Réseaux sociaux vol.5: le bilan

Hello! Dans cette série d’articles, je vous avais présenté ma vision et mon utilisation de Twitter, Instagram, Facebook et Pinterest. Dans ce dernier volume, un petit bilan!

#réseausociaux #bilan

Mon premier réseau social actuel fut Facebook, mais si l’on remonte plus loin, le tout premier a dû sans doute être Caramail, puis Myspace et MSN. Toutefois, quel qu’il soit, les réseaux sociaux n’ont pas eu une vraie influence sur moi, probablement car j’étais déjà adulte quand Facebook puis les autres sont sortis. Avec des amies, on discutait justement des adolescents/jeunes adultes qui grandissaient avec Twitter et Instagram, qui y partageaient toutes leurs vies et qui, pour certains, ne remettaient pas en question les paroles de ceux que l’on appelle les influenceurs.


Je sais que je vais probablement passer pour une vieille, mais je comprends pas ce partage extrême de la vie privée. Poster de jolies photos de paysage, être fier de ce que l’on a cuisiné … c’est un partage intéressant et qui n’est pas invasif. Mais les anecdotes ultra personnelles, les photos de famille … ça je ne le conçois pas. Je ne dis pas que c’est bien ou mal, je ne comprends juste pas ce désir d’étaler autant sa vie, en dehors de quelques personnes triées sur le volet ou de l’écrire dans un carnet. C’est un peu comme si la limite de l’intime et du privé avait disparu.


Je ne comprends pas non plus, ce désir de plaire. Cette course aux likes, aux commentaires, à la reconnaissance. Ce besoin de se comparer avec les autres comptes sur les réseaux. Dans un article, je disais que je n’aimais pas compter. Et bien, ça n’a pas changé. J’aime partager, voire interagir lorsque je peux. Mais pas comparer. À quoi bon? Les réseaux ne sont pas réels et je n’ai pas d’énergie pour les mirages. Regarder, rêver, s’inspirer. Mais pas comparer. D’ailleurs, l’on se demandait, si c’était à cause de ça que beaucoup de jeunes étaient insatisfés? Qu’à force de se comparer à l’irréalité, leur réalité ne leur semblerait pas terne? Encore une fois, je ne veux pas juger, mais je n’ai pas la capacité de comprendre cette tendance.

Sur Twitter je ne m’occupe pas des drama. Je ne suis pas là pour ça. Ni pour discuter de sujets compliqués. J’ai des amies et un mari pour ça. Partager oui. Interagir, papoter aussi. Mais pas se disputer. Pas épiloguer. Trop d’énergie dépensée pour des gens que je ne verrai jamais. Je masque et bloque souvent, c’est vrai. Est-ce que je regarde qui est abonné à qui? Absolument pas et je m’en moque. Que chacun fasse ce qu’il veut.

Dans mon monde je me promène, je flâne d’une idée à une autre, de couleurs en rêves. J’observe et j’interagis parfois. J’observe et je partage. J’observe mais je ne m’implique pas. Pas complètement. Parce que ma réalité ne sera jamais dans des débats dont le sens m’échappe, dans la vie intime d’inconnus ou dans le monde préfabriqué de certains influenceurs. C’est ainsi que sur Twitter et Instagram je navigue, toujours un peu à l’Ouest, jamais vraiment au courant. Et j’aime ça. J’aime me promener dans les couleurs d’Instagram ou de Pinterest, quitte à me perdre dans un tourbillon d’idées. J’aime me balader sur Twitter et lire les actualités. Voir vos projets avancer. Partager et échanger avec vous parfois aussi. Et puis …

Et puis Twitter m’a offert deux amies que j’ai même eu la chance de rencontrer en vrai. Deux amies. La première fois que je m’en faisais de nouvelles depuis environ dix ans, car les rares collègues de travail, avouons le, cela ne compte pas vraiment. Et en plus de ces deux amies, je discute parfois avec des personnes très intéressantes, moi qui normalement ai du mal à être sociable. Alors oui, pour ma part, Twitter n’a eu que du positif. Instagram aussi d’ailleurs.

Je me souviens que le Joueur du Grenier avait dit il y a quelques temps qu’il s’était complètement détaché de ce que l’on disait de lui sur les réseaux et qu’il se fichait pas mal de ce qu’il s’y passait. Et je pense que c’est le meilleur des conseils. Votre énergie est trop précieuse pour la dépenser dans des dramas qui n’aboutiront à rien. Mais surtout, se comparer à une réalité faussée, ou se comparer tout court avec les autres est souvent le meilleur moyen de se déprécier. Il vaut mieux se focaliser sur sa propre lumière, plutôt que sur celle qui brille chez le voisin.

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

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