Il y a quelques années, j’avais suivi un programme du projet Voltaire , avec, pour objectif, de passer le concours (ce qui ne s’est jamais fait, merci la santé). En fouillant l’un de mes nombreux carnets, j’ai retrouvé toutes les notes que j’avais prises lors de mon apprentissage. Je me suis alors dit que ce serait bien de les partager avec vous car de telles anecdotes grammaticales pouvaient être utiles à tout le monde, que l’on écrive ou non. Ce fut ainsi qu’est né cette nouvelle série d’article intitulée « Les mystères du français ». Elle sera divisée en onze articles. Voici donc le premier. Je vous souhaite une bonne découverte!

1- Par contre -> est à utiliser pour mettre en opposition des arguments/idées. Il peut être remplacé par « en revanche » ou « cependant ».
2- Quel est l’usage du point-virgule -> se place entre des propositions indépendantes mais reliées par une même action et faisant partie d’une même idée. Rien ne les empêche d’être contradictoire. Interdit dans les dialogues.
3- Avoir à faire (avoir à réaliser) ≠ avoir affaire + à
4- Certains adjectifs sont invariables comme les noms employés comme adjectifs de couleur. D’ailleurs, quand deux mots sont utilisés pour former un adjectif de couleur, aucun des deux mots ne varie.
Si deux mots sont des adjectifs de couleurs, il faut un trait d’union.
Il existe cependant quelques couleurs qui s’accordent quand même: écarlate, fauve, incarnat, mauve, pourpre, rose.
5- Il n’y a jamais de « s » à « malgré ».
6- Dans un phrase la présence de « ait » (auxiliaire avoir) est correcte si cela peut se remplacer par « ayons ». « Aie » est l’impératif.
7- Si on peut remplacer « leur » par « lui » alors il n’y a pas de « s » à « leur ».
8- Par ce que = par quoi
9- Davantage (plus) ≠ d’avantage (bénéfice)
10- DileMMe / IndeMNe
11- « Certes » prend toujours un « s ».
12- On écrit « inclurons ». Il n’y a pas de « e » entre le « u » et le « r » car ce n’est pas un verbe du 1er groupe.
13- Être fait (invariable) + infinitif
14- « Parmi » ne prend pas de « s ».
15- Les terminaisons des adjectifs sont les suivantes: « oNNel » et « oNal ».
16- Et même = voire
17- SENS dessus dessous
18- Tache (marque, trace) ≠ tâche (travail, besogne). Moyen mnémotechnique: on travaille avec un chapeau (l’accent du « a »).
19- Quand la lettre « i » suit « é » elle ne prend pas de tréma.
20- Quoique (bien que) ≠ quoi que (n’importe)
21- UNE espèce
22- Si + présent -> futur dans la proposition
Si + imparfait -> conditionnel présent dans la proposition
23- Le chiffre d’affaireS
24- Du (de + le) ≠ dû (participe passé. Due, dus, dues)
25- Censé (supposé + infinitif) ≠ sensé (plein de bon sens)
26- RéMuNérer
27- « Soi-disant » est invariable.
28- Tirer parti / prendre ≠ faire / prendre à partie
Et voilà pour ce premier article sur les mystères du français! Le second sortira le 22 septembre. D’ici là, on se retrouvera dans d’autres articles.
Prenez soin de vous et à bientôt.
Salema
Pingback: Les mystères du français vol.7: pléonasme grammatical | Salema, autrice et créatrice
Pingback: Les mystères du français vol.5: ce sera à vos dépens | Salema, autrice et créatrice
Pingback: Les mystères du français vol.4: est-ce une collusion? Une sujétion? | Salema, autrice et créatrice
Pingback: Les mystères du français vol.3: en congé, la négligence | Salema, autrice et créatrice
Pingback: Les mystères du français vol.2: mille exigences | Salema, autrice et créatrice