Je viens d’achever la lecture de Nous nous sommes manquées, une nouvelle de Rui Chan (merci à elle de me l’avoir offerte).

Honnêtement, ce n’est pas forcément la première romance vers laquelle je me serais tournée car je n’ai pas l’habitude de lire des histoires qui se déroulent en France et/ou dont les personnages ont des prénoms classiques. Oui, je sais, je suis un peu pénible parfois.

Et pourtant, contre toute attente, j’ai immédiatement accroché à l’histoire, pour plusieurs raisons. En premier lieu, le style de l’autrice (car si je n’y accroche pas, je pose le bouquin excessivement vite et je ne l’ouvre plus jamais), très agréable et fluide. On se retrouve ensuite à s’attacher très vite à Marie et à son histoire. Lorsqu’elle raconte ses souvenirs, on a l’impression d’être, nous aussi, installé·e·s à côté d’elle à l’écouter parler … Un peu comme si nous participions au tri de sa mémoire, bercé·e·s par la lumière de sa maison.
Je dois avouer que je n’avais jamais eu l’occasion de lire un récit concernant l’homosexualité avant les années 90 et j’ai trouvé cette thématique très intéressante. Cela m’a d’ailleurs donné envie de découvrir d’autres romans se déroulant à cette époque.
La narration est toute douce, délicate et on se laisse porter jusqu’à la fin du récit sans s’en apercevoir. Sincèrement, je n’ai pas vu le temps passer.
Et puis, il y a eu cette phrase, qui m’a fait encore plus accrocher à cette nouvelle, tant je la trouve chargée d’émotions.
« […] elle prenait enfin le temps de s’occuper maintenant que sa vie était un vide à combler. »
Vous l’aurez compris, je suis très heureuse d’avoir eu la possibilité de découvrir ce récit et un petit bout de l’univers de cette autrice. D’autres de ces oeuvres ont d’ailleurs déjà rejoint ma liste de souhait, pour une prochaine fois où j’investirais dans de la lecture.
Vous pouvez acheter cette nouvelle juste ici. (N’hésitez pas!)
Prenez soin de vous et à bientôt.
Salema
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