Family don’t end with blood

Après un sondage sur Twitter, vous avez été une majorité à choisir ce thème (le second étant « un tour dans ma bibliothèque »). Ainsi, comme promis, l’article est là!

« Family don’t end this blood. »

La famille ne s’arrête pas aux liens du sang.

Cette petite phrase, tirée de l’une de mes séries fétiches, Supernatural, m’avait immédiatement interpellée. À mes yeux, il s’agit d’une sublime vérité, de la plus belle des pensées.

#DailyLife #FamilyDontEndWithBlood #Famille #personnel
Photo perso, PACA

En anthropologie, les notions de parenté et de familles sont complexes. La parenté est généralement définie  par une relation sociale privilégiée entre deux ou plusieurs  individus, partageant, ou non, le même sang. Différentes terminologies seront utilisées en fonction des sociétés, des rapports et des intérêts. La parenté peut être biologique ou sociale. En Occident, les liens du sang occupent une place extrêmement importante. Toutefois, la multiplication, par exemple, des familles recomposées, des adoptions et des mères porteuses font peu à peu évoluer les mentalités.

On dit souvent que l’on ne choisit pas sa famille. Oui et non. Bien entendu, notre famille biologique, celle avec qui l’on partage nos gènes et notre sang, nous ne la choisissons pas. Lors de ce tirage au sort de la vie, la chance ne sourit malheureusement pas à tout le monde. Certain·e·s ne la connaîtront pas, d’autres ne s’entendront pas ou auront un entourage toxique. Mais il y a deux autres familles: celle que l’on choisit en partie (belle-famille) ou en totalité (ami·e·s). 

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Photo perso, PACA

On dit souvent que l’on ne choisit pas sa famille … Et je ne suis absolument pas d’accord avec ça. Parce qu’à mes yeux, la famille n’a rien à voir avec la génétique ou les liens du sang. La famille, c’est comme le mariage: dans la santé, la maladie, la joie et la tristesse. Alors, oui, à toutes celles et ceux qui ne sont pas restés que pour les bons moments, ils/elles en font partie.

En tant que malade, la famille très proche sera les personnes pour qui je suis prête à dépenser toute mon énergie, quitte à avoir plusieurs jours de crise derrière. Ce seront celles et ceux pour qui je ne me sens pas obligée de me maquiller ou de ne pas être bien habillée pour les voir, celles et ceux à qui j’aime vraiment offrir des cadeaux (et accessoirement souhaiter que le karma écrabouille les gens qui leur font des misères). Ce seront les personnes qui connaissent ma vie.

Et puis, il y a le reste de la famille, ces personnes que j’apprécie beaucoup, que je considère comme mes proches mais pour qui je ne sacrifierai pas forcément mon énergie et devant qui je préfère être un minimum apprêtée. Des personnes à qui je tiens, mais qui ne connaisse pas forcément ma vie, ou du moins pas tout.

Je suis fille unique mais, à mes yeux, je ne le suis pas vraiment.

Dans cette famille, lien biologique, lien sociaux/légaux et amitiés se mélangent. Mais pourtant, ce n’est pas quelque chose qui se dit. Une fois encore, notre société s’attache énormément aux liens du sang, si bien qu’il parait malpoli d’affirmer que l’on choisit sa famille. Si ce n’est pas nécessaire, inutile de vexer ou de peiner qui que ce soit … Du moment que vous, dans votre esprit, vous savez pour qui vous souhaitez dépenser votre temps et votre énergie et, surtout, en qui vous avez confiance. Comme pour tout, l’essentiel est d’être honnête avec vous même et personne n’a besoin de savoir si vous n’en ressentez pas le besoin.

D’ailleurs, cette notion de famille se retrouve assez souvent dans mes écrits. Par exemple, dans Combat pour vivre, Sebastian et Lizaette se considèrent comme des frères et soeurs, alors que rien, techniquement, ne les relie.

« Family don’t end with blood » dans la littérature et le cinéma.

  • Harry Potter et les Weasley qui s’occupent de lui comme s’il était l’un de leurs enfants. Idem lorsqu’il retrouve son parrain.
  • Dans le manga Fruit Basket (que j’adore), Tohru est vraiment adoptée par la majorité des membres de la famille Soma, malgré leurs grandes différences. De plus, avec ses deux meilleures amies, elles sont clairement soeurs.
  • Dans Shadowhunters où le jeune Jace a été élevé par les Lightwood. Izzy et Alexander sont clairement son frère et sa soeur.
  • Dans Supernatural, évidemment, puisque cette magnifique vérité a été énoncée par ce bon vieux Bobby. Bien plus tard dans la série, on retrouve le cas de Jack aussi.
  • Enfin, dans les univers comme celui d’Anita Blake, la notion de meute chez les garou peut, selon les cas, ressembler à la définition d’une famille.

Et vous, quel est votre avis sur la question ?

Comme promis, on se retrouve bientôt pour une petit tour de ma bibliothèque.

Prenez soin de vous et à bientôt.

Salema

4 réflexions sur “Family don’t end with blood

  1. Pingback: L’autisme à l’âge adulte | Syndrome d'Ehlers-Danlos (hypermobile): vulgarisation scientifique et données de la vie quotidienne

  2. Pingback: Il était une fois … Ma bibliothèque | Salema, autrice et créatrice

  3. Il y a un « test » en psychologie pour déterminer si on est introverti ou extraverti. Est-ce que le groupe vous donne de l’énergie ou est-ce qu’il vous en prend ? Ton article m’a fait pensé à ça. Je trouve que ce concept fonctionne très bien avec ton explication.

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