
Les réseaux sociaux sont un monde à part, mais je les aime bien la plupart du temps. Sur Instagram, je découvre de belles esthétiques (artistes, photographes, livres) et je peux partager mes photographies aléatoires, surtout du ciel et de mon jardin. Parce que ça m’amuse.
Sur Pinterest, je peux errer pendant des heures, laissant mon imagination vagabonder entre les différentes illustrations ou, tout simplement, à la recherche d’un tutoriel en particulier.
Sur Facebook, souvent, je ne fais que passer désormais, car, hormis ma page d’autrice et mes proches, plus rien ne m’y retient.
Et puis, il y a Twitter. Moi, Twitter, je l’aime beaucoup vous savez. Déjà, je m’y suis fais deux amies. Puis j’ai aussi pu parler à des tas de personnes différentes, chose que je n’aurai jamais fait dans la réalité. Parce qu’en vrai, moi, et bien je ne suis pas sociable. Du tout. Sur Twitter, je peux parler de mes romans et de mes pathologies. Parler de ce blog et de mon projet de diversité littéraire et artistique. Sur Twitter, j’ai découvert des personnes, des auteurices et des artistes géniaux et géniales.
Souvent, je vois passer le terme «nouveau drama Twitter». Mais moi, honnêtement, je n’en sais rien et je m’en fiche.
J’ai masqué énormément de termes, car je ne veux pas me mêler de débats dans certains sujets. La science, la médecine … Au début, j’ai tenté, puis j’ai compris que c’était inutile. Alors, finalement, j’ai la flemme. Les débats, je le fais avec mes amies. Mon Twitter mi autrice/mi malade chronique n’est pas là pour ça.
J’ai bloqué des personnes ou masqué des comptes simplement car je ne souhaitais vraiment pas voir leur contenu. Rien ne plus, rien de moins. Dans 99.9% des cas, je ne sais techniquement pas qui c’est.
Quand je fais défiler ma TL et que j’aime un retweet, je ne regarde pas de qui est le tweet initial. Si j’aime, j’aime l’image/la phrase/l’idée. C’est tout.C’est un peu comme quand j’achète un livre (hors autoédition): la plupart du temps, je ne me souviens pas de l’auteur, je ne sais rien de lui ou elle et, en plus, je ne sais jamais, mais absolument jamais de quelle maison d’édition il s’agit.
Dans mes abonnements/abonné·e·s Twitter, j’ai peut-être des personnes que d’autres pensent problématiques. Peut-être. Je n’en sais rien. Personnellement, je ne regarde jamais qui est abonné à qui. Je m’en moque. Les réseaux sociaux sont trop vastes. Je me focalise juste sur les personnes avec qui j’intéragis.
Je n’ai pas vraiment de stratégie. Je ne participe pas aux gros débats. Parfois je perds des abonné·e·s après avoir aimé un tweet, sans comprendre pourquoi, puis j’en gagne d’autres. Je n’ai aucune idée de si je suis bloquée ou dans des listes. Tout comme dans la vie réelle, je galère un peu dans les relations sociales. Pourtant, moi j’aime Twitter. J’aime voir les avancées de vos projets, vos réussites et vos illustrations. J’aime voir quand mes copines malades parviennent à s’en sortir ou ont des bonnes nouvelles. J’aime partager avec vous.
Je sais bien qu’ainsi, je n’atteindrai peut-être les 600 abonné·e·s que dans longtemps et probablement jamais les 1000. Mais tant pis. Mon Twitter lumineux me va très bien, pour moi l’ombre n’a pas sa place dans un tel lieu d’échange. Ah, et ma réputation? Honnêtement, aucune idée.
Prenez soin de vous et à bientôt.
Salema
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Twitter a clairement été un lieu de rencontres pour moi (certes pas physiquement et en personne – pour l’instant, mais elles n’en sont pas moins bonnes). J’aime ta vision des choses. Heureuse de te lire, comme toujours !
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