Interview autrice et artiste n°2: Lujayn

Aujourd’hui, nouvel interview « polyvalent », avec Lujayn!

#chat #interview #crochet #auteur #roman

1- Bonjour ! Pourrais-tu te présenter en quelques lignes ?

Bonjour ! Je m’appelle Lujayn, amoureuse de chats, j’aime aussi les mathématiques et partager autour de ce qui m’intéresse !

2-  As-tu choisi de publier tes écrits sous ton vrai nom ou sous un pseudonyme? Peux-tu nous dire pourquoi?

J’ai choisi de me présenter sur internet sous un pseudo. Il y a beaucoup de choses que je ne souhaite pas révéler sur moi, l’écriture, mon blog et les passions que je partage sur mes réseaux sociaux en font partie. C’est comme une seconde identité pour moi !

3- Quand as-tu commencé à écrire ? Si tu devais publier ton oeuvre, préfèrerais-tu partir sur l’autoédition ou l’édition classique? Pourquoi?

J’ai commencé à écrire vers mes neufs ans. J’avais un journal dans lequel j’ai inventé un royaume où vivent des animaux qui étaient mes amis et j’écrivais des petites histoires sur ça.
Le choix entre l’AE et l’édition classique n’est pas évident, les deux se valent à mes yeux. L’autoédition demande énormément de travail et quant aux MEs il faut se faire accepter et trouver celle qui convient. Comme je ne souhaite pas vivre de mon écriture je ne me suis jamais vraiment posé la question. Je suis désolée de donner une réponse si vague

4- Comment décrirais-tu ton univers ? As-tu des sources d’inspiration privilégiées ? 

J’aimerais que mon univers apporte du réconfort et qu’il soit un peu “magique”. Quand j’imagine une histoire ou un personnage, il y a automatiquement une palette de couleur qui me vient à l’esprit, des images et des musiques. J’essaie surtout de recréer l’ambiance que j’imagine ! 

5- Ton one-shot, Le pivot de Gauss, a un titre tiré d’un principe mathématiques. Pourquoi un choix si particulier?

J’adore les mathématiques ! Et je voulais implémenter cet élément dans mes écrits, et il s’avère que le mot “Pivot” avait des significations qui collent très bien à une trame que j’avais en tête.

6- Dans cet écrit, tu emportes le lecteur entre poésie et douceur, avec un brin de fantastique. Est-ce là tes styles préférés? Peux-tu nous parler en quelques lignes des deux protagonistes?

Oui ! Le contemporain avec une petite pointe de magie, d’ailleurs on ne sait jamais si c’est vraiment ça ou pas ! J’aime beaucoup laissé l’interprétation au lecteur.
Gauss, notre protagoniste est un garçon très sensible et qui a du mal à “grandir”, lorsque l’on est jeune adulte, on essaie de se construire une nouvelle identité, on se cherche un petit peu et c’est à ce moment que l’on rencontre Gauss.
Aythem est beaucoup plus assuré ! Pourtant il y a un certain mystère à son personnage. Il a été plutôt discret dans “Le pivot de Gauss”, j’espère lui rendre justice dans un spin off.

7- As-tu des méthodes préférées d’écriture ou laisses-tu tes personnages fabriquer l’histoire? Quels outils aimes-tu utiliser?

J’ai besoin de connaître la fin pour écrire, le mieux c’est de savoir ce qui va se passer mais comme ce n’est pas toujours le cas, je commence à écrire et les personnages décident un peu pour eux-même. J’aime beaucoup google doc pour écrire, et bien sûr avoir de la musique en fond !

8- La diversité littéraire et artistique est-elle importante pour toi ? Aimes-tu y participer à travers tes écrits ? Si oui, de quelles façons?

Oui ça l’est pour moi, et j’espère pouvoir en apporter autant que je peux. Que ce soit la diversité des personnages ou de leurs personnalités, j’aimerais écrire des personnages qui rassurent les lecteurs, des personnages qui les font sentir bien dans leur peau, des personnages qui font de leur mieux.

9- As-tu d’autres projets en cours ? Pourrais-tu nous en dire quelques mots?

J’ai deux nouvelles qui sont achevées et que je n’ose pas encore partager, et en ce moment je travaille sur trois projets différents ! Beaucoup de titres inspirés des maths, du feel-good, des petites histoires mignonnes et surtout des filles qui s’aiment.

En plus d’écrire , tu es fais aussi du crochet. 

10-Quelles techniques utilises-tu ? 

Le crochet est un hobby récent et j’adore ça ! J’ai appris les bases sur internet et maintenant je me laisse un peu la liberté de créer, ce n’est pas toujours évident de créer ses propres designs, il faut beaucoup de patience et recommencer souvent !

11- Que fabriques-tu ou comptes-tu fabriquer?

Je fais des petits objets de décorations mais aussi des petites peluches, des écharpes des jolies dessous de tasses et tout ce qu’on pourrait me commander !

12- C’est l’instant pub. Dis nous tout: où peut-on te lire ? Où peut-on acheter tes créations et soutenir ton travail ? 

Je partage tout ce que je fais sur twitter sous le pseudo LujaynSelim, j’ai récemment aussi ouvert un utip également afin de pouvoir vendre mes petites créations au crochet, n’hésitez pas à venir me commander ce qui vous fait envie ou à regarder mon travail !
Vous pouvez me lire sur Wattpad!

13- As-tu quelque chose à ajouter ?

Oui ! Merci de m’avoir permis de m’exprimer sur ton blog et je souhaite à toutes les personnes qui lisent une excellente journée ou soirée.

Merci beaucoup pour avoir pris le temps de répondre à mes questions!

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Portrait auteur n°7: Christopher Evrard

Hello! Pour la première fois depuis le 29 novembre, on se retrouve pour une interview en image. C’est Christopher Evrard qui s’est prêté au jeu des questions!

A/Présentation

1- Pourrais-tu décrire, toi et ton univers en quelques mots ?

#interview #auteur #portrait #fantasy #roman #saga #livre

2-Portrait

#interview #auteur #portrait #fantasy #roman #saga #livre

B/Ta saga, Les Royaumes Démoniaques

1- Quelles couleurs, paysages et objets associerais-tu à ton oeuvre ?

#interview #auteur #portrait #fantasy #roman #saga #livre

Un monde en proie au feu, à la flamme, à la destruction, avec de la fumée, des éclairs, des cris d’agonies. Cette photo que j’ai découvert il y a très longtemps me reste souvent en tête, et à mon sens dépeint bien l’ensemble de mon oeuvre.

#interview #auteur #portrait #fantasy #roman #saga #livre

Combien de tomes au total as-tu prévu?

Je n’ai pas d’idée précise, car bon bah c’est difficile de prévoir avec exactitude, mais normalement ce sera entre 6 et 9, cela dépendra de comment se passe l’écriture des prochains tomes. Là le 3 est fini et la sortie est prévue en décembre (comme chaque année ^^) donc on verra.

2- Dis-nous tout …
Quelle est ta chanson préférée et celle qui décrirait ta saga ?

En fait, dans mes livres, il y a une playlist. Presque tous les persos, les peuples, des lieux, des choses ou des scènes spécifiques ont une musique associée. Déjà parce que ça leur convient très bien, mais aussi car je ne peux écrire sans musique. Mais globalement, je dirais n’importe quel album qu’a fait Neurosis, un groupe que j’adore énormément. C’est peut-être mon groupe préféré ever, et probablement que ça changera jamais, c’est tellement unique et « parfait » ce qu’ils font. Autant pour moi personnellement, qu’en tant qu’auteur, leur musique est parfaite pour mes oeuvres, et c’est à chaque fois une musique du groupe Neurosis qui sera associée aux prologues des livres. Car en réalité, chaque livre commence par un prologue, qui ensemble, bout à bout, forme une histoire, et le reste du livre raconte une autre histoire… c’est compliqué dit comme ça mais si vous lisez vous comprendrez ^^

#interview #auteur #portrait #fantasy #roman #saga #livre

Le tome 1? La musique que j’ai choisi pour le prologue du T1 : Neurosis – Locust Star
Le tome 2? La musique que j’ai choisi pour le prologue du T2 : Neurosis – Reach

3-On veut tout savoir: peux-tu nous raconter une anecdote d’écriture pour ce récit?

C’est difficile à dire comme ça, je suis assez rasoir au niveau de mon processus d’écriture, c’est toujours le même. Moi devant mon pc, de la musique dans les oreilles, et un cigare en bouche. Après, je peux dire que ça m’est arrivé plus d’une fois de pleurer en écrivant, j’étais tellement investi dans ce que j’écrivais, je ressentais et vivais tellement le récit que j’étais en train de conter que les larmes sont venues naturellement. Ou alors des poils qui se hérissent, ou sentir l’excitation monter quand je décrivais une scène de bataille… ouai, je vis réellement ce que je vis. Cette histoire, ces personnes, ils sont en moi, toujours. Je dirais même depuis toujours, et pour toujours.

4- Quelle image et phrase d’accroche mettrais-tu sur un panneau publicitaire promouvant cet univers?

Alors là… je suis une bille, mais alors tellement une bille pour me vendre, laisse tomber. Faudrait que je demande à Abby de répondre à ma place lol (ma chargée de com, qui s’occupe de plein de trucs, notamment mes réseaux sociaux).
Déjà rien que pour présenter mon livre c’est une catastrophe… une fois j’ai dû faire une séance de jeu de rôle avec ma femme pour m’exercer à présenter mon ouvrage quand je faisais des salons ou dédicaces. Je suis vraiment, mais alors vraiment nul. Je sais pas… je pense que je mettrais simplement une illustration d’un des livres, comme une couverture, et petit extrait. Ou alors une citation, comme celle de la 4e de couverture du premier tome « Mes erreurs sont tout ce qu’il me reste » – Ciwen.

#interview #auteur #portrait #fantasy #roman #saga #livre


Et plus particulièrement pour les tomes 1 et 2, déjà disponibles?

Je ferais pareil que pour la précédente, mais avec une chronique ou un extrait de commentaire de lecteur. C’est nul je sais, tout le monde fait ça, c’est comme dans les magasines… mais ouai…

Ça se voit que je suis nul pour me vendre ? Abby au secours !!!

Et, d’ailleurs, où peut-on se les procurer ?
Sur amazon, sinon quelques petites librairies commencent à en avoir en stock, on est justement en train de voir ça avec Abby, augmenter la présence en librairie. Car bon bah, si les livres ne sont pas en boutique, forcément c’est moins facile de vendre.

C/L’écriture

1- Pourquoi avoir choisi l’autoédition? Dis-nous tout !

J’ai tenté le circuit classique de contacter des maisons, mais toutes m’ont dit merde. J’ai du en contacter entre 10 et 20, je sais plus, et à la fin j’en ai eu marre. Soit on me répondait pas, soit juste un « non, au revoir » soit on m’expliquait en quoi mon livre était nul à chier. Au bout d’un moment j’ai dis « fuck it » et je suis allé en auto édition. J’avais confiance en mon ouvrage, et j’avais déjà quelques lecteurs qui me disaient adorer, donc voilà.
J’aimerais beaucoup avoir une maison qui m’aide, qui m’encadre, qui fait tout pour me promouvoir, mais j’ai pas envie qu’ils décident à ma place ce que mon livre doit être, quel couverture avoir, quel illustrateur prendre, quel scène mettre en image, censurer tel ou tel passage, dire qu’il y a trop de personnage, dire que ci ou ça ou ci ou ça etc etc etc… ça me pète les couilles, j’ai envie de faire l’histoire que j’ai envie de faire, et bordel, ce que je fais n’est pas mauvais (je dis pas que j’suis un génie, juste que quand je vois ce qui est publié parfois sans déconner… on se pose des questions). L’auto-édition me permet d’être libre, de A à Z, de faire ce que je veux comme je veux. C’est clair que ce serait plus « confortable » si j’étais dans une maison, mais bon, je fais ce que je peux comme je peux, et je me dis que je m’en tire pas trop mal, surtout d’où je viens, car je peux dire que ma vie était pas simple avant. Y a de ça 5 ans déjà (la vache, ça fait loin, j’ai l’impression que c’était hier) j’étais sans logement, et je me battais encore pour être reconnu handicapé, et je n’avais pas encore mon diagnostique d’autiste asperger ! Donc en résumé, l’auto-édition, c’est bien, ça permet plein de truc. Certes, le cliché que l’auto édition se trimballe ne vient pas de nulle part, mais mon dieu, dans ce milieu tu as des trésors caché. C’est une honte et une perte pour l’humanité de voir tout ce qui est dans ce milieu et qui n’est pas mis en avant alors que d’autres oeuvres médiocres (pour pas dire nulle à chier) elles, tu les vois partout et on balance des millions pour les promouvoir.

2- Quels outils et quel matériel utilises-tu lors de la préparation et la rédaction de tes romans?

Sur mon pc, toujours. J’utilise word, et j’écris, et j’écris, encore et encore et encore. Je suis un gros geek (sous tous les sens du terme lol) donc je passe ma vie devant mon pc, j’y suis très à l’aise. Ecrire à la main, certes ça a beaucoup de charme, mais c’est trop peu pratique, et surtout trop lent.

Peux-tu nous en dire un peu plus sur ta méthode de travail ?

J’écris un premier jet, à peu près tous les jours, de 8h jusque midi, et puis de genre 14h jusque 17. Ca c’est quand je suis en mode « productif » et j’écris comme ça tout le temps. Ca me permet d’avancer assez vite. Je ne manque pas d’idée, ou alors quand c’est le cas, j’écoute de la musique, je tire sur mon cigare, et je réfléchis, en général les idées et l’inspiration vient vite.

Une fois ça fait je relis l’ensemble du livre, puis je balance à ma correctrice et mes betas lectrices (j’en ai 3, ma petite femme adorée, et deux chroniqueuses qui sont devenues des amies). Une fois que la correctrice a fini son premier passage, mes betas lectrices ont normalement fini leur lecture de mon … ouai, disons le, le brouillon. Avec le retour des betas lecteurs, toutes leur remarque, leur réflexion, et parfois leur idées de modifs, des suggestions de trucs à rajouter ou retirer, moi je repasse derrière la version que la correctrice a travaillé.

Je modifie et bidouille le fichier avec tout ce que j’ai eu comme retour, et je lui renvoie le document modifié. Elle refait un passage avec ce fichier là, qu’elle me renvoie, et ensuite moi je fais un ultime check up et puis bah voilà, le livre est fini normalement.

C’est assez simple, direct, et efficace, et ça me convient très bien. J’aime pas passer 20 ans à cogiter sur plein de passage, plein de trucs. Faut se dire que tout le monde a un avis, c’est comme un trou du cul (désolé de la vulgarité mais c’est vrai), et tu peux pas plaire à tout le monde. Y en a qui diront que y a trop de description, d’autres pas assez, y en a qui diront que c’est trop long, d’autre trop court… alors que le livre est le même… mais tout le monde aura son avis, son point de vue.

Je ne cherche pas à plaire à tout le monde, je cherche à faire un livre qui me plaît d’abord à moi dans un premier temps, mais qui en même temps, pourra plaire à d’autres personnes aussi. Surtout que je ne veux pas faire un truc édulcoré, dilué, quelque chose de basique, creux, sans âme, sans personnalité… Si je dois prendre en considération chaque remarque de chaque personne, ça ne ressemblera plus à rien, ça ne plaira plus à personne, et moi le premier.

3- Il est temps d’être curieuse … As-tu un futur projet en tête ?

Bah, continuer à faire ma saga pardi !

Chaque décembre normalement il y aura un nouveau tome des Royaumes Démoniaques.

Cependant je vais peut-être bientôt me mettre à écrire des petits one shot (mais toujours de cet univers). Ils seront plus courts, et porteront exclusivement sur un personnage spécifique, une époque, un lieux… ce sera un rajout à la saga.

J’écrirais toute ma vie, jusqu’à mon dernier souffle, sur cette saga des royaumes démoniaques. Je ne veux pas écrire autre chose. Seule exception, peut-être un jour j’écrirais un livre sur l’autisme, et peut-être une auto-biographie. Mais à part ces deux éventualités (qui sont loiiiiiiin d’être d’actualité) je ne ferais que cette saga. Même quand cette saga (qui sera entre 6 et 9 tomes, estimation à la truelle de ma part) sera terminée, il y en aura une autre. Ce sera une autre histoire. J’ai assez de matière pour écrire à l’infini quasiment, donc je ne me fais aucun soucis sur une panne d’écriture de mon coté ^^

D/Le mot de la fin
Je te laisse la parole. N’hésite pas !

Faites de votre mieux. La vie est moche parfois, la vie vous mettra à genoux, à un moment ou un autre, donc contentez vous de faire de votre mieux. C’est la seule chose à faire, en toute circonstance, du début, à la fin. Faites de votre mieux. Vous serez probablement agréablement surpris du résultat.

Merci d’avoir répondu à mes questions! Vous pouvez le retrouvez sur Twitter @LDemoniques

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema


Interview auteur n°16: Virginia Besson-Robilliard

Hello! J’ai eu la surprise d’être contactée pour interviewer Virginia Besson-Robilliard. Je vous souhaite donc une bonne lecture de ses réponses!

#roman #interview

1-Bonjour Virginia! Pourriez-vous vous présenter en quelques lignes ?

Je suis née d’un père français et d’une mère indo-mauricienne. Ayant grandi dans un environnement multiculturel et ayant beaucoup voyagé de surcroit, toutes ces influences ont fini par me marquer.  Activant et alimentant ma curiosité naturelle envers tout ce qui touche aux cultures des peuples, ce qui incluait, et inclus toujours, une irrépressible envie de découvrir toujours plus de mythes, de contes et de légendes qui sont, pour moi, un véritable patrimoine de l’humanité.

J’ai apprécié les joies de la lecture dès que j’ai su déchiffrer un livre et mes goûts sont toujours allés vers les histoires et autres récits qui alimentaient mon imaginaire. A partir de là, écrire des histoires sortant à leur tour de ce même imaginaire est devenu une évidence pour moi, un besoin.

2-Avez-vous choisi de publier vos écrits sous votre vrai nom ou sous un pseudonyme ? Pour quelles raisons ? Cela a-t-il toujours été ainsi ?

Oui, je publie sous mon vrai nom et oui cela a toujours été.

De fait, je n’ai pas de deuxième ou troisième prénom, mais un seul, Virginia et j’avoue qu’il me plait ce prénom. De plus, la chance a voulu que ce soit un prénom qui a déjà été porté par des auteures, alors je ne voyais pas de raison d’en changer.

Pour ce qui est de Besson, il s’agit de mon nom de jeune fille et j’ai choisi de l’ajouter à mon nom d’auteur en hommage à mon grand-père. Là aussi, le hasard a voulu que ce soit un nom qui possède une certaine notoriété, mais bien que l’on m’ait déjà posé la question, je ne suis pas parente avec Luc Besson.

Pour ce qui est de Robilliard, je le porte car je suis fière et heureuse d’avoir épousé l’homme à qui ce patronyme appartient et qui me l’a transmis. Là encore, par une coïncidence incroyable, et à une lettre près, ce nom de famille est très connu dans le monde littéraire grâce à Anne Robillard, auteure canadienne de fantasy dont la réputation n’est plus à faire à ce jour.

Avec des bases comme celles-ci, je me suis dit que je serais vraiment bien ingrate de chercher et utiliser un pseudonyme vous n’êtes pas d’accord ? 😉

3-Quand avez-vous commencé à écrire ? Si cela date de votre enfance/adolescence, vos proches lisaient-ils vos écrits ?

J’ai en effet commencé à écrire très jeune, je n’avais pas encore 10 ans que je noircissais déjà des cahiers d’idées extravagantes et de mondes imaginaires. J’ai terminé ma première vraie histoire, avec un début, un milieu et une fin, quand j’avais 14 ans. Par contre j’ai gardé tous ces écrits pour moi, ils constituaient mon jardin secret.

4-Vous souvenez-vous de votre première histoire ? Que racontait-elle ?

Bien-sûr que je m’en souviens, je l’ai écrite pendant les grandes vacances, l’année de mes 14 ans. Je travaillais dessus tous les jours et je suis arrivée à une centaine de page qui racontaient une histoire qui se passait en Atlantide. Car oui, j’étais bien mordue de tous ces mythes antiques déjà à l’époque. J’ai gardé cette histoire et peut-être qu’un jour je la ressortirais de son carton pour en faire un livre, qui sait ?  

5-Vous êtes une auteure hybride : à la fois en autoédition et en maison d’édition chez Alter Real. Pouvez-vous nous parlez de cette expérience particulière ? Gérez-vous la partie autoédition seule ou faîtes-vous appel à des tierces personnes ? Quels sont, d’après vous, les avantages et les inconvénients de chaque système ?

Il est clair que les deux expériences sont très différentes. En ce qui concerne l’auto édition je gérais tout seule au début, puis j’ai petit à petit trouvé des personnes heureuse de participer à l’aventure et de m’aider dans ce travail. Je parle bien sûr des béta lectrices, correctrices et autres illustratrices qui m’ont aidé à faire de mes livres des ouvrages professionnels. Pour compléter le tableau, j’ai récemment trouvé un agent littéraire qui s’occupe de promouvoir mon image et me faire connaître dans le monde littéraire en tant qu’auteur indépendant et édité. Elle fait un travail remarquable et j’ai hâte de voir tout ce que cela va donner. Quoi qu’il en soit, mon aventure auto édition continue sur la bonne voie et ne va pas s’arrêter en si bon chemin.

Pour ce qui est des différences entre les deux systèmes d’édition, je dirais que garder des ouvrages en auto édition me permet de garder une réelle liberté d’action et de décision sur les histoires que je choisi de publier. Alors que pour mes ouvrages en édition classique, c’est cette fois le côté « tranquillité d’esprit » qui me plait.

Pour finir, j’ai trouvé un équilibre entre l’utilisation des deux systèmes qui me convient bien et c’est pourquoi j’ai prévu de conserver ce statut d’auteure hybride tant que je le pourrais.

6- Comment décririez-vous votre univers ? Avez-vous des sources d’inspiration privilégiées ?

Clairement, mon univers littéraire se situe dans le domaine du fantastique car j’aime mélanger, imbriquer et malaxer le réel et l’imaginaire pour en faire des histoires que j’ai envie de lire. Quant à mes sources d’inspirations, elles sont multiples et variées car elles englobent les mythes, les légendes et les contes du monde entier, mais aussi les cultures des différents pays, les mystères et autres énigmes sur le surnaturel, les univers ésotériques, des anecdotes véridiques et cocasses etc. Tout ce qui peut attirer mon œil et ma curiosité va y passer, un rien peut me lancer sur une idée d’histoire si le sujet me parle.

7- Vous avez plusieurs œuvres à votre actif. Commençons donc par celles en autoédition : Lazare Donatien, l’intégrale ; Drockhead, l’intégrale. Dans quel(s) genre(s) littéraire(s) s’inscrivent-elles ? Pouvez-vous nous les décrire brièvement ?

Lazare Donatien et Drockhead appartiennent au genre fantastique. Tout a commencé par une idée de personnage, Lazare, un homme excentrique et bien plus complexe et mystérieux qu’il ne le laisse voir. Comme je l’ai dit plus haut, j’aime mélanger le réel et l’imaginaire. J’avais envie de parler de la vie et de la mort depuis un point de vue moins classique que ce que l’on a l’habitude d’entendre. Vous savez aussi qu’en plus d’avoir des origines françaises, j’ai aussi des origines indiennes. Et j’avais envie de parler de cette perspective des orientaux, qui croient en la réincarnation, par rapport à celle, radicalement différente, des occidentaux qui eux pensent qu’après la mort il n’y a plus rien.

#roman #interview

8- Chez Alter Real, Liens et sortilèges tome 1 est déjà disponible, tandis que le tome 2 sortira le 1er juin. Pourriez-vous nous en dire un peu plus ? Combien de tomes comprendra cette saga ? Le titre originel était Les sorcières de Salers. Pourquoi avoir changé l’intitulé ? 

#roman #interview
Tome 1

En effet, le tome 2 de Liens et Sortilèges est sorti le 1er juin et j’ai prévu un dernier tome pour cette série. À l’origine, j’avais prévu 5 tomes pour Les Sorcières de Salers puis je me suis dit qu’il valait mieux en faire seulement 3 pour préserver certains éléments de cette histoire sans l’essouffler. C’est Alter Real qui a décidé de changer le titre de la série car j’avais déjà sorti les tome 1 et 2 de la version des Sorcières de Salers en tant qu’auteure indépendante et ma maison d’édition voulait éviter les amalgames. Nous avons retravaillé les textes des 2 premiers tomes avant leur ré-édition, bien entendu, sans pour autant changer le fond de l’histoire. Et pour répondre aux attentes des lecteurs qui avaient déjà lu les tomes des Sorcières de Salers, j’ai prévu un tome 3 peaufiné aux petits oignons qui, je l’espère, surprendra et ravira tous les fans de la première heure que je remercie au passage J.

9- Avez-vous des méthodes préférées d’écriture ou laissez-vous vos personnages fabriquer l’histoire ? Quels outils aimez-vous utiliser ?

J’avoue ne pas suivre une méthode d’écriture en particulier, je suis plutôt du genre à emprunter les éléments qui m’intéressent aux différentes méthodes que j’ai pu croiser. Par contre, il y a bien une espèce de schéma dans ma façon de construire une histoire car c’est toujours un ou des personnages qui vont retenir mon attention. Du genre… « ah je donnerais bien vie à un personnage comme ci ou comme ça, avec tel ou tel trait de caractère » ensuite, avant toute chose, je vais penser à une fin d’histoire avec ces personnages et si j’arrive à visualiser une fin alors je sais que je tiens une histoire. Car après je vais petit à petit remplir les blancs.

10- La diversité littéraire est-elle importante pour vous ? Que ce soit au niveau de la diversité culturelle, de l’orientation sexuelle ou des handicaps par exemple. Aimez-vous y participer à travers vos écrits ? Si oui, de quelles façons ?

Oui, la diversité littéraire est plus qu’importante, elle est essentielle. En tant que lectrice, j’aime apprendre quelque chose quand je lis tout autant que j’aime transmettre quelque chose quand j’écris. De même j’aime illustrer cette diversité dans mes écrits au travers des mes personnages principalement et des échanges qu’ils peuvent avoir entre eux.

11- Sur votre site, il est fait mention d’un projet en cours nommé « Le grimoire gourmand ». Si j’ai bien compris, il s’agira, à terme, d’un café lié au monde du livre mais, en attendant, il y aura un box littéraire gourmande à commander. C’est bien ça ? Pourriez-vous nous en dire un peu plus ?

Tout à fait, le Grimoire Gourmand est le nom que j’ai donné au café culturel que j’ai créé et qui ouvrira ses portes cette année. Il s’agit d’un endroit où vous pourrez venir déguster un thé, café ou autre tout en lisant un livre. Mais aussi un lieu où vous pourrez suivre des ateliers créatifs, bien-être et culturels sur des sujets divers et variés. Un endroit aussi où des auteurs, auto édité ou non, viendront présenter leurs ouvrages en dédicaces. Les produits, boissons et gourmandises, servis au café seront tous issus de l’artisanat français, privilégiant le circuit court. L’occasion pour les visiteurs de tous poils de renouer avec le plaisir de la découverte en somme. 

En attendant, comme l’avez mentionné, j’ai créé les Boxes littéraires gourmandes, en commande uniquement sur le site pour le moment, dans lesquelles les lectrices et lecteurs trouveront un ou plusieurs livres d’auteurs édités ou auto édités (selon leur préférences littéraires puisque la question leur est posée sur le site) accompagné d’une boisson (thé, café ou chocolat), d’un goodie (mugs, tote bags etc) et d’une gourmandise à déguster dans son « home sweet home ».

12- Avez-vous d’autres projets en cours ? Si oui, pourriez-vous nous en dire quelques mots ?

D’autres projets ? Oui tout plein, de quoi donner des cheveux blancs à mon agent 😉 ! Mais comme ils ne sont pour le moment qu’à l’état de projet, je n’en dirais pas plus pour l’instant si vous voulez bien.

13- Où peut-on se procurer vos ouvrages ? C’est l’instant pub ! N’hésitez pas !

Ok allons-y ! Tous mes livres sont en commande directe sur la boutique « livres et ebooks » de mon site www.virginiabrobilliardbooks.com que ce soit en format papier ou ebook, toutes les transactions, comme le site lui-même, sont sécurisés. Le petit plus de la commande directe ? Vous pouvez me demander de dédicacer vos exemplaires papiers, certes, mais ce qui se sait moins, c’est que je peux aussi vous faire une jolie dédicace sur les exemplaires ebooks. Il suffit de demander. Vous avez aussi la possibilité de créer votre propre compte lecteur et vous inscrire à la newsletter pour suivre les actualités de mon activité d’auteur tout autant que les activités du Grimoire Gourmand.

Ensuite, mes livres sont sur Amazon, évidemment, ainsi que sur FNAC, KOBO et les autres plateformes de ce type comme vous pouvez tout aussi bien les commander chez votre libraire habituel.

14- Avez-vous quelque chose à ajouter ? 

 Oui, je vous remercie pour avoir pris le temps de faire cette interview, j’apprécie et respecte votre travail et votre courage. Alors…merci à vous.

Merci d’avoir répondu à mes questions. Vous pouvez retrouver Virginia sur les réseaux sociaux: Twitter, Pinterest et Instagram.

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema.

Interview auteur n°15: Matt Dejouy

Hello! Pour retrouver toutes les interviews d’auteur·ices et artistes, c’est sur cette page. Aujourd’hui, c’est Matt Dejouy qui a répondu à mes questions!

#interview #auteur #fantasy #roman #thriller

1-Bonjour ! Pourrais-tu te présenter en quelques lignes ?

Bonjour ! Et merci pour cette interview. :3

Je m’appelle Matt Dejouy, 28 ans, et je suis auteur-autoédité de fantasy et de thriller. Je tiens aussi une chaîne YouTube où je donne des conseils d’écriture et de communication pour auteurs (sans compter des chroniques/analyses une fois par mois).
Pour parler un peu plus personnellement de moi, et vu que tu as à cœur de mettre en avant la diversité, je suis non-binaire (pour être honnête, la notion de mon propre genre me passe carrément au-dessus de la tête…), et autiste dit « Asperger ».

2-As-tu choisi de publier tes écrits sous ton vrai nom ou sous un pseudonyme ? Peux-tu nous dire pourquoi ?

C’est à peu près mon vrai nom ! Pour être exact, ça ne l’est pas légalement, mais j’utilise le diminutif Matt avec (presque) tout le monde. Je me reconnais beaucoup plus dedans qu’avec mon prénom entier que j’ai donc tendance à éviter. Pour le nom de famille, en revanche, c’est bien le mien (eh non ! je n’habite pas à Jouy ! :p).
J’ai passé pas mal de temps à décider si je voulais utiliser un pseudonyme ou non… Sauf que l’autre prénom que j’utilise (Hjördis) est un peu trop dur à prononcer, et je me suis dit que c’était une mauvaise idée !
Et puis, je me suis engagé entièrement dans l’écriture. Ça n’est un secret pour personne de mon entourage. C’est mon métier, tout simplement ! Alors à ce compte-là, autant utiliser mon vrai nom ! 🙂

3- Quand as-tu commencé à écrire ? Pourquoi avoir opté pour l’autoédition ? Es-tu déjà passé par une maison d’édition ?

J’ai commencé à écrire… le 6 janvier 2016. (Non, je ne suis pas en adoration devant les dates, vous n’avez aucune preuve !)
C’était un besoin impérieux. Je reconnais chez moi ce genre d’intuitions sorties de nulle part pour être l’ouverture d’un nouveau chapitre de ma vie, et je l’ai suivie. J’ai commencé un roman, mais je n’écrivais pas avant, et je me suis vite rendu compte que je n’avais pas le niveau. Alors je me suis fait la main sur des nouvelles pendant six mois, me levant à 5h du matin pour avoir le temps de les avancer avant mes cours… et en octobre l’une d’elle m’a laissé sur ma faim. J’ai donc poursuivi l’écriture, et deux mois plus tard j’avais entre les mains le premier jet de Pour des Jours Meilleurs. 🙂
À cette époque, je ne connaissais pas l’autoédition. Je cherchais donc une maison d’édition pour ce thriller un peu particulier, et ça m’angoissait. J’avais bossé 4 ans et demi en tant que graphiste en publicité télévisuelle, et avait claqué la porte en me promettant de ne plus jamais vendre ma créativité. Et là j’allais recommencer, peut-être même devoir effacer la bisexualité de mon personnage principal, et faire disparaître les quelques phrases qui intègrent ça au récit (c’est un propos annexe, mais j’ai à cœur d’intégrer des personnages diversifiés, sans forcément braquer la caméra dessus, puisque ce sont des gens comme les autres. :’))… je ne pouvais pas m’y résoudre.
Alors j’ai cherché une voie alternative. Très vite, j’ai découvert l’autoédition, mais surtout le monde de l’entreprenariat (les deux, à mon avis, sont extrêmement liés), et j’ai pris le temps d’étudier tout ça avant de me lancer ! Je n’ai rien contre les maisons d’éditions en elles-mêmes (en tout cas pour les petites et moyennes), mais le statut juridique d’artiste-auteur et le paiement annuel rend les choses si compliquées pour les auteurs que ça m’a vite passé l’envie d’entrer en une maison d’édition…
(Et puis si je peux m’éviter des contacts obligatoires qui vont me pomper mon énergie et me laisser sur le carreau pour la journée, c’est pas mal aussi ! :p)

4- Comment décrirais-tu ton univers ? As-tu des sources d’inspiration privilégiées ?

Humain. C’est le premier mot qui me vient. La psyché, les processus cognitifs et émotionnels m’ont toujours fasciné. Comprendre pourquoi telle personne fait ça, comment on peut en arriver à des décisions extrêmes, quels sont les biais qui obscurcissent notre vision de la vie, etc.
J’ai aussi à cœur de juger le moins possible. En général, mes personnages vont se retrouver face à leurs problèmes et à leurs contradictions, mais ça n’est pas à moi de porter un jugement sur eux. J’essaie juste d’amener dans le livre différentes facettes du problème que j’essaie de traiter. Au lecteur de savoir ensuite ce qu’il en pense !
Ce qui fait que mes univers de fantasy ne sont pas mirobolants, mais là pour servir le propos et contextualiser les personnages. Soyons d’accord : j’accorde une grande importance au développement de la politique, de la religion, des langues et niveau d’éducation, de richesse, de développement, etc. Mais tout ça sert de cadre aux personnages, et de terreau pour faire émerger des situations challengeantes pour eux. (Bon, et pour parler un peu de problématiques sociales, ok.)
Quant à mes univers de thrillers, on pourrait les qualifier de crus. Et de réalistes. J’espère. :p
Pour les sources d’inspiration, c’est assez large. Les émotions que je ressens en écoutant la musique agissent souvent comme déclencheurs, mais le contenu de mes écrits est plus inspiré de mon vécu, ma vision des problématiques sociales et individuelles, et simplement ma compréhension de la psychologie des personnes que je rencontre. Bref ! de la vie, avant tout ! 🙂

5- Tu as déjà deux romans publiés (fantasy, thriller) et un troisième qui sort le 7 août. Peux-tu nous parler de ce nouveau roman fantasy, les Enfants de la Terre ? Est-ce un one-shot ou le 1er tome d’une saga ?

Les Enfants de la Terre est un one-shot qui se déroule néanmoins dans le même univers (et la même temporalité) que mon précédent roman de fantasy, À Feu et À Sang. Le contexte géopolitique se recroise, mais j’aborde une toute autre région, et des problématiques assez différentes. 🙂

#interview #auteur #fantasy #roman #thriller

On y suit Keli, un adolescent esclavagé ainsi que ses semblables dans un réseau complexe de souterrains qu’ils nomment la Colonie, creusés de leur main et de celles de leurs ancêtres. Mais des étrangers investissent les tunnels et massacrent tout le monde, maîtres comme esclaves. Seul Keli survit, caché par ses parents derrières les planches qui soutiennent le mur de leur habitation.

Sa condition change alors. D’un asservissement sans échappatoire, il devient maître de ses choix, et donc, de sa vie. Ce qui est loin d’être aisé pour quiconque, mais pire encore quand on ne connaît rien à la vie, qu’on a à peine vu la surface, et qu’on nous a conditionné à la servitude dès notre naissance.

Ce sont donc ces pistes-là que j’explore dans les Enfants de la Terre, au gré des rencontres et des situations auxquelles sera confronté Keli. Car il ne croisera hélas pas une personne prête à le prendre sous son aile et à l’aimer sans conditions, mais des personnages hauts en couleurs, eux-mêmes balafrés par l’existence, et dont la vision du bonheur s’entrechoque souvent avec celle des autres…

Le tout sur un fond d’aventures, de découvertes, de magie-technologie, car outre le passage d’enfant à adulte de Keli, reste une question : pourquoi creusaient-ils ?

6- As-tu des méthodes préférées d’écriture ou laisses-tu tes personnages fabriquer l’histoire ? Quels outils aimes-tu utiliser ?

J’ai ma méthode personnelle, mais elle est assez ancrée dans l’esprit « jardinier ».
Ce qui me vient en premier, c’est une situation. Pour Les Enfants de la Terre, j’ai eu un flash, cette fameuse scène où un enfant était caché par ses parents dans un trou du mur et assistait, impuissant, au massacre injuste de son peuple. De là, je tisse la situation initiale, soit partant de ce point, soit, dans le cas des Enfants de la Terre, l’introduisant. (Dans ce cas précis il fallait que je place un contexte, afin que la scène ait tout son impact ! ;)).

C’est à partir de là que je laisse les personnages faire « ce qu’ils veulent ». Mais dans ma vision de l’écriture, c’est surtout la construction des personnages et les thèmes qui découlent des situations qui vont orienter la narration. Souvent via des rencontres, des personnages opposés qui challengent la vision de la vie et/ou les choix de mes protagonistes, et aussi des situations où ils seront obligés de se dépasser. Cela a beau être logique, ça n’est pas toujours un processus conscient. Je le vois comme ça : mon cerveau capte toutes les informations, les compile avec les connaissances de ces problématiques acquises auparavant, et me livre le résultat sous la forme de fils scénaristiques qui se tissent à mesurent que mes doigts courent sur le clavier. Ce qui fait que oui, j’ai souvent des surprises ! Mais je ne pense néanmoins pas que c’est une muse qui me souffle mes idées ; simplement un réseau neuronal que je m’efforce au jour le jour d’abreuver de connaissances. :’)

Et pour ce qui est des outils… je n’utilise qu’Antidote pour les corrections. Et des post-its que je ne relis pas la plupart du temps, mais qui me sont utiles pour retenir des éléments importants qui émergent des recherches (que je ne fais pas en amont, mais dès que je sens que mes connaissances ne suffisent pas sur un sujet, pendant la phase d’écriture).

7- La diversité littéraire est-elle importante pour toi ? Aimes-tu y participer à travers tes écrits ? Si oui, de quelles façons ?

Si tu entends par-là représenter des gens de différents genres, orientation sexuelles, handicaps et origines, alors oui, je trouve ça capital. Pas seulement pour une mise en avant de ces personnes, mais aussi parce que, simplement, ce sont des gens qu’on croise au jour le jour, et qui tissent la diversité de notre société. Ça me semble logique d’avoir des personnages noirs, asiatiques, nordiques, bi, pan, homo, trans, neuro-divergents, handicapés physiques, ainsi qu’une variété d’intelligences différentes dans un roman. Parce que tous font partie de la réalité, et que c’est ce que j’essaie de reproduire, aussi bien dans mes thrillers que dans ma fantasy : un pan de vie.

Alors dans mes romans, il y a des hommes et femmes cis, et qui le sont réellement. Des hommes qui se croyaient cis, et qui découvrent un nouvel univers en même temps que leur genre et leur sexualité. Des femmes qui se rebellent contre l’injonction d’avoir des enfants pour être entières. D’autres contre une société qui les oppriment, ou la culture du viol. Des blancs, des noirs, des latino-américains (pas encore beaucoup d’asiatiques, hélas)… J’essaie aussi de varier les zones géographiques à chaque roman pour alimenter cette diversité. États-Unis/Panamà dans Pour des Jours Meilleurs, Norvège, Suède, Allemagne et Italie pour À Feu et À Sang, Madagascar et Grèce pour Les Enfants de la Terre (même si j’ai à regret fait le choix de raccourcir les noms, car les noms 100% malgaches rendaient le roman beaucoup plus dur à lire. Mais j’y fais néanmoins référence.).

#interview #auteur #fantasy #roman #thriller

8- As-tu d’autres projets en cours ? Pourrais-tu nous en dire quelques mots ?

J’ai bouclé le premier jet de Jenny, la préquelle de Pour des Jours Meilleurs. Il s’agit d’un thriller mettant en scène Eyric, mafieux au passé meurtri, et Jenny, une jeune fille tourmentée pour laquelle il se prend vite d’affection. J’y explore notamment les problématiques liées au viol, et à la vision parfois discriminante qu’on accorde aux personnes qui en sont victimes, dans un road trip qui me permet aussi de parler sexisme, racisme, et, pour une fois, d’amour… (Non, pas entre une adolescente et un adulte de quarante ans, tout va bien ! x)). Le tout avec quelques traits d’humour (les lecteurs de Pour des Jours Meilleurs comprendront de quoi il en retourne ;)) pour alléger un peu le tout !

9- Tu possèdes aussi une chaîne YouTube en lien avec l’écriture. Peux-tu nous en parler ?

Je suis comme beaucoup d’auteurs autoédités : je débarque dans le monde du livre, avec peu, très peu, de connaissances préalables. Et quitte à apprendre sur le tas, autant partager ! Alors je me renseigne, décortique et tente de transmettre les notions et techniques que je croise sur la route. Ma chaîne passe donc par l’écriture, un peu de psychologie, de travail éditorial, et récemment pas mal de communication. Je prévois peu mon programme en amont, ce qui me permet de m’adapter à des demandes spécifiques (c’est comme ça que j’ai débuté la série « premiers pas sur le chemin de l’autoédition ») et aussi de respecter mon propre rythme de création et de réflexion.

10- Où peut-on se procurer tes ouvrages ? C’est l’instant pub ! N’hésite pas !

Pour l’instant, uniquement sur Amazon ! Mais j’ai prévu d’ouvrir ma boutique en ligne en juillet pour proposer des versions dédicacées de mes livres, et offrir quelques goodies !

Je songe aussi à publier sur Kobo ainsi qu’à la Librairie des Jeunes Pousses ouverte récemment par @loudesforets. Mais je n’ai pas beaucoup de temps dans mon planning pour m’y pencher tout de suite, et comme je me suis inscrit au concours des Plumes Francophones, je suis astreint à une exclusivité Amazon pour les trois prochains mois… Mais je vous tiendrai au courant !

11- As-tu quelque chose à ajouter ?

Si j’ai la place pour parler de ce que je désire, j’aimerais encourager les gens à s’accepter tels qu’ils sont. Ça n’est pas toujours évident, bien évidemment. Se montrer tel qu’on est, c’est s’ouvrir aux critiques, aux moqueries, et avoir la certitude d’être blessé à un moment ou l’autre. Mais c’est aussi la seule façon de vivre sa vie pleinement. Et c’est valable dans tous les domaines, que ce soit une passion dévorante pour l’art ou l’écriture, une orientation sexuelle ou un genre non cis, une particularité quelle qu’elle soit… Ouvrez-vous. Montrez-vous. Soyez fier·ère·s de vous. Car c’est comme ça que vous trouverez des gens qui vous ressemblent, des gens qui vous comprennent, et nouerez de vraies relations.

Et c’est aussi comme ça que nous ferons entendre nos voix, ferons admettre au monde que la diversité est la base de tout espèce, et que les humains ne font pas exception. Nous avons tous le droit d’exister. Nous avons tous le droit au bien-être.

Et sur ce petit monologue, je remercie chaleureusement Salema pour m’avoir accordé cette interview, et je repars écrire dans ma grotte en écoutant « This Is Me » en boucle. 😉

Des bisous à tous ! ♥

Merci pour tes réponses! Vous pouvez le retrouver sur Twitter @MattDejouy .

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Portrait auteur·ice n°6: Anne-Sophie Hennicker

Aujourd’hui, dans les interviews en image, on se retrouve avec Anne-Sophie Hennicker.

A/Présentation

1- Pourrais-tu décrire, toi et ton univers en une dizaine de mots ?

#interview #auteur #fantastique #illustratrice

2- Portrait

#interview #auteur #fantastique #illustratrice #portrait

B/Ton oeuvre, Destins croisés (tome 2)

1- Quelles couleurs, paysages et objets associerais-tu à ton oeuvre ?

2- Dis-nous tout … Quelle est ta chanson préférée et celle qui décrirait ton roman ? Si tu le souhaites, tu peux aussi nous donner une chanson pour certains de tes personnages.

3-On veut tout savoir: peux-tu nous raconter une anecdote d’écriture pour ce récit?

Lorsque j’étais sur l’écriture de DC, il m’arrivait de voir si bien mes personnages que parfois, j’avais l’impression d’assister aux scènes en tant que spectateur. Et si jamais je voulais changer quelque chose de la scène et qu’elle ne convenait (que ce soit au niveau du caractère ou des actions), je ne parvenais pas à l’écrire ! C’était une torture, mais au moins, je laissais mes personnages vivre leur histoire.

4- Quelle image et phrase d’accroche mettrais-tu sur un panneau publicitaire promouvant ton livre ? Et, d’ailleurs, où peut-on se le procurer ?

J’ai déjà créé une affiche publicitaire pour promouvoir mon livre ! Et en ce qui concerne la phrase d’accroche… « Amour impossible, amitié, aventures, drame… Venez découvrir le dernier Tome de Destins Croisés ! » On fait simple ! (je n’ai pas d’autres idées qui me viennent actuellement). On peut se le procurer sur Amazon, la Fnac, Cultura, Decitre, etc.

C/L’écriture

1- Autoédition ou maison d’édition? Aucun des deux ou les deux? Dis-nous tout !

Franchement, les deux ! Je n’ai pas de préférence ni pour l’un, ni pour l’autre, car les deux me conviennent.

2- Quels outils et quel matériel utilises-tu lors de la préparation et la rédaction de tes romans? Peux-tu nous en dire un peu plus sur ta méthode de travail ?

Simplement mon PC, et ma méthode de travail reste très simple. Une grande tasse de chocolat chaud, un endroit confortable, une bonne musique et au boulot !

3- Il est temps d’être curieuse… As-tu un futur projet en tête? Si oui, pourrais-tu nous dévoiler quelques mots clés?

D/Le mot de la fin.

Je te laisse la parole. N’hésite pas !

Je te remercie une fois de plus pour ces questions. Et pour ceux qui seraient intéressés par Destins Croisés, n’hésitez pas à venir voir tout ça ! 😉

Merci d’avoir répondu à mes questions!

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Interview auteur n°14: Marie Draghinda

On se retrouve pour une nouvelle interview, avec un jeune autrice, Marie Draghinda.

#édition #livre #fantasy #saga #interview #autrice #diversité

1- Bonjour Marie ! Pourrais-tu te présenter en quelques lignes ? Bonjour !

Je m’appelle Marie Draghinda, j’ai 18 ans, j’habite en Suisse et j’ai commencé une saga de fantasy dont le premier tome est sorti fin octobre !

2- As-tu choisi de publier tes écrits sous ton vrai nom ou sous un pseudonyme ? Peux-tu nous dire pourquoi ?

Sous mon vrai nom. D’une part parce que je n’ai pas trouvé de pseudonyme assez bien (j’ai essayé), et j’avais peur qu’il ne me plaise plus au bout d’un certain temps ; d’autre part parce que mon nom de famille n’est pas courant du tout, alors autant se démarquer comme ça !

3- Quand as-tu commencé à écrire ? Pourquoi avoir opté pour une maison d’édition ? As-tu déjà pensé à l’autoédition ?

J’ai commencé à écrire des histoires très jeunes, j’y ai vraiment découvert une passion autour de mes 9-10 ans, et j’ai laissé un peu tomber pendant un moment, puis j’ai repris en arrivant au collège ! J’ai commencé Shimère en décembre 2016, donc à tout juste 15 ans. J’ai choisi la ME parce que j’avais prévu de le faire publier, je ne connaissais pas l’autoédition, à l’époque. Bon, j’ai appris ce que c’était plusieurs mois avant d’envoyer mon manuscrit aux ME, mais ça m’effrayait trop, j’ai trop peur de mal faire les choses, de ne pas avoir les capacités d’aller jusqu’au bout, etc… avec une ME, c’est plus facile, je trouve, et c’est moins coûteux.

4- Comment décrirais-tu ton univers ? As-tu des sources d’inspiration privilégiées ?

C’est un univers de Low Fantasy d’après mes recherches (parce que oui, je me suis renseignée, pour une fois). L’univers est assez mystérieux dans le tome 1 car les personnages sont cloîtrés dans leur école et le monde extérieur magique est relativement peu évoqué, on parle des créatures, des Shimères, un peu de la magie, mais ça s’arrête là. C’est dans la suite qu’on en apprend un peu plus… Pour les sources, oui, j’en ai plusieurs ! Évidemment, Harry Potter, mais contrairement à ce qu’il y parait je n’y ai pas pris grand-chose si ce n’est le principe de l’école (et Rowling n’est pas la première à avoir eu cette idée, je pense !), ou quelques autres détails ; Eragon aussi. D’autres œuvres m’ont inspirée, pour la plupart de manière moins flagrante, plutôt dans la profondeur du récit : Half Bad, Le Hobbit, À l’Est d’Eden (oui, oui)…

5- Ton roman Shimère (Feu) est disponible aux éditions Sydney Laurent. Est-ce terminé ou as-tu prévu plusieurs tomes ? Peux-tu nous parler en quelques mots de cette histoire?

Oui, j’ai réalisé mon rêve ! Et en effet, Feu n’est que le tome 1 de la saga de Shimère ! Il se déroule à travers les yeux d’Hélio, un adolescent dont tous les souvenirs personnels ont été effacés (à part son prénom et son âge) et qui se retrouve dans une « Ecole de Shimères », les Shimères étant des humains dotés de pouvoirs (il en existe quatre sortes). Avec comme but ultime de retrouver qui il était — et qui il est —, il va apprendre à vivre dans cette école magique aux côtés d’autres adolescents dans une situation similaire à la sienne tout en apprenant à contrôler sa seconde nature. Mais brusquement, un élément va tout faire basculer, et Hélio devra tenter d’y survivre… Quatre autres tomes suivront (je l’espère), et ça se devine à la fin du premier volume, car plusieurs choses restent irrésolues et en suspens. J’ai déjà écrit les tomes 2, 3 et 4, j’en suis environ à la moitié de la rédaction du 5ème et dernier tome. *pleure* Je ne peux pas trop parler des volumes suivants car le grand fil rouge de la saga n’est révélé que dans le 2e, mais je peux vous dire que ce qu’ont subi mes personnages dans Feu n’est qu’un avant-goût de ce qui les attend…

6- Depuis combien de temps travailles-tu sur cet univers ? Qu’aimes-tu particulièrement à son propos ?

J’ai commencé à écrire Shimère en décembre 2016, donc c’est assez récent. C’est le premier récit que j’ai réussi à continuer aussi loin. Ce que j’aime… J’aime mes personnages avant tout, car à force de s’être tant développés, j’ai l’impression qu’ils sont des proches à moi, même des frères et sœurs, tant je les connais tous si bien. L’école de Shimères (et l’univers entier, mais il se révèle majoritairement dans les tomes 3 et 4) est en fait une allégorie de l’adolescence, ou plutôt du passage de l’enfance/préadolescence à l’âge adulte. Il y a beaucoup d’autres sens cachés derrière différents éléments tout au long de la saga, mais je ne peux pas tout lister, ce serait long, et ça perdrait son intérêt, je trouve ! D’ailleurs, l’événement auquel Hélio est confronté dans Feu est une allégorie, mais à vous de la trouver !…

7- As-tu d’autres écrits à ton actif ? Si oui, où peut-on les lire ?

Je n’ai pas vraiment d’autre projet terminé, j’ai tenté de faire quelque chose sur wattpad sans succès (panne d’inspiration !), et Shimère reste exclusivement sur mon ordinateur tant que ce n’est pas publié, désolée ! Oh, bon, j’écris des poèmes et j’en publie un peu sur Twitter, mais c’est tout…

8- As-tu des méthodes préférées d’écriture ou laisses-tu tes personnages fabriquer l’histoire? Quels outils aimes-tu utiliser ?

Il m’est arrivé de faire des plans (pas pour le premier tome, je l’avoue, j’ai juste noté des idées sur des papiers volants mais sans construire de véritable chronologie avec un ordre des événements, et c’était surtout une grande improvisation — j’ai pu en constater le désastre à la réécriture…), dans le 2e par exemple, où il se passe bien plus de choses quand dans les autres, je n’ai pas vraiment eu le choix, ça aurait été un horrible chaos sinon… après, j’avoue avoir beaucoup de chance en matière de cohérence et de liens hasardeux qui se font d’eux-mêmes, mais je ne compte pas trop dessus dans la construction de mes récits, c’est plutôt que je m’en rends compte après ! En fin de compte, ce sont plutôt mes personnages qui mènent la ronde, et certains me surprennent parfois beaucoup, j’ai souvent fait face à un changement de cap complètement imprévu (par exemple, l’un des personnages de mes quatre principaux ne devait pas avoir d’autre rôle que celui d’introduire le rival, au début, puis il s’est incrusté et s’est fait une bonne place que je ne peux plus du tout négliger à ce point de l’histoire, d’ailleurs, il n’en fait qu’à sa tête et j’ai dû modifier plus d’une fois une partie du scénario juste à cause de lui !) Pour les outils, j’utilisais des sites de synonymes et dictionnaires au début, et depuis Noël 2017, je me sers d’Antidote, dont je ne peux plus me passer dès que je me mets à rédiger (que ce soit mes romans, des poèmes ou même des travaux pour le lycée) ! Je me sers évidemment de Google, parfois de bouquins pour la recherche d’informations…

9- La diversité littéraire est-elle importante pour toi ? Aimes-tu y participer à travers tes écrits ? Si oui, de quelles façons ?

Je ne suis pas très expérimentée encore, et si je trouve la diversité littéraire dans la lecture absolument indispensable (même si je ne m’y tiens pas forcément…), je ne pense pas que ce soit le cas dans l’écriture. Enfin, j’avais commencé à essayer d’écrire dans le réalisme, un peu la romance (bon, j’avais environ 13 ans), et c’est par là que j’ai commencé, mais je ne suis jamais allée bien loin, je manque cruellement d’inspiration et d’originalité quand je ne peux pas mettre un peu de magie ou d’imaginaire dans mes récits ! Et pour la SF et le fantastique… je ne suis déjà pas tant amatrice en tant que lectrice/spectatrice, alors en tant qu’écrivain… enfin, si, j’aime bien le fantastique, mais ce n’est pas assez perché pour moi ! Je suis branchée Fantasy quand il s’agit d’écriture, mais j’y introduis toujours une touche de romance, et du suspens comme dans chaque roman, bien sûr. Oh, et j’adore faire des liens qui ne servent à rien, c’est ma passion.

10- As-tu d’autres projets en cours ? Pourrais-tu nous en dire quelques mots ?

Oui, j’ai comme projet de faire une autre saga de Shimère mais avec l’histoire d’autres personnages plus âgés qui sont présents dans la première saga (dont Feu), et qui se passera donc plus tôt dans la chronologie (pas de beaucoup). J’ai déjà entamé le premier tome de cette deuxième saga (qui devrait d’ailleurs être une trilogie une fois terminée), mais ça fait un moment qu’il est en pause… Après, j’ai plein d’idées un peu floues en tête que je n’ose pas mettre sur papier parce que je n’ai ni le temps de m’y consacrer, ni l’inspiration suffisante, ni l’envie de mettre Shimère de côté ! Mais quand j’aurai terminé la saga, je m’y mettrai sûrement.

11- Où peut-on se procurer tes ouvrages ? C’est l’instant pub! N’hésite pas !

Hehe ! Sur le site de la ME en version papier ou ebook, Sydney Laurent, il suffit de taper « Shimère » ! Et sur Amazon. Pour l’instant, c’est récent donc je n’ai que ces deux sites, désolée.

12- As-tu quelque chose à ajouter ?

Je suis nulle pour conclure… J’ai envie de dire qu’il faut croire en vos rêves, ça donne vraiment la force de réussir. Et surtout, croyez en vous, auteurs, artistes, tout le monde, c’est important, même si c’est difficile ! Et n’abandonnez pas, vous le regretteriez… Et un grand merci pour ce questionnaire auquel j’ai pris bien du plaisir à répondre !

Merci d’avoir répondu à mes questions.

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Interview auteur n°13: Judith Gagnon

#autoédition #interview #romance #autrice #LGBT

Nouvelle interview en ce début de semaine, avec Judith Gagnon.

1-Bonjour Judith! Pourrais-tu te présenter en quelques lignes ?

Bonjour, je m’appelle Judith et je suis auteure de romans LGBT.  Mi-trentaine, je suis en couple depuis 10 ans avec la même femme. Pour payer mes comptes, je travaille pour une compagnie de transport J.

2-As-tu choisi de publier tes écrits sous ton vrai nom ou sous un pseudonyme? Peux-tu nous dire pourquoi?

La question ne s’est jamais posée : j’utilise mon propre nom! Pourquoi? Parce qu’un pseudo n’a jamais été une option. Pourquoi voudrais-je me cacher derrière un nom qui n’est pas moi?

3-Quand as-tu commencé à écrire ? Pourquoi avoir opté pour une maison d’édition? As-tu déjà pensé à l’autoédition?

J’ai commencé à écrire en 2017. J’ai opté pour une maison d’édition simplement pour une question monétaire. Je n’avais pas les moyens d’investir les sous que l’autoédition demandait. Je n’ai donc jamais pensé à cette option.

4-Comment décrirais-tu ton univers ? As-tu des sources d’inspiration privilégiées ?

Mes écrits sont pas mal tous différents. J’ai exploré plusieurs genres. Je dirais que je préfère ce qui touche la science-fiction post-apocalyptique. Tous les romans s’inspirent d’un peu de tout, surtout des séries télé. Sinon, en termes d’auteur, j’essaie de m’inspirer la façon d’écrire de Guillaume Musso.

5-Tu as déjà sept romans à ton actif dont le tome 2 de Au-delà du devoir qui vient de paraître. Peux-tu nous en dire un peu plus? Y aura t-il d’autres tomes?

Tout d’abord, je n’ai que 6 romans à mon actif. Le 7e livre que vous voyez sur mon site internet n’est qu’une participation bien courte pour un recueil de textes…

Sinon, Au-delà du devoir fut mon tout premier roman, inspiré de la série The 100. C’était à la base un « one shot » comme on dit. Je n’avais pas l’intention de faire d’autres tomes, mais des lectrices m’ont incité à regarder la possibilité de faire une suite. De là est né, difficilement le tome 2.

En gros, nous suivons la suite du premier tome, 10 ans plus tard, en 2070. Les choses ne sont pas tout aussi faciles à cause des changements climatiques et les gouvernements autoritaires. Mon couple phare de l’histoire verra sa relation mise à rude épreuve.

Malheureusement, je ne compte pas faire de tome 3 à court et moyen terme. Le tome deux a été long et difficile à écrire, je crois avoir tout dit pour cette histoire.

6-Tu t’es spécialisée dans les romances LGBT+. Peux-tu nous présenter ton roman qui, d’après toi, représente le mieux ton univers et ton style ?

Je crois qu’Au-delà du devoir est celui qui représente le mieux mon univers. J’ai tenté une excursion dans le drame et le fantastique, mais je préfère encore plus mettre mes personnages dans des univers de science-fiction/post apocalyptique.

Je n’ai fait qu’une seule romance pure. Bien que j’aie apprécié l’expérience, je préfère travailler une romance à travers une histoire plutôt que de construire l’histoire à travers une romance. Je crois que presque tous mes romans dégagent cela.

7-As-tu des méthodes préférées d’écriture ou laisses-tu tes personnages fabriquer l’histoire? Quels outils aimes-tu utiliser?

Je commence presque toujours mes histoires par un résumé. Les 4es de couvertures que vous voyez sont passablement les mêmes que j’ai créé au départ. Je trouve que c’est une belle façon de façonner mon intrigue. Si le résumé me donne l’eau à la bouche, je sais que je tiens quelque chose d’intéressant. J’ai fait une marque de commerce avec mes résumés aussi : chacun d’eux se termine avec une question « Et si? ».

Sinon, au début, je faisais un plan. Je trouve que c’est un outil très important pour les dates et la cohérence de l’histoire. Avec le temps (et l’expérience?), j’ai délaissé un peu cette façon de faire et je travaille un peu plus avec les grandes lignes, sans plan précis. Souvent, mes histoires prennent naissance avec une scène que je vois et revois dans ma tête.

8-La diversité littéraire est-elle importante pour toi ? Aimes-tu y participer à travers tes écrits ? Si oui, de quelles façons?

Oui, écrire la diversité c’est important pour moi. Lorsque j’étais ado et en plein questionnement, il n’y en avait pas de romans lesbiens. Encore adulte, au moment où j’ai commencé à écrire, il n’y en avait pas à la tonne des romans lesbiens qui me parlaient.

Donc, avec mes romans, je participe à permettre à la jeune adolescente que j’étais d’avoir accès à des romans qui parlent de sa réalité.

9- As-tu d’autres projets en cours ? Pourrais-tu nous en dire quelques mots?

Je planche présentement sur un projet que j’espère devenir une trilogie. Sous fond de voyage dans le temps, d’apocalypse et d’action, je vais participer au NanoWrimo 2019 avec ce projet. Advienne que pourra 😉

10-Où peut-on se procurer tes ouvrages ? C’est l’instant pub! N’hésite pas!

Pour la version papier, ça se trouve sur Amazon. Pour la version numérique, rien de plus simple que d’aller directement sur le site de ma maison d’édition,  Homoromance. Pour retrouver tous les liens rapidement, visitez mon site internet : judithgagnon.com

11-As-tu quelque chose à ajouter ?

Un très grand merci à toi pour cette opportunité de parler de nos projets LGBT. Bien que plus accessible, la littérature lesbienne gagne à être connue.

Merci d’avoir répondu à mes questions.

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Interview auteur n°12: Anne-Sophie Hennicker

Pour la première interview de ce mois de novembre, on se retrouve avec Anne-Sophie Hennicker.

#roman #interview #auteur #diversité #autoédition #illustratrice

1- Bonjour Anne-Sophie! Pourrais-tu te présenter en quelques lignes ?

Je m’appelle Anne-Sophie Hennicker, ou Soso pour les intimes. J’ai 20 ans et je suis auteure et illustratrice.

2- As-tu choisi de publier tes écrits sous ton vrai nom ou sous un pseudonyme? Peux-tu nous dire pourquoi?

J’ai choisi de publier mes écrits sous mon vrai nom. Je n’avais pas envie de cacher ma véritable identité et, pour être franche, je n’avais pas d’idée de pseudonyme.

3- Quand as-tu commencé à écrire ? Pourquoi avoir choisi l’autoédition? As-tu déjà pensé à passer par une maison d’édition? Pourquoi?

J’ai commencé à écrire lorsque j’étais encore au collège. Plus particulièrement en troisième. Ça a commencé par des fanfictions sur l’univers d’Amour Sucré pour finalement terminer sur mes propres univers. J’ai choisi l’auto-édition car je voulais me lancer dans une nouvelle aventure. Et comme Charlène Gros-Piron (une très bonne amie romancière) m’en avait beaucoup parlé, ça m’avait pas mal tenté ! Je suis déjà passée par une maison d’édition pour le premier tome de Destins Croisés, mais j’aime bien diversifier !

4- Comment décrirais-tu ton univers ? As-tu des sources d’inspiration privilégiées ?

Je le décrirais comme étant assez atypique, car je dirais que chaque univers est différent et reste assez unique en fonction de l’auteur. Mes sources d’inspiration sont souvent la musique. Ah, la musique ! Il y a énormément de chansons qui me donnent de la motivation, des idées de scènes, ou bien, qui collent à l’un de mes personnages !

5- Le second tome de Destins croisés vient de sortir. Y aura t-il d’autres tomes? Peux-tu nous parler de cette saga? Quand est sorti le 1er tome?

Destins Croisés retrace les aventures de quatre protagonistes, Naomie, Vicky, Zac et Jace. On commence à suivre les personnages quand ils ne sont qu’en seconde. L’intrigue principale tourne autour d’une histoire d’amour interdit entre Naomie et Zac, les « héros » du premier tome. On apprend au fil de la lecture que Zac n’est pas un mortel (ainsi que Jace), et que son histoire d’amour avec Naomie n’est pas envisageable pour une raison : les immortels n’ont pas le droit de mêler leur sang à celui des mortels. Et en raison de son bannissement de son monde natal, l’au-delà décide de s’interposer. On suit l’évolution des personnages, leurs péripéties et les dangers qui se dressent sur leur chemin. Dans le deuxième tome, Jace et Vicky deviennent les héros principaux de l’histoire. Cette fois-ci, il n’y aura pas de seconde chance pour les protagonistes et ils devront faire face à un danger encore plus énorme, à leurs risques et périls. Le Tome 1 est sorti le 1er octobre 2018 aux éditions Jets d’encre. Le Tome 2 est le dernier de cette saga. Peut-être qu’il y aura un Spin-off sur l’un des personnages, ça dépendra de ma motivation… Mais pour l’instant, je préfère me concentrer sur mes nouveaux écrits.

6- Depuis combien de temps travailles-tu sur cet univers ? Qu’aimes-tu particulièrement à son propos?

Je travaille sur cet univers depuis que je suis au collège. On peut dire que j’ai grandi avec cette histoire, mais également avec ces personnages qui comptent énormément pour moi. Certains auteurs se reconnaîtront certainement dans ces lignes mais, mes personnages sont un petit peu comme mes meilleurs amis. Ce que j’aime particulièrement dans cet univers c’est cette touche de fantastique qu’on ne retrouve pas dans la vraie vie. Je suis une personne qui rêve beaucoup et en publiant mes écrits, mon but premier était de transmettre ces moments magiques à d’autres lecteurs que mes amis.

7- As-tu d’autres récits à ton actif ?

Un nouveau roman fantastique qui sortira courant décembre, mais également quatre autres histoires qui sont toutes très différentes de ce que j’ai pu écrire jusqu’à présent !

8- As-tu des méthodes préférées d’écriture ou laisses-tu tes personnages fabriquer l’histoire? Quels outils aimes-tu utiliser?

Je laisse mes personnages fabriquer l’histoire. Je ne peux pas me forcer à écrire alors que ça ne vient pas. Ou alors si, mais je ne serais pas satisfaite du résultat et ça n’aura rien de naturel. Je préfère écrire directement sur PC que sur papier. Il m’arrive de temps à autre d’écrire dans un carnet, mais ça reste très rare.

9- La diversité littéraire est-elle importante pour toi ? Aimes-tu y participer à travers tes écrits ? Si oui, de quelles façons?

C’est important, oui. J’y participe d’une certaine manière en variant le genre de mes écrits ainsi que l’histoire de mes personnages.

10- As-tu d’autres projets en cours ? Pourrais-tu nous en dire quelques mots?

Comme indiqué plus haut, oui. Ebbstone, un thriller fantastique, qui est tout droit tiré d’un rêve que j’ai fait en octobre 2016 (vive la précision !) Pour le reste, c’est une surprise ! 😉

11- Où peut-on se procurer tes ouvrages ? C’est l’instant pub! N’hésite pas!

Eh bien, ils sont disponibles sur Amazon, Cultura, la Fnac, Decitre, etc.

12- As-tu quelque chose à ajouter ?

Je te remercie pour ces questions !

Merci d’avoir répondu à mes questions.

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

Portrait auteur·ice n°5: Maritza

Aujourd’hui, on se retrouve à nouveau avec le format d’interview en image. Cette fois-ci, c’est Maritza qui a accepté de répondre à mes questions.

A/Présentation

1. Pourrais-tu décrire, toi et ton univers en une dizaine de mots ?

#autrice #roman #interview

2. Ton portrait

#autrice #roman #interview #portrait

B/Ton roman, Rattrape-moi.

2- Dis-nous tout … Quelle est ta chanson préférée et celles représentant le mieux tes personnages.

3-On veut tout savoir: peux-tu nous raconter une anecdote d’écriture .

Alors ce récit n’aurait jamais vu le jour sans le défi lancé par une amie autrice qui est fan, et qui écrit, des romances sublimes ! Deux ans auparavant elle me lance : toi qui n’écris que du fantastique je te mets au défi d’écrire une romance ! Quand j’en ai parlé à ma petite soeur (la dernière) fan inconditionnelle de romance elle a rajouté « ok mais je veux que mon nom apparaisse et que ce soit original avec une femme forte et pas molle » c’était noté et je l’ai écrite en pensant à ces deux personnes 🙂

4- Quelle image et phrase d’accroche mettrais-tu sur un panneau publicitaire promouvant  Et, d’ailleurs, où peut-on se procurer ton récit? Sous quels formats?

Alors la phrase d’accroche et l’image sont déjà en ligne par la ME : « privée de tous vos repères êtes-vous prête à faire confiance à un inconnu ?  »
Il faut se dire que cette phrase est clairement orientée pour Morgane, l’héroïne. Est-elle prête à faire confiance ?

C/L’écriture

1- Pourquoi avoir fait le choix d’une maison d’édition, alors que tu fais aussi dans l’autoédition?

En fait, ça a été une chance incroyable. J’ai envoyé un fantastique-policier à Livresque mais les délais étaient très longs et l’éditeur m’a conseillé d’envoyer un autre ouvrage. Je me suis dit pourquoi pas ma romance, j’ai rien à perdre. Et…quelques mois plus tard j’avais la réponse pour Rattrape-moi !. Mon fantastique-policier a également été accepté d’ailleurs, plus tard 🙂 J’ai commencé par l’auto-édition avant d’entrer avec des nouvelles dans des ME ou assos. J’adore le fait qu’on fasse tout, on choisit tout on peut tout faire. le problème c’est la com. Je suis nulle en vente, pour certains salons il faut montrer patte blanche (comprendre, ils triaient souvent les AE et fallait être pistonné). Maintenant c’est moins ça, j’ai remarqué que les AE rentrent plus facilement dans certains salons, mais il y a une dizaine d’années on était très mal vus…et souvent mis sous des tentes à l’abri des regards… pour les ME j’adore le fait d’être sur un stand avec tous les auteurs de la maison. c’est un peu comme une famille. Chez Livresque, j’ai une directrice éditoriale (Marina F.) elle est juste géniale ! Elle m’accompagne, m’aide en cas de soucis sur le roman, c’est quelqu’un sur qui je peux compter et qui me connait ! Par exemple, pour la couverture, je n’avais AUCUNE idée ! C’est elle qui a trouvé ! Et puis l’autre avantage c’est qu’on ne s’occupe de pas grand-chose, on vérifie les coupes si besoin, les corrections, le BAT, la couv mais c’est tout. En AE on doit tout faire et à la moindre erreur, on recommence -_-.

2- Quels outils et quel matériel utilises-tu lors de la préparation et la rédaction de tes romans? Peux-tu nous en dire un peu plus sur ta méthode de travail ?

J’ai word, des carnets (on peut le voir dans mes vidéos) des post-it des feuilles des classeurs, des fiches excel.. c’est un foutoir complet d’ailleurs dans « mes documents » ! Je n’ai pas de méthode a proprement parlé : mes persos viennent souvent me voir quand je dors et me disent « allez maintenant c’est à mon tour, écrit mon histoire ». Je mets souvent plusieurs heures à écrire ce qu’ils me disent sur eux (parfois plusieurs jours nonstop)et quand c’est bon je me lance sans m’arrêter. Je me pose aucune question en premier jet, l’histoire défile à toute vitesse dans ma tête et je dois parfois mettre pause pour pouvoir écrire :p

3- Il est temps d’être curieuse … Peux-tu nous dévoiler quelques mots clés concernant ton roman en cours de rédaction ?

J’ai plus de 18 projets en stock, 19 maintenant ^^

J’ai mon projet de livre SF que j’ai mis en pause pour rattraper mon retard sur les SP et les bêta-lectures (je m’occupe de beaucoup d’auteurs :p)

Mon autre projet pourrait être la sortie des « Immortels, tome 1 » au printemps 2020… je dis ça je dis rien mais vous me retrouvez dans un fantastique 😀

D/Le mot de la fin Je te laisse la parole. N’hésite pas !

Soignez votre plume ! C’est un peu comme prenez soin de vous mais pour les auteurs et autrices. Beaucoup n’ont pas confiance en eux, ne sont pas soutenus ou pire reçoivent parfois des attaques personnelles sur leur manière de faire ou autre, échappez-vous de tout ça. Soignez votre plume. Votre plume ne vous trahira jamais .

À bientôt.

Salema

Interview auteur n°11: Guillaume Guegan

#auteur #interview #fantasy #fantastique #magie #diversité #saga

1- Bonjour ! Pourrais-tu te présenter en quelques lignes ?

Bonjour ! Je m’appelle Guillaume Guegan, j’ai 31 ans, je suis geek et auteur.

2- As-tu choisi de publier tes écrits sous ton vrai nom ou sous un pseudonyme? Peux-tu nous dire pourquoi?

Sous mon vrai nom, tout simplement parce que je n’ai pas eu l’imagination nécessaire pour trouver un pseudo intéressant.

3- Quand as-tu commencé à écrire ? Tu as d’abord commencé par l’autoédition avant d’être publié en maison d’édition. Quelles sont les raisons de ce choix ? As-tu une préférence entre les deux méthodes ?

J’ai commencé à écrire à l’âge de 12 ans. Et je n’ai jamais plus arrêter par la suite. En effet, j’ai commencé par l’auto-édition pendant six ans. C’était extrêmement formateur à plusieurs niveaux, mais également compliqué parce qu’il fallait tout gérer et, bien sûr, financer tout ce qui doit l’être. Au cours de cette période, j’ai rencontré pas mal de gens passionnants, dont mes futurs éditeurs qui allaient bientôt lancer leur maison d’édition. Quand ils m’ont proposé, j’ai donc accepté parce que cela me permettait de me consacrer à l’écriture sans trop me soucier des autres aspects pour lesquels je ne suis pas à l’aise. Je pense que nous formons une bonne équipe !

4- Comment décrirais-tu ton univers ? As-tu des sources d’inspiration privilégiées ?

Mon univers mêle la magie à des intrigues plus réalistes. J’aime le mélange des genres. Mes romans sont autant empreints d’Urban Fantasy que de Fantastique, de Fantasy, et même de policier par certains côtés. Mes personnages évoluent dans notre monde et dans un autre monde, un monde magique. Mes principales sources d’inspiration sont Harry Potter, bien sûr, la saga littéraire qui m’a transmis le virus de l’écriture (et de la lecture!) et également le jeu vidéo Kingdom Hearts, que j’adore. Mais globalement, je puise l’inspiration dans les romans, dans les séries ou dans les jeux vidéo de manière égale. Tous les médiums sont dignes d’intérêt.

#auteur #interview #fantasy #fantastique #magie #diversité #saga
#auteur #interview #fantasy #fantastique #magie #diversité #saga

5- Tu es l’auteur d’une trilogie fantastique/fantasy : Le Pouvoir ancestral, Les Gouttes de cristal et Le Jour des ténèbres. Peux-tu nous la présenter ?

C’est une trilogie à ce jour, mais un quatrième tome sortira en décembre. Il s’agit du premier cycle de ma saga La Noxiance. Dans cet arc, on suit trois sorciers et une Vampire que le destin contraint à se lancer dans une quête qu’ils rejettent en premier lieu. Cependant, ils vont vite se rendre compte que la guerre avec les démons va bouleverser leur quotidien. Ils vont devoir apprendre à gérer des aspirations plus personnelles et des événements qui les dépassent. De plus, le gouvernement sorcier doit gagner la confiance des gouvernements humains, ce qui n’est pas simple quand un ennemi menace tous les mondes.

6- Depuis combien de temps travailles-tu sur cet univers ? Qu’aimes-tu particulièrement à son propos?

Je travaille sur cet univers depuis plus de dix ans. J’aime la place de la magie dans cette histoire et les conséquences qu’elle engendre. J’aime à croire que je peux aborder des thèmes aussi variés que l’amitié, le courage, le sens du sacrifice, la discrimination, la peur de l’autre… C’est l’avantage de la littérature de l’imaginaire, on peut évoquer un certain nombre de valeurs de manière plus ou moins explicite. L’autre particularité que j’aime dans cet univers, ce sont les entre-chapitres. Presque tous les chapitres sont suivis par des entre-chapitres qui agrémentent mon univers. Cela peut concerner l’aspect géographique, l’Histoire, les lois, des événements importants, etc.

#auteur #interview #fantasy #fantastique #magie #diversité #saga
#auteur #interview #fantasy #fantastique #magie #diversité #saga

7- En lien avec cette trilogie, deux nouvelles fantasy: une romance, Les Amants du crépuscule et une enquête policière, Mei et Mildred sur l’échiquier de la Mort. Peuvent-elles être lues séparément ? Se déroulent-elles avant, pendant ou après la trilogie ? Peux-tu nous les présenter en quelques mots?

Les Amants du Crépuscule raconte une histoire à la Roméo et Juliette, une légende de l’Entremonde (le monde magique). Guérine est une Vampire et Drésil est un Elfe. Leurs clans se détestent alors qu’eux s’aiment. Ils vont devoir affronter un certain nombre d’obstacle, car le destin semble décidé à les séparer. Mei et Mildred sur l’échiquier de la mort est effectivement une enquête policière dans un univers de fantasy. Un jour, la Naine Mildred vient consulter la célèbre enquêtrice Hufits Mei. Son épouse a été assassinée par un individu qui a laissé sur les lieux une pièce d’échecs. Or, dans l’Entremonde, les échecs n’est pas un jeu courant. Les deux femmes vont unir leurs compétences pour coincer le meurtrier qui échappe à Mei depuis des années. Bien qu’elles prennent place dans l’Entremonde, et donc dans l’univers de La Noxiance, ces deux nouvelles peuvent être lues indépendamment. Mes deux objectifs, avec cette collection des Contes et Légendes de l’Entremonde sont de : développer l’univers, mais de permettre à tous les lecteurs d’y entrer facilement. Les Amants du Crépuscule se déroule bien avant le cycle 1, dans le passé de l’Entremonde. Mei et Mildred se passe en parallèle du tome 1.

8- As-tu des méthodes préférées d’écriture ou laisses-tu tes personnages fabriquer l’histoire? Quels outils aimes-tu utiliser?

Je planifie tous les grands arcs de chaque cycle et de chaque tome. Après, je réalise un tableau avec chaque intrigue et sous-intrigue que je dois développer dans tel ou tel chapitre. Mais je m’autorise à changer de cap en cours de route si j’ai une meilleure idée où si je me rends compte que tel personnage ne prendrait jamais telle direction. Je n’utilise pas vraiment d’outils, à l’exception du Robert Correcteur qui sert à corriger, donner une liste de synonymes, de contraires, des combinaisons de mots. Je m’en sers énormément.

9- La diversité littéraire est-elle importante pour toi ? Aimes-tu y participer à travers tes écrits ? Si oui, de quelles façons?

C’est très important. D’abord, mes romans se déroulent en partie à notre époque, et aux États-Unis. La société étant plurielle, j’aime que ça se voit dans mes histoires. De plus, les êtres magiques n’ont pas le même rapport à l’autre que les humains, donc je m’autorise plus de diversité dans le monde magique. J’essaie de critiquer toutes les discriminations de manière détournée. J’aborde assez peu l’homophobie ou le racisme frontalement. Mais lorsque les humains et les sorciers s’opposent, c’est une métaphore de toutes les haines. J’ai d’ailleurs inventé le terme « d’Héxéphobie », la peur des êtres magiques. Tous les défauts de l’humanité vont ainsi transparaître. Les humains sont capables de s’unir s’ils ont un ennemi commun, et ce sont les sorciers.

10- As-tu d’autres projets en cours ? Pourrais-tu nous en dire quelques mots?

Je travaille actuellement sur le Cycle 2 de La Noxiance qui s’intitulera « L’Ange ». On suivra de nouveaux personnages, dans une ville fictive qui aura un rôle important. On sera à mi-chemin entre de l’Urban-Fantasy et du récit de super-héros. Bien sûr, des personnages du Cycle 1 viendront parfois faire un petit coucou. Si tout va bien, le premier tome devrait paraître en 2020. J’ai également divers projets de nouvelles dont un autre récit policier / horreur, une histoire fantastique sur fond de romance entre deux adolescentes ou un récit de fantasy qui se passerait en parallèle des Amants du Crépuscule. On y suivrait le Nain Norgript qui veut venger la mort de son compagnon. Et tellement d’autres idées, mais je ne sais jamais laquelle va se concrétiser en premier.

11- Où peut-on se procurer tes ouvrages ? C’est l’instant pub! N’hésite pas!

Alors tout d’abord, vous pouvez les commander sur le site de ma maison d’éditions « Livresque Editions », mais également sur les sites habituels tels que Amazon, Fnac, Cultura, http://Leslibraires.fr etc. Mais sachez que vous pouvez aussi vous rendre chez votre libraire préféré et passer commande de mes bouquins. Normalement, c’est dans leur base de données. Ils sont disponibles en papier ET en numérique ! Ça fait du choix !

12- As-tu quelque chose à ajouter ?

Merci à toi pour cette opportunité et à tous ceux qui prendront le temps de lire tout ça 🙂

Merci d’avoir répondu à mes questions.

À bientôt.

Salema