moyen

Pour calculer le temps de lecture moyen d’un roman (parce que l’on veut prévoir comment remplir sa valise ou parce qu’un lecteur nous le demande), on part de l’hypothèse qu’il faut environ une minute pour lire 300 mots. Ainsi : (nombre de mots du roman / 300) = nombre de minutes pour le lire . Par exemple, pour une nouvelle de 15 000 mots, il faudra 50 minutes, soit un peu moins d’une heure. Après, il s’agit là d’un produit en croix. Donc si par exemple vous mettez deux minutes pour lire 300 mots, le calcul sera le suivant ( nombre de mots du roman*2 / 300) = nombre de minutes pour le lire.

2- Les raccourcis claviers (Windows)

Parce qu’il faut mettre des accents aux majuscules ou que l’on a besoin du tirer cadratin pour les dialogues, copier-coller tout ce petit monde est vite ennuyeux (tout comme utiliser la correction automatique). Voici donc les raccourcis claviers les plus courants (et qu’à force vous vous souviendrez).

SymbolesRaccourcis
ÇAlt+128
ÀAlt +183
ÉAlt +144
ÈAlt +212
ÊAlt + 0202
ÆAlt +146
æAlt + 145
ŒAlt + 0140
œAlt + 0156
— (tiret cadratin)Alt + 0151
«Alt + 174
»Alt + 175
§Alt + 21
±Alt + 241
≠(valable que sous Word et apparenté)Alt + 8800
Je n’ai mis dans ce tableau que ceux que j’utilise.

3-Les genres

Fantasy (magie, aspect mythique) ≠ Fantastique (frontière de l’étrange et du merveilleux).
Exemple: Haruki Murakami, mon auteur préféré, est un auteur de romans fantastiques.

D’ailleurs, en littérature, on classe les livres en quatre grandes catégories: littérature générale, jeunesse, jeunes adultes et bandes dessinées/comics/mangas. Chacune est divisée en genres et sous-genres. Si cela vous intéresse, j’y reviendrai en détails dans un article dédié car c’est vraiment long.

4-Mots et pages

Ce qui suit sert d’approximation et peut vous aider notamment si vous comptez écrire pour des appels à textes (avec des nombres de signes/caractères définis) ou pour avoir une idée de la taille de votre écrit lors de l’impression (le prix ne sera pas le même).
– Signe/page: il y a environ 75 signes par lignes et 30 lignes par page, ce qui nous fait environ 2250 signes par page (ou 15 000 signes pour 7 pages)
– Mots/pages :

PagesMots
1250
10025 000
20050 000
30075 000
400100 000
500125 000

5- Les types d’écrits

Il est parfois compliqué de savoir dans quelle catégorie se trouve notre écrit. Est-ce un court roman? Une novella? Voici un petit récapitulatif.

Type d’écritLongueur moyenne
« Twittérature »Inférieure à 250 caractères. Raconter des histoires en un tweet.
MicronouvelleInférieure à 1000 caractères. Synonyme de fiction éclair. Correspond à une page A4.
NouvelleEntre 150 et 15 000 mots. Récit court.
NovellaEntre 15 000 et 30 000 mots.
Roman courtEntre 30 000 et 50 000 mots.
RomanEntre 50 000 et 80 000 mots.
Long romanEntre 80 000 et 110 000 mots.
Très long romanSupérieur à 110 000 mots.
J’ai fait ce tableau à partir des informations d’une image du site prom-auteur.com

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Les mystères du français vol.1: le dilemme et l’adjectif

Il y a quelques années, j’avais suivi un programme du projet Voltaire , avec, pour objectif, de passer le concours (ce qui ne s’est jamais fait, merci la santé). En fouillant l’un de mes nombreux carnets, j’ai retrouvé toutes les notes que j’avais prises lors de mon apprentissage. Je me suis alors dit que ce serait bien de les partager avec vous car de telles anecdotes grammaticales pouvaient être utiles à tout le monde, que l’on écrive ou non. Ce fut ainsi qu’est né cette nouvelle série d’article intitulée « Les mystères du français ». Elle sera divisée en onze articles. Voici donc le premier. Je vous souhaite une bonne découverte!

1- Par contre -> est à utiliser pour mettre en opposition des arguments/idées. Il peut être remplacé par « en revanche » ou « cependant ».

2- Quel est l’usage du point-virgule -> se place entre des propositions indépendantes mais reliées par une même action et faisant partie d’une même idée. Rien ne les empêche d’être contradictoire. Interdit dans les dialogues.

3- Avoir à faire (avoir à réaliser) ≠ avoir affaire + à

4- Certains adjectifs sont invariables comme les noms employés comme adjectifs de couleur. D’ailleurs, quand deux mots sont utilisés pour former un adjectif de couleur, aucun des deux mots ne varie.
Si deux mots sont des adjectifs de couleurs, il faut un trait d’union.
Il existe cependant quelques couleurs qui s’accordent quand même: écarlate, fauve, incarnat, mauve, pourpre, rose.

5- Il n’y a jamais de « s » à « malgré ».

6- Dans un phrase la présence de « ait » (auxiliaire avoir) est correcte si cela peut se remplacer par « ayons ». « Aie » est l’impératif.

7- Si on peut remplacer « leur » par « lui » alors il n’y a pas de « s » à « leur ».

8- Par ce que = par quoi

9- Davantage (plus) ≠ d’avantage (bénéfice)

10- DileMMe / IndeMNe

11- « Certes » prend toujours un « s ».

12- On écrit « inclurons ». Il n’y a pas de « e » entre le « u » et le « r » car ce n’est pas un verbe du 1er groupe.

13- Être fait (invariable) + infinitif

14- « Parmi » ne prend pas de « s ».

15- Les terminaisons des adjectifs sont les suivantes: « oNNel » et « oNal ».

16- Et même = voire

17- SENS dessus dessous

18- Tache (marque, trace) ≠ tâche (travail, besogne). Moyen mnémotechnique: on travaille avec un chapeau (l’accent du « a »).

19- Quand la lettre « i » suit « é » elle ne prend pas de tréma.

20- Quoique (bien que) ≠ quoi que (n’importe)

21- UNE espèce

22- Si + présent -> futur dans la proposition
Si + imparfait -> conditionnel présent dans la proposition

23- Le chiffre d’affaireS

24- Du (de + le) ≠ dû (participe passé. Due, dus, dues)

25- Censé (supposé + infinitif) ≠ sensé (plein de bon sens)

26- RéMuNérer

27- « Soi-disant » est invariable.

28- Tirer parti / prendre ≠ faire / prendre à partie

Et voilà pour ce premier article sur les mystères du français! Le second sortira le 22 septembre. D’ici là, on se retrouvera dans d’autres articles.

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Réseaux sociaux vol.4: le lointain Facebook

Facebook… Je me souviens avoir ouvert mon compte lorsque j’étais en Licence 2, à force que l’une de mes amies insiste. C’était en 2008! Depuis, je n’ai jamais désactivé ou supprimé mon compte personnel. Il a juste changé au fil des années.

Au commencement, Facebook fut pour moi un moyen de voir ce que devenaient les gens du lycée et de partager quelques photos, une sorte d’Instagram en quelques sorte. Et puis cela permettait de donner des nouvelles groupées lorsque l’on partait en vacances.

Il est ensuite devenu un lieu de discussions, ente les groupes de la fac puis les collègues de thèse … Cela permettait aussi toujours de conserver le contact avec des personnes que l’on avait moins le temps de voir ou qui étaient loin. J’ai encore un peu partagé des photos, notamment de notre mariage puis de notre voyage de noces. C’était bien pratique pour donner des nouvelles.

Et puis, les années ont passé et peu à peu j’ai supprimé de plus en plus de données. Pourtant, je n’avais aucune photos à cacher. Mais ce besoin qu’à la jeunesse de partager et de s’exposer c’était évaporé. Je ne laissais que quelques photos clés et quelques paysages à admirer. Je quittai des groupes et ma liste « d’amis » j’ai largement épuré.

J’y ai crée ma page auteur par rapport à Instagram, mais j’avoue, je ne la fais vivre que très peu. Désormais, sur Facebook, je n’y vais que très peu. Pourquoi, j’y reste me direz-vous? Hormis l’habitude, douze ans c’est long, j’y suis les actualités du village mais aussi quelques proches et pages d’autres artistes. C’est tout. De temps en temps, je change le paysage de ma photo de couverture. Mon activité s’arrête là désormais.

Contrairement à Twitter et un petit peu Instagram, je suis un quasi fantôme sur Facebook, ce réseau sur lequel autrefois je passais beaucoup de temps. Je jouais même aux jeux à cette époque-là, c’est vous dire! Pourtant, je ne regrette ni le réseau passé, ni son évolution jusqu’à présent. Il a évolué et moi aussi. Est-ce qu’un jour je supprimerai mon compte? Peut-être, qui sait. Mais ce n’est pas prévu dans l’immédiat. Facebook est un peu comme ce très vieil ami avec lequel on ne tourne pas la page même si on ne lui parle plus vraiment.

Et vous, vous servez vous de Facebook?

À bientôt et prenez soin de vous.

Salema

Réseaux sociaux vol.3: Pinterest et imaginaire

#pinterest #art #creation #diy #imaginaire

Après Twitter et Instagram, c’est au tour de Pinterest. Contrairement aux deux autres, je n’interagis pas avec les autres utilisateurs sur cette plateforme, car cela ne me semble absolument pas naturel. L’endroit ne me donne pas envie de discuter bien que je sois abonnée à quelques comptes.

J’utilise Pinterest comme une mini vitrine, pour afficher les images présentes dans mes articles de blog et mes couvertures de romans. Mais, plus que tout, Pinterest me sert à m’évader, à créer et à imaginer. Je ne pense pas me tromper en disant qu’il s’agit du seul site capable de m’absorber au point de me faire perdre la notion du temps.
D’un univers à l’autre, d’image en image, en mon esprit germe une multitude d’idées. Nouveaux personnages, créatures lieux ou tout simplement une ambiance ou une recette de cuisine.
Moi qui, depuis toujours, passe plus de temps dans mes rêves que dans la réalité, Pinterest est un lieu rêvé pour mon esprit fatigué. Il peut y errer sans s’épuiser ; nourrissant encore et encore ma créativité.

Et vous, utilisez-vous Pinterest?

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Nombres de mots, de pages, d’abonnés: des chiffres, toujours des chiffres

#nombres #roman #auteur #livres #écrire #conseils

À l’école, déjà, je n’aimais pas les limites de pages ou de mots pour des dissertations. Pourquoi entraver l’imagination? Trop court ou trop long, ma jeunesse ne comprenait pas l’importance de telles restrictions.
Et aujourd’hui encore, lorsque j’écris, je n’aime pas compter ni me battre avec des calculs compliqués. Chaque histoire, avant de la commencer, je n’ai aucune idée de combien de chapitres elle sera composée ou de combien de mots elle sera fabriquée. Ces chiffres changent au gré de l’évolution des personnages et du récit et me servent juste de vague repère pour vous dire où j’en suis dans l’avancement d’un projet. Parce que dans ma tête, je me dis «j’en suis à telle action ou évènement, il me reste ça et ça avant la fin». Jamais je ne me donne un objectif de mots. C’est l’une des raisons pour lesquelles je ne participe jamais au NanoWrimo.

Je ne veux pas compter les mots quand j’écris. Je note simplement leur total, à la fin, pour savoir combien de pages ferait approximativement une version papier. Par curiosité, avant d’imprimer. Mais jamais, les mots, je ne souhaite compter. Dix, mille ou cent mille, chaque récit contiendra le nombre qu’elle mérite. Ni plus, ni moins. Sans pression et sans attente.

Les chiffres, les statistiques de mes téléchargements d’ebooks et de lectures sur Wattpad, je les regarde très peu. Pas de course, pas de pression. Juste le bonheur d’être lue quelque soit le résultat. Comme je le dis parfois, je souhaite juste que mes personnages et mon univers puissent voyager et être découvert. Et pourquoi pas, toucher des lecteurs/lectrices. Mais scruter les statistiques, non merci. Je laisse le temps au temps, celui de permettre à mes récits de faire leur chemin. Même s’ils avancent aussi doucement que moi, ce n’est pas bien grave. Juste le bonheur d’être lue.

Le nombre de likes, de RT, d’abonnés/d’abonnées … j’ai toujours refusé de m’en inquiéter. Comment je vous le disais par le passé, avec vous, j’aime partager. Partager mes projets, mon univers, mes créations. Alors, bien entendu, je suis heureuse lorsque je peux toucher le plus grand nombre. Mais sinon, ce n’est pas grave.
Bien sûr, lorsque je change de palier de nombre d’abonnés, je vous le fais remarquer et ce, avant tout, pour vous remercier. Vous remercier de me suivre, malgré le fait que je veux juste partager et que des chiffres, je n’aime pas me préoccuper.

Je sais qu’aujourd’hui l’on vit dans un monde où l’on adore compter. Combien as-tu d’abonnés? Combien de commentaires? De RT? De likes? Combien as-tu écris ce mois-ci? J’en vois, dans ce tourbillon, se faire emporter et d’autres qui semblent apprécier. Mais moi, ce n’est pas ma réalité. Les chiffres peuvent bien défiler et le temps passer, ça ne m’empêchera pas de rêver, d’écrire et d’observer les oiseaux voler.

Et vous, aimez-vous compter?

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Réseaux sociaux vol.2: les jardins d’Instagram

Dans le premier article consacré à cette série, je vous donnais mon point de vue sur Twitter. Cette fois, c’est au tour d’Instagram!

#instagram #réseauxsociaux

J’ai toujours aimé, même enfant, prendre des photos, même si à l’époque c’était bien moins facile qu’aujourd’hui (je pense notamment aux appareils jetables qu’il fallait faire développer). J’aime l’idée de capturer des instants et des souvenirs que notre mémoire imparfaite pourrait un jour effacer. Les photos sont aussi pour moi une source inépuisable d’inspiration pour mes écrits.

Alors pour moi, Instagram est vraiment un réseau social qui me permet de découvrir des tas de photographies dans des univers différents. Que ce soit la nature à l’autre bout du monde, des tatouages ou des plats, cela nourrit mon imaginaire. Mais les influenceurs et influenceuses, par exemple, ne m’intéressent pas. Je me moque pas mal du quotidien des «stars» ou de vivre par procuration. Je ne veux pas choisir mes activités par rapport à Instagram. Quelle idée? Rien ne vaut le moment présent à mes yeux. Observer de mes yeux les papillons qui volent dans le jardin et, ma foi, si je remarque une fleur qui me plaît, vous la partager. Juste pour vous montrer ce petit morceau de beauté. Parce que ça me rend heureuse, alors je me dis, peut-être que vous aussi.

Sur Instagram, je n’aime pas vraiment faire la promotion de mes récits, ou plutôt, le support ne me correspond pas. Parce que, pour ça, il faudrait penser et créer une jolie mise en scène. Souvent. Une fois ou deux, je veux bien jouer le jeu. Mais trois fois, mon esprit ne s’y plierait pas.
Sur Instagram, mon monde, je préfère vous partager. Parfois, les photos ne sont pas parfaitement cadrées et je les ai rognées car mon bras a tremblé. Mais la beauté de l’instant est préservé.

Je sais qu’ainsi, je n’aurai jamais beaucoup d’abonné·e·s sur Instagram et je ne m’en plains pas. Dans les jardins d’Instagram j’aime me promener, mais pas me perdre hors de la réalité.

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Aide au vocabulaire médical/scientifique: mémo à l’attention des lecteur·ices et auteur·ices

Parce que ce n’est pas toujours facile de comprendre ou d’écrire un texte avec du vocabulaire médical ou scientifique que l’on ne maîtrise pas forcément, j’ai eu l’idée de préparer cet article sous forme de mémo. Pour l’anecdote, il s’agit d’un petit extrait d’un cours que j’avais donné (à l’époque où je pouvais encore travailler) à des étudiants pour les aider à mémoriser ce genre de termes.

1-Les préfixes

PréfixesSignificationsExemples
aér(o)AirAérosol
andr(o)HumainAndroïde
arthr(o)ArticulationArthrose
brachyPetitBrachycéphale
bradyLentBradycardie
cry(o)FroidCryogénie
dactyl(o)Doigt / orteilDactylographie
dysDéficient(anormal)Dyslexie
hémiDemiHémiplégie
hypoDéficient (bas)Hypotension
hyperExcessif (élevé)Hypertension
my(o)MusclesMyalgie
nécr(o)MortNécromancien
odyn(o)DouleurOdynophagie (douleur à la déglutition)
onc(o)TumeurOncologie
osté(o)OsOstéopénie
somat(o)CorpsSomatique
tachyRapideTachycardie

Il en existe une liste interminable et indigeste. Ici, ce sont les plus courant mais aussi ceux que l’on peut retrouver facilement en littérature, notamment en SF ou la fantasy. Androïde, cryogénie, nécromancien ou nécrophage … Vous voyez ce que je veux dire?

2- Les suffixes

SuffixesSignificationsExemples
-émieConcentration dans le sangCalcémie
-urieConcentration dans les urinesCalciurie
-pénieManque, trop faible quantité, carenceOstéopénie
-scopieAction de voirFibroscopie, endoscopie
-tomieCouperColostomie
-pathieMaladieMyopathie
-aseEnzyme Protease, polymerase
-olAlcoolÉthanol
-oneCétoneAcétone
-iteInflammationGastrite, duodenite
-logieÉtudes, sciencesBiologie
-phileQui a une affinité pourHydrophile
-poïèseFabrication, productionHématopoïèse
-algieDouleurNevralgie
-omeTumeurMyélome
-plégieParalysieHémiplégie
-pnéeLié à la respirationDyspnée

Ce sont évidemment les suffixes les plus courant.

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

PS: le prochain article, le 21 septembre, sera dédié à la sortie de mon roman, Paris n’existe plus!

Orthographe et analyse de texte: un point de vue non littéraire

En tant qu’autrice, il est évident que le respect de la langue française est importante à mes yeux. Toutefois, que ce soit dans le domaine de l’écriture et de la lecture je n’ai et je n’aurai jamais un point de vue purement littéraire. Scientifique un jour, scientifique toujours, que vous voulez vous. Plus sérieusement… Faut-il être un génie de l’orthographe pour devenir un auteur à succès? À quel point peut-on analyser un texte sans le dénaturer?

#littérature #roman #livres #photo #écriture #français #orthographe #conseil #avis

1-Écriture et orthographe

J’ai toujours aimé l’orthographe, mais j’ai toujours détesté les dictées. Me contenter d’écrire un texte que l’on me lit, très peu pour moi. Oui, j’étais une enfant compliquée ah ah. Pendant ma scolarité et mes études supérieures, j’ai souvent été la fille pénible qui corrige les fautes des autres car j’en faisais très peu. Je corrigeais mes polys de cours avant de les apprendre.
Puis, avec ma thèse, j’ai appris la tolérance. Je faisais des tas de fautes en écrivant en anglais et personne ne se moquait de moi. Alors pourquoi j’aurais repris quelqu’un qui en commettait en français, à moins qu’elle me le demande explicitement?
Et puis, aussi, peu à peu, la maladie. J’ai commencé à oublier des lettres en écrivant, à intervertir des mots entre eux. À faire des fautes.
Alors bien sûr, dans un mail officiel ou un mémoire, moins il y a de fautes, mieux c’est. Concernant un livre, il en est de même … Ne criez pas, je m’explique!
Quelque soit vos difficultés (dyslexie, dyspraxie, autres handicaps) ou vos lacunes, cela n’altère en rien votre imagination ou votre créativité. Si vous avez envie d’écrire, alors allez-y. Oui, votre premier jet sera bancal, et alors? C’est le cas pour tout le monde. Vous allez ensuite réécrire puis corriger. Si vous êtes un as de l’orthographe et de la grammaire, cette étape sera rapide et vous n’aurez peut-être même pas besoin de logiciel (bien que, à force de lire un texte, on finit par « ne plus le voir » comme on dit). Par contre, en fonction de vos difficultés, la quantité de correction peut vite s’avérer monumentale. Plusieurs choix s’offrent alors à vous:
– Commencer par éliminer toutes les fautes que vous trouvez par vous-même (ma première étape, qui me donne envie de m’auto étrangler quand je vois certaines erreurs… surtout qu’il y a encore quelques années je ne les aurais pas faites.)
– Utiliser un logiciel comme Antidote (ce que je fais maintenant. Je l’ai eu au moment de l’écriture de Callista)
– Demander à des personnes plus douées que vous de corriger (ce que je fais parfois)
– Embaucher un·e correcteur/correctrice
Donc, faut-il être un as de l’orthographe pour écrire de belles histoires? Pas nécessairement. Toutefois, attention. D’après moi, selon le mode de publication, il y a un seuil de tolérance à la quantité de fautes restantes.
-Le livre sort en maison d’édition? Ce sont des pros et en plus les ouvrages sont souvent chers. Trouver des fautes, pour le coup, ne fera pas sérieux. Toutefois, même si cela n’est plus de votre ressort, cela risque de ternir un peu votre réputation.
-Le livre est auto-publié et au même prix que dans une ME. Bon, là, évidemment, on s’attend à un certain standing si j’ose dire. Toutefois, souvent, il n’y a qu’une personne derrière. Une personne qui n’a peut-être pas eu les moyens de faire appel à un correcteur, surtout si c’est son premier roman. Alors, bien sûr, je ne parle pas d’une faute par ligne dans tout le livre. Mais je ne pourrai pas en vouloir à l’auteur/autrice si j’en décèle quelques une.
– Le livre est auto-publié gratuitement/seulement disponible en ligne (Wattpad etc). Là on se doute que la personne n’a pas investi dans les services d’un pro. Alors bien sûr, s’il y a dix fautes de syntaxe et de grammaire par page, évidemment, c’est carton rouge sur une oeuvre finie. Mais comme précédemment, à la lecture, je ne sanctionnerai pas l’auteur/autrice si je vois quelques fautes par ci par là. En fonction, je lui enverrai même un petit commentaire pour les lui signaler, histoire de l’aider.
J’aime l’orthographe, les accents circonflexes et la langue française mais voir des auteurs et des autrices incendié·e·s car il y a quelques fautes dans leurs histoires me rend triste. On ne sait pas qui se trouve derrière les personnages et le récit. On ne sait pas tous les efforts pour arriver à ce « juste quelques fautes ».
Et pour celles et ceux, peu importe votre niveau, qui ont envie de travailler leur orthographe, le projet Voltaire est top! Et surtout, n’ayez pas peur d’écrire!

2- Analyse de texte

Depuis la première fois que l’on nous a fait étudier un texte en détails au collège, j’ai trouvé l’exercice bizarre. Que l’on parle du thème, de l’époque, des personnages, évidemment. Mais ensuite … les figures de style, le détail des phrases, le pourquoi du comment … Je me suis toujours demandé si les auteurs de l’époque s’étaient vraiment posés toutes ces questions en écrivant? Non parce que soyons honnête, chez moi, quand je rédige mes romans ça se passe comme ça « oh ça sonne bien ça » ou alors « tiens, mais ça fait super joli en fait! » et voilà. Jamais, au grand jamais, je ne réfléchis en d’autres termes. Et je suis persuadée que je ne suis pas un cas isolé.
Et je me demande alors … Pourquoi vouloir décortiquer à ce point une oeuvre, à un niveau auquel l’auteur originel n’avait peut-être même pas pensé? Honnêtement, j’aimerais pouvoir interroger les fantômes des écrivains passés pour avoir leur avis. Parce que moi, ça me met mal à l’aise.
J’écris une histoire, pour faire vivre les personnages et les événements qui naissent dans mon esprit. J’écris, pour que d’autres personnes puissent rêver et voyager dans mes univers. J’écris pour participer à la diversité littéraire. Par contre, je trouverai vraiment bizarre de voir l’un de mes écrits disséqués jusqu’à l’os.
Vous allez me dire, qu’en est-il des chroniques? Et bien, globalement, j’aime les chroniques claires et concises (positives ou négatives, tous les goûts sont dans les natures), sauf rares exceptions (si la chronique et longue et détaillée, mais que c’est vraiment intéressant et qu’en plus y a une pointe d’humour, c’est parfait ^^.). J’aime avoir des avis, mais quelque chose de construit avec quelques points me suffit. Oui, je sais, ça n’a rien de littéraire comme méthode. D’ailleurs, même si je n’en ai pas posté depuis un moment, il y a une page « avis lecture » sur le blog. Je l’ai appelé « avis » et non pas « chroniques » pour une bonne raison. Je ne veux pas analyser la vie des personnages, mais simplement dire si la façon dont leur histoire a été retranscrite m’a plu ou pas. Et pourquoi.

Et vous, quel est votre rapport avec l’orthographe et la langue française?

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema